Publié le 29 Septembre 2009

C'est une évidence, mais parfois c'est bien de l'écrire quand même, le forum des associations d'Aulnay Sous Bois est une manifestation remarquable. De stand en stand on découvre des personnes et des univers aussi différents qu'attachants, c'est comme un beau voyage...

Mais cette belle harmonie s'efface parfois devant des considérations plus primaires : celles de nos estomacs. Le vin d'honneur organisé pour l'occasion avait tout l'aspect d'une ruche bourdonnante. En observateur curieux, je me suis amusé à scruter attentivement ce phénomène et j'ai pu constater que certains avaient la fâcheuse habitude de rester scotchés auprés des tables. C'est sans doute pratique pour se servir à son aise, mais ce n'est pas très commode pour les autres.

A regarder comme ça le buffet du forum, j'avais l'impression de voir l'histoire de l'homme en miniature... Un petit nombre qui squatte les meilleures places, et un grand nombre obligé de jouer des coudes pour se frayer un chemin et avoir accès au festin... ou ce qu'il en reste. Une dame arrivée un peu en retard n'a pu que constater les dégâts... Plus rien à se mettre sous la dent, plus rien à mettre dans les verres...

 

Mes voisins et moi, nous avons pris nos coupes, nos quelques toasts arrachés avec bravoure et nous sommes partis dehors profiter du soleil. Comme assez rapidement il ne restait plus rien au buffet, nous sommes allés partager quelques accras et un peu de rhum au stand Haïti... C'était bien. A ce moment, je me suis dit intérieurement que j'avais quand même une sacrée chance d'avoir d'aussi chouettes voisins.

 

Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 28 Septembre 2009

Mais où est la liste des gagnants du concours des maisons fleuries ?

En effet, je me suis inscrit au concours des maisons fleuries et, le 1er Juillet, les membres du jury communal sont passés pour apprécier notre pavillon.

Ils ont bien laissé un carton pour prouver leur passage, mais depuis rien. Nous avons peut-être gagné ?

Comment faire pour avoir le résultat ?

Peut-être qu'un autre concurrent du concours pourra nous le dire... ?

Robert Ferrand 

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Environnement

Publié le 25 Septembre 2009

Si un Arc-En-Ciel devait soudain surgir aujourd'hui dans le ciel d'Aulnay Sous Bois, nul doute que la couleur dominante en serait le vert. Sans doute boostés par le score historique obtenu lors des dernières élections européennes par Europe Ecologie, les Verts étant devenus pour l'occasion la seconde force politique d'île de France assez loin devant le Parti Socialiste, il était inévitable qu'à terme cette vague verte ne finisse par se matérialiser sur le plan local, dans notre cité aulnaysienne.

Depuis quelques mois, pour peu que l'on prenne la peine de suivre l'actualité politique de la ville, il est notable qu'Alain Amédro n'a eu de cesse de faire entendre sa différence, que cela soit sur la méthode employée pour lancer la pétition relative aux besoins de la ville en matière de sécurité ( nouveau commissariat central, effectifs policiers supplémentaires ), mais aussi maintenant sur les questions d'urbanisme. Ces derniers jours, le 5éme adjoint de la Municipalité  semble avoir déclenché un petit séisme en s'opposant publiquement au permis de construire déposé cet été pour l'aménagement final de la cité Arc-En-Ciel, en proposant à la fois sa médiation et un projet alternatif.

Il n'entre pas dans les intentions d'Aulnay Libre de se pencher sur les raisons purement politiques d'une telle opposition au sein de l'exécutif municipal. La politique prend parfois des allures de théâtre dont les acteurs ont tendance à sur-jouer les effets. Quoi ? Les Verts font certes partie d'une coalition plurielle, ce qui induit l'adhésion à des valeurs et des orientations de programme communes, mais cela signifie-t-il que le discours de la majorité doit être forcement monocorde et qu'il est de fait impossible de faire entendre une voix dissonante en cas de désaccord sur un dossier ? Le sens même de la démocratie n'est-il pas justement de confronter différents points de vue pour en débattre sur la place publique et apporter des solutions dans l'intérêt du plus grand nombre ? La ville d'Aulnay Sous Bois aurait-elle peur du débat ?

