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Publié le 25 Novembre 2013

marche-contre-excision-montreuil-paris.pngEntre 100 et 150 personnes ont défilé, hier après-midi, à Montreuil, contre l’excision. Le cortège est parti de la place de la mairie et s’est dirigé vers la place de la Nation à Paris. Si cette pratique, une mutilation génitale qui consiste à couper le clitoris et parfois les petites lèvres d’un bébé, d’une fillette ou d’une jeune femme, est interdite en France depuis longtemps, ce n’est pas le cas dans certains pays d’Afrique et notamment au Mali. Chaque année, près de 3 millions de fillettes sont excisées dans le monde. En France, un tel acte est passible de la cour d’assises. Mais pas en Afrique où le poids de la tradition est bien ancré. En mars dernier, l’association Marche en Corps a organisé une marche en Bretagne, entre Quimperlé et Angers, deux villes jumelées à des communes maliennes. Les 1700 participants ont parcouru 456 km en 1 mois. L’opération d’hier est donc l’étape suivante.

« Le but est de montrer aux femmes qui vivent au Mali que des gens se mobilisent afin qu’elles ne subissent pas l’excision, détaille Keita Koudedia, présidente de l’association. Nous voulons aussi responsabiliser les parents car il n’est pas rare que des fillettes vivant en France subissent cette pratique lorsqu’elles sont en vacances là-bas ». Le choix de Montreuil n’est pas anodin. « Ici, on surnomme la ville Bamako sur Seine car c’est la commune qui abrite le plus de Maliens après Bamako, poursuit-elle. Le message est donc très fort ».Plus globalement, cette manifestation a aussi pour objectif de dénoncer les violences faites aux femmes puisque l’initiative a lieu la veille de la Journée Internationale consacrée à ce sujet. « Que l’on soit noire, blanche, indienne, asiatique, la douleur est la même pour tout le monde, détaille Véronique Sacré, l’ancienne présidente de Marche en Corps. C’est pourquoi notre mobilisation est importante. Elle montre qu’on peut combattre des traditions millénaires à condition de le vouloir. Et surtout nous voulons affirmer que la question de l’excision ne concerne pas que le Mali ». Les organisateurs ont cherché à impliquer tout le monde et c’est pourquoi de nombreux hommes se sont joints au cortège.

La prochaine étape sera probablement la plus compliquée, selon les organisateurs. Ces derniers prévoient en effet de faire une marche au Mali en 2014. « Mais la-bas, les gens ont peur car le poids de la collectivité prévaut sur celui de l’individu, déplore Keita Koudedia. Les usages transmis par les ancêtres ne peuvent pas être remis en cause impunément. Même dans les pays qui pénalisent l’acte officiellement ». Les deux femmes estiment néanmoins que l’excision a quasiment été éradiquée en France grâce, notamment, aux actions de sensibilisation menées par l’ensemble d’associations auprès des parents. Reste donc à faire la même chose dans les pays africains.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 25 Novembre 2013

hotel-villepinte.jpgDes tarifs parfois multipliés par dix. Quand les étudiants viennent plancher au parc des Expos de Villepinte, c’est l’inflation dans les hôtels.

Ils se rêvent chirurgiens, médecins, pharmaciens et bachotent des heures pour tenter d’y parvenir. Chaque année, pour valider leur semestre ou leur année, plus de 10000 étudiants franciliens en médecine planchent plusieurs journées dans les halls du parc des Expositions de Villepinte. « Dans un souci d’équité et de sécurisation de l’épreuve, il nous faut une salle unique, capable d’accueillir surveillants, enseignants et nos 2 500 étudiants », explique Serge Uzel, doyen de la faculté parisienne Pierre-et-Marie-Curie, qui y délocalisera en décembre, comme les campus Diderot et Descartes, le concours des premières années. Et ils seront nombreux à s’éviter le stress des retards du RER B en optant pour l’option « hôtel sur place ». Un choix qui peut s’avérer très coûteux.

Il y a quelques semaines, Servane, en première année à Paris-Diderot, est tombée des nues en voulant réserver une chambre simple à l’hôtel Ibis de Villepinte pour passer, « l’esprit tranquille », ses examens, des 10 et 11 décembre. « Toute seule, la nuit me revenait au moins à 150 €, je ne pouvais pas me le permettre », explique la jeune fille, qui a finalement choisi de partager une chambre avec deux copines pour faire baisser la note. Sur Internet, l’établissement affiche pourtant des prix d’appel à 64 €. Mais aux abords du parc des Expositions de l’Est parisien, qui accueille une cinquantaine de salons et plus de 1,5 million de visiteurs par an, certains hôteliers n’hésitent pas à faire grimper les prix en fonction de la demande.

Selon nos informations, cinq des huit hôtels alentour pratiquent de fortes variations de tarifs en périodes d’examens. « On a fait notre propre phoning : certains vont jusqu’à 10 fois le prix normal de la chambre. Il y a pourtant une différence à faire entre les salons et les concours. C’est scandaleux de se faire de l’argent sur le dos d’étudiants précaires! », s’insurge Mathieu Levaillant, président de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF). Juliette, elle, a dû renoncer à s’offrir ce confort. « Les prix allaient bien au-delà de 100 € la nuit. Les 9 et 10 décembre, j’irai dormir chez mon oncle à Mitry-Mory (Seine-et-Marne), en priant pour qu’il n’y ait pas trop d’embouteillages le matin… », glisse cette étudiante, prête à affronter le même stress au second semestre, « la neige en moins ».

Marc, lui, « jouera sa carrière » à Villepinte du 26 au 28 mai et a choisi d’y mettre le prix. En 6e année, il y passera les fatidiques épreuves classantes nationales, qui définiront sa spécialisation (chirurgien, médecin spécialiste ou généraliste…) : « Les réservations ont ouvert un an à l’avance, jour pour jour. J’ai décroché un hôtel à 241 € la nuit. Peu importe : je suis anxieux et dormir sur place était une obligation. » A Villepinte, seuls trois hôtels (B&B, Formule 1 et le Vert-Galant) ne font pas ou très peu grimper l’addition. « C’est un choix commercial. Les prix n’augmentent que lorsqu’il s’agit de salons professionnels où nos clients viennent pour faire des affaires », indique la direction de l’hôtel indépendant le Vert-Galant. Les autres établissements pointés du doigt se contentent de défendre « une politique tarifaire unique », qui ne fait pas de différence entre étudiants et professionnels.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 23 Novembre 2013

Jamel-Debbouze-Rosny-2-La-Marche.jpgROSNY-SOUS-BOIS. Le film « La Marche » est projeté en avant-première ce soir au cinéma UGC de Rosny 2. Gros bonus supplémentaire : l’équipe du film sera présente et notamment Jamel DebbouzeLe film raconte l’épopée de trois jeunes adolescents et du curé des Minguettes dans la banlieue lyonnaise qui, en 1983, se sont lancés dans une grande marche pour l’égalité et contre le racisme de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan et ils seront plus de 100000 à l’arrivée à Paris.

Séance ce soir à 20 heures à l’UGC de Rosny 2.

Source : Le Parisien

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Publié le 21 Novembre 2013

femmes-battues-93"Comment expliquer que papa a tué maman?" Pour éviter d'abandonner les enfants à leur sort après un drame familial, la Seine-Saint-Denis va leur ménager un "sas de respiration" à l'hôpital, un dispositif pilote destiné à être étendu en France. Lors d'un meurtre de ce type, dans l'urgence, "c'est souvent une voisine ou une grand-mère qui prend en charge les enfants", tandis que les enquêteurs se concentrent sur le crime, relate le procureur à Bobigny, Sylvie Moisson. 

"S'ils ne sont pas pris en charge comme victimes, ils risquent de développer un syndrome post-traumatique qui ne se voit pas sur le moment", a-t-elle dit mardi, veille de la journée des droits de l'enfant, en signant un protocole pour y remédier avec le conseil général et l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois. L'an dernier en France, 140 enfants ont perdu un parent dans un meurtre conjugal. Dans 8 cas sur 10, c'est le père ou le beau-père qui a tué la mère de l'enfant, ce que les spécialistes appellent un "féminicide". Une fois sur deux, l'enfant en est témoin. Dorénavant en Seine-Saint-Denis, dès la découverte du crime, les enfants seront hospitalisés trois jours pour recevoir soutien médical et psychologique. Après un passage aux urgences, l'enfant sera confié à des pédiatres et à des pédopsychiatres.

