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Publié le 24 Avril 2014

3791439_11-1-19039347_640x280.jpgLa police est arrivée ce jeudi vers 10 heures, pour évacuer des familles installées sur un campement rom de la porte de Paris, à Saint-Denis. La plupart des personnes qui vivent là, près de 150 Roms de Roumanie, étaient déjà parties d’elles-mêmes avant l’arrivée des forces de l’ordre. Elles ont été informées hier soir de cette évacuation.

Fait inédit, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) est intervenue pour savoir si des garanties d’accompagnement existaient bien.

C’est le centre d’étude européen basé à Budapest, ERRC (European Roma Rights Centre), qui a saisi la CEDH le 17 avril sur le sort des occupants de ce bidonville, dont la 
justice avait prononcé l’évacuation. ERRC s’est fondé sur deux articles de la convention européenne des droits de l’Homme (3 et 8), pour estimer que l’expulsion représente un « traitement inhumain et dégradant » et « porte atteinte au droit à une vie privée et familiale ». Ce qui a donné lieu ces derniers jours à quelques échanges entre la CEDH et le gouvernement français, via le quai d’Orsay, et la Seine-Saint-Denis, en passant par le service juridique du ministère de l’Intérieur, qui devait apporter des preuves de prise en charge.

« Compte tenu des éléments que nous avons fournis, deux diagnostics, une identification sociale et la pré-réservation de chambres d’hôtel pour trois familles en particulier, l’opération a pu être maintenue », précise-t-on au cabinet du préfet de la Seine-Saint-Denis. L’hébergement concerne des personnes présentant des problèmes de santé, des enfants en très bas âge, ou des femmes enceintes. Ce jeudi vers 13 heures, la préfecture précisait qu'un hébergement avait été proposé à 4 familles, soit une quinzaine de personnes, en hotels à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) et à Méry-sur-Oise (Val-d'Oise).

Pour ERRC, c’est néanmoins le signe que la CEDH « est attentive et très réactive à la situation des roms en France », estime Manon Fillonneau, déléguée d’ERRC en France et présente à Saint-Denis ce matin.

Mi-avril, la préfecture de Seine-Saint-Denis recensait sur le département 3 439 personnes vivant en bidonvilles, dont 720 enfants et 236 personnes avec une obligation de quitter le territoire français. Dans un entretien au Parisien, le 18 avril, Philippe Galli, préfet de Seine-Saint-Denis indiquait qu’il y aurait « une évacuation quasiment chaque semaine ou toutes les deux semaines ».

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Avril 2014

3781579_11-1-7427489_545x341.jpgUne montre boussole pour faire la prière en direction de La Mecque, avec un rappel cinq fois par jour, des bonbons halal pour les enfants, des maillots de bain pour femmes qui recouvrent tout le corps ou encore une halalbox qui proposent des activités certifiées « halal »... Hier, dans les allées de la Foire de la 31 e Rencontre annuelle des musulmans de France, organisée jusqu'à demain soir au Parc des expositions du Bourget par l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), des milliers de musulmans sont venus faire leurs emplettes pour trouver ce qu'il est souvent difficile de dénicher dans les commerces traditionnels. 

Des veilleuses qui lisent le Coran aux bébés

Cette année, le salon a particulièrement misé sur l'éducation et les enfants. Les stands de livres regorgent d'albums éducatifs pour apprendre à lire le Coran et l'on trouve quantité de jeux de société pour connaître l'islam en s'amusant. « On est venus trouver des jouets pédagogiques », glisse Fatima, qui compte dépenser près de 100 EUR au stand du site Internet Mooslim-univers.com. On y vend des veilleuses qui lisent le Coran en français aux bébés, des trotteurs où les touches sonores lancent des « qui est ton seigneur ? C'est Allah ! » ou des doudous sans visage mais avec un foulard.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Avril 2014

3776459_11-1-1467063_545x341.jpgLa ville, désormais UDI, a saisi la justice pour demander l’évacuation des bidonvilles installés sur les terrains municipaux. C’était une promesse de campagne de De Paoli.

Assis sur une chaise de bureau éventrée, il patiente à l'entrée du camp de la Folie, à Bobigny. Au-dessus de sa tête, une grande affiche prévient que les travaux de la future ZAC (zone d'aménagement concerté) Ecocité devraient bientôt commencer. Mais les fillettes qui transportent des planches de bois à l'intérieur de l'un des plus grands camps de Roms de la ville-préfecture n'y prêtent pas attention. « Je ne sais pas quand ce sera la fermeture du camp, murmure le père de famille dans un français approximatif. Ça m'inquiète. » Il n'en dira pas plus. Les autres ne sont pas non plus enclins à s'exprimer avec la presse.

Mais, depuis l'élection de Stéphane De Paoli, le nouveau maire UDI, les associations de soutien aux Roms s'inquiètent. Car, sous l'ère communiste, « Bobigny était un peu une ville d'accueil des Roms », admettent-elles. Les expulsions y restaient épisodiques. Catherine Peyge aurait même été la seule maire du département à n'avoir jamais demandé d'expulsion sur les terrains municipaux, selon le préfet Philippe Galli. Désormais, le ton devrait se durcir. « Sur le programme de De Paoli, il y avait la fermeture des camps, lance Véronique Decker, membre du collectif de soutien aux Roms. Nous, on n'est pas contre la fermeture des bidonvilles, mais on veut savoir si les gens qui vivent ici depuis longtemps seront relogés. »

Mobilisés, les soutiens ont distribué ces derniers jours un tract dans les boîtes aux lettres pour sensibiliser les habitants à la question des Roms. A Bobigny, ils seraient entre 400 et 500, selon les associations, répartis sur deux camps illégaux (la Folie et les Coquetiers) et une aire d'accueil légale installée rue de Paris.

Stéphane De Paoli a séduit une grande partie de ses électeurs grâce à cette promesse de campagne. Alors, en mairie, on assume ce changement de ton. « Il y a quelques jours, des familles roms qui s'installaient près de la cité Karl-Marx ont été invitées à quitter les lieux rapidement », relate un proche du maire. Déjà, des entrevues ont eu lieu entre le préfet et Stéphane De Paoli et des procédures judiciaires ont été lancées par la mairie pour fermer les camps illégaux.