Par ailleurs, éludons la question faussement candide sur la prétendue précampagne électorale des Verts en vue des régionales. Parlez cinq minutes avec un politique et vous entendrez les mots suivants : passion, idée, combat, mais assez rarement élection, sauf à l'approche du scrutin... Pourtant, jusqu'à preuve du contraire, les élus n'existent qu'à travers leur mandat, et ce mandat se conquiert après une élection. C'est justement à travers ce mandat que peuvent s'exprimer cette passion, ces idées... Alors que Monsieur Amédro surfe sur la vague Europe Ecologie ou même sur les moustaches de Yann Arthus Bertrand pour relayer les positions des écologistes parait une action politique à la fois rationnelle et cohérente. Il est dans son rôle... Alors oublions la simple polémique politicienne, bien trop commode pour l'occasion, et concentrons nous plutôt sur les propositions énoncées par le parti des Verts...   



A suivre Partie 2 : A quand un vrai débat sur l'urbanisme à Aulnay Sous Bois ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 23 Septembre 2009

Aux dires de Grégoire Mukendi notre adjoint de territoire, notre conseil de quartier Vieux Pays-Roseraie-Bourg fait partie des plus animés de la ville. Pourtant, en ce Lundi 7 Septembre au soir, jour de reprise de nos réunions, ce n'est pas la grande foule. Dix personnes en tout et pour tout autour de la table. Pas d'ordre du jour précis non plus. A première vue, rien de bien choquant puisqu'après toute coupure prolongée il faut évidemment un certain temps pour relancer la machine... Néanmoins, le déroulement de cette première rencontre de rentrée a fait émerger des sentiments étranges et inconnus jusqu'alors.

D'abord, de l'impatience, pour ne pas dire une certaine exaspération. En effet, sur certains dossiers d'envergure nous piétinons. Pas de nouvelles du projet d'association au 57 rue Jules Princet. Le projet est ficelé et a déjà été voté par le conseil de quartier. Aux dires de ceux qui l'ont élaboré, il dispose même d'une caution de taille en la personne d'un élu particulièrement en vue ces temps-ci. Voilà donc des mois que le projet est soumis en Mairie et il n'y a pas de nouvelles. Rien. Ni dans un sens, ni dans l'autre. L'agacement des auteurs du projet était manifeste, dans la mesure où certains ont besoin d'organiser le futur de leur association, prévoir les travaux d'aménagement nécessaires, et cette absence de visibilité est pour le moins frustrante.

Quant aux quelques riverains de la rue des Saules présents ce soir là, ils ont eu la désagréable surprise de constater que les questions qu'ils avaient soumises à la démocratie locale n'apparaissaient même pas sur le document officiel dont la mise à jour datait pourtant du 1er Septembre 2009, document censé justement regrouper l'ensemble des questions déjà posées par les délégués de quartier. Du coup, notre groupe de travail ne dispose pas des éléments pour poursuivre sa réflexion et ne peut pas progresser. Lorsque j'ai demandé pourquoi nos questions n'étaient pas là, j'ai fait face à un silence embarrassé.

Ces blocages apparents, quelles qu'en soient les raisons, ont à la fois exacerbé l'impatience de ceux qui tentent de mener à bien ces projets et la lassitude des autres, fatigués d'entendre encore parler des mêmes sujets. Le reste de la réunion a complètement tourné à vide, dérivant sur des problématiques de voisinage relevant du domaine privé, genre des jeunes fument des substances illicites dans ma cage d'escalier ou j'ai des voisins qui terrorisent tout l'étage d'un immeuble. Ces problématiques qui, certes, doivent s'avérer difficiles à gérer pour les habitants au quotidien n'entrent pas dans le champ d'application d'un conseil de quartier, comme l'a rappelé Monsieur Mukendi.

Loin de moi l'idée de vouloir tirer sur l'ambulance. Je l'ai déjà écrit, et je l'écris encore, la démocratie locale est une bonne idée en soi, ambitieuse et difficile à mettre en pratique comme on peut l'observer, mais il faut que la Municipalité en place y mette les moyens nécessaires. Deux personnes pour gérer douze territoires dans une ville de plus de 80000 habitants, cela parait une goutte d'eau dans l'océan.