Sidération traumatique

Son "identité sera masquée de façon à ce que les familles ne se précipitent pas à l'hôpital pour régler des comptes", précise-t-elle. L'hospitalisation permettra aussi de faire une évaluation de l'enfant à destination du juge qui, dans les 8 jours, va le placer en institution ou chez un proche. "L'enfant a vécu une situation extrêmement traumatisante, et il faut se souvenir que le +féminicide+ est en général la dernière étape d'une série de violences subie par la femme" dans le foyer qui ont déjà pu le choquer, témoigne Karen Sadlier, spécialiste des traumatismes psychologiques chez l'enfant. Les enfants somatisent: maux de têtes ou de ventre parfois très aigüs, problèmes dermatologiques ou enfants "amorphes". La plupart présentent "un état de sidération traumatique", et ont besoin du "soutien d'autrui pour faire leur deuil" et les aider à "verbaliser leur ressenti", souligne-t-elle.

L'hospitalisation leur permet aussi de "valider le fait que ce qui s'est passé est très grave", ce qui n'est pas forcément le cas en demeurant dans le cocon familial, ajoute-t-elle. Sans prise en charge, "le risque c'est que les troubles post-traumatiques complexes" soient refoulés et "reviennent au galop par la suite", provoquant à l'adolescence une profonde anxiété ou de graves dépressions, ajoute-t-elle. L'idée de protéger les enfants "covictimes" du meurtre de leur mère vient de Suède et du Canada. En Seine-Saint-Denis, l'absence de protocole spécifique a conduit par le passé à des situations tragiques: des enfants ont par exemple été pris en charge par leur tante qui s'est installée au domicile, lieu du meurtre de leur mère, avant de développer des troubles du comportement.

Face à cette situation, le dispositif a "vocation" à être étendu, a déclaré la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Elle a promis aussi de modifier la loi pour empêcher qu'un père qui aurait tué sa femme ne soit automatiquement le seul dépositaire, comme parent survivant, de l'autorité parentale, et puisse par exemple depuis sa prison, s'opposer à ce que son enfant voie un psychiatre.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Novembre 2013

93-Police.jpgEn septembre, plus de 200 des 4 000 policiers que compte la Seine-Saint-Denis quittaient le département le cœur léger, ravis d’avoir obtenu leur mutation après six, dix, quinze années d’attente pour certains… Mais ces départs compliquent le travail de ceux qui continuent à veiller sur le département. « On attend les sorties d’école de décembre », convenait en octobre Philippe Galli, le préfet de la Seine-Saint-Denis. Manuel Valls a lancé une vaste campagne de recrutement pour renflouer les effectifs de police et de gendarmerie, prenant ainsi le contre-pied de la politique de Nicolas Sarkozy qui n’avait pas voulu remplacer la moitié des départs à la retraite. Les futurs gardiens de la paix terminent leur formation en ce moment et doivent choisir leur affectation pour commencer en décembre. D’après les tableaux affichés sur les sites de formation et dont nous avons eu connaissance, le compte n’y est pas : seulement 129 postes sont à pourvoir dans la Seine-Saint-Denis et uniquement dans certains commissariats. Il en manque donc au moins 70.

« C’est un bon bol d’oxygène, commente un policier, même si ça ne remplace pas tous les départs. » Les zones de sécurité prioritaires (ZSP), créées en 2012, le restent : Saint-Denis, Saint-Ouen, Aulnay-Sevran, Pantin-Aubervilliers accueilleront de nouvelles recrues, sans pour autant retrouver le nombre de fonctionnaires d’il y a quatre ans, date de la création de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), la police du Grand Paris. A l’époque, par exemple, Saint-Denis comptait 340 fonctionnaires. Avec les 21 nouveaux gardiens, le commissariat arrive aujourd’hui à 317. « A première vue, ça tient plus compte du coup de main aux copains pour les municipales », estime Bruno Beschizza, ancien officier de police, élu régional et candidat (UMP) à Aulnay-sous-Bois. Il note que Villemomble, Le Raincy et Rosny n’ont rien. L’urgence n’est pas la même partout, comme l’affirme un gradé dans un autre commissariat. Livry-Gargan, Neuilly-sur-Marne, Noisy-le-Grand — villes dirigées par des élus PS ou apparentés — n’ont pas de renforts non plus. « Le 93 a toujours été sous-doté, regrette un gradé. Regardez, on n’est pas très loin derrière Paris en nombre de faits délictueux constatés, on a 4000 policiers alors que Paris en a 11000 avec 500000 habitants de plus que la Seine-Saint-Denis. »

Au quotidien, la débrouille est de mise : « Des brigades police secours fonctionnent à 8 ou 9 alors qu’il faudrait être entre 12 et 15; Aulnay et Sevran ont fusionné leurs BAC (NDLR : brigade anticriminalité) pour ne pas faire disparaître les brigades spéciales de terrain (BST) et la brigade de quartier (BSQ) », détaille Christophe Ragondet, du syndicat de gardiens de la paix Alliance. « Il ne faut pas perdre de vue que l’on paye aujourd’hui les politiques de recrutement du gouvernement précédent avec des suppressions de postes. Pendant cinq ans, plus de 10000 postes ont été supprimés », rappelle Stéphane Troussel, président (PS) du conseil général, préoccupé aussi par les départs de gradés et d’officiers, non remplacés. Les plus optimistes veulent croire que les futures sorties d’école (au printemps et en septembre 2014) équilibreront l’équation. « Sauf si Marseille nous pique encore des gars. En décembre, il doit y avoir 80 créations de postes là-bas. » Ni la préfecture de police ni le ministère de l’Intérieur n’ont souhaité s’exprimer.

Au tribunal de grande instance aussi, 2014 s’annonce mal. Alors que 52 postes sont nécessaires au fonctionnement du parquet, ils ne seront que 47. Certes, 400 magistrats manquent partout en France, mais à Bobigny, où la charge de travail est indéniablement lourde, c’est du jamais-vu.

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Novembre 2013

femmes-battues-93.jpgDepuis un an, des retraités accompagnent des enfants au domicile de leur père afin d’éviter que les parents ne se rencontrent lors des droits de visite. Un bilan est présenté aujourd’hui.

En fin de semaine, Marie-Claude mettra son rehausseur à l’arrière de sa Citroën Berlingo pour aller chercher une fillette de 5 ans chez sa maman et la conduire chez son papa, à une demi-heure de route. Dimanche soir, elle fera le trajet inverse pour ramener l’enfant à sa mère. Le rituel a lieu tous les quinze jours, dans le cadre d’une « mesure d’accompagnement protégé », qui vise à permettre l’exercice du droit de visite du père dans un contexte de violence conjugale, sans qu’il entre en contact avec la mère.

Ce dispositif inspiré du modèle suédois est testé depuis un an en Seine-Saint-Denis, département innovant en matière de lutte contre les violences conjugales avec un observatoire départemental, toujours aussi pugnace depuis douze ans. Il sera au cœur des débats lors des 9es rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis. « Mieux protéger la mère, c’est aussi mieux protéger les enfants, cette mesure sécurise les femmes, les petits et elle permet aux pères de ne pas recommencer à agresser. Ça déstresse tout le monde en somme », résume Ernestine Ronai, présidente de cet observatoire départemental, à l’origine de cette mesure, mise en œuvre avec le tribunal de grande instance de Bobigny. Une étude menée en 2008 par l’observatoire a mis en lumière que la moitié des assassinats au sein du couple se produisaient en présence des enfants. Or, les espaces « neutres » de rencontre sont saturés. D’où l’idée de permettre ces accompagnements au domicile, par des tiers formés.