Quand ? Selon le préfet, celui des Coquetiers pourrait être évacué « avant l'été ». Celui de la Folie ? « Il est installé sur la future ZAC, donc il sera amené à être fermé », concède le maire, sans donner de date. Mais il tient à rester rassurant, mentionnant sa rencontre hier matin avec les associations en charge de l'insertion des Roms. « On n'est pas des sauvages, clame-t-il. On ne va pas les brusquer ! Mais ils ne pourront évidemment pas tous rester. » Seule inquiétude, dans l'entourage du maire : que les associations « de toute la France débarquent à Bobigny pour s'enchaîner à l'entrée des camps et éviter leur fermeture ». Dans les villes voisines, on anticipe le démantèlement des bidonvilles de Bobigny et l'on craint la venue des familles. A Noisy-le-Sec, par exemple, la mairie fait poser des blocs de béton sur les terrains vides pour empêcher toute création de campement.

Source : Le Parisien

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Publié le 17 Mars 2014

sefyu.jpgLA MATINÉE COMMENCE PAR UN FILM et se termine par une chanson et quelques photos-souvenirs. Entre les deux, un moment studieux. Vendredi matin, les élèves de 4e des trois collèges de Sainte-Geneviève-des-Bois se sont retrouvés réunis pour la première fois, au centre Noureev pour un débat sur l'égalité hommes- femmes, animé par le rappeur Sefyu et la militante de Ni putes ni soumises, Loubna Méliane.

« J'ai vu en distribuant des tracts du conseil général qu'il y avait du boulot chez les jeunes en matière d'égalité », note le conseiller général (PS) Frédéric Petitta, en attendant l'arrivée de la star. Casquette vissée sur la tête, Sefyu est accueilli par une salve d'applaudissements et de grands cris. Mais la salle est immédiatement plongée dans l'obscurité, le temps de diffuser un documentaire. « Bon, pas de timidité à avoir parce que j'ai des vidéos qui passent sur YouTube, lance Youssef, alias Sefyu, lauréat aux Victoires de la musique en 2009. On va discuter entre nous là. Alors qui veut parler ? » Kenza se lance : « Moi, je veux faire médecine et je ne vois pas pourquoi ce serait à moi et pas à mon mari de s'occuper des enfants et rester à la maison. »

Un garçon derrière elle la hue. Sefyu intervient. « Eh ! les mecs, faites gaffe, c'est fini l'image de Cendrillon, rigole-t-il. Chacun parle à son tour et après, promis, je chanterai. » Le débat est intense. « On est plus forts, on se complète si vous voulez, mais il n'y a pas d'égalité », répond un garçon face aux filles. « On n'est pas dans la confrontation, attention, on a tous besoin des autres et il y a force physique et force psychologique », répond le rappeur d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

« On parle d'égalité des sexes, mais pourquoi il n'y a que des garçons dans le rap et les femmes sont juste des objets dans les clips ? » interroge Marie. Rires de Loubna Méliane, la militante. « Cela évolue progressivement, estime Sefyu. Et puis, regarde, il y a eu Diam's par exemple ». « Moi, en tout cas, je veux bien qu'on parle d'égalité, mais pourquoi c'est forcément le garçon qui doit faire le premier pas pour sortir avec une fille », glisse un beau gosse au fond de la salle. « C'est difficile de changer ça », répond Kenza.

Source : Le Parisien du 15 mars 2014

 

 

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Publié le 15 Mars 2014

3674755_1.JPGCINQ MILLE LITS pour étudiants dans une cité universitaire internationale en Seine-Saint-Denis, à l'instar de celle édifiée dans l'entre-deux-guerres dans le XIVe arrondissement, à Paris. Tel est le projet que l'Etablissement public d'aménagement (EPA) de Plaine de France et l'agglomération Plaine commune ont dévoilé cette semaine au Mipim, le rendez-vous incontournable des professionnels de l'immobilier qui s'est terminé hier soir à Cannes (Alpes-Maritimes).

Baptisé « quartier universitaire international du Grand Paris », ce programme immobilier hors norme vise à proposer d'ici à 2020 5 000 lits étudiants, dont 70 % réservés aux jeunes étrangers. Selon l'EPA Plaine de France, l'Ile-de-France compte aujourd'hui 600 000 étudiants, dont 15 % d'internationaux. « Actuellement, beaucoup d'étudiants étrangers renoncent à faire une partie de leurs études en Ile-de-France du fait notamment du manque criant de logements, explique Damien Robert, le directeur général de l'EPA Plaine de France. Il nous est donc apparu nécessaire de créer, au nord de Paris, un pendant à la Cité universitaire du XIVe. »

Concrètement, cette cité U du XXIe siècle pourrait s'implanter sur trois sites : porte de Paris et Pleyel à Saint-Denis et gare des Mines à Aubervilliers, à proximité du futur campus Condorcet qui doit accueillir 15 000 étudiants en sciences humaines en 2018. Elle proposerait des logements plus grands que la traditionnelle chambre de cité U (des studettes, des deux-pièces...) et des appartements en colocation, le tout avec des loyers abordables compris entre 250 et 500 EUR (à la charge de l'étudiant une fois les aides déduites). « Nous voulons créer un nouveau mode d'hébergement, précise Damien Robert. Chaque site accueillerait 1 500 à 2 000 étudiants et disposerait d'équipements culturels et sportifs, de lieux de restauration... »

A ce jour, l'opération en est encore au stade de l'étude de faisabilité. Sauf imprévu, une étude opérationnelle devrait être lancée au printemps afin de permettre l'acquisition du foncier nécessaire en 2016-2018. Selon l'EPA et Plaine commune, ces logements pourraient être livrés en 2018-2020. Une excellente nouvelle pour les centaines d'étudiants en attente de logements. « C'est un projet utile dans un secteur géographique où l'on manque de logements étudiants. Cela facilitera également la venue des jeunes d'autres pays et renforcera l'identité universitaire de Plaine Commune », se félicite Jean-Claude Waquet, président du campus Condorcet. « C'est une très bonne initiative, commente de même Jean-Loup Salzmann, le président de l'université Paris-XIII - Villetaneuse. Il y a un énorme déficit de logements étudiants sur le territoire, et c'est vrai que les étudiants étrangers ont encore plus de mal que les autres à se loger. »