Certes, les délégués de quartier ont leur part à apporter à l'édifice, à travers leur participation, leurs idées, leur enthousiasme, leur vécu et leurs connaissances de quartier, mais il faut qu'en face ils aient l'impression que leur point de vue puisse réellement être intégré dans la décision finale, et pas seulement pour une histoire de coussins berlinois ( je n'ai rien contre les coussins berlinois je le précise !) mais également pour des projets d'importance notamment d'urbanisme, qui touchent au plus profond la vie de leur quartier.

N'est-il pas étonnant de noter en page 2 de l'Oxygène qui sort aujourd'hui même, Monsieur Gente évoquer les sujets que les délégués de quartier peuvent mettre à l'ordre du jour : la place de l'enfant, la culture, la jeunesse, la circulation, les transports... en prenant bien soin de ne pas citer les questions d'urbanisme qui sont pourtant en train de secouer la ville d'Aulnay Sous Bois, ses habitants, les associations, jusqu'à même les rangs de la majorité municipale !

Discutons des projets d'urbanisme en conseil de quartier, avant les réunions publiques, avant le couperet du conseil municipal et là la démocratie locale aura tout son sens, sinon... manque de moyens, dossiers qui n'avancent pas, absence de pluralité d'opinions au sein d'un conseil de quartier, absence de débat sur les questions cruciales d'urbanisme ce qui conduit à des réactions massives de riverains en réunion publique comme on a pu le connaître ces derniers mois, pèseront comme autant de menaces d'essoufflement, autant de pierres dans le jardin de la démocratie locale qui risquent à terme d'en sonner le glas.

Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 21 Septembre 2009

Tapi dans l'ombre, bien caché sous l'Oxygène de ma note précédente, j'ai trouvé  mon avis d'imposition taxes foncières Aulnay Sous Bois. Habituellement je regarde le montant, je fronce les sourcils parce qu'évidemment il est en augmentation par rapport à l'an passé, je ronchonne cinq minutes et puis je classe dans la pochette taxe.

A y regarder de plus prés, je m'aperçois  que le montant total de cet impôt a augmenté en valeur de 5,30% entre l'année dernière et cette année. Si je fais la comparaison entre 2005 et 2009 le montant de ma facture totale a augmenté d'environ 20%.

Entre la commune, le département et la région, c'est la contribution à la commune qui a le moins augmenté. Du reste, le taux d'imposition de la commune situé à 14,40% n'a pas évolué depuis 2005. Mais comme dans le même temps, la base de calcul, qui pour faire simple est une valeur locative théorique, a augmenté, le montant à verser s'accroit automatiquement. +2,4% en un an.

Le plus impressionnant à observer est la spectaculaire envolée de la taxe sur les ordures ménagères. Environ 6% de plus en valeur entre 2008 et 2009. Entre 2005 et 2009 c'est carrément +37,5%.

Mais le meilleur est encore pour la fin, en bas de page, avec la rubrique frais de gestion de la fiscalité directe locale. Il ne suffit pas d'alimenter le budget de la commune, du département et de la région, il faut également payer les frais annexes liés à l'établissement de cette imposition. +6% en un an, +20% entre 2005 et 2009.

 Ce qui est fascinant et terrifiant à la fois, c'est la mécanique implacable qui fait que les choses augmentent dans des proportions importantes comme une fatalité inéluctable.

Sentiment étrange au moment de classer mon avis d'imposition cette année, comme l'impression d'être comment dire, un :


Pour ceux qui souhaiteraient en connaitre un peu plus sur cet impôt, quelques infos ci-dessous :

http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/particuliers.impot?espId=1&impot=TFB&pageId=part_impot_foncier&sfid=50

Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Taxes

Publié le 17 Septembre 2009

C'est un peu le grand suspense du Mercredi. Oxygène est-il dans la boîte aux lettres ? Oxygène ? Mais oui, Oxygène, le magazine anciennement mensuel où il y avait beaucoup de photos de Gérard Gaudron et qui maintenant est devenu un magazine hebdomadaire où il y a beaucoup de photos de Gérard Ségura... Ah oui ! Oxygène, le magazine des habitants d'Aulnay Sous Bois...