C’est un juge aux affaires familiales qui en décide. Sur seize mesures du genre, prononcées depuis octobre, sept l’ont été dans le cadre d’ordonnance de protection, et huit après un jugement de séparation ou de divorce. Le plus souvent, à la demande de la femme. Ce dispositif est géré par la Sauvegarde de l’Enfance 93 qui a recruté des volontaires parmi les retraités. « On a plus le profil de mamie pour les enfants et vis-à-vis des parents, ça évite des processus de connivence », estime Marie-Claude, ancienne éducatrice. Elle a pris sa retraite de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) il y a deux ans mais a « gardé un intérêt pour les gamins qui ont des difficultés » et pour des dispositifs innovants.

Se faire accepter dans des familles en rupture n’est pas toujours facile. « Je me souviens que la petite au début pleurait le dimanche soir quand j’allais la rechercher pour la ramener chez sa mère. Pour elle, j’étais celle qui l’arrachait à son père. Et puis, au fur et à mesure, elle s’est calmée, elle a compris que ma présence assurait la permanence des week-ends avec son papa et que ça lui évitait les disputes, ça sécurise le petit et ça c’est gratifiant », estime Marie-Claude. « La dernière fois, elle a chanté tout le long, me disait quand le feu passait au vert et au milieu de tout ça m’a dit que son papa lui manquait beaucoup, avant de se remettre à chanter. »

Que répondre à un jeune enfant qui dit que son père a fait du mal à sa mère? « On ne dément pas mais on dit que maintenant, ça ne se passe plus », répond Marie-Claude soucieuse de l’après, lorsque l’accompagnement est terminé. Les accompagnants font des compte rendu à la Sauvegarde qui fait le relais avec la justice. Depuis octobre, 31 enfants de 2 à 16 ans, ont ainsi été protégés, pour une durée moyenne de cinq mois et demi. C’est encore très peu lorsqu’on sait qu’en France, trois millions d’enfants et d’adolescents vivraient aujourd’hui dans un foyer où le père violente la mère. Mais l’expérience départementale pourrait être étendue au reste de la France.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Novembre 2013

noisy-le-sec-videosurveillance.jpgA partir d’aujourd’hui, vous pourrez faire risette aux caméras de Noisy-le-Sec. Le centre de télésurveillance, où aboutiront les images des 51 caméras implantées d’ici la fin de l’année, a été présenté aux habitants. 21 d’entre elles entrent en fonctionnement ce lundi. C’est donc un centre ultramoderne qu’a pu visiter la population samedi. Six écrans de bonne taille vont permettre à deux opérateurs de surveiller ce qui se passe dans la commune. Grâce à un joystick, ils pourront déplacer la caméra, faire des zooms… Au-delà des objectifs traditionnels de la vidéosurveillance (prévenir les atteintes aux personnes, lutter contre le sentiment d’insécurité…), le déploiement des caméras va surtout permettre une nouvelle organisation. « Nos agents (NDLR : 18 policiers et 10 ASVP) pourront mener des opérations ponctuelles comme des contrôles de vitesse ou aller dans des quartiers qu’ils n’avaient pas le temps de surveiller auparavant », indique le maire de la commune.

Déjà un effet « caméra »

Et selon lui, les caméras installées la semaine dernière, ont déjà fait effet, sans être encore en marche : « La police municipale relève déjà moins de stationnements illégaux aux endroits couverts ».  Plus globalement, la municipalité a renforcé sa politique sécuritaire. Depuis avril, les policiers patrouillent en semaine de 7h30 à une heure du matin et, de ce fait, ont obtenu l’autorisation d’être armés. Mais le samedi, leur service s’arrête à 15 heures et personne ne travaille le dimanche. Le maire voudrait la même présence en semaine et le week-end. Progressivement, l’effectif devrait donc passer de 18 à 25 agents pour y parvenir. Il  a enfin demandé que le quartier Béthisy, qui inclut la place du marché, soit classé en zone prioritaire de sécurité. Dans ce secteur, les caméras n’ont pas l’air du goût de tout le monde. Le mât installé place du marché a été cassé jeudi soir. Il sera réparé cette semaine.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Novembre 2013

secours-populaire-93.jpgEn marge du congrès du Secours populaire 93, son secrétaire général Jean-François Béné détaille les projets face à la précarité grandissante du département.

Vous ne cessez d’accueillir plus de familles. Quel état des lieux avez-vous dressé lors de votre congrès annuel ?

JEAN-FRANÇOIS BÉNÉ. La pauvreté et la précarité ne cessent de s’accroître. En Seine-Saint-Denis, nous avons accueilli 6650 familles en 2011, 8066 en 2012. D’après nos estimations, la hausse se poursuit. Autre donnée inquiétante, le nombre de colis alimentaires distribués : 45500 en 2011, 49700 en 2012. Or, si les besoins augmentent, les dons diminuent. Nous avions 2300 donateurs en 2011, seulement 2100 en 2012. Seul point positif, le nombre de bénévoles est légèrement en hausse.

Quel est le profil des personnes que vous recevez ? 

Toujours beaucoup de femmes seules avec un ou plusieurs enfants. Nous lançons une réflexion avec l’Observatoire des violences faites aux femmes sur la prise en charge de ces familles monoparentales. Nous voulons mieux former nos bénévoles à cette problématique.

Vous souhaitez aussi renforcer votre présence auprès des jeunes…

Oui, de plus en plus d’étudiants en Seine-Saint-Denis ont du mal à se loger, à se soigner et à se nourrir. Or, c’est un public qui ne vient pas spontanément dans nos antennes. A la rentrée, nous avons ouvert une permanence dans les locaux de l’Institut régional de travail social (IRTS), à Neuilly-sur-Marne. Nous souhaitons en ouvrir d’autres.

L’an dernier, à Noël, grâce au Secours populaire 93, 500 enfants ont découvert le musée du Quai Branly, à Paris. Et cette année ?
Nous avons signé un partenariat avec le Centre Pompidou, à 
Paris, que 500 enfants iront visiter et où ils participeront à des ateliers de création.

Vous poursuivez par ailleurs vos missions à l’étranger…
Bien sûr. La campagne pour Haïti continue. Grâce aux dons, notre antenne départementale, avec l’aide du Secours populaire régional, a déjà construit trois écoles sur place. Nous poursuivons nos 
actions avec le camp palestinien Al Amari. L’arrivée massive de Maliens à Montreuil nous conduit à réfléchir à des projets en partenariat avec une association malienne. Nous lançons aussi une collecte pour les habitants des Philippines, victimes du typhon Haiyan.

Les dons sont à adresser au Secours populaire 93, 27-31, rue Pierre-Curie, 93320 Romainville. Renseignements au 01.48.95.36.40 ou www.spf93.org.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Novembre 2013

ratp-logo.jpgTrois contrôleurs de la RATP se sont portés partie civile, après la violente agression dont ils ont été victimes au cours d’un contrôle de routine à Montreuil. Mardi dernier, à 18h35, ils ont été agressés par un voyageur, dans les couloirs du métro, à la station Robespierre. Une fois encore, un fraudeur avait essayé de sauter les tripodes pour accéder au quai. Ce client s’est révélé être beaucoup plus coriace que les autres. « Il nous a mené une vie très difficile », reconnaît l’un des blessés présent à l’audience de comparution immédiate, hier. « Mon collègue a été mordu au doigt, il a craché sur un autre. »

 

Seuls les agents du service de sécurité, appelés en renfort, sont parvenus à maîtriser l’homme en furie. L’une des victimes est toujours sous le choc : « Il m’a mordu jusqu’au sang. Depuis, je suis une trithérapie (NDLR : pour prévenir une éventuelle contamination par le virus du sida). J’ai une femme et des enfants. » Un autre agent a reçu un crachat en plein visage alors qu’il tentait de calmer l’individu déchaîné. En plein pugilat, l’homme en furie a même invité les passagers tétanisés à le filmer.

Au contraire, devant le tribunal, ce ressortissant lituanien fait profil bas et reconnaît sa responsabilité : « Je regrette beaucoup ce qui s’est passé. J’étais très énervé, j’ai perdu la tête, c’était un réflexe de défense », bredouille-t-il. Il est condamné à six mois de prison, dont un mois ferme, avec mandat de dépôt. Hier soir, en quittant le palais de justice, les contrôleurs confiaient avec une certaine lassitude que « ces agressions sont devenues pour nous des délits d’habitude », ajoutant : « Maintenant, tous les points sont devenus sensibles dans le métro, même les quartiers chics. Cela fait partie de la vie des transports ».

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Novembre 2013

Violence-RER-D.jpgA l’annonce de sa condamnation à un an de prison pour violences, Kévin, 19 ans, a tenté de bondir hors du box, comme un animal déchaîné. Son escorte a dû appeler des policiers en renfort pour le plaquer contre terre et le calmer. Ce jeune homme était poursuivi pour une sauvage agression commise le 1er octobre à Epinay, dans le RER. A l’audience, hier à Bobigny, les images de la vidéosurveillance ont parlé d’elles-mêmes. Sur le quai du RER on y voit deux hommes s’échanger des coups de poings. L’un, petit, en survêtement, qui se révélera être Kévin, l’autre plus grand et mince. Puis un troisième individu, plus costaud, entre en scène, et décoche plusieurs coups au plus grand. Après ces premiers échanges ultraviolents, ils se séparent. Le petit ramasse ses écouteurs qui avaient volé pendant la bagarre. Mais arrivé à la hauteur de son adversaire toujours à terre, il lui décoche un grand coup de pied dans le ventre.

Des images chocs que le prévenu regarde sans broncher. Pourtant, il monte en pression. Il suffira que sa victime, un jeune aux traits délicats, commence à s’exprimer pour qu’il explose. « Pourquoi! J’t’ai fait quoi! Dis toute la vérité! Mais il ment, il ment », gesticule le prévenu en tapant nerveusement du poing sur le rebord du box. Devant les juges, la victime revient douloureusement sur son passage à tabac qui lui vaudra dix jours d’ITT (interruption totale de travail), une fracture de l’orbite interne de l’œil et de nombreux hématomes. « J’étais assis dans le RER. J’ai vu ce jeune en train de fumer. Nos regards se sont croisés. D’un signe de tête il m’a indiqué la sortie. J’ai compris qu’il allait m’attendre à la descente du RER. »

Pourtant contre toute attente, c’est le plus grand qui porte le premier coup. Il s’expliquera : « Je me suis souvent fait agresser dans les transports car j’ai un air qui ne colle pas dans le quartier ». Dans le box, Kévin ne tient pas en place. Il coupe intempestivement la parole au président. « Je faisais ma routine tranquillement. Je l’avais même pas calculé. Il m’a porté le premier coup, j’ai vu rouge. » La vidéo racontera mieux qu’un simple récit le déchaînement de violence. C’est aussi ce film qui a permis aux enquêteurs d’identifier et d’interpeller Kévin, un mois et demi après l’agression. Un garçon écorché vif qui, après les foyers de mineurs délinquants, a enchaîné sur la prison. Hier soir, Kévin a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme et à une obligation de soins psychiatriques.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 14 Novembre 2013

restos-du-coeur-93.jpgIls sont déjà 1 400 à donner de leur temps pour les plus démunis. Mais les besoins sont immenses. 4, 2 millions de repas seront servis cet hiver.

«Venez nous rejoindre. Vous verrez, donner sans rien demander en retour, c’est quelque chose d’extraordinaire », martèle Charles Lasbax. Le président des Restos du cœur 93 lance un appel urgent. Son association manque cruellement de bénévoles. Ils sont pourtant déjà 1 400, répartis sur les 30 centres de distribution du département, l’un des plus pauvres de France. Il en faudrait 500 de plus, notamment dans les centres de Pantin, Bagnolet, Bobigny, Clichy-sous-Bois, Sevran et Les Pavillons-sous-Bois.

Les Restos ont aussi besoin de volontaires pour les maraudes, qui permettrent de distribuer des repas chauds aux SDF dans la rue. Arrivé il y a huit ans, Charles Lasbax compare : « En 2005, le soir, en maraude, on faisait 70 repas chauds. On est actuellement à 650, 700 repas… » Lorsqu’il s’est retrouvé au chômage, à 58 ans et demi, cet ancien gérant de société a immédiatement rejoint les Restos. Il exhorte ceux qui sont eux-mêmes sans emploi à s’engager dans le bénévolat : « Même quand on se retrouve en situation précaire, notre génération de baby-boomers est privilégiée. On doit rendre à la société ce qu’elle nous a donné. J’ai une bonne retraite, j’ai un peu honte par rapport aux plus jeunes. » Il assure qu'« avec ou sans compétence on a besoin de tous les profils. Nous sommes vraiment en sous-effectif par rapport aux autres départements. »

Aux Restos, une année se divise en 2 campagnes. Pour la période estivale, qui a débuté en mai et vient de s’achever, 1,4 million de repas ont été servis en Seine-Saint-Denis, 40% de plus qu’en 2012. L’effet de la crise, bien sûr, mais aussi de l’arrivée de nouvelles populations pauvres. « La Seine-Saint-Denis est un département accueillant où arrivent des réfugiés maliens, syriens, lybiens », analyse Charles Lasbax.

La campagne d’hiver débute le 25 novembre. Comme l’an dernier, l’association prévoit de distribuer 4,2 millions de repas. Il ne sera pas possible d’en donner plus. Du coup, pour que tous les bénéficiaires soient servis, la décision a été prise, au niveau national, de supprimer les dotations majorées, qui permettaient aux personnes en très grande précarité d’obtenir 12 repas par semaine au lieu de 6 normalement. « Les dotations majorées représentaient 10% des repas délivrés, commente Charles Lasbax. Leurs suppressions nous permettront de faire face à l’augmentation de fréquentation prévue, qui est aussi de 10%. »

Le responsable précise que le budget prévisionnel européen de 3,5 Mds€ sur sept ans, « qui devrait être voté début 2014 » pour la période 2014-2021 sur l’ensemble de l’Union européenne, verra la dotation française amputée, car de nouveaux pays ont intégré l’Europe. De plus, 7 associations françaises au lieu des « 4 historiques qui sont les Restos du cœur, le Secours populaire, la Banque alimentaire et la Croix-Rouge » devront se partager cette aide. D’où, évidemment, des appels aux dons.

Les bénévoles peuvent s’inscrire à tout moment, tout au long de l’année. Vous pouvez contacter le siège départemental à Villepinte par e-mail à recrut.benev93@orange.fr ou par téléphone au 01.55.81.19.70.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Novembre 2013

blanc-mesnil-voile.jpgPour la banderole, qu’elles comptent déployer au pied de la Direction académique cet après-midi à Bobigny, elles ont fait appel à un graffeur local, Buldo, plus expert qu’elles dans le maniement des bombes de peinture. Pour le slogan, elles ont repris celui de leur collectif : « Sorties scolaires : avec nous. » Ces mères de famille du Blanc-Mesnil, pour beaucoup élues aux conseils d’école, regrettent de n’être plus bienvenues lors des sorties scolaires, à cause de leur voile. 

« Ça a commencé à la rentrée 2012, avec la nouvelle circulaire », se souvient Mylène. La directrice l’a avertie qu’avec « de nouvelles directives, on ne pouvait plus accompagner si on portait le foulard ». « J’ai toujours accompagné les sorties, je n’ai pas compris pourquoi ça a tout à coup changé, j’en ai pleuré », poursuit-elle. Rachida explique qu’on lui a demandé de « camoufler son voile sous un bonnet » pour aller à la Cité des sciences, à Paris. « J’y suis allée, sans rien changer, et j’ai vu bien d’autres mamans, accompagnatrices et voilées elles aussi. Depuis, l’école ne fait plus appel à moi. » Mylène, elle, a cédé, en mettant un bonnet et un col roulé, mais elle ne pense pas que ce soit la solution.

Rapidement, ces mamans qui fréquentent chaque semaine la Maison des Tilleuls, au Blanc-Mesnil, ont découvert qu’elles étaient plusieurs dans la même situation. « Au Blanc-Mesnil, une femme sur deux est voilée! » assurent-elles, citant une demi-douzaine d’écoles maternelles et élémentaires concernées. « L’Education nationale veut qu’on soit partenaire, et du jour au lendemain on devient un danger. Mais en nous excluant ce sont nos enfants qu’on stigmatise… » enchaîne Rachida. Le sien l’a interrogée sur le fait qu’elle n’accompagnait plus sa classe. « J’ai demandé à la maîtresse de lui expliquer, je ne sais pas si elle l’a fait », poursuit-elle. La distance semble s’être installée. Les mamans ne font plus de gâteaux pour l’Aïd, comme avant.

« Le but de l’école est d’apprendre à vivre avec l’autre, je ne m’offusque pas qu’on parle de Noël à mes enfants alors qu’ils ne sont pas chrétiens », reprend Feirouz. La tentation de boycotter ces sorties, un temps suggéré, a vite été oubliée. « On ne veut pas pénaliser nos enfants, on paye la coopérative pour faire ces sorties, en ZEP (NDLR : zones d’éducation prioritaire), les équipes font tout pour nos enfants », pense Mylène. Soutenues lors du congrès des centres sociaux à Lyon en juin, ces mamans ont créé leur collectif à la rentrée 2013. L’idée d’un rendez-vous à la Direction académique a été appuyée par la députée communiste Marie-George Buffet, élue du Blanc-Mesnil : « Je suis intervenue pour permettre un dialogue, dans le respect de la laïcité. » Cette valeur, la parlementaire y tient, « en tant que féministe et progressiste ». « Pour être partagée, la laïcité doit être comprise », estime-t-elle.

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Novembre 2013

roms-saint-ouen.jpgAvant-hier soir, Jacqueline Rouillon, maire (FG) de Saint-Ouen, a tiré la sonnette d’alarme. Dans un courrier adressé à Manuel Valls, elle demande au ministre de l’Intérieur d’intervenir rapidement pour faire évacuer un campement de Roms, installés sur une emprise ferroviaire stratégique. Cette voie de chemin de fer située dans les Docks de Saint-Ouen dessert la Centrale de la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) qui alimente la totalité des hôpitaux, une grande partie des crèches et 110000 foyers parisiens.  Elle assure au total 25% de la fourniture d’énergie au réseau de distribution de chaleur. En effet, la CPCU est le délégataire de service public de la distribution de la chaleur de la Ville.

Le tribunal leur a donné deux mois pour évacuer

« La continuité de ce service est essentielle toute l’année et particulièrement en période hivernale pour le secteur résidentiel comme pour l’ensemble des grands services d’utilité publique », souligne Frank Demaille, directeur général de la CPCU, qui se montre très alarmiste : « Si la situation d’occupation perdurait, nous pourrions ne plus être en mesure de faire face à nos
obligations de service public pour la saison de chauffe qui démarre dans un mois. »

Avant ce coup de semonce, les élus et Réseaux ferrés de 
France (RFF), propriétaire des terrains, avaient conjugué procédure et appel au préfet. Depuis juillet, près de 800 Roms ont élu domicile sur ces parcelles et sur les voies ferrées, par où passe l’alimentation en charbon de la chaufferie. Le 2 octobre, une ordonnance du tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a donné raison à RFF, et prononcé l’expulsion des occupants illégaux, en leur accordant un délai de deux mois pour quitter les lieux. Un délai trop long, comme le souligne le cabinet du maire de Saint-Ouen : « Il a été estimé qu’il faudrait au moins un mois pour remettre les lieux en état. »

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Novembre 2013

arc4-courneuve.pngIls ont apposé des petites pancartes jaune « Citoyens vigilants » sur les murs de leurs pavillons. Début 2012, exaspérés par la montée des incivilités, traumatisés par des agressions et des cambriolages, une vingtaine d’habitants des 4-Routes, un quartier pavillonnaire de La Courneuve, se sont constitués en association de Citoyens vigilants ARC 4*. Près de deux ans plus tard, l’association, qui travaille en partenariat avec la ville et la police, compte trois cents adhérents. Et les résultats sont probants. « Nous n’avons eu qu’un seul cambriolage cet été! » se félicite Chantal Féjean, la présidente. « Nous pouvons enfin partir en vacances. Nos voisins veillent sur nos biens. » « Ce dispositif fonctionne très bien, confirme Muriel Tendron, adjointe (PC) au maire à la tranquillité publique. C’est à mes yeux une petite fabrique de tranquillité publique. Grâce à la solidarité de ces habitants, ce quartier a retrouvé son calme. Il n’y a quasiment plus de vols avec effraction et beaucoup moins d’agressions. »

La recette miracle? Un recours optimisé aux services de police. En effet,, les membres d’ARC 4 le répètent à l’envi : en aucun cas, ils ne se substituent aux forces de l’ordre. « Nous sommes au contraire le dernier rempart à la constitution de milices armées et à l’autodéfense, martèle Chantal Féjean. Nous sommes pour le respect scrupuleux des lois. » Concrètement, chaque quartier dispose d’un référent, un citoyen volontaire formé par un représentant de la préfecture, le commissaire de police et du personnel communal. René, le mari de Chantal, est l’un d’eux : « En cas de problème, les habitants du quartier m’appellent. Je dois être capable de faire la différence entre l’urgence ressentie et l’urgence réelle. Selon les cas, j’appelle ou pas la police, la mairie… »

WARNING3Reconnue par la préfecture, l’association bénéficie d’une ligne directe avec le commissariat de police et de contacts privilégiés avec l’élue à la tranquillité publique. « Quand vous appelez le commissariat, en général, ça sonne occupé. Là, le référent a un policier au bout du fil en quelques secondes », résume Roger, un adhérent d’ARC 4. En février 2012, alors que l’association venait juste de se constituer, ce retraité de 72 ans a été réveillé en pleine nuit par un cambrioleur. Depuis, il exerce une veille régulière dans le quartier. « Quand un voisin n’est pas là, on fait attention. On regarde si personne ne traîne autour de sa maison, s’il n’y a rien d’anormal… Et, si on repère quelque chose, on le signale au référent du quartier. » Pour autant, pas question de faire des rondes : « On ne surveille pas, on veille, précise Chantal. Et dès qu’on entend ou qu’on voit quelque chose de bizarre, on sort dans la rue et on regarde ce qui se passe. Et, s’il le faut, on prévient la police. »

Toujours pour prévenir les agressions, l’ARC 4 a réhabilité le bon vieux sifflet à roulette de la police : « On l’a dans notre sac et, en cas d’agressions, on siffle, raconte René. Souvent, ça suffit et c’est moins risqué qu’une arme. »

* http://arc4.hautetfort.com.

 Source : Le Parisien

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Publié le 8 Novembre 2013

cannabis.jpgCinq congolais de 26 à 33 ans ont été mis en examen ce jeudi à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour trafic de stupéfiants. La justice leur reproche d'avoir  importé par colis d'importantes quantités de résine de cannabis entre le Maroc et les Hauts-de-Seine.  L'affaire commence le 10 décembre dernier lorsque la société Fedex repère des envois suspects de colis qui peuvent contenir jusqu'à 15 kg de résine de cannabis.  Les dealers venaient directement chercher leur marchandise dans les bureaux de l'entreprise. Les services de sécurité de la société préviennent les autorités et les gendarmes de la section de recherches (SR) de Versailles (Yvelines) se chargent des investigations.

La drogue était écoulée dans les cités franciliennes

Après des mois d'
enquête et de surveillance, les militaires interpellent mardi quatre suspects à Argenteuil (Val-d'Oise), Châtenay-Malabry, Colombes (Hauts-de-Seine) et Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et le cinquième est extrait d'une prison où il était incarcéré. Lors des perquisitions, les gendarmes mettent la main sur 10 000 €. La drogue était écoulée dans les cités de la région parisienne. Durant leur garde à vue dans les locaux Versaillais de la SR, les cinq suspects ont avoué le minimum. Ils n'ont fait que confirmer ce que les enquêteurs avaient découvert.

