Publié le 30 Octobre 2009

Le parc Dumont était un des lieux incontournables du week-end dernier à l'occasion de la Fête de l'arbre. Très belle fête, colorée, intéressante, divertissante, ludique et éducative.

Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que ma méthode de cultiver et de fleurir les parterres avait fait école. En effet, une magnifique branche d'arbre fruitier fleurie ornait un des arbres du parc.

Des fleurs ! En cette saison !! Comment est-ce possible ? Eh bien, très facilement... Elles étaient en plastique et très ressemblantes.

Vous ne me croyez pas ? En voilà la preuve.


Robert Ferrand.

Voir les commentaires

Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 29 Octobre 2009

Il y a quelques semaines, en prenant les transports en commun un matin, je tombais sur un court article paru dans un journal gratuit intitulé : "le frelon d'Asie menace...". En parcourant les lignes je découvrais qu'au Blanc-Mesnil un nid de ces frelons asiatiques avait fait son apparition. L'info a même fait les titres du vingt heures deux jours plus tard. Il faut dire que la menace est sérieuse, puisque cette espèce est un prédateur redoutable des abeilles, dont on sait qu'elles sont déjà grandement fragilisées...

En faisant quelques recherches sur le web, le constat semble sans appel. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records. Les chiffres donnent même le tournis. De la fin de l'année 2006 à la fin de l'hiver 2007 : perte de 60% des colonies aux USA et jusqu'à 90% dans certains Etats, 40% des ruches se sont vidées au Québec, 25% des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux pays d'Europe.

Les symptômes que présentent les abeilles sont multiples : malformations, troubles du système nerveux, désorientation, troubles du comportement. Certaines ne retrouvent pas leur ruche et d'autres en sont refoulées parce que non reconnues par le reste du groupe. Les causes sont complexes et il semble difficile de désigner avec certitude un responsable unique. Néanmoins, l'activité humaine, notamment à travers une industrialisation mal contrôlée et l'usage de produits chimiques dans l'agriculture, n'arrange sans doute rien à l'affaire.

Du reste, et c'est presque l'ironie de la situation, ce frelon d'Asie est parvenu en France à la suite de l'importation de poteries en provenance de Chine. Arrivée fin 2004 dans le Sud Ouest, cette espèce semble se propager au nord et au sud. Henri Clément, président de l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) déclarait d'ailleurs que l'arrivée de ce type de frelon en île de France n'était pas prévue aussi rapidement. Depuis 2004, on estime que le frelon asiatique a tué des centaines de milliers d'abeilles en France. Il est vrai qu'il suffit de cinq ou six frelons pour décimer une ruche entière d'abeilles.

Quand on pense à disparition d'abeilles on pense tout de suite à disparition du miel, mais les conséquences vont évidemment bien au-delà car c'est la chaîne qui relie l'animal au végétal qui se trouve déréglée. Pas d'abeilles signifie pas de pollinisation donc disparition de certaines espèces végétales et donc disparition de certaines espèces animales. En résumé, c'est l'écosystème qui est menacé.

Le traitement partiel de l'info par ce journal gratuit m'a agacé, parce qu'il semblait désigner un coupable idéal, le frelon asiatique en l'occurrence, parlant d'invasion et d'éradication nécessaire, alors que cette espèce n'est qu'un facteur aggravant d'un phénomène dramatique dans lequel la responsabilité de l'homme est évidemment flagrante. Du reste, le monde animal n'a pas franchement prospéré depuis que l'homme est à la tête de la chaîne alimentaire.

Pour illustrer ce sentiment, j'ai un souvenir précis. C'était un dimanche matin, tout prés du marché de la gare d'Aulnay. Des hauts parleurs hurlants annonçaient la présence d'un cirque dans les parages. Pour attirer le chaland, des lions en cage étaient là, subissant à la fois le bruit d'une musique stridente entrecoupée de "mesdames et messieurs, spectacle extraordinaire !" et la foule des hommes venus les observer comme des bêtes curieuses.

Devant ce spectacle j'avais la nausée. Bizarrement, j'ai croisé le regard d'une personne inconnue et j'ai compris que nous pensions la même chose, à savoir que bien que nous ne soyons pas dans des cages, nous étions sans doute nous-mêmes aussi un peu prisonniers... C'est à ce souvenir que j'ai repensé en prenant le RER B ce matin là. Entassés dans le wagon, j'observais tous ces visages inconnus, rarement souriants, comme anesthésiés, se rendant je ne sais où, probablement au boulot, presque en automates.