Seul bémol, en coulisses, certains regrettent que la priorité ait été donnée aux étudiants à mobilité internationale, selon le terme consacré, alors que les étudiants français ont toujours autant de mal à se loger. En Seine-Saint-Denis, le Crous a en gestion 1 858 logements étudiants, auxquels il faut ajouter environ 4 500 logements gérés à l'extérieur. Cinq cent vingt logements supplémentaires sont attendus d'ici à 2015 à Bobigny et à Villetaneuse. Un progrès indéniable, mais encore insuffisant au regard du retard pris. Cette année, seules 17 % des demandes auprès du Crous ont pu être satisfaites.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 13 Mars 2014

3667697_11-0-4181323702_545x341.jpgA DIX JOURS du premier tour des municipales, l'affaire Orty Gym pourrait-elle nuire à Eric Raoult, le maire UMP du Raincy, qui se présente à sa propre succession dans un contexte compliqué ? Difficile à dire. Ce club de gym réservé aux femmes s'était fait remarquer, bien malgré lui, en novembre dernier, lorsque le maire avait décidé de le fermer pour des questions de sécurité. Les responsables, eux, avaient mis en avant un acte islamophobe, Lynda Ellabou, la gérante, portant le voile. Depuis début février, le club a rouvert. Et Brigitte Kadri, la nouvelle avocate, a décidé de porter plainte contre le maire pour discrimination raciale et trafic d'influence concernant la composition de la commission municipale de sécurité. Elle réclame 200 000 € de dommages et intérêts pour le préjudice économique et moral.

En septembre, quand le club ouvre, tout va bien. Mais lorsque Lynda Ellabou et son mari se déplacent en personne à l'
hôtel de ville pour déposer une autorisation d'aménagement, tout se gâte. « Le jour où le maire a vu que ma cliente portait un voile et que son époux portait la barbe, ça a été le début de leurs ennuis », soupire l'avocate. Eric Raoult fait un signalement à la préfecture qui ne réagit pas. Mieux, selon Brigitte Kadri, elle donne un agrément de conformité. « Le maire l'a mal pris. Alors, en octobre, il a monté une commission municipale fantoche avec des membres à lui qui, comme par hasard, ont estimé que le local ne respectait pas les normes », poursuit l'avocate.

Le couple essaie alors de négocier directement avec Eric Raoult. Mais, méfiant, il s'équipe d'un dictaphone discret. « Il nous a dit clairement qu'il ne voulait pas de femmes voilées, il m'a demandé de changer le nom du club et même d'activité, s'étrangle encore Lynda Ellabou. Il voulait que je fasse un salon d'esthétique. De cette manière, selon lui, c'était plus simple d'exclure les hommes. » Le blocage est 
total. Un mois plus tard, un arrêté de fermeture est pris. « La police municipale a débarqué un jour, a évacué toutes mes clientes et a fait fermer le club », raconte la future maman, encore sous le choc. Elle attaque en référé devant le tribunal administratif de Montreuil, mais elle est déboutée, les juges ne voyant pas l'urgence... La date de l'audience sur le fond n'a pas encore été fixée. Lorsque Brigitte Kadri reprend le dossier, elle décide de repartir de zéro, assure que les normes sont respectées et fait rouvrir le club début février. Sauf qu'entre-temps la moitié des adhérentes sont parties.

De son côté, Eric Raoult plaide la bonne foi. « Orty veut dire soeur en arabe et avec ces soupçons de salles de prière clandestines, on a l'impression que ce nom de club incite à venir prier dans les lieux, d'autant que la gérante porte le voile, essaie-t-il de justifier. Alors, oui, j'ai peut-être dit que je n'étais pas favorable à la présence d'une femme voilée, mais c'était pour éviter d'en faire un commerce communautaire. Voila aussi pourquoi j'ai tenté de les faire changer de nom. » Concernant la fameuse commission de sécurité et l'agrément préfectoral, le maire estime que l'avocate se méprend. « La préfecture a donné un agrément concernant l'accès handicapé, pas sur la sécurité, poursuit-il. Quant à la commission municipale, elle est composée de policiers, de pompiers, d'experts qui ne travaillent pas pour moi. »

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Mars 2014

envoye_special.jpg« ENVOYÉ SPÉCIAL » aborde ce soir la question des non-remplacements de profs dans l'Education nationale. Dans son sujet « Ecole cherche profs désespérément », l'émission de France 2 a notamment suivi le collectif des parents d'élèves de Seine-Saint-Denis, qui est mobilisé depuis plusieurs années pour une meilleure gestion de cette question. Chaque année, en France, deux millions et demi d'heures de cours sont perdues pour cause de professeurs en arrêt maladie ou en formation, et non remplacés. Le département est particulièrement touché par ce phénomène.

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Mars 2014

Secourscatholique.jpgA quinze jours du premier tour des municipales, l’association caritative se penche sur les actions des communes en faveur des plus démunis. Selon elle, il faudrait en faire plus.

La solidarité n'est pas vraiment la priorité des municipalités en ce moment. C'est le triste constat qu'a réalisé le Secours catholique à travers une étude lancée l'année dernière dont le rapport vient d'être rendu. En juin 2013, l'association a envoyé aux quarante communes du département un questionnaire sur ce qui est mis en place pour les populations les plus fragiles. Trois thématiques étaient évoquées : l'analyse des besoins sociaux, la domiciliation et l'accueil en mairie. Seul un tiers des communes ont répondu*.

L'analyse des besoins sociaux. Il s'agit d'une étude chargée de collecter des données (démographie, emplois, revenus...) afin d'affiner les offres sociales. Elle est imposée par la loi mais quasiment personne ne l'a faite puisque seules cinq communes sur les quatorze qui ont répondu ont réalisé cette analyse. « Beaucoup pensent que ça ne sert à rien et c'est dommage, regrette Xavier Vandromme, 
président du Secours catholique 93. Car cela permet de connaître, par exemple, le nombre de handicapés, de gens qui touchent le RSA, de gens logés en logements sociaux et ainsi de répondre aux attentes. Les villes sont trop sur des dispositifs d'urgence. » Villemomble est un contre-exemple puisque la commune a établi rapidement des critères précis. « Cela m'a permis, par exemple, de définir une enveloppe pour aider les plus en difficultés à payer l'électricité, souligne Patrice Calméjane, le maire UMP. J'ai ainsi pu aussi ouvrir un centre social dans le quartier des Marnaudes. Un autre est en préparation dans l'est de la commune. »

La domiciliation. Il s'agit de donner une adresse à ceux qui n'en ont pas afin qu'ils puissent communiquer avec l'administration. « Le problème, c'est que ce sont surtout les associations qui s'en occupent, déplore Xavier Vandromme. Et quand il y a trop de monde, elles sont parfois dépassées. » Là encore, beau contre-exemple avec Montreuil qui domicile près de 350 personnes. « Beaucoup de gens n'ont pas accès à leurs droits sociaux comme le RSA ou l'Aide médicale d'Etat, faute d'adresse, s'insurge Muriel Casalaspro (EELV), ajointe aux solidarités. On 
finance donc une association qui accueille le public tous les après-midi en mairie même s'il faut reconnaître qu'on arrive à saturation. »

L'accueil en mairie. C'est le bon point de l'étude. « Globalement, les populations fragiles sont plutôt bien accueillies dans les mairies du département, sourit le président du Secours catholique 93. Certains ont des services spécifiques de traduction ou sont dotés d'un écrivain public. » C'est le cas à Saint-Denis qui a une part importante de population étrangère. « Nous avons un service de traduction assez efficace puisque nous couvrons l'Afrique subsaharienne, l'Asie du sud-est ou encore les Pays de l'est, détaille Fabienne Soulas, maire-adjointe (FG) aux solidarités. Nous avons aussi une permanence qui aide les usagers en délicatesse avec les services publics et nous allons mettre en place des signalétiques (amplificateurs, zones tactiles...) pour les handicapés. »

Le Secours catholique espère organiser une table ronde avec l'ensemble des maires après les élections, afin de faire avancer l'ensemble de ces sujets.

* Ont répondu les villes socialistes d'Aubervilliers, Clichy-sous-Bois, le Pré-Saint-Gervais et Les Lilas, les villes Front de gauche, Le Blanc-Mesnil, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse, la ville écologiste Montreuil, les villes UMP Montfermeil, Les Pavillons-sous-Bois et Villemomble.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Mars 2014

Mondial-des-Arts-sucres.jpgDepuis hier, les meilleurs pâtissiers ont rendez-vous au Mondial des arts sucrés, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Seize équipes mixtes ont été sélectionnées pour participer à ce véritable marathon de la gourmandise. Durant quatre jours, entrecoupés de nuits réparatrices, les professionnels venus notamment du Brésil, du Viêt Nam, de Géorgie ou de France, devront d'abord réaliser vingt desserts à l'assiette, puis des bonbons au chocolat, un entremets et une tarte. Un jury international notera chaque plat. La France a concocté une glace étonnante avec un coeur coulant à la mandarine.

Cette année, l'équipe française est représentée par Johanna Le Pape, 25 ans, de l'hôtel Meurice, et de Gaétan Fiard, 24 ans, du Fouquet's. Sélectionnés il y a un an, ils ont été coachés par Régis Ferey, chef pâtissier à l'Elysée depuis douze ans, et Christian Gillet, enseignant dans un lycée professionnel en Isère. « Ils sont entraînés de façon intensive comme les athlètes de haut niveau pendant trois mois. C'est le mental qui fera la différence », soulignent les coachs. Lors de la dernière édition, c'est le Japon qui était sorti victorieux de la compétition.

Hier, on a même assisté à des petits miracles. Dans les gradins, les supporteurs chauffés à blanc ont vu le juré ukrainien déguster sans broncher le dessert préparé par les pâtissiers russes. « Ils s'entendent très bien. La pâtisserie, c'est un monde de douceur », sourit Christian Gillet.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Mars 2014

PatronnesCG93.jpgA l'occasion de la Journée internationale de la femme, le conseil général a reçu 40 patrons au féminin. L'occasion d'écouter leurs témoignages sur les obstacles à franchir pour créer sa société mais aussi la joie d'y parvenir. Stéphane Troussel, président PS de l'instance départementale, en a profité pour prendre des engagements : lancement d'une étude sur l'entrepreneuriat féminin pour mieux adapter les outils de soutien, opération de sensibilisation dans les collèges pour mettre en avant la réussite au féminin -- quatre interventions sont prévues ce mois-ci -- et, enfin, création d'un concours départemental de l'entrepreneuriat féminin. 

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Mars 2014

resto-coeur.jpgPresque trois palettes de produits alimentaires, d'hygiène et d'entretien, hier, et quatre autres attendues aujourd'hui. C'est l'estimation de l'équipe des bénévoles des Restos du Cœur de Saint-Denis qui participent à la première journée de la collecte annuelle de l'association humanitaire, au Carrefour de la place du Caquet. Cette collecte se poursuit, aujourd'hui, de 8 h 30 à 18 heures dans la plupart des supermarchés du département*.  

Un nombre de bénéficiaires en constante augmentation

Cette année encore le nombre de bénéficiaires des colis des Restos augmente. Dans le département, ce sont plus 50 000 adultes et 5 000 bébés qui ont eu besoin de l'association. « Cette année, à Saint-Denis, j'ai remarqué une présence notable de retraités qui se retrouvent acculés par les charges de leur appartement et me disent qu'ils n'auraient jamais imaginé en arriver là. Ça devient de plus en plus difficile », déplore Monique, retraitée, bénévole depuis 14 ans à Saint-Denis, en charge des inscriptions. Quand elle a commencé, elle enregistrait 600 familles, aujourd'hui c'est mille de plus.

Parmi les clients, hier, certains évitent habilement les chariots aux logos rose et noir disposés à l'entrée du centre commercial. D'autres donnent spontanément. « Bravo pour ce que vous faites ! », lâche une cliente qui apporte quatre petits pots pour bébé car elle n'a pas de quoi offrir plus. Un jeune homme ramène gels douche, shampoings et déodorants. Une autre femme a pensé à prendre du riz et des pâtes.

Les bénévoles rangent. Parmi eux, le directeur du centre commercial et sa chef de rayon viennent prêter main-forte – Carrefour est partenaire des Restos depuis 2009. « Je les aide à emballer et porter les cartons. Je suis très fier de participer à cette action », assure le patron.

*Contactez Monique Derrien au 06.83.84.71.55. si vous voulez aider les Restos dans leur collecte de denrées.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Mars 2014

connexionsolidaires.jpg«On était comme des aveugles, ça nous a ouvert les yeux », s'émerveille Mohamed Salah. Ce chômeur de 51 ans fait partie des premiers bénéficiaires du programme Connexions solidaires à Saint-Denis, lancé par Emmaüs Connect. Cette association a inauguré hier son local, situé à deux pas de la basilique*. Avec le soutien de SFR et de la ville de Saint-Denis, elle accueille depuis fin 2013 une centaine de personnes en situation d'exclusion ou en difficultés financières pour leur proposer des accès à Internet et à la téléphonie mobile à des tarifs préférentiels, ainsi que des formations aux télécoms.

« Sans l'informatique, aujourd'hui, on est comme illettré, confirme Mohamed Salah. Grâce à Emmaüs, on a maintenant Internet à la maison. Plus besoin de payer cher un cybercafé, ou de faire la queue à la médiathèque. Cela nous a changé la vie ! » Ce père de trois enfants a été orienté vers Connexions solidaires par la Maison de l'emploi de Saint-Denis. Il a depuis pu s'équiper à moindre coût : un ordinateur avec webcam pour 160 EUR, un appareil wi-fi pour 15 EUR, un forfait Internet de 5 EUR pour 50 heures de connexion, et une recharge de téléphonie mobile à 6 EUR pour quatre-vingt-dix minutes par mois pendant trois mois, avec appels illimités le soir et le week-end.

Ces tarifs solidaires sont, pour les exclus, une nécessité pour remettre le pied à l'étrier. « Des chômeurs ratent parfois des offres d'emploi car ils n'ont plus de numéro de téléphone, n'ayant pas renouvelé leur carte prépayée. D'autres sont dans des situations de fragilité budgétaire et ont besoin de conseils sur leur facture. Nous avons pour cela une plate-forme de médiation avec les trois opérateurs », précise Stéphanie Briatte, responsable du nouvel accueil de Saint-Denis. Connexions solidaires propose aussi des formations pour utiliser Internet, ou tout simplement pour laisser un message téléphonique à des employeurs potentiels. « J'ai appris à me servir d'Internet, de Google et de Skype, sourit Malika. J'ai pu me renseigner pour trouver un travail dans les centres de loisirs. »

L'espace ouvert à Saint-Denis est une première dans le département. Deux autres existent déjà à Paris, un à Antony (Hauts-de-Seine), et trois à Marseille, Grenoble et Lyon. Car la fracture sociale est aussi numérique. « Le développement des usages numériques est devenu un levier prioritaire de l'insertion des personnes en difficulté », explique Jean Deydier, directeur d'Emmaüs Connect. Selon un rapport publié en 2011 par le Centre d'analyse stratégique, 57 % des Français ayant des revenus inférieurs à 900 EUR par mois ne sont pas équipés d'Internet à domicile (contre 25 % des Français en moyenne), et 26 % n'ont pas de téléphone mobile (15 % de moyenne nationale).

*Connexions solidaires, 47, rue Jean-Jaurès à Saint-Denis. Renseignements au 06.25.30.37.34.

 Source : Le Parisien

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Publié le 4 Mars 2014

prof-contractuel.jpgElle avoue connaître des fins de mois plus que difficiles, a dégoté un petit job d'appoint pour mettre du beurre dans les épinards et « s'arrange » avec ses colocataires pour régler les factures. Clairement précaire, Maria* travaille pourtant dans l'Education nationale depuis la rentrée scolaire. La jeune femme de 28 ans n'a pas l'échelon rêvé des enseignants titulaires mais celui de contractuel admissible, un nouveau statut pour ces professeurs qui ont décroché l'écrit du concours l'an dernier et qui enseignent aux élèves à tiers, demi ou temps plein en préparant l'oral du mois de juin. Depuis la rentrée scolaire, nous suivons régulièrement trois d'entre eux pour connaître leurs attentes, leurs réussites, leurs déceptions et leurs angoisses. Globalement, tous sont ravis de leur expérience et espèrent décrocher leur diplôme en juin prochain mais la réalité du quotidien, en dehors de la classe, est souvent compliquée.

« Financièrement, c'est la galère, lâche Maria, pourtant épanouie dans son nouveau rôle de professeur d'histoire-géographie. Et cela ne changera pas jusqu'en juin. » Avec 700 € de salaire mensuel, elle dépense déjà 500 € de loyer dans une 
colocation. « Après, vous enlevez 65 € de transports, 2 € d'abonnement de téléphone, des déjeuners entre 3 et 4 € à la cantine du collège ou de la fac et il ne reste pas grand-chose. »

Si elle reconnaît ne pas encore avoir eu besoin d'aller dans des associations caritatives pour trouver à manger, c'est parce que la jeune professeur a déniché un petit boulot d'hôtesse d'accueil de nuit dans une clinique parisienne. « Ils m'appellent quand ils ont besoin de moi, explique-t-elle. Je me fais presque 100 € par nuit. En novembre, j'ai réussi à faire cinq nuits. Cela permet d'être un peu plus large ces mois-là mais il n'y a aucune garantie. » Son objectif : décrocher son oral en juin pour obtenir une titularisation, sortir de son statut de précaire et empocher un salaire d'environ 1 500 € à la fin de chaque mois. Avec deux bacs + 5 sur son 
CV, Maria reste persuadée que cette expérience sera bénéfique. « Mais en attendant, c'est dur », murmure-t-elle.

Joakim*, lui, avait prévu le coup. En reconversion professionnelle, ce jeune trentenaire, à mi-temps dans une classe de primaire, avait mis de l'argent de côté pour « tenir le coup ». Idem pour Frédéric*, professeur de Lettres modernes au lycée. « Je vois bien autour de moi de jeunes contractuels admissibles dans des situations de précarité importante, souligne-t-il. Notre statut est nouveau et le rectorat tâtonne avec nous. » Déjà en septembre et octobre, la plupart d'entre eux ont eu des retards de versement de salaire. Pas facile pour payer le loyer ou les courses. « On voit bien que notre statut génère des couacs, poursuit Frédéric. Je viens par exemple seulement de recevoir un bulletin de salaire ! »*

* Les prénoms ont été changés.

Source : Le Parisien

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Publié le 3 Mars 2014

hopital-saint-denis.jpgAvec l'énergie qui la caractérise, le docteur Ghada Hatem, chef de la maternité de l'hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, remue ciel et terre pour financer la création d'une maison des femmes. « Ce projet répond à un besoin départemental. L'une des originalités est de prendre en charge les victimes de mutilations sexuelles », précise le médecin. L'hôpital a d'ailleurs lancé il y a un an un service, unique en Seine-Saint-Denis, de chirurgie réparatrice dédié aux excisées.

La première pierre sera posée dans l'enceinte de l'hôpital le 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. « C'est une date symbolique », souligne le docteur Ghada Hatem, qui planche sur le concept depuis un an. L'espace de 150 m 2, aménagé sur un ancien parking de l'établissement, aura son indépendance, pour garantir l'anonymat des patientes qui s'y rendront. Outre les mutilées, la maison recevra également les victimes de violences ainsi que les consultations du Planning familial, actuellement situées au sein de la maternité, dans un secteur jugé peu confidentiel. Avec l'augmentation du nombre d'IVG (interruptions volontaires de grossesse) de 21 %, des consultations de 50 % et les visites sans rendez-vous (20 à 30 par jour), les salles actuelles du Planning familial sont saturées.

30 % des mamans venues accoucher sont excisées

Le projet innovant a été approuvé en novembre 2013 par le conseil de surveillance de l'hôpital. Son intérêt est évident, comme le rappelle le médecin : « Nous sommes sur un territoire qui compte de nombreux migrants et où la précarité et le mal-
logement sont grands. On sait qu'être à la rue est un facteur qui accroît les cas de violence. » Pour mettre des chiffres sur cette réalité, l'hôpital a mené en 2013 une étude de six mois sur le profil des femmes venues accoucher (4 000 par an) à Saint-Denis : 30 % étaient mutilées sexuellement. Un quart des mamans vivent dans de mauvaises conditions d'hébergement. L'aménagement de la maison des femmes est évalué à 400 000 EUR. La collecte de la moitié de la somme permettra de débuter sa réalisation. Pour parvenir à réunir les fonds, le docteur Hatem enchaîne les rendez-vous. Dans quelques jours, elle rencontrera les élus du conseil général. Puis elle sera dans les murs de la Fondation Air France. « L'hôpital a le personnel pour faire tourner la maison des femmes, mais pas les moyens de financer la construction. Il faut expliquer l'intérêt public du projet et convaincre des partenaires, résume-t-elle. C'est un gros travail passionnant mais prenant. »

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Mars 2014

billets-en-euros.jpgHier à 15 heures, place Gaston-Bussière, à Sevran, un commerçant de Roissy a été contraint, par trois individus armés d'un couteau, de leur remettre une sacoche contenant sa recette de 2 000 € alors qu'il se rendait à la banque.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Mars 2014

sevran.jpgTrois heures d'intense émotion pour dire adieu à Chrismelda, 8 ans, Imelda, 11 ans, et Chrismelle, 18 ans. Hier, à Sevran, 700 personnes se sont recueillies devant les trois cercueils couverts de roses. Les jeunes filles étaient décédées dans l'incendie de leur logement, le 14 février, dans le quartier Montceleux. La famille, issue de la communauté haïtienne, avait organisé la cérémonie selon le rite évangélique. L'ambassadeur d'Haïti en France était présent, ainsi que huit pasteurs venus d'Ile-de-France, mais aussi de New York. Le cortège s'est ensuite rendu au cimetière où ont été inhumées les victimes.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Mars 2014

Wael.jpgIl se définit comme « touriste professionnel ». Parce qu'il suit des études dans ce domaine (un master à la Sorbonne), mais aussi parce qu'il adore voyager. Originaire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Wael Sghaier, 27 ans, a déjà traîné son sac à dos du Canada au Brésil, en passant par les Etats-Unis, la Norvège ou la Tunisie. Le 15 mars, il sera prêt à partir pour sa nouvelle destination : la Seine-Saint-Denis. « J'ai voulu découvrir ce département dans lequel j'ai vécu vingt ans et que je connais finalement peu. J'ai toujours eu envie de voyager et, cette fois-ci, je me suis dit : pourquoi pas du tourisme de proximité ? » explique Wael.

Son idée germe depuis un an, nourrie aussi par « les sarcasmes » qu'il entend souvent sur son département. « Lors de mes périples, quand je précise que je viens du 93, j'essuie des regards compatissants ou des remarques pleines de clichés. Mon voyage, c'est aussi pour changer cette image. » Le jeune homme prévoit de traverser les quarante villes du département, à pied, à vélo ou en transports en commun. A chaque étape, il ira à la rencontre d'habitants, de lieux insolites ou d'initiatives originales.

Ses expériences seront à suivre sur son blog

« Ce sera aussi bien des incontournables que des lieux méconnus », précise Wael, qui cite, pêle-mêle, le nouveau grand parc de Saint-Ouen, la cité du cinéma de Saint-Denis, les oeuvres d'Oscar Niemeyer, le vignoble de Coubron ou les ruches du Blanc-Mesnil. Il compte aussi suivre des ateliers pour brasser sa bière à Montreuil ou tester des cours d'anglais basés sur du hip-hop américain à La Courneuve. Toutes ses expériences et ses rencontres seront retranscrites sur un blog qui laissera une large place aux photos et aux sons.

Pour l'hébergement, Wael compte sur le réseau Accueil banlieues, qui propose des chambres d'hôtes chez l'habitant, mais aussi sur des amis. « J'ai déjà reçu des mails de gens prêts à m'accueillir », sourit Wael, qui rentrera de temps en temps chez lui « pour faire des lessives ! » Son initiative originale commence à faire parler d'elle dans les offices de tourisme du département. Il lui reste maintenant à obtenir un soutien financier. Son projet, baptisé Mon incroyable 93, est mis en avant sur le site Ulule.com*. Si les internautes financent 2 500 EUR avant le 15 mars, il pourra partir à l'aventure. « Et à chaque 500 EUR de plus, je prolonge mon séjour d'un mois ! » Touriste professionnel jusqu'au bout...

*ulule.com/monincroyable93.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Mars 2014

M_330_228.jpgSAINT-DENIS. Le Conseil national de la résistance iranienne, une faction de l'opposition iranienne à l'étranger, organise cet après-midi aux Docks de Saint-Denis une conférence internationale sur le combat des femmes contre l'intégrisme. Un millier de participantes sont annoncées, parmi lesquelles des personnalités, telles que Michèle Alliot-Marie, Ingrid Betancourt ou encore Linda Chavez, ancienne responsable des relations publiques à la Maison-Blanche. Des délégations du Parlement européen seront aussi présentes.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Mars 2014

3632719_11-0-4144183715_545x341.jpgQuatre tonnes de pommes de terre ont été offertes, hier, aux Restos du coeur de Seine-Saint-Denis. Voilà trois ans que la société de béton Syneos de Neuilly-sur-Marne participe ainsi à la collecte nationale de denrées de l'association humanitaire qui aura lieu vendredi et samedi prochain dans les supermarchés. « Chaque année, cette entreprise nous donne un peu plus. C'est remarquable mais toutes ces initiatives privées ne vont, hélas, pas être suffisantes cette année », déplore Charles Lasbax.

Le 
président des Restos du coeur du 93 lance un appel aux bénévoles pour la prochaine collecte. « Depuis le début de la campagne d'hiver, fin novembre, les Restos de Seine-Saint-Denis ressentent la crise. Nous devons faire face à une augmentation de 10 % en un an du nombre de personnes accueillies dans nos 32 centres de distribution alimentaire », explique-t-il. « Pour la première fois depuis trente ans, nous sommes très inquiets car nous ne savons pas si nous allons pouvoir continuer à répondre à cette demande. »

Malgré la générosité de la société Syneos ou encore celle d'un donateur privé, un habitant d'Aulnay qui confectionne chaque année depuis six ans une cinquantaine de colis pour les Restos, l'association a peur de ne pas faire face. « Il est vital pour l'association de collecter pendant ces deux jours au moins 30 % de denrées de plus que l'année dernière », précise Charles Lasbax.

L'association a besoin de bras. « Répondez présent soit par vos dons, soit en étant bénévole d'un jour lors de cette collecte le week-end prochain », insiste Charles Lasbax.

Pour participer à la collecte des Restos le week-end prochain, inscrivez-vous en téléphonant au 01.55.81.19.70.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

par93-bseigle-2466208900621972888-jpg_640x280.jpgBernard L., le gérant de l’immeuble insalubre situé au 39, rue Gabriel-Péri, à Saint-Denis, a été condamné ce vendredi après-midi, par le tribunal correctionnel de Bobigny, à quatre mois de prison avec sursis, une amende de 2 000 € et le versement de 3000 € de dommages et intérêts aux occupants des logements. La condamnation a une résonance particulière, puisque ce même immeuble a été ravagé par un incendie mortel le 9 septembre 2012, une affaire toujours en cours d’instruction. Trois personnes—un couple et un enfant—y ont perdu la vie. Ce vendredi, Bernard L. a été reconnu coupable d’avoir perçu des loyers pour un «local ayant fait l’objet d’une mise en demeure ou d’une injonction pour insalubrité». Son frère, Thierry L., copropriétaire du bâtiment a en revanche été relaxé. Les deux hommes étaient jugés pour avoir continué à louer l’immeuble en dépit de l’arrêté de péril imminent signé par la mairie, en décembre 2008.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

le-pass-navigo.jpgEn plus d'un bon souvenir, Oura aura gagné une année de transport gratuit. Cette habitante de Neuilly-sur-Marne, âgée de 21 ans, a accouché la semaine dernière d'un petit garçon, Ahmed, sur le quai de la ligne P, dans la gare SNCF de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). Elle vient de se voir offrir un passe Navigo 5 zones par la SNCF. « Nous avons aussi envoyé un bouquet de fleurs à la maman et une peluche au bébé », ajoute l'entreprise.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

1030950.jpgLes « Grandes Gueules » de RMC sont à Sevran ce matin dans le cadre de leur tournée « Allons voter ». L'émission radio invite les Sevranais à se prononcer sur leurs intentions concernant les municipales durant la dernière demi-heure du show. Les habitants volontaires pour passer à l'antenne seront sélectionnés parmi le public. En plus du duo de présentateurs Alain Marschall et Olivier Truchot, trois chroniqueurs participent à l'émission : Pascal Perri, économiste, Etienne Liebig, éducateur en Seine-Saint-Denis, et Franck Tanguy, conseiller en investissements.

De 10 heures à 13 heures à l'auditorium de l'espace François-Mauriac, 51, avenue du Général-
Leclerc. Entrée libre.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Février 2014

3629743_11-0-4140149753_545x341.jpgTrente places pour cent enfants de moins de 3 ans. C'est le faible taux d'accueil des tout-petits en Seine-Saint-Denis. Le plus bas de la France métropolitaine, où la moyenne se situe à 54 %. Autrement dit, seuls trois enfants sur dix bénéficient dans le 93 d'un mode de garde. Les chiffres sont alarmants dans un département où la précarité est grande et l'accompagnement des parents et l'éducation, les premières façons de la combattre.

« Il ne faut pas attendre le moment fatidique de l'entrée à l'école pour proposer un soutien. Nous devons être là, à la source des inégalités », a souligné hier Dominique Bertinotti. La ministre déléguée à la Famille a passé la matinée à La Courneuve et Bobigny, avant de signer en préfecture le schéma territorial des services aux familles. Le 93 est en effet parmi les 17 départements pilotes retenus par le gouvernement pour mettre en route ce dispositif dont l'objectif est de créer des « solutions d'accueil » collectives ou individuelles : crèches, maisons d'assistantes maternelles, préscolarisation des 2-3 ans, en y impliquant tous les partenaires, les administrations, collectivités et associations...

 « L'objectif est que dans le département, le taux d'enfants accueillis passe de 30 à 50 % d'ici à 2018 », précise Dominique Bertinotti. Des moyens financiers seront attribués dans ce cadre. Le montant sera connu avant la fin de l'année. La Seine-Saint-Denis compte 75 000 enfants de moins de 3 ans, ce qui représente environ 5 % de sa population. Petite note positive, le taux d'accueil a progressé... Certes, pour s'arrêter à 30 % aujourd'hui, mais en 2010, il n'était que de 26 % ! Il y a six ans, le département avait décidé de réagir en établissant son propre plan Marshall en faveur des tout-petits. Depuis, 4 672 places en crèche ou chez les assistantes maternelles ont été créées. A la même époque, le conseil général avait institué l'Adaje, une nouvelle aide (en plus de celles de la Caisse d'allocations familiales) pour payer les nounous, allant de 50 EUR à 120 EUR par mois, en fonction des revenus. Aujourd'hui, il y a 9 500 allocataires de l'Adaje.

Mais même ce soutien ne règle pas tout, comme le souligne Alain Feretti, de l'Union nationale des associations familiales (Unaf). « Devenir employeur pour des familles qui n'ont elles-mêmes pas de bulletins de paie n'est pas simple », relève-t-il.

Malgré ces efforts, des assistantes maternelles restent au chômage dans le 93 : « 50 % des places pour lesquelles le conseil général a donné un agrément ne sont pas occupées », reconnaît Stéphane Troussel, président PS du conseil général. L'une des raisons est parce qu'elles vivent dans des quartiers où les parents n'ont pas forcément envie d'y laisser leurs enfants. Pour contourner ce problème, ont été lancées des maisons d'assistantes maternelles (MAM). Il en existe six dans le département. Une septième est en projet, à Neuilly-Plaisance.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 26 Février 2014

Les-diamants-sont-eternels---generique.jpgVol spectaculaire ce mercredi midi dans un hôtel Kyriad Prestige, au Blanc-Mesnil près de l’aéroport de Roissy. Alors qu’ils étaient en pleine transaction, deux diamantaires se sont fait dérober leur mallette où étaient enfermées pour 100 000 € de pierres précieuses. Ils étaient en négociation avec un acheteur quand celui-ci s’est emparé brusquement des cailloux et a pris la poudre d’escampette. Les deux victimes s’étaient déplacées d’Anvers, la prestigieuse place diamantaire de Belgique, pour rencontrer l’acquéreur. Après plusieurs heures de discussion, il avait réussi à gagner leur confiance. Ils étaient tous descendus à l’accueil quand l’escroc a arraché la mallette. Il a pu sans encombre passer la porte et disparaître avec le précieux butin. Les services de la police judiciaire ont été saisis de l’enquête.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 25 Février 2014

3621393 11-0-4131650305 545x341Le vent s'engouffre par rafales dans cette allée coincée entre le centre commercial et une longue barre de logements sociaux de La Courneuve. Et le vent, c'est mauvais quand il s'agit d'enregistrer et de filmer une interview. Queeny et Marion, 22 ans, le savent. Mais ils font appel à leurs nouvelles connaissances pour composer avec les conditions météo et tourner une vidéo qui tiendra la route. Avec quatorze autres jeunes vivant dans les quartiers populaires de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, ils suivent un chantier d'insertion d'un an qui les forme aux métiers du numérique.

Et c'est là toute l'originalité. Les participants, en décrochage scolaire ou au
chômage, ne repeignent pas les cages d'escalier et ne réparent pas les murs, comme dans les classiques chantiers d'insertion. « Au lieu d'en faire des maçons, nous en ferons des opérateurs multimédias », résume Anne Dhoquois, journaliste qui anime Banlieues créatives, le site pour lequel ces jeunes travaillent. « Il s'agit d'une plate-forme Web réalisée sur et avec la banlieue, portée par l'association Permis de vivre la ville. On veut montrer que dans les quartiers, il existe des initiatives intéressantes et valorisantes, sans pour autant tomber dans l'angélisme », détaille Anne Dhoquois.

Ce jour-là, l'action que Banlieues créatives veut faire découvrir est celle de Fatoumata Sidibé. Le rendez-vous est pris à La Courneuve. Queeny et Marion, accompagnés d'Anne Dhoquois et du réalisateur professionnel Mehdi Bara, vont filmer la créatrice d'entreprise de 29 ans de Villepinte et lauréate du prix Talents des cités. Elle a été récompensée pour son site Web offrant à la diaspora africaine la possibilité de faire ses courses en ligne pour acheter des produits exotiques. La jeune femme est également ravie de voir des jeunes en insertion s'intéresser aux gens résidant dans les quartiers populaires. « Je suis convaincue que tout le monde a un talent et il y en a énormément en banlieue », conclut-elle.

Renseignements auprès des missions locales et à l'adresse banlieuescreatives@gmail.com.

Source : Le Parisien

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