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Novembre 2013

Saint-Ouen

manifestation-leonarda-2.jpgDeborah et Juliette sont encore sous le choc. Et c’est en rongeant ses ongles que l’une des jeunes filles, élève en Terminale L au lycée Auguste-Blanqui, à Saint-Ouen, raconte l’incident d’hier matin. « Vers 6h30, nous préparions le blocus du lycée avec cinq autres élèves, glisse-t-elle émue. Nous voulions dénoncer l’expulsion de Leonarda (NDLR : la collégienne rom, interpellée lors d’une sortie scolaire, a été expulsée avec sa famille en octobre au Kosovo) et mobiliser pacifiquement d’autres élèves pour qu’ils viennent avec nous au rassemblement parisien.  » Jusqu’à l’arrivée d’une patrouille de police, vers 7h30. « Ils sont venus vers nous et nous ont demandé d’arrêter, explique Juliette. Nous leur avons répondu calmement que la mairie était prévenue mais ils ont voulu tout enlever et cela a dégénéré. »

 Un collégien transporté à l’hôpital

Deux garçons du groupe se sont retrouvés à terre, dont Erwan, 15 ans, élève en 1re L. « Ils nous ont frappés et gazés très près du visage, poursuit Deborah. Erwan a perdu connaissance et nous avons dû appeler nous-mêmes les pompiers. » Transporté à l’hôpital Bichat à Paris « pour un lavage complet du visage », le jeune homme est finalement rentré chez lui. Hier matin, la quasi-totalité des enseignants se sont mis en grève suite à l’incident. Une délégation d’en seignants et d’élèves a été reçue hier après-midi par la maire (FG) de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon, qui assure, dans un communiqué, ne pas comprendre « pourquoi les policiers sont intervenus de façon disproportionnée ».

De son côté, la préfecture de Bobigny estime qu’il s’agit « d’un incident de portée limitée qui ne doit pas perturber le bon fonctionnement de l’établissement ». Elle précise que les policiers étaient en train d’enlever les barrières édifiées par les jeunes lorsqu’un « groupe de 10 élèves s’est approché de l’équipage de police et l’un deux a agrippé un des policiers qui pour se dégager et disperser le groupe a utilisé son aérosol lacrymogène à une reprise ». « Les policiers n’ont fait que leur travail et n’ont porté aucun coup » assure Sébastien Bailly du syndicat de gardien de la paix Alliance 93. Une enquête a été ouverte pour connaître les conditions d’intervention de la police. L’IGPN (inspection générale de la police nationale) a été saisie.

Saint-Denis

manifestation-leonarda-1.jpgPlusieurs incidents ont eu lieu hier matin en marge des manifestations lycéennes. Dans la matinée, une centaine de lycéens ont bloqué le lycée professionnel Frédéric Bartholdi. Le rassemblement s’est déroulé dans le calme et les élèves se sont dispersés par petits groupes dans le centre-ville. C’est à ce moment-là qu’un commerce de jeux vidéo, situé rue Gabriel-Péri, a été pillé. Toujours à Saint-Denis, une quinzaine de lycéens ont manifesté devant le lycée Paul-Eluard, où ils ont brûlé des poubelles. Une jeune fille de 18 ans, qui s’approchait d’une des poubelles en feu, a été légèrement brûlée au cuir chevelu. 

Montreuil

Une dizaine d’élèves ont voulu interdire l’accès du lycée Jean-Jaurès et ont positionné des conteneurs à l’entrée. Un adolescent de 16 ans a été arrêté en possession d’un marteau, d’un couteau à cran d’arrêt et d’un briquet. Il est également suspecté d’avoir déposé à côté d’une poubelle une bouteille contenant de l’essence.

Noisy-le-Grand

Une dizaine d’élèves ont tenté de bloquer l’accès de l’établissement Evariste-Galois avec des cadenas et des chaînes. Ces derniers ont été enlevés par le personnel enseignant et les cours ont pu avoir lieu normalement.

Source : Le Parisien / Photos d'illustration. 

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Publié le 8 Novembre 2013

Lehna-Noisy-le-sec.jpgLa situation va-t-elle s’apaiser au collège Jacques-Prévert à Noisy-le-Sec? C’est en tout cas l’espoir des enseignants, reçus hier après-midi à la direction académique à Bobigny. Ils étaient venus dire leur inquiétude quelques semaines après la violente agression d’une élève de 6e dans la cour de récréation. Lehna, 11 ans, avait été lynchée par un groupe de collégiens de 5e et 4e qui se sont rués sur elle pour lui asséner un « baptême des 6e » (des coups de pieds et coups de sac qui lui ont fait perdre connaissance). La fillette avait écopé d’un traumatisme crânien et de dix jours d’ITT. Or, depuis cet épisode, aucune véritable sanction n’a été appliquée à l’encontre des élèves impliqués. La seule mesure prise par l’administration aurait été d’envoyer des lettres en recommandé aux familles de quatre élèves soupçonnés d’avoir participé au lynchage. « Rien n’est réglé, enrage Luisella, sa mère, qui a porté plainte après l’incident. On nous avait promis qu’elle reviendrait à l’école dans un climat apaisé. Mais, là, la direction a juste dit qu’elle allait recevoir les élèves concernés un à un, mais il n’y a eu aucune sanction concrète. Même pas un conseil de discipline. Pendant ce temps, ma fille est traumatisée et terrorisée. »

Une enseignante indique tout de même que la principale du collège a fait le tour des classes afin d’évoquer le sujet avec l’ensemble des élèves et pour les inviter à laisser la fillette tranquille. Sa maman, elle, affirme que Lehna a encore reçu des pressions, des insultes et des menaces de la part de certains collégiens, et que des témoignages ont établi que ses agresseurs étaient plus nombreux et clairement identifiés. Une seule certitude : le climat est devenu « de plus en plus difficile » ces derniers jours, comme le glisse cette prof. Une enseignante a à son tour déposé plainte mercredi contre des personnes de l’entourage de la petite Lehna, pour agression verbale et menaces.

« Il faut maintenant que cet établissement se reprenne et que les choses s’apaisent », souhaite une enseignante qui souligne que l’agression de Lehna a eu lieu dans un contexte particulier. « Depuis le début de l’année, il y a eu plusieurs problèmes avec des jeux dangereux dans la cour de récréation. Les élèves jouaient à se taper dessus pour rire. Peu ont été sanctionnés. C’est aussi ce qui explique qu’une telle agression ait pu se produire. »

Un ami de Lehna molesté à son tour

Selon Luisella, la pression est encore montée d’un cran hier, et l’une des camarades de Lehna a à son tour été molestée par certains élèves. « Ils lui ont fait une balayette en la traitant de balance ». Hier, les profs reçus à la direction académique en sont repartis avec quelques promesses. Des « conseils éducatifs », pouvant déboucher sur des sanctions, devraient être organisés en présence des élèves et des parents concernés. Un audit doit également être mené sur l’organisation de ce site qui est en réalité une annexe du collège, où les représentants de l’administration sont moins nombreux. C’est d’ailleurs pour cette raison que la délégation a réclamé hier la création de deux postes de surveillant supplémentaires et d’un principal adjoint en plus. Cependant, ces demandes ont, semble-t-il, été repoussées. La direction académique, qui avait reconnu l’ampleur de l’incident, n’a pas souhaité s’exprimer hier. Il faudra attendre encore un peu avant de connaître les résultats de l’enquête ouverte à la suite de la plainte déposée par la maman de Lehna.

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Novembre 2013

sfr-la-plaine-saint-denis.jpgLa forteresse SFR s’entrouvre enfin à La Plaine-Saint-Denis. Les premiers salariés ont commencé à emménager en début de semaine, dans le gigantesque siège de l’opérateur, posé en bordure d’A 86. Dans un mois, ils seront 4000. Fin 2015, ils seront 8500, à l’achèvement de la construction du campus. Dans un premier temps, ce sont les 3000 employés basés jusqu’à présent à La Défense et le millier de Boulogne (Hauts-de-Seine) qui vont étrenner le site. Une nouvelle vie de bureau qui commence et à laquelle ils doivent s’adapter.

130000 m2 de bureaux

« C’est un peu dur aujourd’hui, entre ceux qui ont oublié leur badge et ceux qui sont perdus », entend-on dans le hall. L’atmosphère de chantier flotte encore partout. Que l’on soit dans les locaux, sur le parvis ou à l’extérieur, il est impossible d’échapper aux ouvriers en chasubles fluos et casques. Les techniciens règlent les derniers détails dans un bâtiment mastodonte tandis qu’à quelques mètres, l’édification du campus se poursuit. Les camions boueux vont et viennent. Et juste en face, l’immeuble où va bientôt s’installer 
Siemens est aussi en pleins travaux.

La première pierre posée en 2011

Les arrivées chez SFR se font par vaguelettes quotidiennes d’environ 200 personnes. « Ça se passe bien, même si je n’ai pas encore de téléphone », sourit une employée qui habite l’Oise et qui a rejoint mardi, son nouvel open space. « Je mets en moyenne une heure pour venir en voiture, le même temps que lorsque j’allais à La Défense », précise-t-elle. Pour se retrouver dans le dédale, les salariés de SFR seront « connectés » et équipés d’un smartphone dernier cri, sorte de sésame qui leur permettra de badger, déjeuner au restaurant d’entreprise, réserver une salle ou de travailler en wi-fi depuis l’une des… 90 terrasses du campus.

Fin 2015, le siège s’étendra sur 130000 m2 de bureaux, répartis en quatre bâtiments conçus par l’architecte Jean-Paul Viguier. En rez-de-chaussée, 1500 m2 de commerces sont aménagés dont une boulangerie Paul. Difficile d’imaginer que, trois ans plus tôt, à la place de ce site high-tech de 4,2 ha, il y avait les terrains pollués de l’ancienne usine 
GDF. Une fois l’accord trouvé, la reconversion s’est faite à marche forcée. La première pierre a été posée en novembre 2011. Et pour tenir les délais de livraison de la première tranche, un étage (l’équivalent de quatre pavillons d’habitation) a été monté tous les seize jours. Au plus fort des travaux, le chantier considéré comme le plus grand d’Ile-de-France a compté jusqu’à 1200 ouvriers.

Source : Le Parisien

 

 

 

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Publié le 6 Novembre 2013

distributeur-billet-explosePlusieurs inconnus ont tenté d’accéder à l’argent contenu dans un distributeur automatique de billets (Dab), à grand renfort d’explosifs, ce mardi 5 novembre, vers 22 heures à Bondy. Après avoir posé leur charge sur le clavier de l’automate, d’une la Banque Postale, implantée avenue Suzanne-Buisson, les malfaiteurs ont déclenché l’explosion à distance. «Mais ils ne sont pas parvenus à leur fin, précise une source proche de l’affaire. Les auteurs ont aussitôt pris la fuite».

Toute proportion gardée certains se souviennent peut-être encore du spectaculaire braquage de la BNP du Vieux-Pays à Aulnay, survenu il y a presque 3 ans déjà, qui avait attiré tous les médias. Le Bondy Blog avait fait un article à ce sujet à relire ici. A l’époque aussi les auteurs avaient pris la fuite. Et l’on en a plus jamais entendu parler par la suite…

Source : Le Parisien / Photo d’illustration.

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Publié le 6 Novembre 2013

Guerbet-Aulnay-copie-1.jpgLe conseil général de Seine-Saint-Denis lance aujourd’hui un nouvel outil qui proposera 300 offres de stages dans des sociétés et collectivités du département.

Obtenir un stage de qualité pour un élève de 3e relève souvent du parcours du combattant. Le conseil général lance aujourd’hui un site Internet afin de faciliter cette démarche. Les entreprises partenaires déposent leurs offres et les élèves les moins favorisés, sous la houlette de leurs professeurs, peuvent y répondre. Environ 300 offres seront proposées au lancement pour… plus de 15000 élèves de 3e dans le département. « Nous ne pouvons pas laisser des gamins dont le seul horizon est de faire un stage à la supérette du coin, souligne Stéphane Troussel, président PS du conseil général. La jeunesse de notre département a un potentiel extraordinaire. Nous devons le faire fructifier avec l’aide des entreprises installées sur notre territoire ».

Selon l’élu, la qualité de ces stages permet également de changer les regards des uns et des autres : « Les jeunes découvrent ainsi qu’ils ont des perspectives réelles et les entreprises qu’elles ont un véritable vivier sous la main. » A commencer par le conseil général qui, à lui seul, va accueillir 120 stagiaires. Les 180 autres stages seront proposés par de grands groupes comme la BNP, Orange, SFR, le SNCF et la Poste et des entreprises plus locales comme la pâtisserie industrielle la Romainville basée à Clichy ou les laboratoires pharmaceutiques Guerbet à Aulnay.

Une aide bienvenue pour Souleyman Kinay. Il ne trouve pas de stage pour son fils scolarisé au collège Saint-Martin-du-Gard : « Je travaille dans une entreprise de confection de vêtements qui ne prend pas de stagiaires et je ne connais pas de gens qui pourraient m’aider. Le site Internet serait vraiment la dernière chance pour mon fils car moi, je ne sais plus quoi faire ». La présentation de demain est aussi un appel du pied à d’autres entreprises. Car d’ici quelques années, le conseil général souhaite atteindre le millier d’offres.

www.seine-saint-denis.fr/ Plateforme-Mon-stage-de-3eme.html.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Novembre 2013

police-afp-illustr-new_640x280.jpgUn homme handicapé a été plongé dans le coma, ce samedi 2 novembre, après une tentative devol à un distributeur automatique de billets (DAB) à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Les faits se sont déroulés, vers 9 heures, devant une agence bancaire de la rue de Paris. L'homme, handicapé mental, âgé de 49 ans a été agressé par une jeune fille alors qu’il venait de retirer de l’argent au distributeur. «La voleuse a tenté d’arracher un billet de 10 € à la victime, confie une source proche de l’affaire. L'homme handicapé, très choqué, a fait un malaise cardiaque. Il a été transporté dans un état grave vers l’hôpital André-Grégoire avant d’être plongé dans le coma». Une enquête a été ouverte pour retrouver la trace de l’auteure des faits.

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Novembre 2013

universite-saint-denis.jpgVigiles et vidéosurveillance à la fac de Saint-Denis afin d’empêcher squats et dégradations. Ces nouvelles mesures divisent les étudiants.

Saint-Denis, campus de l’université Paris-VIII. Une journée de cours normale, à la fin du mois d’octobre. En cette fin d’après-midi, les allées et venues sont nombreuses, entre les cours, les séances de travail à la bibliothèque ou les discussions à bâtons rompus dans les couloirs. L’accès à ce campus de 22000 étudiants est entièrement libre, que ce soit par l’accueil ou via le marchand de sandwich kebab, qui donne à la fois sur la rue et sur la fac. Une fois dans les couloirs, il suffit de faire quelques mètres et de franchir la passerelle pour se retrouver dans le bâtiment A, le plus ancien du campus. Ici, les petits amphis, en mauvais état, sont ouverts aux quatre vents, serrures cassées. Tous semblent déserts, mais une fois poussée la porte de l’un d’eux, on tombe nez à nez avec quatre jeunes gens, les pieds sur la table du prof, en train de fumer du cannabis, sourire aux lèvres. Sur la terrasse, un peu plus loin, des chaises sont sorties. A leur pied, des bouteilles vides et quelques détritus. Le tout ressemble parfois plus à un squat qu’à un lieu d’études.

« Ces derniers mois, l’université a été confrontée à des phénomènes nouveaux de squats et de dégradations de locaux et nous avons recensé des cas d’agressions », confirme la présidente de Paris-VIII, Danielle Tartakowsky. En 2012-2013, on dénombre une cinquantaine d’événements (vols, dégradations et actes de violence), dont 26 ont fait l’objet d’une plainte. Pour stopper cette dérive « inacceptable », Danielle Tartakowsky a décidé de mettre en place un plan de sécurité, « afin de garantir à nos étudiants et personnels de meilleures conditions de travail ». Principale mesure : le renforcement de l’équipe de sécurité, avec le recours à huit vigiles supplémentaires venus d’une société privée. Les équipes actuelles deviendront des huissiers, chargés de l’ouverture et de la fermeture des salles de cours.

Autre mesure : la mise en place de contrôles d’accès, « notamment en fin de journée et vis-à-vis de personnes que nous connaissons et qui n’ont rien à faire à Paris-VIII, des lieux qu’ils utilisent pour leurs activités illégales », autrement dit des dealeurs, précise la présidente. Le système d’alarme va être revu, les portes d’accès vont être renforcées et les grilles rehaussées. En tout, ces mesures représentent un investissement de 845000 €.

Des mesures votées mi-novembre

A Paris-VIII, héritière du centre universitaire expérimental de Vincennes, ce plan n’a pas manqué de faire réagir. La modification du règlement intérieur, qui prévoit de limiter l’accès à la fac « aux usagers, aux personnels de l’université ainsi qu’à toute personne autorisée », a suscité la colère de collectifs et syndicats. « Cette disposition ne respecte plus cette tradition d’ouverture au public. Une université est une institution publique, elle doit rester ouverte à tous! », estime Annick, chez Solidaires (SUD). Plusieurs militants sont intervenus lors du dernier conseil d’administration, mi-octobre, empêchant le vote de ce plan. Des réunions sont prévues aujourd’hui et la semaine prochaine, pour décider de la suite de la mobilisation.

Danielle Tartakowsky estime, elle, avoir de son côté « la majorité des étudiants et personnels qui ont pétitionné et nous ont demandé d’agir ». Le plan de sécurité sera à nouveau au menu du prochain conseil d’administration, mi-novembre. 

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Novembre 2013

greve-vigiles-rosny2.jpgLeur mobilisation a finalement porté ses fruits. Les agents de sécurité du centre commercial Rosny 2 à Rosny-sous-Bois ont vu une grande partie de leurs revendications satisfaites hier après-midi, après quatre jours de grève. « Nous avons obtenu, à compter du 1er novembre, le versement d’une prime de risque de 150 € par mois, d’une prime de nettoyage de 15 € par mois, le rétablissement de la double paie le dimanche et la levée de toutes les sanctions contre les agents », détaille Hafid Bayassine, délégué CGT au sein de la société ASC, chargée de la sécurité dans le centre commercial.  

Le paiement des jours de grève est la seule revendication qui n’a pas été satisfaite. « Nous levons la grève. Nous sommes contents », souffle Hafid Bayassine, la gorge serrée et l’air fatigué. Quelques minutes plus tôt, il scandait encore ses slogans au mégaphone, devant un cortège d’une quinzaine de grands gaillards, dans les allées d’un centre commercial qu’ils ont plutôt l’habitude de surveiller. « On n’a plus rien à perdre, alors on continue, expliquait Abderhamane, l’un des grévistes. On travaille la peur au ventre pour des miettes, ça suffit! » Les agents d’ASC gagnent environ 1200 € par mois pour assurer la sécurité de ce grand centre de 200 boutiques, qui accueille 14 millions de clients par an. Trente-six employés (vigiles et sécurité incendie) se relaient, pour des vacations de 12 heures.

En 2004, ils avaient perdu leur prime de nettoyage de 20 € pour laver leurs costumes, et l’an dernier, c’est leur double paie du dimanche qui a été supprimée. « C’en est trop, grognait Kamel, vigile depuis quatre ans. D’autant qu’on fait un travail difficile, sur un site dangereux où il y a beaucoup de vols et d’agressions. » « Le centre est sans risque, tempère Franck Ayat, président de l’association des commerçants de Rosny 2, intervenu hier en tant que médiateur. Les agents font un boulot formidable. Il fallait que le dialogue s’installe avec ASC, pour le bien-être des clients et des commerçants. »

Face à l’agitation grandissante, le président d’ASC, Luc Delarue, a finalement fait le déplacement hier après-midi de Montargis (Loiret) à Rosny. « Il était nécessaire de sortir de l’impasse. Nous avons fait un gros effort pour y parvenir », explique-t-il. Ce mouvement n’avait pas perturbé l’activité du pôle commercial puisqu’une autre société avait été sollicitée pour assurer la sécurité. En ce week-end de Toussaint, les allées très fréquentées de Rosny 2 vont retrouver leur calme. Hier matin, de nombreux clients intrigués ont découvert les conditions de travail des agents de sécurité. « On ne savait pas qu’ils étaient si mal payés et, franchement, c’est honteux, estiment Jacques et Bernadette, qui viennent deux ou trois fois par semaine à Rosny 2. Si le centre est sûr, c’est grâce à eux. Leur mérite devrait être reconnu. »

Source : Le Parisien

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Publié dans #93 Infos

Publié le 1 Novembre 2013

rosnyUne quinzaine d’agents de sécurité de Rosny 2 ont manifesté ce vendredi matin dans les allées du centre commercial. Les vigiles, en grève depuis le 29 octobre pour réclamer le rétablissement de leur double paie le dimanche, ainsi que le versement d’une prime de nettoyage et d’une prime de risque, ont défilé bruyamment devant les boutiques, très fréquentées en ce début de week-end de la Toussaint. « Des avantages nous ont été enlevés, on continuera jusqu’à obtenir gain de cause », a mis en garde Hafid Bayassine, délégué CGT. Luc Delarue, le directeur de la société ASC, qui emploie les 36 vigiles et agents de sécurité incendie travaillant sur le site, est arrivé sur place pour reprendre les négociations. En attendant, « la sécurité du centre est garantie à 100 % » par l’intermédiaire d’un sous-traitant, a indiqué Luc Delarue.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 31 Octobre 2013

centre-commercial-leclerc-bobigny.JPGDémarrage en trombe pour le magasin Leclerc qui vient d’ouvrir : 5 000 clients se pressent chaque jour en caisse. Plus de 150 salariés ont été recrutés.

Il a déjà ses petites habitudes. Ses produits fétiches à deux pas de chez lui. Pour Lucien, la soixantaine, l’ouverture du centre commercial Leclerc, en plein centre-ville de Bobigny, est une aubaine. « J’habite juste en face, lance-t-il, enjoué. Je traverse la route et je suis dans les rayons! » Depuis l’ouverture de cet espace de 5000 m2 jeudi dernier, le retraité est déjà venu quatre fois. « Nous avions peu de commerces dans le secteur, confie-t-il. Il fallait aller au Carrefour de Drancy, aux Halles d’Auchan à la préfecture de Bobigny ou au Leclerc du Blanc-Mesnil pour trouver une grande surface. Là, ça redynamise le quartier. »

Objectif atteint pour la municipalité communiste qui, depuis 2006, demandait l’installation d’un hypermarché dans le centre-ville. « Nous avons lancé un projet urbain pour diversifier les commerces insuffisants à Bobigny, notamment dans le centre-ville, assure Laurence Blin, l’adjointe chargée du commerce. Et cela permettait aussi de redessiner une belle entrée de ville et de requalifier un lieu délaissé. » Un terrain vague occupait en effet cet espace de l’avenue Paul-Vaillant-Couturier à l’emplacement de l’actuel hypermarché et des logements construits récemment sur la ZAC Matisse.

A l’intérieur du magasin, on s’active donc pour recevoir les 5000 clients qui passent chaque jour en caisse. « C’est tout le temps plein, se réjouit l’un des responsables du centre commercial. Nous avons recruté plus de 150 salariés, la plupart de Bobigny et des environs, pour travailler ici. Nous sommes satisfaits du lancement même si une période de rodage est nécessaire. » La preuve : à la caisse centrale, on frôle l’énervement. « Ils affichent les blancs de poulet à 2 € et cela passe à plus de 7 €, s’agace Marlène, une cliente. Les codes-barres ne sont pas les bons. Si on ne fait pas attention, on se fait avoir! » Et son cas n’est pas isolé. Une dizaine de clients attendent de se faire rembourser. Bouchra, l’hôtesse de la caisse centrale, essaie de garder le sourire. Et son calme. Car entre les demandes de remboursement, les cartes de fidélité des nouveaux clients, la billetterie, difficile de ne pas s’éparpiller. A quelques dizaines de mètres, c’est aussi la cohue devant le jeu-concours qui permettra au gagnant de remporter un an de courses.

Les clients déambulent dans les rayons avec plaisir. « C’est aéré ici même si c’est une plus petite surface que le Carrefour de Drancy », explique Ouassila, qui décortique déjà le catalogue des réductions. Comme elle, de nombreux clients ont préparé leur liste en amont en suivant les réductions de la semaine. « C’est une bonne nouvelle que ce soit un Leclerc, poursuit-elle. Parce que c’est quand même bien moins cher que Carrefour! » Pour Lucien, qui termine ses courses, c’est aussi l’occasion de faire un tour au rayon culturel de l’hypermarché. « Ici, on peut acheter les journaux ou les derniers livres, ce qui n’est pas le cas du magasin Auchan installé à Bobigny 2, glisse-t-il. Pour moi, c’est aussi un plus… »

Source : Le Parisien

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