Je me demandais si dans notre système basé sur la performance et la rentabilité, il y avait encore la place pour être heureux et épanoui. Parfois les chaînes sont invisibles et il est difficile de mettre des mots sur les maux. La souffrance est d'autant plus grande. J'ai regardé par la fenêtre du train, pour tenter de m'accrocher à quelque chose pour me rassurer, mais je n'ai rien trouvé pour chasser mes doutes... Même pas une abeille...

Stéphane Fleury

sources à propos des abeilles : www.science.gouv.fr ; www.cite-sciences.fr ; www.vivez-nature.com

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 26 Octobre 2009

C'est une évidence, mais parfois il faut savoir le dire ou l'écrire histoire de remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis à la neuvième fête de l'arbre d'Aulnay Sous Bois d'être un événement haut en couleurs. Malgré la matinée pluvieuse de samedi, la fête a été belle. Merci !














L'arrivée du grand prix du parc Dumont et un avant-goût d'Halloween...




























Des belles couleurs et l'occasion de prendre un peu de hauteur...














La chasse aux pierres précieuses a été très fructueuse !

Sans vouloir porter ombre à cet événement remarquable dans sa conception, j'aimerais tout de même avoir une pensée pour les quatre tilleuls de la cité Arc en Ciel qui, derrière leurs grilles ont dû, en ce jour, se sentir bien seuls, comme déjà coupés du monde des hommes...

 

Stéphane Fleury.

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 23 Octobre 2009


Juste un salut cordial et amical à tous les riverains de la rue des Saules, en cette veille de vacances scolaires... Nous allons très bientôt nous revoir...

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 22 Octobre 2009


C'est aussi simple que cela. Je vois le panneau rue des coquelicots et comme j'imagine que le nom des rues n'est pas donné au hasard dans notre bonne ville d'Aulnay Sous Bois, je me mets dans l'idée d'aller à la chasse aux coquelicots...


Je ne suis pas expert en botanique, mais la végétation que j'ai trouvée là-bas ne ressemblait pas vraiment à des coquelicots. Je suis tout de même resté épaté par le fait que des végétaux arrivent tout de même à pousser et à s'extirper du béton et du goudron. Dame Nature serait-elle finalement la plus forte ?


Pas de traces de coquelicots dans la rue des coquelicots, donc. Mais c'est vrai, nous sommes le 22 octobre, la saison des coquelicots est sans doute passée. C'est promis, je reviendrai au printemps, vérifier si les coquelicots poussent dans le goudron...


Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 21 Octobre 2009

Nous l'avons vécu pour la rue des Saules, à travers l'union de riverains se regroupant massivement pour exprimer leur volonté d'être consultés et concertés sur un projet d'aménagement entraînant des modifications profondes dans leur cadre de vie. Désormais, nous le vivons à l'échelle de quartiers entiers à travers l'union de différentes associations créées autour des problématiques d'urbanisation ou d'environnement. C'est une expérience forte et passionnante que de rencontrer des aulnaysiens de tous horizons, réunis dans une volonté commune : débattre du futur de notre ville pour en relever les défis...

Voici le communiqué de ce collectif associatif :


Un collectif associatif, regroupant Aulnay Environnement, l'Association de sauvegarde de l'environnement de l'avenue Coullemont, l'Association de défense du cadre de vie des riverains de la rue F. Herbaut et de l'impasse des marronniers d'Aulnay Sous Bois, l'Association de défense des zones pavillonnaires d'Aulnay Sous Bois et les défenseurs de l'espace vert Arc en Ciel, s'est réuni le jeudi 15 octobre 2009 à Aulnay Sous Bois.

Il a décidé de mener une action commune pour empêcher par tous les moyens l'adoption de la modification du PLU en cours : recours gracieux au maire et recours au tribunal d'instance pour contester une modification abusive du PLU. Il demande :

- l'annulation des modifications concernant les éléments portant sur la zone pavillonnaire (UG), car il s'agit en fait d'une révision en profondeur des règles de construction en supprimant le C.O.S (article 14 du règlement supprimé) et facilitant la densification des parcelles, la division des logements et d'autres règles pour faciliter la densification.

- la tenue d'une enquête publique approfondie auprès des riverains concernés par l'augmentation en profondeur de la bande de constructibilité de 14 à 19 mètres (soit 35% de surface constructible en plus) dans la zone UD car ceci ne constitue pas qu'un simple aménagement des règles du PLU. Il en va de même pour les modifications de zonage comme à Balagny, UV devenant UC, qui ne sont pas acceptables sans les débats qu'imposent une révision.

Nous demandons une révision générale du PLU et l'ouverture d'un débat public large et ouvert sur le projet de ville. Nous sommes disposés à apporter tout le soutien utile à cette démarche nécessaire.

Stéphane Fleury


Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 20 Octobre 2009

L'Arc-En-Ciel tout de Vert Vêtu... (Partie 2)

Occultons donc les petites polémiques politiciennes, tous ces règlements de comptes entre "amis" pour revenir sur le fond et les propositions des Verts.

La première est intéressante et pleine de bonnes intentions : revoir les modes de concertation et de consultation des habitants. Les Verts prétendraient-ils que les outils de la démocratie locale sont mal utilisés ? Dans le cas de la cité Arc-En-Ciel c'est le moins que l'on puisse dire. On peut même aller jusqu'à écrire que ce dossier constitue le premier exemple d'un échec total de la démocratie participative au niveau local.

En effet, la première instance de consultation, à savoir le conseil de quartier, n'a pas mesuré ou pas voulu mesurer l'opposition au projet d'aménagement de 24 logements sur le terrain concerné. Allez parler avec les défenseurs du square Arc-En-Ciel et ils vous expliqueront que le soir où le projet a été présenté en conseil de quartier, on leur a fermé la porte au nez. Comme méthode de concertation et de consultation on a vu mieux.

La conséquence immédiate d'absence de débat en conseil de quartier, c'est le climat de tension extrême qui a régné tout au long de la réunion publique qui a suivi. Toute l'opposition au projet a pu se cristalliser en un seul soir en un seul endroit. A moins d'avoir eu des oeillères, tout le monde dans la salle n'a pu que constater la même chose, à savoir que le projet n'a absolument pas fait l'unanimité et qu'il méritait d'être encore débattu. A l'instar du conseil de quartier, on a fait semblant que la consultation et la concertation avaient eu lieu durant cette réunion publique. La suite on la connait... Un permis de construire déposé en plein milieu de l'été et trois recours en cours, celui des défenseurs du square Arc-En-Ciel, celui des Verts et celui de l'UMP.

Le plus étonnant dans toute cette histoire c'est que le débat n'ayant pas réellement eu lieu avec les habitants du quartier, il a continué d'une manière plutôt inattendue sur internet, avec comme point culminant la fameuse affaire "Cindy Vargin" où la 6éme adjointe PS Françoise BOVAIS-LIEGEOIS sous couvert d'anonymat s'en est prise directement au 5éme adjoint des Verts Alain AMEDRO parce qu'il montrait ouvertement son désaccord sur le sujet.

Fallait-il en arriver jusque là et donner de la politique locale une bien triste image ? Il n'est pas utile d'en rajouter, mais peut-être faudrait-il retenir la leçon et engager un vrai débat sur l'urbanisation dans notre ville en y associant tous les acteurs majeurs locaux et bien évidemment le premier d'entre eux... la population aulnaysienne. 

Si l'on continue dans cette voie en escamotant volontairement la concertation, la consultation, en allant jusqu'à même nier l'existence d'une opposition et cela même au sein du bureau municipal, il ne faudra alors pas s'étonner que les citoyens réagissent et s'organisent, que les connections se fassent entre les habitants des différents quartiers, les associations, pour réclamer un débat d'ensemble sur le devenir urbanistique d'Aulnay Sous Bois, pas projet de construction par projet de construction mais à l'échelle de la ville pour avoir enfin une vision globale et répartir l'effort de construction dont on dit partout qu'il est nécessaire. Cette approche globale est d'ailleurs partagée par les Verts.

Il faut bien mesurer ce qui se passe dans la ville, parce que cette méthode de fonctionnement qui consiste à confisquer le débat citoyen dés que la moindre opposition se profile à l'horizon ne pourra pas perdurer très longtemps...

Stéphane Fleury   

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 19 Octobre 2009

En principe, elles seront introuvables dans les magasins français à partir du 31 Décembre 2012. De quoi s'agit-il ? Des lampes à filament... C'est en effet à la suite d'une convention signée en 2008 entre l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, EDF, l'éco-organisme Recyclum et le ministère de l'Ecologie que cette disparition a été programmée : depuis le 30 juin 2009 les ampoules de 100 watts et plus ne sont plus disponibles, à la fin de cette année ce sera au tour des ampoules de 75 watts, puis le 30 juin 2010 celles de 60 watts pour terminer par celles de 25 watts le 31 Décembre 2012.

En attendant, sur les 180 millions d'ampoules vendues en France chaque année, 80% sont des lampes à filament. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie estime que le passage aux ampoules basse consommation permettrait aux français de réaliser une économie égale à deux fois la consommation annuelle en électricité des habitants de Paris. Sur le papier, voilà une belle action pour l'environnement. Sauf que, si les ampoules basse consommation durent plus longtemps (8000 heures environ), elles coûtent 5 à 8 fois plus cher que les ampoules à filament. De plus, la consommation en éclairage résidentiel de l'ensemble de la population française ne représente que 9% de la facture d'électricité. 

Alors... véritable geste écologique ou juteuse opération marketing ?

Stéphane Fleury 

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Environnement

Publié le 16 Octobre 2009

En sortant de l'espace  jeux pour enfants du parc Dumont, se profile  à gauche, une grille où l'on devine un passage.... qui débouche en plein milieu de l'Avenue Coullemont.















Difficile d'échapper à la vue de cet immense espace désertique envahi par les mauvaises herbes et les tuiles rouges entassées sur le sol. Peut-être qu'en passant dans cette Avenue, les plus sceptiques se feront une idée plus précise de ce que peut représenter la destruction de pavillons.















Etonnamment, lorsque cela arrange, certains font  semblant de ne pas comprendre la notion de destruction d'un cadre de vie... Ils lèvent poliment le regard vers le ciel en disant : "tout de suite les grands mots !". Pourtant, quelques minutes en ces lieux, et tout cela prend un sens bien réel devant vos yeux et un silence désemparé vous étreint.

















Même le chat du quartier, qui viendra spontanément vers vous à la recherche d'une caresse, même le tournesol semblent chercher en vain les vestiges du temps passé.

Dans le supplément spécial PLU du numéro 33 d'Oxygène du Mercredi 15 Avril 2009, Alain Amédro, adjoint au maire chargé de l'urbanisme, des espaces verts, de l'environnement et du développement durable, déclarait en page 16 à propos de l'Avenue Coullemont : "il aurait mieux valu rendre impossible les conditions d'un tel gâchis".

Ce qui serait bien, ce serait de retenir la leçon afin d'éviter d'autres gâchis dans d'autres quartiers, si vous voyez ce que je veux dire...

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 13 Octobre 2009

Conseil de quartier à l'ordre du jour complètement chamboulé hier soir. Aucune des questions prévues n'a été évoquée. Presque à la dernière minute, nous avons eu l'annonce de la visite des services techniques, en les personnes de Messieurs Vella et Morel, rejoints un peu plus tard par Bruno Defait.

Ainsi, la soirée n'a permis d'aborder que l'unique thème des aménagements de voiries. Ceci dit, rien à redire sur la présentation de Monsieur Vella, très claire, agrémentée de plans pertinents, bref très professionnelle. Les discussions ont porté autour de la zone du magasin Shopi, très fréquenté dans le quartier. Réguler la circulation et le stationnement, redonner vie à la petite place ombragée, mal exploitée il est vrai, tels étaient les points de questionnement.

Ensuite, c'était au tour de la rue Auguste Blanqui. Pour terminer, a été présenté un projet d'installation de bancs publics longeant le quartier du Vieux Pays, du carrefour du Soleil Levant à la rue Camille Pelletan, l'objectif étant de faciliter le parcours des personnes âgées lors de leurs déplacements. Quelques brèves pour terminer : l'enfouissement des réseaux rue Aristide Briand pour faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite et enfin la réflexion autour de l'aménagement du carrefour du Soleil Levant pour sécuriser la traversée des piétons.

Cette présentation et les discussions autour, ont donc pris les deux heures allouées au conseil de quartier. Du coup, nous n'avons pas évoqué la réunion des co-présidents et secrétaires de quartiers, censée préciser les nouvelles modalités de fonctionnement de la démocratie locale. Pour en avoir touché un mot avec le service concerné, il semblerait que parmi les aulnaysiens, il y ait une confusion entre les réunions de conseil de quartier et les réunions publiques de quartier en présence du Maire.

