93 infos

Publié le 25 Février 2014

cpam-seine-saint-denis.pngDes associations accusent la caisse primaire d'assurance maladie de Seine-Saint-Denis (CPAM 93) d'avoir écarté volontairement des demandes d'aide médicale d'Etat (AME) afin de désengorger ses services. L'AME permet une prise en charge de frais médicaux des étrangers en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois consécutifs et en situation précaire. 

Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Santé Marisol Touraine, l'Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), regroupant une vingtaine d'associations, assure qu'une consigne écrite a circulé à cette fin au sein de la CPAM 93. « Nous avons eu confirmation orale qu'une note interne de la CPAM demande à ses services de ne pas traiter les demandes d'aide médicale d'Etat déposées et non encore instruites au 6 décembre 2013 , écrit l'ODSE. En refusant d'examiner les demandes des usagers, qui ne sont ni informés ni mis en position d'exercer des recours, la CPAM démissionne purement et simplement de son obligation de service public. » La CPAM de Seine-Saint-Denis n'a pas pu être jointe. Selon Jean-François Corty, directeur des missions France à Médecins du Monde, 300 à 400 demandes d'AME ont été déposées à la CPAM du 93 entre le 10 octobre et le 5 décembre, dont 140 domiciliées au sein de l'association.

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Février 2014

video-surveillance-4.jpgPendant un mois, la police municipale a scruté sans relâche les écrans de vidéosurveillance à la recherche d'un très jeune homme, à la stature imposante, qui sévissait dans le quartier de la gare du Bourget, agressant des jeunes femmes. Après des nuits interminables passées à visionner les images des 28 caméras de la ville, vendredi, les fonctionnaires ont retrouvé la trace du mineur, aux abords de la gare. Méfiant, le garçon a réussi à sortir du champ de vision des caméras et s'est évanoui dans la nuit. Il a été interpellé le lendemain au domicile familial du Bourget.

Les policiers ont découvert un adolescent mesurant 1,85 m, qui vivait avec ses parents et ses six frères et soeurs. Un jeune apparemment comme tous les autres, encore au collège, inconnu des services de police, mais qui, la nuit venue, sortait pour se mettre à l'affût de jeunes victimes.

Depuis un mois, les effectifs locaux, renforcés par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, ont pu réunir des preuves irréfutables. Dans la nuit du 24 janvier au Blanc-Mesnil, avenue de la Division-
Leclerc, une jeune femme est violée par un individu qui l'entraîne à l'écart et lui annonce tout de suite ses intentions : « Je vais te violer », lance-t-il à sa victime. Il n'est pas armé et opère à visage découvert.

De plus, les enquêteurs isolent son ADN. Le 7 février, au Bourget, l'agresseur se jette sur une jeune fille d'une vingtaine d'années. Elle échappera au 
viol et elle parvient à décrire le visage de son assaillant. Un portrait-robot du prédateur est dressé. Il est affiné avec le témoignage d'une autre femme, qui avait été agressée sexuellement le 2 janvier au Bourget.

L'étau se resserre autour du violeur. Entre-temps, les enquêteurs parviennent à le contrôler dans la rue et obtiennent ainsi son identité. Il faut maintenant l'interpeller en flagrant délit.

Vendredi dernier, le suspect est repéré par les caméras alors qu'il tente une fois de plus de passer à l'acte. Il déjoue la surveillance de la police. Celle-ci décide de l'arrêter dès le lendemain. « Il fallait qu'on agisse vite. Il pouvait recommencer à tout moment et était en train de monter en puissance », estime une source proche de l'affaire. Les policiers qui l'ont examiné sont convaincus d'avoir mis fin au parcours d'un agresseur sexuel en série. Le jeune homme a un profil inquiétant. Qualifié de très dangereux, il attendait que ses parents soient endormis pour se glisser hors du domicile familial. Il ciblait ses proies, « des jeunes femmes d'une vingtaine d'années, plutôt petites et frêles ».

En garde à vue, il a avoué le viol et les deux agressions sexuelles. Il n'aurait montré « aucune compassion » vis-à-vis de ses victimes. Hier soir, il a été placé en détention provisoire comme l'avait requis le parquet de Bobigny. Une information a été ouverte pour viol et agressions sexuelles.

L'enquête se poursuit. Les policiers le soupçonnent d'avoir sévi à d'autres reprises. Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget, s'est félicité « du travail d'enquête remarquable de la police municipale et de la PJ ». Il a aussi saisi l'occasion pour vanter la pertinence de son réseau de caméras.