La distribution postale de l'hebdomadaire municipal est tellement erratique que dés le Mercredi matin il faut prévoir son trajet dans la ville pour mettre la main dessus... Allez un petit détour par la Boulangerie ou la Mairie, c'est si bon de marcher dans Aulnay...

Ce Mercredi, j'arrive devant la boîte aux lettres, légèrement crispé. Et il y a de quoi puisque ces dernières semaines ma boîte aux lettres avait plutôt cette tête là le Mercredi :

Pas de doute sur ce que cela signifie...  Pas d'Oxygène.

Mais, étonnamment, hier, ma boîte aux lettres avait cette tête là :

Serait-ce possible alors ?

J'ouvre fébrilement... et oui il est là !



Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 4 Septembre 2009


Il y a des rentrées plus difficiles que d'autres. Celle de la cité Arc-en-ciel doit être bien douloureuse. En effet, le terrain maintes fois évoqué sur la blogosphère aulnaysienne, en réunion publique ou au Conseil Municipal, est désormais nettoyé et entièrement grillagé. Le permis de construire a été accordé et la construction des 24 logements semble, en apparence, inéluctable. Restent les quatre tilleuls, plus isolés que jamais... Pour combien de temps ? Manque plus qu'un abattage en bonne et due forme de ces arbres centenaires et la main de l'homme triomphante pourra densifier à sa guise au nez et à la barbe de Dame Nature.


Au delà du débat de plus en plus vif que suscite la supposée nécessaire et inéluctable densification de notre cité, on ne pourra que déplorer la méthode employée pour faire aboutir ce dossier coûte que coûte. Il faut savoir que le collectif du Square Arc-en-ciel a été refoulé à l'entrée de son Conseil de Quartier le jour où ce projet a été présenté, ce qui est une pratique fortement contestable. De plus, la réunion publique qui a permis de présenter à l'ensemble de la population du quartier le plan architectural des 24 logements a démontré de manière éclatante l'hostilité d'une vaste majorité des habitants de la cité Arc-en-ciel à ce projet.


Il semblerait donc que dans toutes les étapes du processus de démocratie participative, à aucun moment l'avis des gens du quartier n'a été réellement intégré. Pas plus, d'ailleurs, que celui de Monsieur Alain Amédro, qui malgré les impérieuses nécessités de cohabiter au sein d'une majorité municipale plurielle avait fait entendre sa voix à la fois en réunion publique et au Conseil Municipal pour dénoncer ostensiblement la méthode employée pour gérer ce dossier. Il préconisait, en effet, un retrait pur et simple du permis de construire pour discuter dans la sérénité et offrir une vraie chance au débat entre élus et habitants du quartier. Il souhaitait même réduire le projet de 24 à 12 logements, ce qui aurait probablement suffi à satisfaire les riverains.


Que reste-t-il de tout cela aujourd'hui ? Rien ! Juste des grilles froides et hermétiques au dialogue.


Les événements qui touchent la cité Arc-en-ciel sont un signal très fort à l'égard de l'ensemble des aulnaysiens et, en particulier des collectifs de riverains, qui tentent par tous les moyens d'être associés au processus de décision entraînant des transformations profondes dans leur quartier. Dans ce dossier Arc-en-ciel, ô combien important, puisqu'il donnait l'occasion aux élus de la majorité actuelle de démontrer les vertus de la démocratie participative si chaudement vantées dans cette ville, des vertus de dialogue, d'association de la population au processus décisionnaire de la Mairie, nous ne pouvons que constater la dure réalité des faits : la démocratie participative a échoué.


C'est un revers sérieux dont il faut bien mesurer l'ampleur et la signification. Surtout dans le contexte actuel où d'autres projets de construction sont en cours... Si les riverains d'un quartier sont systématiquement écartés d'une manière ou d'une autre du processus décisionnel affectant de façon durable et dans des proportions importantes leur cadre de vie, dans ce cas, la démocratie participative et les conseils de quartier n'ont plus de raison d'être. 


Il sera vital de suivre attentivement l'évolution de la situation dans les semaines à venir, sinon la ville d'Aulnay Sous Bois n'a pas fini d'avoir mal à sa démocratie participative.


Stéphane Fleury

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !