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Publié le 24 Janvier 2014

police.jpgUn homme de 29 ans a été hospitalisé dans un état critique après avoir été roué de coups dans la nuit de jeudi à ce vendredi à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Le jeune homme a été découvert gisant dans son sang vers 23 heures, dans le quartier du Vieux Saint-Ouen, rue du Landy prolongée.  Son pronostic vital est engagé. Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme aurait été roué de coups par plusieurs personnes. Il était connu des services de police pour trafic de drogue. L'enquête a été confiée au SDPJ. Saint-Ouen, commune considérée comme l'une des plaques tournantes du trafic de drogue en Ile-de-France, a été l'une des premières villes de France à bénéficier d'un classement en Zone de sécurité prioritaire (ZSP), en septembre 2012 .

Source : Le Parisien

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Publié le 24 Janvier 2014

avon.jpgAu siège d’Avon France, à Villepinte, on l’attendait autant qu’on la redoutait. La nouvelle est finalement tombée cette semaine. La filiale française du géant américain des cosmétiques est en cessation de paiement. Son sort se jouera mardi devant le tribunal de commerce de Bobigny, qui examinera une demande de placement en redressement judiciaire.

« On attend que l’épée de Damoclès s’abatte », commente Géraldine Bernard, déléguée CGT, qui décrit une ambiance lourde dans les bureaux du siège, où travaillent une bonne partie des 127 salariés de la filiale française. « C’est difficile, même si on se soutient les uns les autres. Il y a très peu d’activité, et beaucoup d’appels des collègues sur le terrain qui se demandent ce qu’ils vont devenir. » L’attente durait depuis déjà plusieurs mois, puisque le PDG Tarik Sellami avait dévoilé ses intentions en octobre, décrivant alors, face aux représentants du personnel, une situation financière « critique ».

Au-delà de son personnel, Avon France s’appuie aussi sur un réseau de plusieurs milliers d’« ambassadrices », ces vendeuses indépendantes qui diffusent depuis cinquante ans les crèmes et parfums de la marque américaine dans les foyers de l’Hexagone, au gré de réunions de type Tupperware. « Que vont-elles devenir ? On n’a jamais eu de réponse à cette question », souligne Géraldine Bernard. « On nous laisse à l’abandon, comme si on n’existait pas. C’est pourtant nous qui faisons tourner la boîte », glissait ainsi récemment cette ambassadrice de Livry-Gargan, qui vend les produits Avon depuis seize ans à une quarantaine de clientes. Employée à mi-temps dans le secteur bancaire, elle tirait de son activité un petit complément de 100 à 200 € par mois. Combien sont-elles en France ? Les syndicats évoquent 11 000 personnes. La direction minimise, évoquant « 7 000 vendeuses actives, dont une dizaine seulement gagnent plus de 1 500 € par mois ».

Mardi, une partie des salariés déploieront leurs banderoles devant le tribunal de commerce, pour réclamer un « véritable plan social », exigence relayée par les syndicats CGT, CFDT, CGC. Et laisser poindre leur crainte d’une liquidation judiciaire, en l’absence d’un repreneur prêt à vendre exclusivement des produits Avon, marque dont le groupe américain gardera la propriété ? « Il n’est pas sûr qu’on puisse éviter une liquidation », soupire Claire Lamoureux, déléguée CFDT. Du côté de la direction, on assure certes que le groupe américain a réalisé de bons chiffres en 2012. Mais « la filière française a perdu 100 M€ en plus de dix ans », indique un porte-parole.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Janvier 2014

electionLe début d'année a un goût amer pour Mokrane Kitoune, président d'Amel (Association Musulmane d'Entraide de Livry-Gargan). Il a le sentiment que Pascal Popelin, député PS de la Seine-Saint-Denis et premier adjoint à Livry-Gargan, s’est servi de son association pour se faire élire.

« Il a utilisé notre réseau auprès de l’électorat musulman de la ville et de la circonscription et depuis, quand il accepte de nous recevoir, ce qui est très rare, l’échange dure à peine cinq minutes, pour finir par nous dire qu’il ne peut répondre à aucune de nos demandes. Nous l’avons connu plus attentif, ironise M. Kitoune ».

Plus attentif, selon Mokrane Kitoune, c’était en 2012, les mois précédant l’élection à la députation de la 12ème circonscription de la Seine-Saint-Denis, qui regroupe les villes de Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Vaujours, Le Raincy, Coubron et Montfermeil. Le candidat Popelin aurait cherché à l’époque à « draguer les musulmans de la ville, en promettant de les soutenir et de les accompagner dans le développement de leurs projets sur la ville ».

A Livry-Gargan, dans cette commune de 42 000 habitants, seul le culte musulman ne dispose pas de lieu de prière, malgré la présence d’une forte communauté musulmane. L'entente est alors au beau fixe entre Amel et Popelin.

La première rendra même hommage sur le site de l'UAM 93 au député fraîchement élu. «L'Association des Musulmans de Livry-Gargan tient à féliciter M. Pascal Popelin élu, le dimanche 17 juin 2012, député de la 12ème circonscription de la Seine-Saint-Denis. Ajoutant, qu’elle est fière de ce succès, qui voit la consécration de son dévouement et de son travail ».

L'association, finissant surtout sur ces mots : « Nous sommes aussi totalement convaincus que M. Pascal Popelin saura poursuivre l’écoute et la dynamique positive qu’il a déjà particulièrement engagées envers les Livryens de confession musulmane. Ils ont ainsi écouté notre appel du 6 juin 2012 en apportant leur voix au candidat qui représente à nos yeux l’espoir de la mise en place d’une relation fraternelle et apaisée avec tous les citoyens de confession musulmane de la circonscription».

« Je me suis engagé à rien du tout. Je démens catégoriquement, s’emporte M. Popelin, joint par téléphone. Et quand on veut savoir s’il s’est bien engagé, comme le prétend M. Kitoune, auprès d’Amel, à la veille des élections législatives de 2012, pour soutenir l'association dans ses activités cultuelles et culturelles, sa réponse est sans appel et le ton, très agressif :

« Comment osez-vous me demander cela ? Poser cette question veut dire que vous méconnaissez totalement la loi de 1905, qui interdit aux collectivités d’aider au financement des cultes religieux».

Avant d’enchaîner, de manière très menaçante : « Toute personne qui dira le contraire, fera l’objet de poursuites et aura affaire à mon avocat ». Et de finir, toute en contradiction avec ses précédents propos: « Et puis, je ne suis pas le maire. C’est à lui qu’il faut s’adresser ».

Joint à plusieurs reprises, le maire n'a pas donné suite à nos demandes d'interview. Comme partout en France, le sujet est brûlant à Livry-Gargan et tout ce qui touche à l'islam et aux musulmans, provoque immédiatement de vifs débats.

En 2012, Amel participe à la fête des associations de la ville et M. Kitoune se souvient de quelques remarques : « Des gens voulaient savoir si nous condamnions le terrorisme, si nous projetions d’instaurer la charia, ou ce que nous pensions de la place de la femme dans la société. Cela montre le niveau de fantasme de certaines personnes vivant dans notre commune ; alors on comprend pourquoi les élus sont réticents quand il s'agit de nous soutenir ».

Mokrane Kitoune croyait naïvement que M. Popelin était « différent des autres candidats ». Aujourd'hui, l'heure est à la déception: « M. Popelin a dit qu’il nous soutiendrait et je le croyais sincère quand il disait ça. Depuis son élection, il n’a jamais montré aucune véritable considération pour nous. Nous avons pourtant mouillé la chemise pour lui, continue-t-il amer. On demandait juste qu'il respecte ses engagements ».

Mokrane Kitoune et ses amis n’écartent pas l’hypothèse de monter une liste aux prochaines élections municipales et cantonales. « Parce que nous avons retenu la leçon », conclut-il.