Pour mettre fin à cette confusion, si j'ai bien compris, l'initiative de convoquer une réunion publique de quartier en présence du Maire incomberait désormais aux délégués des conseils de quartiers. Dans un premier temps, l'objectif de ces réunions publiques serait de présenter à Monsieur Ségura les résultats obtenus dans les différents conseils de quartier. Cela signifie-t-il que la fréquence des réunions publiques en présence du Maire va se réduire ? S'agit-il d'un moyen de mieux canaliser les mécontentements récurrents d'une partie de la population aulnaysienne, manifestés justement pendant ces réunions publiques ?

S'agit-il d'une nouvelle stratégie de communication ? Moins de réunions publiques, moins d'exposition, moins d'ennuis ? Par ailleurs, laisser la main aux conseils de quartiers ne risque-t-il pas de cloisonner les débats quartier par quartier justement, évitant ainsi la propagation d'une problématique de quartier (par exemple un projet de construction) à l'ensemble de la ville ? Rappelons que la représentativité des conseils de quartiers à Aulnay Sous Bois est déjà d'une portée limitée. 315 délégués au total dans la ville pour l'ensemble des 12 conseils de quartiers, soit une moyenne de 26 personnes par quartier sur une population de plus de 80000 habitants.

Voilà, en tous cas, beaucoup d'interrogations, sur le fonctionnement futur de la démocratie locale, qui méritent d'être soulevées dans la mesure où les réunions publiques, même si elles étaient parfois chaotiques pour le Maire et l'équipe Municipale, avaient au moins le mérite de mettre les pieds dans le plat des problèmes quotidiens des aulnaysiens.

Pour finir, on repousse d'un mois les discussions autour du projet de l'association du 57 rue Jules Princet.

De même, pas un mot sur la rue des Saules. A moins, que l'on ne soit en train de travailler sur un projet dans le dos des riverains... Mais ne sombrons pas dans la paranoïa. Il faut avoir la faiblesse de faire confiance à notre Maire. Comme il l'a indiqué devant 150 personnes un soir de Mars 2009 : "Rien ne sera fait sans l'accord de la majorité des habitants du quartier"... "Je suis le Maire d'Aulnay Sous Bois, il y a dans cette salle plus d'une centaine de personnes, je vous demande d'avoir la faiblesse de me croire"

Les habitants des rues des Saules, Camille Desmoulins, Marcel, l'Esprit, du Sausset, Clos d'Arçon,l'Ermitage, Beauregard peuvent dormir tranquilles sur leurs deux oreilles puisqu'ils ont la parole du premier des citoyens de notre ville, Monsieur Gérard Ségura... Et avoir la parole du Maire de la ville, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus précieux...

Stéphane Fleury

 

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Démocratie de proximité

Publié le 12 Octobre 2009

Samedi après-midi, j'ai à peine deux heures devant moi pour faire quelques courses. Comme je n'ai pas spécialement envie de rouler en dehors de la ville, je file direct au plus facile : le centre paris nord 2 ou maintenant O'Parinor. Cela fait des lustres que je n'ai pas mis les pieds en ce lieu sacrifié sur l'autel du dieu consommation. Depuis la fin des travaux, le parking bétonné de trois étages, les kilomètres de boutiques à vous donner le tournis, j'évite cet endroit comme la peste. Mais aujourd'hui l'emploi du temps est serré, alors il faut se faire violence. Comme il est 15Heures, heure que je considère de pointe, je m'attends à galérer pour trouver une place... mais en fait, non. Le gigantisme des centres commerciaux ne ferait-il plus recette ? A vouloir voir trop grand, la chute n'en sera-t-elle que plus rude ?

Toujours est-il que je fais mes courses à fond les manettes chez crafou et j'arrive à la caisse. Et là c'est la catastrophe. Foi de moi-même, je n'ai jamais vu autant de charriots pleins à craquer, alignés devant des files de caisses désespérément vides. Je tiens là un chouette cliché, me dis-je. Je prends quelques photos et dans la seconde un colosse de deux mètres s'approche de moi : Vous faîtes quoi ? Je prends des photos. Et pourquoi ? Pour immortaliser cette file de charriots longue comme un kilomètre en face de vos caisses vides. Vous n'avez pas le droit. Si vous n'êtes pas content, il faut aller voir le directeur. En attendant, vous devez détruire vos photos ou je confisque votre appareil. Je lui parle philosophie des lumières, liberté... Ce qui fait vaciller mon interlocuteur c'est l'intérêt que je commence à susciter aux alentours, et puis il réalise aussi que je suis un client. Un dernier appel dans son talkie-walkie pour prendre la température et il me laisse tranquille moi et mon portable.

Ce n'est pas tant la question de savoir si j'ai le droit de prendre des photos ou non (apparemment non si j'en crois les quelques personnes à qui j'en ai parlé) qui m'intéresse dans cette histoire, mais plutôt la réaction immédiate et excessive du vigile musclé censé m'impressionner. C'est étonnant cette constante qui fait que dés que vous agissez comme un grain de sable dans un pouvoir économique ou politique en apparence bien huilé, tout de suite on cherche d'une manière ou d'une autre à vous dissuader pour étouffer toute véélité de contestation ou d'opposition.

Pourtant, ce qui arrive à notre crafou local est sans doute assez simple à expliquer : baisse de chiffre d'affaires suite à une fréquentation moindre due à des prix jugés trop élevés le tout combiné à la crise qui favorise encore plus le discount. En réaction, crafou pour préserver ses marges et les dividendes des actionnaires doit limiter ses frais généraux et joue sur un des leviers les plus faciles et immédiats : la masse salariale. Résultat des courses, le client attend trois plombes à la caisse, les assistants desdites caisses en prennent plein les oreilles devant l'impatience du client, mais la rentabilité est préservée autant se faire que peu. Ce qui est étonnant, c'est que j'ai l'impression que chez crafou, on n'a pas du tout envie que cela se sache...

Les dirigeants de notre crafou doivent attendre avec impatience que notre chère cité franchisse le cap des 100000 habitants et que le Grand Paris mette ce centre commercial à portée de tout un chacun. Alors, la grande fourmilière pourra se remettre en marche et tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes. En attendant ce jour "béni", si le positif est de retour chez crafou, personnellement, je ne suis pas prés de retourner dépenser le moindre centime dans ce magasin.

Stéphane Fleury


 

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Divers

Publié le 7 Octobre 2009

Jeudi 1er Octobre 10Heures30 du matin. J'erre dans la maison mais j'ai comme du poil à gratter dans les chaussettes. Quelque chose me pousse irrésistiblement à aller regarder par la fenêtre à l'affût d'un truc qui ne tourne pas rond. Et effectivement, nous sommes en pleine matinée et tous les lampadaires de la rue du Sausset sont allumés. Des lampadaires allumés en plein jour ! Certes, le ciel est gris foncé mais dans le contexte actuel où les économies d'énergie, l'écologie sont au devant de l'actualité, je me dis que décidemment ce n'est pas normal et que ce matin quelqu'un a dû oublier d'appuyer sur le bouton. J'ai déjà assisté à des arrosages d'espaces verts publics dans la ville alors qu'il pleuvait des cordes, et voilà qu'on éclaire ma rue en plein jour.

Je prends quelques photos pour immortaliser l'instant. En tournant l'objectif vers les lampadaires, j'ai un reflet lumineux qui se distingue comme si les lampadaires, tels des cyclopes, allaient tirer un jet de flamme pour me désintégrer, un peu comme dans les vieux films de science-fiction aux effets spéciaux d'un autre âge. J'admets, j'ai l'imagination fertile. C'est bien beau tout ça, mais il faut que je fasse quelque chose. Mais quoi ?

J'appelle la Mairie ? Le 080093600 ? Mon instinct me dicte de tenter un tweet. Un tweet ? Un tweet c'est un message que l'on envoie via l'application twitter. Twitter est une sorte de messagerie géante, des personnes suivent vos messages, vous suivez les messages des autres, l'intérêt étant que l'information circule vite, par écrit, en photo ou en vidéo. On en a beaucoup parlé au moment des événements survenus à la suite des élections en Iran... Désormais même l'Elysée va bientôt lancer son compte twitter, c'est dire le buzz qui règne autour de cet outil.

Toujours est-il que je tente un tweet à 10Heures44 précises où j'informe que les lampadaires de la rue du Sausset sont allumés et qu'il serait peut-être bien d'appuyer sur le bouton. Hasard ou pas, à 11Heures08 précises, les lampes se sont éteintes comme par magie. Mon tweet aurait-il été intercepté....

Pour ceux qui auraient des doutes, consultez mes tweets 27 et 28 sur mon compte twitter : sfaithfleury.

Stéphane Fleury

Voir les commentaires

Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Divers