Source : http://www.uam93.com/

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Publié le 21 Janvier 2014

ressourcerie-blanc-mesnil.jpgUne « ressourcerie », comment ça marche ? Si vous vous posez la question, il est encore temps de s’inscrire pour la visite organisée jeudi par le comité départemental du tourisme, au Blanc-Mesnil. Elle vous permettra de voir l’usine de tri, qui traite 20 t de papier et de carton par mois, et de découvrir également les ateliers de la Ressourcerie 2mains, à quelques minutes de là, où l’on retape les vieux meubles.

Jeudi à 10h30. Inscription : 6 €. Rens. sur le site www.tourisme93.com.

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Publié le 19 Janvier 2014

Hier après-midi, près de deux cents personnes avaient revêtu le tee-shirt « Je me bouge pour ma ville contre les trafics ».

drogue-saint-ouen

A l’appel du maire Front de gauche, Jacqueline Rouillon, les habitants de Saint-Ouen accompagnés cette fois des associations sportives, se sont mobilisés pour protester contre les trafics de drogue qui minent leur quotidien. Un mois après un précédent rassemblement, ils ont à nouveau réclamé plus de sécurité et de policiers dans leurs quartiers. 

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Janvier 2014

Nelson-MandelaLa médiathèque du Raincy accueille une exposition sur le leader sud-africain Nelson Mandela, quelques semaines après sa disparition. Plusieurs films sur l’apartheid et le parcours du militant devenu chef d’Etat et figure du combat pour les droits de l’homme seront projetés. Une sélection de livres sera également proposée aux visiteurs.

Jusqu’au 14 février, à la médiathèque, 12, avenue de la Résistance. Tél. 01.43.81.94.94. Mardi prochain, à 15 heures, projection de « Cry Freedom », de Richard Attenborough; le 28 janvier, « Invictus », de Clint Eastwood; le 4 février, « Goodbye Bafana », de Bille August.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Janvier 2014

ourcq.jpgHier après-midi, au pied du parc de la Bergère, à Bobigny, sur les berges de l’Ourcq, un cordon de sécurité empêche les promeneurs, les joggeurs et les cyclistes de circuler à leur aise. Derrière un camion de la brigade fluviale, on devine un corps allongé, recouvert par une couverture de survie. Il vient d’être sorti de l’eau. Des dizaines de policiers s’activent, interdisant aux curieux d’approcher. Des agents des espaces verts du conseil général se tiennent à distance. Un représentant du parquet de Bobigny s’est rendu sur les lieux. Le corps a été repêché par la brigade fluviale. Ce sont des joggeurs qui ont donné l’alerte quand ils l’ont vu dériver à la surface.

Le corps était sans tête, entouré d’un tissu dont ne sait s’il s’agit d’un drap ou de vêtements. Le corps serait celui d’un homme. Une autopsie doit être réalisée aujourd’hui. Elle permettra de déterminer la durée de son immersion dans l’eau et peut-être l’origine du décès. Des recoupements seront faits avec les avis de disparition inquiétante.

L’enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Source : Le Parisien

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Publié le 17 Janvier 2014

93-panneau.jpgLe département de la Seine-Saint-Denis n’existera-t-il plus que dans les archives? La question se pose sérieusement depuis que le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s’est dit, hier matin, favorable à la disparition des départements de la petite couronne et à leur intégration à la métropole du Grand Paris. Ce territoire, qui comprendra près de 6,5 millions d’habitants, verra le jour le 1er janvier 2016. La nouvelle entité aurait en charge le logement et l’aménagement du territoire mais aussi les collèges et l’action sociale. La région, elle, garderait ses compétences, notamment en matières économiques et concernant les lycées.

A l’exception du Parti communiste, violemment contre, le PS, l’UMP et l’UDI seraient plutôt favorables à la disparition du département. Philippe Dallier, sénateur-maire (UMP) des Pavillons-sous-Bois, en est un ardent défenseur depuis longtemps, avec Stéphane Gatignon, maire EELV de Sevran. « J’avais remis un rapport dans ce sens en 2008, souligne le sénateur. Je trouve juste dommage qu’on ait perdu six ans. » La majorité des élus met en avant des notions concrètes comme une plus grande justice fiscale ou l’égalité devant les services publics. Ainsi, il est fort possible que les impôts locaux dans le département baissent un jour grâce à l’harmonisation des taux. A titre d’exemple, la taxe sur le foncier bâti atteint les 15% en Seine-Saint-Denis contre 7% dans les Hauts-de-Seine ou encore 5% à Paris. « Il est évident que la métropole du Grand Paris permettra la réduction des inégalités entre les territoires, poursuit Philippe Dallier. Pourquoi le 92 peut-il encore financer des projets communaux alors que le 93 n’en finance plus depuis deux ans, faute d’argent ? »

Jean-Michel Bluteau, président du groupe UMP au conseil général, est sur la même ligne. « On peut espérer une gestion plus saine des finances et éviter ainsi la Bérézina des emprunts toxiques », affirme-t-il.

Le président du conseil général, Stéphane Troussel, ne connaît que trop bien les différences budgétaires entre départements. Ainsi, les droits de mutation(NDLR : la part que touche le département sur la vente d’un bien immobilier)représentent en 2013 150 M€ pour le 93, 450 M€ pour le 92 et plus d’un milliard d’euros pour Paris. « Cela se traduira par une meilleure redistribution des richesses, analyse-t-il. Mais il ne faut pas brûler les étapes. Beaucoup de questions restent en suspens : qui va s’occuper de la gestion des déchets ou des équipements culturels? »

A l’UDI, c’est la méthode qui gêne. « Je suis favorable à la suppression des départements mais le gouvernement a fait l’inverse de ce qu’il fallait faire, regrette Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy. Il a commencé par condamner à mort les intercommunalités et estropier les communes, privées d’une partie de leurs pouvoirs. »

Seul le PC s’élève contre le projet. « Les départements sont des collectivités proches des gens, on ne peut pas décider de leur disparition juste pour satisfaire une gestion comptable, martèle Hervé Bramy, secrétaire départemental communiste. On va revenir à l’ancien département de la Seine qui a commis d’horribles erreurs comme ces barres dans les cités qu’on cherche à détruire aujourd’hui. » Le conseiller général réclame ainsi un référendum sur le sujet.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Janvier 2014

camp-rom-courneuve.jpgA l’arrêt de bus Parc des Sports, une mère de famille porte dans ses bras un enfant de 2 ans emmitouflé dans une grosse couverture. Deux autres, de moins de 10 ans, sont assis près d’elle en attendant le retour du père. Leurs affaires tiennent dans un chariot de supermarché. A midi hier, c’étaient les seuls occupants qui restaient du terrain de l’avenue Roger-Salengro, en contrebas de l’autoroute A 1. La police était venue pour procéder à une évacuation ; il leur a fallu gérer un incendie.

« La plupart des occupants étaient déjà partis d’eux-mêmes à notre arrivée », explique une porte-parole de la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui accompagnait l’intervention de police. « Vers 10 h 30, il ne restait plus qu’un petit groupe qui partait et un baraquement était en feu », poursuit-elle, convaincue que le feu a été mis délibérément par des occupants du terrain, avant leur départ. La préfecture précise que l’évacuation fait suite à une décision de 
justice, rendue par le tribunal administratif de Montreuil, le 13 août. Ce terrain d’environ 3 000 m² est propriété de la Dirif, la direction des routes d’Ile-de-France, et quelque 200 personnes y avaient élu domicile.

Les anciens occupants du terrain en déroute

Une centaine de pompiers sont intervenus vers 11 heures. Une épaisse fumée a envahi le ciel, obligeant les secours à procéder à la fermeture de l’autoroute A 1, qui passe juste au- dessus. Les secours ont eu recours à un bras élévateur équipé d’une lance incendie. « Cela permet d’intervenir au plus proche sans faire prendre de risques aux sapeurs-pompiers, et d’éteindre plus rapidement le foyer », explique le commandant Eric Moulin, porte-parole de la brigade des sapeurs -pompiers de Paris.

Le feu a été éteint à 13 h 45 et la circulation a pu totalement reprendre à 14 heures, mais les pompiers ont organisé une surveillance à partir de 15 heures. Douze hommes sont restés sur place pour veiller à ce que l’incendie ne reprenne pas. La fumée aurait pu provoquer des accidents sur l’autoroute A 1. GRDF a également été mobilisé, mais aucune explosion de gaz n’a eu lieu et aucune victime n’a été recensée.

La préfecture précise que des diagnostics sociaux ont été diligentés les 8 août et 2 décembre. « Des hébergements avaient été réservés pour les quelques familles qui s’étaient manifestées mais aucune ne s‘est présentée», ajoute la préfecture. « On ne sait pas où aller, est-ce que quelqu’un peut nous aider ? » demandait hier, à l’arrêt de bus, la mère de famille dans un français difficile à comprendre.

Une cinquantaine de camps illicites sont actuellement recensés sur le département par la préfecture, qui évalue à un peu moins de 3 000 le nombre de Roumains et Bulgares roms qui y vivent.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Janvier 2014

banlieue-32267.jpgProjet de loi examiné aujourd’hui, test du CV anonyme en Essonne, partenariat avec un cabinet de recrutement spécialisé en Seine-Saint-Denis… La lutte contre les préjugés s’intensifie.

C’est un chèque refusé parce que vous habitez à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Un recruteur qui sursaute quand il découvre que vous résidez à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)… Les préjugés liés à l’adresse existent, c’est ce que démontrait en juin 2013 une étude de l’Onzus, comparant les chances d’être embauché selon qu’on habite dans un quartier aisé ou réputé « difficile ».  

Des quartiers entiers s’estiment maltraités

Pendant longtemps, la parade face à cette forme particulière de discrimination, consistait fréquemment à trafiquer son CV… Mais les associations et politiques s’emparent du sujet. Hier, à Bobigny, le conseil général (PS) de Seine-Saint-Denis signait une convention avec Mozaïk RH, cabinet de recrutement spécialisé dans la diversité. L’objectif : convaincre les entreprises d’embaucher les jeunes diplômés du 93. Le département de l’Essonne expérimente depuis une semaine et jusqu’à fin juin le CV anonyme, d’où disparaissent nom, prénom, civilité, date et lieu de naissance, lieu de résidence, nationalité…

Le législateur entreprend aussi de changer la donne. Le projet de loi pour la ville, adopté à l’Assemblée fin novembre doit être débattu au Sénat aujourd’hui. Il ferait de l’adresse le 20e critère de discrimination passible de poursuites au même titre que l’âge, l’apparence physique, l’origine, la religion…

Ces mesures seront-elles efficaces? Faut-il sanctionner ou sensibiliser les recruteurs? Les avis divergent, mais le débat a mis en lumière la situation de certaines zones dites « sensibles », que les livreurs évitent, où il est plus difficile d’obtenir un crédit…

Parfois, c’est toute une ville qui estime être ainsi maltraitée : en 2009, le maire (PC) de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Gilles Poux, avait été le premier à saisir la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) pour « discrimination territoriale », en termes d’emploi et d’accès aux services publics. La Halde lui avait donné raison, ouvrant la voie à une inscription dans la loi. Bien entendu, « comme toutes les autres formes de discrimination, celle-ci ne disparaîtra pas du jour au lendemain », reconnaît le député PS Daniel Goldberg, auteur de l’amendement sur ce point. Près de dix ans après le lancement de la charte de la diversité en France, qui incitait les entreprises à faire un effort en la matière, les préjugés s’accrochent.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Janvier 2014

police-saint-denis.jpgLes experts ne sont plus à Miami mais à Saint-Denis! En 2017, la cité des rois accueillera un nouveau commissariat ainsi que l’antenne francilienne de l’Institut national de la police scientifique (INPS), la crème des crèmes de la police en blouse blanche. Au total, près de 500 policiers s’implanteront sur le site de l’ancienne Sécurité sociale, au 10-12, avenue Jean-Moulin, en plein centre-ville.  

« Ce sont deux excellentes nouvelles, se félicite Didier Paillard, le maire (PC). Le futur commissariat offrira un vrai confort de travail aux policiers et permettra un accueil digne de ce nom aux habitants. L’INPS, c’est aussi une belle image pour notre ville. » Attendu depuis longtemps, le projet du nouveau commissariat a été, d’après la mairie, validé fin décembre par le ministère de l’Intérieur, qui, en prime, y a ajouté l’INPS. Un joli cadeau de Noël pour la ville qui œuvrait depuis plusieurs mois en coulisses. « On courait un lièvre et finalement, on en a eu deux ! » plaisante Stéphane Peu, adjoint au maire (PC) à l’urbanisme. « La police scientifique est une des priorités du ministre, confirme-t-on au ministère de l’Intérieur. Le ministre souhaite déménager les labos parisiens pour que les policiers puissent travailler dans de bonnes conditions. Il y a en effet une piste immobilière à Saint-Denis. »

Livraison prévue en 2017

L’histoire commence en septembre 2012 lorsque la Caisse primaire d’assurance maladie quitte ses locaux, avenue Jean-Moulin, pour s’installer rue du Landy, à la Plaine. « L’actuel commissariat de Saint-Denis est vétuste, exigu, mal desservi. Le bâtiment de la Sécu, proche de la N1 et de l’A 1, était une opportunité », explique la ville. Problème : la construction d’un nouveau commissariat à Saint-Denis ne figure pas dans le plan d’investissement du ministère de l’Intérieur. « Au lieu d’attendre encore cinq ou dix ans, nous avons proposé à Manuel Valls d’acheter avec nos fonds propres l’ancienne Sécu, de faire les travaux puis de leur louer le bâtiment, le temps qu’ils débloquent l’argent nécessaire à son rachat dans cinq, huit ou dix ans. »

Séduits par le montage financier et par le site, le ministère de l’Intérieur donne un premier accord confidentiel à l’été 2013. L’annonce à l’automne d’une enveloppe de 45 M€ pour le déménagement de l’INPS, aujourd’hui éclaté sur plusieurs sites parisiens, vient bousculer la donne. « L’INPS a pensé au site de l’ancienne Sécu. En moins de trois semaines, les études ont été faites et le dossier bouclé. » En 2017, sauf imprévu, l’INPS s’installera sur 8500 m2 avenue Jean-Moulin, à côté du nouveau commissariat, implanté, lui, dans les bâtiments de l’ancienne Sécu. « Le commissariat disposera d’une surface de 2500 m2. Nous espérons que le nombre de policiers suivra », conclut Didier Paillard.

Pour gagner du temps, la ville va racheter le terrain qu’elle rétrocédera à un prix minimal au ministère. La ville s’engage aussi à racheter à l’Etat le bâtiment de l’actuel commissariat, qui sera sans doute démoli. Sauf imprévu, le permis de construire devrait être signé fin 2014 et les travaux pourraient démarrer en 2015 pour une livraison en 2017. D’ici là, les artistes qui ont installé un squat dans l’ancienne CPAM devront avoir quitté les lieux. La procédure d’expulsion est en cours et sera examinée par le tribunal la semaine prochaine.

Source : Le Parisien 

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Publié le 12 Janvier 2014

Yoann-Freget.jpgLa saison 3 de « The Voice » a démarré hier soir sur TF1 et le centre commercial le Millénaire accueille aujourd’hui, à 16 heures, Yoann Fréget, pour un concert gratuit et une séance de dédicace. Le gagnant de la saison 2 vient de sortir son premier album, « Quelques heures avec moi ».Par ailleurs, de 10 heures à 20 heures, les visiteurs pourront aussi se mettre dans la peau d’un coach de « The Voice » en prenant place, le temps d’une photo, sur le célèbre fauteuil rouge de l’émission. Les clichés seront ensuite mis en ligne sur les sites de TF1 & Vous et MYTF1, puis partagés sur la page Facebook du télé-crochet à succès de la première chaîne ainsi que sur celle du centre commercial.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Janvier 2014

badges-stade-de-france.jpg«On a l’impression que tout Saint-Denis veut son badge... » Le service voirie de la ville de Saint-Denis a beau en avoir l’habitude, il doit se mettre en ordre de bataille chaque début d’année. Un renfort est présent tous les jours et une permanence se tient chaque samedi de janvier*. C’est en effet la période du renouvellement des badges d’accès pour les riverains du périmètre de sécurité du Stade de France. Cette année, 1671 habitants, qui vivent dans les rues dont les accès sont bouclés à chaque événement, peuvent venir récupérer le précieux sésame qui va leur permettre de circuler les jours de concert ou de matchs (coup d’envoi le 25 janvier avec Racing-Toulouse en rugby).

Munie de sa carte grise et d’un justificatif de domicile de moins de trois mois, Francine Helou est venue retirer son badge jeudi matin en mairie. « C’est indispensable! Même s’il y a encore quelques accrocs avec la police, cela se passe mieux », estime la vice-présidente de l’amicale des locataires du Gai-Logis (201 logements avenue Wilson, juste au pied du stade), qui a vu pousser l’enceinte sous ses fenêtres. « Parfois, des médecins ne peuvent pas venir soigner des personnes âgées ici. Et pour l’anniversaire de mon fils, la famille a dû tourner pendant deux heures... » Les riverains regorgent d’anecdotes de ce genre : impossibilité de se garer dans son propre parking, interdiction par la police de faire 50 m dans sa rue... « Une fois, on a failli en venir aux mains avec les forces de l’ordre. On a fini par abandonner notre voiture sur un 
carrefour avant que les agents ne comprennent », se souvient Mauricette Mezzo, de l’association Landy Ensemble, à Aubervilliers. L’autre ville du Stade de France distribue aussi ses badges aujourd’hui**.

« Comparé à la situation il y a 4 ou 5 ans, il y a eu d’énormes améliorations », estime Christophe Girard (Parti de Gauche), adjoint au maire de Saint-Denis, délégué au quartier Stade de France, qui cite la création de parkings pour les motos, le maintien des accès aux commerces ou l’installation d’urinoirs mobiles.

Le dispositif des badges semble désormais bien intégré par la police, les riverains et les stadiers. Au point de séduire de plus en plus les entreprises présentes dans le périmètre. A la faveur notamment de l’arrivée de SFR et de la SNCF dans le secteur, la ville de Saint-Denis a délivré cette année... 15440 badges aux salariés des entreprises. « Comme pour les riverains, ils pourront entrer dans le périmètre à condition d’avoir des solutions de stationnement », précise Christophe Girard.

*Permanence aujourd’hui de 9 heures à 12 heures, salle 11/13 au rez-de-chaussée du centre administratif, place du Caquet à Saint-Denis. En semaine de 9 heures à 12 heures et de 13h30 à 17h30 au 3e étage. **Aujourd’hui de 9 heures à 12 heures, centre Henri Roser, 38, rue Gaétan Lamy à Aubervilliers. En semaine, à la Direction prévention et sécurité, au 1, boulevard Anatole France. 

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Janvier 2014

mosquee-aubervilliers.jpgDans le petit salon de l’hôtel de ville comble, l’association des musulmans d’Aubervilliers (AMA) a signé hier, avec la ville, la promesse de deux baux emphytéotiques. Ils renvoient à des contrats de très longue durée qui autorisent l’association des musulmans à disposer des terrains contre une redevance modique. Cette signature concrétise les prémices de la construction de la mosquée d’Aubervilliers et d’un édifice culturel. Sur 4000 m2, situés dans le quartier Port-Chemin-Vert, entre l’A86 et le canal, ces deux projets verront le jour dès que l’association aura réuni les financements.

L’attribution d’un terrain, une ancienne friche industrielle, constitue une grande avancée pour ce dossier initié en 2001 par deux étudiants, Mohamed Karroumi et Rachid Zaïri. Toujours mobilisés aujourd’hui, ce sont eux qui ont paraphé la convention. Ils se souviennent du parcours du combattant pour parvenir jusque-là. En 2001, alors que les mosquées commencent à sortir de terre dans les communes environnantes, Aubervilliers ne possède pas même une esquisse de projet. « En 2001, les musulmans d’Aubervilliers devaient se déplacer à La Courneuve ou à Pantin, il n’y avait rien dans leur ville », raconte Rachid Zaïri, secrétaire général de l’AMA. Une pétition de 3500 signatures prouve qu’il y a une véritable attente.

Tous les vendredis, pour la prière, les deux lieux de cultes, la mosquée de la Fraternité et la salle de prière du commissariat peinent à contenir un millier de fidèles. Les responsables de l’AMA estiment le nombre de musulmans à 5000 à Aubervilliers. La future mosquée a été dimensionnée en conséquence et pourra accueillir 4000 pratiquants.

Le maire (
PS) Jacques Salvator avait promis dans ses engagements de campagne en 2008 un terrain pour édifier une mosquée. Toujours en convalescence, il n’était pas là hier. Evelyne Yonnet, la première adjointe qui assure l’intérim, l’a martelé à sa place : « La promesse a été tenue ». « Dans une ville comme Aubervilliers, dont une part des habitants est de confession musulmane, il est nécessaire et juste que les fidèles disposent d’un véritable édifice cultuel qui leur permette de célébrer leur religion dans des conditions de dignité satisfaisantes », avait rappelé Jacques Salvator, en mars dernier.

Deux délibérations de décembre 2011 et juillet 2012, ont permis de définir les deux projets. Il ne s’agira pas d’un simple lieu de prière. A l’ombre du minaret, s’élèvera un centre culturel. L’AMA souhaite lui donner un rayonnement départemental. Il accueillera des événements culturels mais aussi un salon de thé, une salle de remise en forme, un hammam, une librairie. « Nous voudrions qu’il devienne un mini-Institut du monde arabe. Il sera ouvert à tous. C’est une main tendue », explique Mohamed Karroumi.

L’ensemble se déploiera avenue Franklin-Roosevelt, dans le futur quartier de Port-Chemin-Vert.

Prochaine étape, et pas des moindres : le rassemblement des financements. « Nous avons déjà 10% du budget », explique Rachid Zaïri. Ce qui représente 600000 €. Un footballeur professionnel, évoluant dans un grand club anglais, a promis de participer. Et maintenant que le projet est en bonne voie, les contributeurs se pressent. « Depuis un an, l’association parvient à mobiliser pas moins de 50000 € tous les mois », indique-t-on en mairie, rappelant que la construction de la future grande mosquée et son centre culturel, seront entièrement à la charge de l’AMA.

Source : Le Parisien. Vidéo d’illustration Aulnaylibre ! : Mosquée d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 11 Janvier 2014

Un nouveau commissariat, c’est bien, mais avec plus de policiers, c’est encore mieux. La visite lundi dernier de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, venu officialiser le lancement des travaux du futur commissariat de Livry-Gargan qui devrait ouvrir en 2016, continue de faire réagir. « On ne peut que se féliciter de l’ouverture programmée d’un nouveau commissariat, mais rappelons que les outils essentiels pour lutter contre l’insécurité résident dans des moyens matériels et humains conséquents », réagit Gérard Prudhomme, candidat (UDI) à Livry-Gargan. 


D’après le responsable départemental de la sécurité publique, il y aurait « une petite centaine » de fonctionnaires affectés à Livry-Gargan. Selon nos informations, le nombre est plus proche de 80. Manuel Valls n’a pas éludé la question des effectifs, rappelant au préalable les conséquences de la « RGPP », la révision générale des politiques publiques engagées par le précédent gouvernement, qui a eu pour effet la suppression de 13500 postes de policiers et gendarmes sur tout le territoire. « Il faudra quatre à cinq quinquennats pour remplacer les postes supprimés », a estimé Manuel Valls, qui s’emploie à réembaucher des policiers. « Votre département a été l’un des premiers à être dotés » des nouvelles sorties d’école, a-t-il précisé à Livry-Gargan. Pour autant le solde de fonctionnaires reste déficitaire, y compris en Seine-Saint-Denis au regard des dernières mutations accordées en septembre.

A Sevran — où, selon nos informations, 110 policiers travaillent —, le Front de gauche fait signer depuis décembre une pétition pour l’obtention d’effectifs de police supplémentaires et la création d’un commissariat de plein exercice. Le commissariat doit être reconstruit mais il est toujours dépendant de celui d’Aulnay-sous-Bois. « Si l’on prend en compte le nombre d’infractions, Sevran dispose de moins de policiers qu’il n’y en a dans les Hauts-de-Seine, il n’y a pas d’équité républicaine », commente Clémentine Autain, candidate Front de gauche qui assure que la pétition a déjà recueilli cinq cents signatures.

Source : Le Parisien Vidéos : Aulnaylibre !

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Publié le 10 Janvier 2014

Attention, petit bijou ! Ne manquez pas «Twaaga», le deuxième court-métrage de Cédric Ido, jeune réalisateur de Saint-Denis, ce vendredi soir sur Arte, dans l'émission Court-Circuit consacrée à l'Afrique (diffusion à 23h55). 

Ce vendredi soir sur Arte
Auréolé d'un prestigieux prix lors du dernier Festival international du film de Dubaï en décembre dernier (mention spéciale du jury dans la catégorie court-métrage), Twaaga raconte l'histoire de Manu, 8 ans, dans le Burkina Faso  des années Thomas Sankara, jeune capitaine révolutionnaire qui se démène à la tête de son pays pour redresser l'économie et vaincre l'impérialisme occidental. Le garçon, fan des comics, se demande si les superpouvoirs existent dans la vraie vie...

Tourné à Ouagadougou en octobre 2012, sélectionné au London Film Festival et donc au Dubaï International Film Festival 2013, Twaaga mélange les genres avec une virtuosité déjà répérée dans le premier film de Cédric Ido, Hasaki Ya Suda (Les sabres), film de samuraï futuriste tourné en lingala qui a cartonné dans des dizaines de festivals en 2011.

Twaaga allie deux qualités rarement associées : le fond et la forme !

Du style, une lumière au top, une bande originale qui déchire et des acteurs, amateurs et professionnels, dirigés de main de maître par Cédric Ido, 33 ans. Le petit frère de Jacky (également réalisateur mais aussi 
acteur - il a joué dans Inglourious Bastards, de Quentin Tarantino, et Ces amours-là, de Claude Lelouch-) ne se contente pas de mettre la forme. «J'ai vécu à Ouagadogou  de l'âge de 3 à 8 ans, entre 1983 et 1987, durant les années Sankara», explique-t-il. «Je ne savais pas à l'époque ce qu'était la révolution, mais je crois que c'est ce qui m'a poussé et a été un moteur pour moi bien des années plus tard pour écrire et réaliser ce film. Je voulais raconter la grande Histoire dans la petite. Faire passer le message de cet homme au discours universel qui se battait contre l'hégémonie occidentale et voulait que son peuple se libère. »

Entre parallèle avec ce qu'il a vécu en Afrique et projection de Thomas Sankara, véritable héros national et figure de la révolution, on suit avec un plaisir non dissimulé le chemin de Manu dans une aventure bourrée d'humour, où l'on retrouve l'univers de la BD, passion initiale d'Ido. Un film loin de tout cliché. Enfin quand on lui demande, et la suite ?  «Ben, deux longs !», répond du tac au tac celui qui a grandi «de l'autre côté du périph» - il tient à ses origines banlieusardes - . «Je suis en projet d'écriture sur deux sujets, un sur les rabatteurs des salons de coiffure de Château-d'Eau à Paris et l'autre sur le Ghana colonial.» Sans compter un Twaaga version longue qui ne serait pas pour lui déplaire...

Cédric Ido. retenez-bien ce nom !

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Janvier 2014

L’escroquerie était plutôt fine. Ces derniers jours, les médecins du Val-d’Oise, de Seine-Saint-Denis et des neuf premiers arrondissements de Paris, ont reçu une lettre leur réclamant le règlement de leur cotisation annuelle (chaque médecin est obligé de s’inscrire à l’ordre et de s’acquitter de sa cotisation ordinale chaque année), d’un montant de 300 €. Ce courrier, envoyé à des milliers de praticiens, « 4000 », selon une source policière, est le résultat d’une vaste arnaque. Dans le Val-d’Oise, une centaine de praticiens sont tombés dans le piège. « Ils ont payé par chèque ou par virement bancaire », regrette le docteur Patricia Escobedo, secrétaire générale du conseil de l’ordre des médecins du Val-d’Oise, qui a déposé plainte lundi au commissariat d’Ermont. Edgard Fellous, président de l’ordre des médecins en Seine-Saint-Denis en a fait de même hier. « Ce sont mes confrères du Val-d’Oise qui m’ont prévenu que l’escroquerie ciblait aussi les médecins de Seine-Saint-Denis, alors je me suis rendu au commissariat de police, à Ermont, qui avait déjà la plainte du Val-d’Oise », explique Edgard Fellous. Selon lui, certains médecins du 93 ont été bernés, mais il ne connaît pas encore leur nombre.

 escroquerie-medecins-93-copie-1.JPG

Une petite main interpellée hier

Si autant de médecins sont tombés dans le panneau, c’est tout simplement parce que « cette lettre, habituellement envoyée la deuxième quinzaine de janvier, est très bien faite », indique Patricia Escobedo. Le courrier (voir notre déchiré) contient le cigle CDOM pour conseil départemental de l’ordre des médecins. « Dans cette note, les auteurs font référence à des articles du Code de déontologie, ajoute Patricia Escobedo. Cela peut prêter à confusion ! »

C’est une ophtalmologue de Pontoise qui a repéré des incohérences. « J’ai reçu la lettre samedi, mais je me suis penchée dessus lundi. Certes, l’adresse du CDOM était dans la bonne ville, mais pas dans la bonne rue », précise le docteur. Après vérification, le docteur se rend compte que le conseil n’a pas déménagé. Autre élément, outre une faute d’orthographe : « Dans la lettre, on nous demande de régler la cotisation avant le 31 janvier, habituellement, nous avons jusqu’au 31 mars. Le caducée qui nous est envoyé dans le même courrier n’était pas joint », insiste-t-elle. Elle décide donc d’appeler le conseil du Val-d’Oise, qui assure ne pas être à l’origine de cette lettre, d’autant que, cette année, la cotisation s’élève à 305 € et non 300 €. « Aussitôt, nous avons alerté les médecins leur expliquant de ne surtout pas payer, insiste Patricia Escobedo. Jamais nous n’avions eu ce genre de problème auparavant. »

Suite aux plaintes déposées, une équipe de la brigade anticriminalité s’est rendue à cette fausse adresse du conseil de l’ordre du 95. Là, pas de société, mais une boîte aux lettres. Les policiers ont interpellé une femme venue récupérer le courrier. Agée de 29 ans, vivant à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), elle ne serait pas l’instigatrice de ce plan, juste une petite main. « Elle dit avoir postulé à un 
emploi de gérante sur le site Internet Vivastreet et qu’un prénommé Ethan, pas encore identifié, l’a contactée, précise une source policière. Il s’est présenté comme représentant de CDOM, spécialisé dans l’information en comptabilité de bureau. » À sa demande, la femme a ouvert un compte au Crédit agricole de Villemomble et rédigé les courriers. Cette femme a été relâchée hier. En attendant d’éventuelles poursuites, l’enquête continue.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Janvier 2014

permis-de-conduire-93.jpgEn Seine-Saint-Denis, trouver un emploi quand on n’a pas le précieux papier rose relève de la mission impossible. Heureusement, les coups de pouce existent pour permettre aux habitants de s’offrir ce sésame.

Dans les allées d’un salon pour l’emploi à Clichy-sous-Bois, on parle autant expériences professionnelles que permis de conduire… « Le premier truc qu’on nous demande quand on dit qu’on vient de Clichy-sous-Bois, c’est le permis et d’être véhiculé », lâche Mohamed, 26 ans qui patiente devant un stand d’une entreprise de bâtiment. Un peu plus loin, CV en main, Charmila et Zaïneb, Montfermeilloises bachelière pour l’une, manipulatrice en imagerie médicale pour l’autre, espèrent décrocher un contrat, même à durée déterminée, pour financer ce permis qui leur fait tant défaut.

Ce sésame pour l’emploi se décroche au prix de 900 € pour les meilleures offres, mais peut atteindre les 2000 € pour les moins habiles du volant. En Seine-Saint-Denis, les collectivités en sont conscientes : le coût est un frein à l’accès vers l’emploi. Alors les initiatives se multiplient pour donner un coup de pouce.

A Epinay, pour la quatrième année consécutive, la mairie a lancé au début du mois la 
bourse au permis B afin de permettre à 30 jeunes de 18 à 25 ans de recevoir un coup de pouce financier en échange de leur investissement dans une campagne de sensibilisation à la propreté auprès des habitants.

L’agglomération Terres de France finance une bourse aux permis de conduire qui doit permettre à mille jeunes de Tremblay, Sevran et Villepinte de recevoir jusqu’à 1 000 €.

A Aulnay-sous-Bois, la régie de quartier Saddaka propose aux plus modestes d’accéder aussi à cette formation. Une démarche soutenue par le conseil général, qui, en 2013, a cofinancé plusieurs auto-écoles sociales à hauteur de 150 000 €. Ces structures permettent un suivi sur un temps plus long.

A Montreuil, le département a alloué 40 000 € à l’association SJT Montreuil pour permettre de financer 40 permis de conduire pour des jeunes. Cette participation s’inscrit dans le cadre de l’opération « Permis Sport Emploi » mené en partenariat avec la région, l’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances (Acsé) et de grandes entreprises.

A Noisy-le-Sec, une trentaine de jeunes peuvent bénéficier d’une aide de 300 € de la part de la municipalité en échange de leur participation à un chantier d’été.

Les allocataires du RSA 
peuvent tout au long de l’année voir leur permis financer à 100%. En 2012, 133 personnes ont bénéficié d’une formation. Et sachez que des aides existent pour les 18-25 ans, à hauteur de 1 000 € maximum. Il faut avoir préalablement obtenu son code, vivre en Seine-Saint-Denis depuis au moins un an et avoir un projet professionnel qui nécessite l’obtention du permis de conduire. En 2012, 96 habitants ont pu être ainsi aidés. En 2013, le conseil général a financé 90 000 € pour ce dispositif.

Pour toute information, contacter les missions locales ou le conseil général au 01.43.93.42.71.

 

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Janvier 2014

pierrefitte.jpgAprès la mort du père, des suites d’une crise d’asthme, une famille de Pierrefitte-sur-Seine, logée dans un appartement insalubre, lance un appel au secours.

La minuscule et proprette rue de Pierrefitte-sur-Seine aligne ses maisons de ville coquettes. Mais au bout du passage Crabouillet, au numéro 4, les jardinets entretenus et les portails refaits à neuf ont disparu. Ici, au rez-de-chaussée d’une grande maison, une famille avec six enfants s’entasse depuis près de vingt ans dans un appartement d’une cinquantaine de mètres carrés.Et si les trois aînés ont quitté le domicile pour échapper à l’enfer, trois jeunes de 15, 16 et 20 ans vivent encore ici avec leur mère.

A l’intérieur, la moisissure assombrit les murs imbibés d’humidité, des fils électriques pendent des plafonds, la lumière du jour ne pénètre plus par les minuscules ouvertures, les toilettes sont inutilisables, les fuites d’eau récurrentes, les locataires découvrent régulièrement des rats morts et les deux petites chambres, en sous-sol, ne suffisent pas à accueillir dignement tous les membres de cette famille sri-lankaise, arrivée en 
France en 1995.

Après plusieurs visites des services d’hygiène de la ville et de l’Agence régionale de 
santé (ARS), le logement a fait l’objet d’un arrêté irrémédiable de la préfecture pour insalubrité avec interdiction à l’habitation. La première fois, c’était en 1999. Mais depuis, alors qu’un nouvel arrêté a été signé en 2013, rien n’a bougé.

Jusqu’en 2010, les parents étaient sans papiers

Et si tous ont supporté en silence ce quotidien indigne pendant des années, la mort du père à 61 ans, le lendemain de Noël, a annihilé toute pudeur. « Ce soir-là, il a fait une crise d’asthme, comme cela lui arrivait souvent, confie Raajitha, 25 ans, l’une des filles de la famille. Mais elle a dégénéré et il est décédé quelques jours après à l’hôpital. C’est évident que l’humidité de l’appartement y est pour quelque chose. » Ce que souhaite la jeune femme, aujourd’hui étudiante en licence sciences sanitaires et sociales? Dénoncer une telle situation, que ses parents ont acceptée probablement parce qu’ils étaient sans papiers jusqu’en 2010. Et tenter de sortir de cet enfer son jeune frère de 15 ans alors que la ventoline ne lui suffit déjà plus et que le corps médical lui conseille une greffe des poumons.

A la mairie de Pierrefitte, on connaît bien l’histoire de cette famille puisque le dossier traîne depuis 1999. A l’époque, les services de la PMI (protection maternelle et infantile) alertent ceux de l’hygiène en détectant de lourds problèmes respiratoires sur le plus jeune frère. Le constat réalisé dans le logement est implacable : absence de chauffage fixe, risque de vétusté ou dysfonctionnement de l’installation électrique, absence de système de ventilation, problèmes d’humidité, suroccupation manifeste, suspicion de peinture au plomb dégradée… S’ensuit un arrêté préfectoral et, en novembre 2013, quatorze ans après, une proposition de relogement temporaire dans une résidence gérée par ADOMA, que la famille juge trop précaire et refuse. Pendant tout ce temps, les parents continuent de verser les 520 € de loyer mensuel au propriétaire, alors même qu’une interdiction à l’habitation a été décrétée en 1999.

Le propriétaire, à la tête d’une société civile immobilière (SCI) d’une dizaine d’appartements, basée à Aubervilliers, loue également des logements en propre dans tout le département. Contacté, il reconnaît percevoir chaque mois le loyer pour son logement de Pierrefitte et prétend qu’il n’a pas pu réaliser les travaux « parce que la famille ne voulait pas partir ». « On ne peut pas les mettre dehors, lance sa femme. On a pitié. Nous, on a fait le maximum, mais ils n’ont fait aucuns travaux. »

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Janvier 2014

psa-logo.jpgLe soir, avant de partir au travail, Vincent Rémond avait une habitude : serrer ses deux petits garçons, Dimitri et Yvann, dans ses bras. « Un jour, le rituel s’est arrêté, raconte l’avocat Antoine Beauquier, dans une salle d’audience pétrifiée. Et à la famille de M. Rémond, PSA a rendu une montre, un téléphone portable, un baladeur. Ses proches souhaitaient que je rappelle la brutalité de cette disparition. » Ce jour, c’était le 1er avril 2009, au petit matin. Un coup de fil aux proches de Vincent Rémond, alors âgé de 30 ans, leur apprenait la terrible nouvelle. Le cariste venait de succomber à un grave traumatisme crânien, sur son lieu de travail, à l’usine Peugeot- Citroën de Saint-Ouen, où il travaillait de nuit.

Hier, un ancien salarié de l’usine, Mohamed C., et le groupe PCA (Peugeot Citroën 
Automobile) ont comparu pour homicide involontaire devant le tribunal correctionnel de Bobigny. Les débats ont duré cinq heures, s’appuyant sur une instruction fouillée… mais un flou, insupportable pour sa famille, persiste autour des circonstances de la mort du salarié. « On voulait la vérité, on ne l’a pas eue », résume dans un soupir Pierrick Rivaillon, beau-frère de la victime.

Vincent Rémond avait été retrouvé à 5h20, gisant dans son sang, près du chariot élévateur avec lequel il transportait des caisses de pièces détachées. C’est un autre cariste, Mohamed C., qui avait donné l’alerte, affirmant avoir trouvé son collègue à terre. Ses explications confuses le rendent vite suspect dans l’usine. Un graffiti sur son casier l’accuse d’avoir « tué Rémond ». Le 30 septembre 2009, en garde à vue, Mohamed C. avoue avoir heurté, avec son chariot, celui de la victime.

Hier, face aux juges, le prévenu de 47 ans, licencié depuis pour faute lourde, a répété d’une voix timide sa version : les deux chariots roulaient l’un vers l’autre, la victime aurait brutalement pivoté. « Je ne m’y attendais pas, j’étais surpris », assure-t-il. Vincent Rémond se serait alors, affirme-t-il, violemment cogné la tête contre les parois métalliques de sa cabine. « Mais les experts ont écarté l’idée d’un choc à l’intérieur du chariot », s’étonne le président de la 15e chambre. Mohamed C. ne répond pas. Maladroitement, il demande pardon aux proches du défunt. On n’en saura pas davantage. « C’était le destin », glissera-t-il à la fin de l’audience, arrachant une exclamation indignée à la veuve de Vincent Rémond.

Pour le substitut du procureur, l’accident tragique est sans doute lié à une imprudence, ou une « mauvaise blague » : « Je ne crois pas un instant qu’il ait voulu tuer M. Rémond. L’explication, c’est qu’il a fait n’importe quoi », résume-t-il, en requérant deux ans d’emprisonnement contre l’ancien cariste. L’avocat de Mohamed C., Me Didier Liger, a de son côté demandé la relaxe pour « défaut de preuves », invitant le tribunal à « aller chercher la responsabilité ailleurs que sur la tête de Monsieur C. » et pointant du doigt l’entreprise PSA, également poursuivie pour homicide involontaire.

Après la tragédie, l’inspection du travail avait pointé des « manquements » dans le dispositif de sécurité au sein de l’usine (absence de signalisation, évaluation insuffisante des risques, allées trop étroites)… Autant de points contestés par le groupe automobile, représenté par son seul avocat, Me Marc Borten : « Il y avait des instructions de sécurité, si elles avaient été respectées, l’accident n’aurait pas eu lieu. » Une peine d’amende de 50000 € a été requise contre l’entreprise, déjà condamnée en 2006 à Besançon pour homicide involontaire par personne morale. Le tribunal de Bobigny rendra sa décision le 11 février.

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Janvier 2014

chibanis-clichy-sous-bois.jpgIls ont prévenu leurs proches et prévu de mettre leur costume, mais ils ne savent pas si tous les invités pourront être là à l’heure. « Ça commence à 19 heures, c’est ça? Ça fait tôt pour mes enfants qui travaillent dans le sud de Paris », souffle Saïd Lounis. Ce retraité, arrivé de Kabylie en 1961 et clichois depuis plus de trente ans, en aurait presque le trac à l’idée de prendre un micro en public. Il n’a pas l’habitude d’être au centre des célébrations, pas plus que Mohamed Khelifa ni Mohamed Mansouri, respectivement 80 et 83 ans. Ce sont pourtant ces chibanis des Bois-du-Temple que la ville de Clichy a décidé de mettre à l’honneur en leur remettant ce soir* et en présence du ministre de la Ville, François Lamy, la médaille de la ville. Ahmed Beraïch, arrivé du Maroc en 1975, fondateur et président de la maison des sages qui vit sur le Plateau de Clichy-sous-Bois, est le quatrième chibani qui sera médaillé ce soir.

Ils ne seront pas seuls, puisque une demi-douzaine d’acteurs locaux sont distingués. Cependant, à Clichy-sous-Bois, des chibanis invités sur l’estrade de l’Espace 93 pour une telle occasion, c’est une première. « La municipalité a tenu à les remercier pour ce travail de mémoire qu’ils ont mené avec le lycée Alfred-Nobel depuis 2012, explique le maire (
PS), Olivier Klein. Clichy-sous-Bois compte beaucoup de personnes âgées issues de l’immigration qui ont compté dans la reconstruction de la France. » L’énumération des chantiers auxquels les trois lauréats du jour ont participé en donne une petite idée : le quartier d’affaire de La Défense, l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, l’hôpital Bichat, le Festival de Cannes et même le quartier des Bois-du-Temple, où ils ont tous posé leur valise et élevé leurs enfants il y a plus de trente ans.

Ils n’en font pas grand cas de cette vie de labeur. « Je ne sais ni lire ni écrire », confie presque d’emblée Mohamed Mansouri, qui ne parlait pas un mot de français lorsqu’il a débarqué d’Algérie en 1949. Il se souvient précisément de son arrivée en gare de Paris « à 11 heures du matin », « il y avait beaucoup de monde et de l’indifférence. Moi, je venais d’un lieu-dit avec trois rues et l’une que les Français nous interdisaient de traverser ». Pour chacun, l’arrivée en France reste gravée comme dans le marbre. Mohamed Khelifa cite encore le nom du patron de bar qui l’a aidé à manger et à se loger les premiers temps dans le quartier de la Goutte-d’Or, à Paris. « Je suis fier d’avoir réussi ma vie, d’être en bonne santé, et je n’ai aucun regret! » conclut celui qui fait figure de pilier parmi ces anciens des Bois-du-Temple. Depuis dix ans, il accueille ses amis dans son box pour passer le temps autour d’un thé. Sur les murs, il a mis une vieille carte d’Afrique et divers collectors de cette longue vie d’immigré. L’endroit est un peu frais, surtout l’hiver, mais c’est là que tous se retrouvent en attendant de s’installer dans un local prêté par le bailleur pour cette nouvelle association d’entraide qu’ils ont créée.

« Ils ont l’histoire entre leurs mains, cette histoire, c’est celle de nos parents, de nos enfants, ce sont un peu nos poilus! » commente Fayçal Bouricha, élu municipal et vice-président de l’agglomération (EELV) qui aimerait maintenant qu’une autre décoration soit épinglée à la boutonnière de ces anciens : la Légion d’honneur.

* Ce soir à l’Espace 93, à partir de 19 heures, à l’occasion des vœux de la municipalité.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Janvier 2014

ClichyLe 27 octobre 2005, Bouna, 15 ans, et Zyed, 17 ans, mouraient électrocutés dans un transformateur  EDF à Clichy-sous-Bois. Alors qu’ils n’avaient rien à se reprocher, les deux jeunes gens avaient fui à la vue des forces de l’ordre. Poursuivis, ils s’étaient réfugiés près d’une grosse turbine sur le terrain d’un transformateur EDF, un lieu extrêmement dangereux. Seul leur ami Muhittin Altun, grièvement blessé, était sorti vivant du site.

Neuf ans après ce drame à l’origine des émeutes de 2005, un procès va enfin avoir lieu cette année à Rennes (Ille-et-Vilaine). En septembre dernier, après moult rebondissements judiciaires, la cour d’appel de Rennes, saisie par la Cour de cassation, a en effet estimé que les deux policiers en cause — l’un se trouvait sur place au moment des faits et l’autre au standard du commissariat — devaient être jugés pour « non-assistance à personne en danger ». On leur reproche de n’avoir pas tout fait pour sauver les adolescents.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Janvier 2014

Balladeurbainerosesdesvents5.JPGDépartement phare du renouvellement urbain en France, la Seine-Saint-Denis poursuit sa mue en 2014.

Fin de chantiers

A Clichy-sous-Bois, le plus important chantier de rénovation urbaine de 
France entamé en 2004 va s’achever. Près de 150 nouveaux logements vont être livrés tout au long de l’année. A Romainville, c’est aussi la fin de la rénovation urbaine du quartier Marcel-Cachin avec la démolition des bâtiments O et P.

A Noisy-le-Grand, c’est la fin des travaux de la cité du Pavé Neuf entamés depuis 2006 : la requalification complète de la place Pablo-Picasso et du mail Léon-Blum dans la cité du Pavé Neuf sera terminée avant l’été.

Des tours vont tomber

A Noisy-le-Sec, la vaste opération de l’agence de renouvellement urbain (Anru) du Londeau avec le bailleur Logirep s’attaque à la barre Verlaine qui sera coupée en deux, mi-2014, avec des aménagements des abords, de la voirie moyennant 1,2 M€. A la Boissière, c’est la barre de la rue de l’Avenir qui va être démolie puis le site de la Marbrerie où 27 nouveaux logements vont être reconstruits début 2014. A Bobigny, à partir d’avril, la tour 12-14 de la cité Karl-Marx va être rasée. La partie restante de la dalle sera également détruite d’ici la fin de l’année. A Epinay-sur-Seine, la tour 8L en centre-ville et le bâtiment A au 77, avenue d’Enghien vont tomber à partir du premier trimestre.

A Neuilly-sur-Marne, ce sont les tours du Touquet puis, dès septembre, celle de Versailles qui disparaîtront aux Fauvettes. Les reconstructions de logements neufs se poursuivent.

A Tremblay, dans le Grand Ensemble trois tours (11, rue Yves-Farges ; 2, place de la Paix et 3, boulevard de l’Hôtel de Ville) vont être détruites. 433 nouveaux logements vont être construits sur les deux années qui viennent. Plus de 1500 logements auront été réhabilités en 2014.

L’heure de reconstruire

A Aulnay-sous-Bois, la construction de logements se poursuit avec la première pierre de l’immeuble Aquilon (logements en accession sociale à la propriété) et la livraison de logements sociaux.

Au Blanc-Mesnil, l’opération de reconstruction-démolition de la cité Casanova se poursuit. En 2014, les premiers bâtiments accueilleront les locataires, qui sont actuellement relogés.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Janvier 2014

Bricorama-Bondy.jpgDepuis hier, la guerre entre magasins de bricolage connaît un cessez-le-feu. En effet, le gouvernement les a autorisés à tous ouvrir le dimanche jusqu’en juillet 2015, date à laquelle un nouveau texte de loi devrait préciser les conditions d’ouverture de ce type de commerce. C’est principalement l’enseigne Bricorama qui a bénéficié de cet assouplissement car ses concurrents, Leroy Merlin et Castorama, ouvraient déjà le dimanche.  Pour autant, l’entreprise n’applique pas partout les mêmes horaires. Ainsi, le magasin de Montreuil, géré en franchise, n’ouvre pas le dimanche. Celui de Pantin, plus petit, fait surtout office de commerce de proximité et baisse le rideau à 13 heures.

Seul le magasin de Bondy ouvre ses portes jusqu’à 18h30. Lui aussi bénéficie d’une situation assez spéciale puisqu’il est situé, depuis quelques semaines, dans un périmètre à usage de 
consommation exceptionnelle (Puce) signé par le préfet fin novembre à la demande de la ville. Ainsi, il a pu ouvrir légalement tous les dimanches de décembre, comme les autres magasins situés le long de la N3 à Bondy. Avant d’en arriver là, l’enseigne de bricolage avait dû baisser le rideau pendant quatorze mois à la suite d’une décision de justice visant tous les Bricorama d’Ile-de-France. « Pour nous, c’est un soulagement, car le dimanche est notre deuxième journée la plus importante en termes de chiffre d’affaires, souligne Bruno Ragot, l’un des responsables du magasin de Bondy. Par ailleurs, il n’y avait pas de raisons que nous soyons obligés de fermer alors que nos concurrents pouvaient ouvrir. »

Quant aux salariés, ils sont volontaires, selon lui. « Sur 27 employés, seuls 2 refusent de travailler le dimanche, assure-t-il. Et nous respectons leur volonté. » Linda Borgi, hôtesse d’accueil, est ravie de retravailler le dernier jour de la semaine. « Nous sommes payés double, ce qui signifie, pour moi, un gain de 600 € de plus par mois, insiste la jeune femme. Et comme je suis célibataire, sans enfants, ça ne me gêne pas d’être au boulot ce jour-là. D’autant qu’on récupère cette journée dans la semaine. » Les salariés mettent en avant l’intéressement et la participation, qui progressent également.

Côté clients, sans surprise, on ne voit que des avantages à ces nouveaux horaires. « Je gère une agence immobilière et je travaille 6 jours sur 7, donc il ne me reste plus que le dimanche pour faire mes courses », analyse Jean-Philippe. Jean-Paul est venu avec sa femme, Roselyne. « C’est bien, car maintenant on a le choix, insiste celle-ci. On était chez Leroy Merlin, mais on n’a pas trouvé ce qu’on cherchait. Du coup, nous sommes ici. » « Le dimanche, il y a moins de monde, c’est quand même plus agréable pour faire ses courses, indique Borislava.
Et puis, ça fait aussi une sortie. »
Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 5 Janvier 2014

enquete-exclusive-154355.jpgDurant des mois, les caméras d'Enquête Exclusive ont suivi le travail de la police et de la justice de Seine-Saint-Denis (93) et infiltré les réseaux de trafic de cannabis. Des organisations structurées et influentes qui gangrènent les cités et font aujourd'hui partie intégrante de l'économie locale. 

En employant des petites mains pour leur trafic, les caïds tiennent des quartiers entiers. Les « nourrices » sont souvent des mères célibataires, qui arrondissent leurs fins de mois en cachant de la drogue dans leurs appartements. Les vendeurs gèrent, au vu et au su de tous, des points de deals situés dans des halls d'immeubles ou des ruelles. Les clients font la queue pour venir se fournir. Un point de vente génère 10 000 euros par jour et il y en a des dizaines dans ces cités. L'argent est ensuite blanchi dans des commerces et des restaurants.

En Seine-Saint-Denis, policiers et des magistrats spécialisés travaillent jour et nuit pour démanteler ces réseaux et faire tomber les gros bonnets. Planques dans les cités, informateurs, opérations commandos : les policiers de Saint-Ouen et d'Aulnay-Sevran mais aussi les magistrats anti-drogue du 93 ont accepté exceptionnellement la présence de nos caméras à leurs côtés.

Arrestations de trafiquants d'armes, saisies d'argent et de drogue par kilos : le 93 est-il devenu un narco-département ? 

Un document de Marie-Charlotte Antonini, production TSVP. Ce soir à 23h00 sur M6.

Date de rediffusion de l'émission :
Prochaine diffusion le lundi 13 janvier 2014 à 00:25

Source : http://www.m6.fr

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