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Février 2014

3621515_11-0-4130637586_545x341.jpgPour célébrer la Fashion Week, Seine-Saint-Denis Tourisme organise pour le grand public une croisière mode exceptionnelle. Le samedi 22 mars, à 14 heures, vous pourrez embarquer sur le canal Saint-Denis, au pied du Stade de France, pour rencontrer des designers textiles, des sérigraphes, des costumiers, des tapissiers en basse-lisse ou encore des designers dentellière. Vous découvrirez la richesse de l'industrie textile le long des canaux avant de regarder, en clôture, le défilé de mode du couturier Lamyne, installé à Saint-Denis (voir photo).

Croisière mode, 25 EUR. Arrivée au canal de l'Ourcq, église de Pantin. Réservation indispensable au 01.49.15.98.98.

Source : Le Parisien

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Publié le 24 Février 2014

3618955_11-0-4127973530_545x341.jpgMédecin urgentiste au Samu de Bobigny et élu CGT, Christophe Prudhomme, travaille avec l'hôpital Avicenne -- qui doit prochainement bénéficier d'un protocole de partenariat avec la police et la justice. Ce professionnel ne croit pas que la violence soit le problème principal des hôpitaux.

Que pensez-vous de la mise en place d'un protocole pour favoriser la sécurité dans les hôpitaux ?
CHRISTOPHE PRUDHOMME. 
C'est une manière d'instrumentaliser ce problème pour ne pas répondre aux vraies priorités, comme les locaux inadaptés, le manque de personnel. La violence à l'hôpital a toujours été un marronnier. Chez nous, la première violence reste la pauvreté.

Une présence policière à l'hôpital ne pourrait-elle pas rassurer les équipes médicales ?
Non. Dans le Samu, nous avons une règle très simple lorsque nous allons dans les cités : ne pas intervenir avec la police. C'est la même chose aux urgences. Après, s'il y a une bande ou un patient armé, il faut faire appel à elle ponctuellement. Installer un bouton-poussoir pour prévenir la police serait une bonne chose.

Avez-vous constaté une hausse de la violence à l'hôpital ?
L'agressivité est latente dans la population. Et les patients, qui sont des consommateurs dans la vie quotidienne, sont bien souvent exigeants lorsqu'ils viennent à l'hôpital où ils attendent un service de qualité. Après, faire venir la police à l'hôpital pour répondre à cette violence n'est pas du tout une solution. Chez nous, en Seine-Saint-Denis, on forme justement le personnel à faire face à cette agressivité.

Comment ?
Quoi qu'il arrive, il ne faut pas répondre par l'agressivité. La plupart du temps, les choses dérapent car les gens sont angoissés. Il faut par exemple identifier très vite les gens qui peuvent devenir incontrôlables. Et, lorsque la situation s'envenime, il faut changer d'interlocuteurs et proposer un autre médecin à la famille.

3 038   incidents d'atteintes aux personnes comme aux biens ont été recensés en Ile-de-France par l'AP-HP dans le bilan 2012 de l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS).

70 % des signalements concernent des atteintes aux personnes, 30 % des atteintes aux biens.

25 % des incidents se sont produits en psychiatrie, 14 % aux urgences, 10 % en gériatrie, 8 % dans des services de médecine.

51 % sont des violences physiques, 28 % des injures et insultes, 20 % sont des menaces physiques, 4 % portaient sur du chahut, des nuisances et des occupations abusives des locaux, et 1 % a toutefois atteint le niveau 4 de gravité, c'est-à-dire la violence avec arme pouvant aller jusqu'au crime.

87 % des atteintes aux biens relèvent le plus fréquemment de dégradations légères et de vols sans effraction, les vols avec effractions dans des bureaux ou services hospitaliers représentent 8 % des faits et les vols à main armée et dégradations importantes en valeur, 5 %.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 24 Février 2014

3618799_11-0-4127690625_545x341-copie-1.jpgA partir d’aujourd’hui, les hôpitaux parisiens de l’AP-HP bénéficient d’un partenariat avec la police et la justice. Un dispositif qui sera étendu au 93.

Vendredi matin, quelques jours après avoir déjà été mis en fuite alors qu'il « visitait » un service de l'hôpital Lariboisière à Paris, un homme a été interpellé, surpris en train de fureter dans un bureau de l'unité d'ophtalmologie. Intrus, voleur ou même agresseur potentiel, cette fois les agents de sécurité de l'hôpital l'ont intercepté et remis à la police, mais pour combien d'autres intrusions subies ? C'est justement pour les prévenir, prévenir les agressions quotidiennes dans ses établissements parisiens et leur donner des suites judiciaires systématiques que l'Assistance Publique-Hôpitaux (AP-HP) signe aujourd'hui, avec la préfecture de police et le parquet de Paris, un « protocole d'accord visant à renforcer la coopération en matière de prévention de la violence et de traitement de la délinquance ». 

En Seine-Saint-Denis, un protocole identique est en cours d'élaboration. Des contacts ont été pris avec la préfecture ainsi que le parquet de Bobigny. Ici, l'AP-HP compte trois établissements : les hôpitaux Avicenne à Bobigny, Jean-Verdier à Bondy ainsi que René-Muret à Sevran, spécialisé dans la prise en charge des personnes âgées. Pour l'heure, aucune date n'a encore été avancée par l'AP-HP pour le 93.

Cette épaisse feuille de route de plusieurs de dizaines de pages apportera « un nouveau moyen de lutte », selon le conseiller pour la sécurité générale à l'AP-HP, Jean-Michel Olivieri. « Depuis les années 2000, l'hôpital est de plus en plus touché par la violence et ce n'est pas acceptable, insiste-t-il. Nous avons décidé de prendre les choses en main, l'homogénéisation des procédures est aussi un moyen de lutte ».

A 
Paris, le volet police du protocole implique un « diagnostic de sécurité partagé », lancé dans tous les hôpitaux AP-HP d'ici à la fin de l'année. Les points faibles donneront lieu à des préconisations, que l'AP-HP pourra budgéter dans le cadre du plan structurel 2015-2019 et du schéma directeur de la sécurité à l'hôpital. Dans son volet judiciaire, « le parquet de Paris s'engage à fournir mensuellement la réponse pénale réservée aux plaintes déposées par l'AP-HP, précise Jean-Michel Olivieri. C'est la preuve que déposer plainte n'est pas inutile. »

Source : Le Parisien

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Publié le 22 Février 2014

3614945_0_545x341.JPGIls vont vibrer au son de sa voix. Ce soir, les amis d'Ayelya, qui fréquentaient comme elle les bancs de l'université de médecine de Paris XIII, à Bobigny, devraient se réunir pour regarder ensemble l'émission de TF 1 « The Voice ». Déjà, pour les auditions à l'aveugle du télé crochet musical -- lorsque les coachs Garou, Florent Pagny, Mika et Jenifer ont sélectionné les chanteurs sans les voir --, le petit groupe avait organisé une soirée spéciale autour de la jeune femme de 23 ans, qui vit à Bobigny depuis quelques années.  

Mais, ce soir, c'est au tour des « battles », ces face-à-face entre deux candidats d'une même équipe, qui vont décider de l'avenir d'Ayelya dans l'émission. « C'est un moment très stressant, admet la candidate, coachée par Jenifer et sélectionnée pour son interprétation de Next to me d'Emeli Sande. Là, c'est ton talent contre celui d'un autre. Il faut essayer de ne pas trop se comparer, de faire abstraction de tout cela... Mais on est vite rattrapé par les caméras et c'est souvent compliqué. »

Comme elle, quatre autres chanteuses de la promo 2014 vivent en Seine-Saint-Denis et défendront leurs chances dans les prochaines émissions de « The Voice ». A l'instar d'Ayelya, deux candidates ont rejoint l'équipe de Jenifer : Margie, 17 ans, originaire de Clichy-sous-Bois, et Florence Coste, de Neuilly-Plaisance, qui a bluffé les coachs avec son interprétation de « l'Hymne à l'amour » d'Edith Piaf. Quant à Garou, il compte dans ses troupes une recrue de Livry-Gargan, Tifayne, qui avait chanté « Teardrops » de Womack & Womack, ainsi que Mélissa Maugran, qui vit aujourd'hui à Montreuil.

« Je suis originaire de la Marne, mais je me suis installée il y a un an à Rosny pour me lancer complètement dans la musique, explique la jeune femme de 26 ans qui a été sélectionnée sur la chanson de Beyonce Love on Top. Et depuis un mois, j'ai emménagé à Montreuil. » Après quelques expériences professionnelles dans la vente, Mélissa s'est inscrite dans une école de musique à Paris. Avec les battles, qui débutent ce soir, « l'aventure de The Voice commence vraiment ».

« Je trouve cela un peu moins stressant que la toute première émission, car nous sommes deux sur scène, raconte-t-elle. Mais, au fil des répétitions, des liens se créent entre nous et je dois bien avouer qu'après on commence à avoir peur de voir partir certains de l'équipe... »

Source : Le Parisien

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Publié le 21 Février 2014

Il est arrivé à pied, surveillé par des policiers en civils cachés dans des voitures banalisées. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls s'est invité hier soir dans le hall de la tour A de la cité Gagarine de Romainville, un bâtiment empoisonné par de très jeunes squatteurs qui y vendent de la drogue en toute impunité.

Hier vers 21 h 30, les habitants ont répété leur ras-le-bol. Ici, les squatteurs qui occupent le hall de la tour jour et nuit, fument joint sur joint, laissent leurs détritus sur le sol, trafiquent sous les yeux des locataires, crachent par terre, détruisent les boîtes aux lettres, taguent les murs, urinent dans les escaliers, insultent ceux qui osent les déranger et, parfois, brûlent une voiture.


 « Ici le deal, c'est perpétuel », soupire une maman. « Ces derniers jours ma fille de trois ans était même étonnée de ne pas voir de dealeurs dans l'entrée », s'alarme une autre. Le préfet Philippe Galli a expliqué que les « dizaines d'interpellations » n'avaient servi à rien et que bon nombre des acteurs de ces trafics étaient des mineurs.

« Nous allons réfléchir à une solution, pour une présence policière renforcée », a proposé le ministre. « Le commissariat a un trop gros secteur », a fait remarquer la maire (DVG), Corinne Valls, qui était venue la veille occuper les lieux avec le reste de la majorité municipale. « La seule visite du ministre ne va pas régler les choses », glisse alors l'officiel. « Oui, mais c'est symbolique et c'est important que tu sois là », répond Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, qui a lui aussi pris part à ce déplacement surprise.

Tout est parti d'un coup de fil passé hier soir à Manuel Valls par Philippe Guglielmi, 1 er adjoint à la maire et patron du PS 93, pris à partie par des jeunes alors qu'il occupait les lieux avec les autres élus. « Il m'a réveillé ! », glisse le ministre.

La tour A de la cité Gagarine est devenue depuis quelques jours le centre d'attraction de la commune. Hier après-midi, les CRS ont élu domicile au pied de la tour. C'est un article publié dans l'hebdomadaire « Marianne » la semaine dernière, qui décrit le quotidien des habitants effrayés par les dealeurs, qui a mis le feu aux poudres.

Source article : Le Parisien. Vidéos visite Manuel Valls au Gros Saule à Aulnay-sous-Bois : Aulnaylibre !

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Publié le 20 Février 2014

3607005_11-0-4117443935_545x341.jpgLes quatre braqueurs seront restés retranchés un peu moins de quatre heures hier, entre midi et 15 h 30, à Noisy-le-Sec avant d'être interpellés par les policiers. Juste avant, les suspects avaient braqué une bijouterie à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) avant de prendre la fuite et de se cacher dans un appartement d'une cité de Noisy, rue Pierre-Sémard.  

C'est peu avant midi que les policiers ont commencé à boucler le quartier. En recoupant les témoignages, ils acquièrent la certitude que les suspects se planquent au 8 e étage, chez une jeune femme, adjointe de sécurité en délicatesse avec la police. La rue Pierre-Sémard, l'avenue de Verdun, la rue Saint-Jean et une partie de la rue Saint-Denis sont bouclées par un important dispositif policier. Dans le ciel, un hélicoptère veille. « Il y aurait une bombe dans une voiture », avance un riverain. « Mais non, c'est comme l'affaire Merah, sauf qu'ils sont plusieurs, avance un autre. Des gars sont dans un appartement avec des kalachnikovs. » Progressivement, les riverains sont repoussés de plus en plus loin de la cité Sémard.

Personne ne peut rentrer chez soi, au grand désespoir de certains. « J'ai laissé mes deux fils pour aller faire quelques courses et maintenant je ne peux plus les rejoindre, s'angoisse un père de famille. Je les ai appelés et ils ont peur, mais je ne sais pas trop quoi leur dire. » Vers 12 h 30, une équipe de négociateurs débarque.

Une trentaine d'hommes cagoulés et surarmés mobilisés

Le périmètre d'exclusion est à nouveau élargi. « Les flics font ça parce qu'il ne faut pas rester dans la ligne de mire des gars qui sont cachés dans l'appartement », croit savoir cet habitant de la cité. Vers 13 heures, les grands moyens sont déployés avec l'arrivée de la BRI, la brigade de recherche et d'intervention. Une trentaine d'hommes, cagoulés et surarmés, se préparent à une intervention. Béliers pour enfoncer des portes, boucliers d'assaut montés sur roues... tout le matériel est déployé. L'attente continue.

 



Finalement, vers 15 h 45, la jeune adjointe à la sécurité entrouvre la porte de son appartement. « Une dizaine d'hommes de la BRI en ont profité pour donner l'assaut. Dans le logement, ils ont interpellé trois hommes qui pourraient être les braqueurs », relate Michel Faury, patron de la police judiciaire des Hauts-de-Seine. Ils découvrent aussi un kalachnikov, un gilet pare-balles et... les bijoux dérobés quelques heures plus tôt.

Cet heureux dénouement conclut une folle équipée qui a commencé vers 11 heures à Rueil-Malmaison. Casqués, 
armés, les mains gantées, quatre hommes ont surgi dans une bijouterie de la rue Hervet, dans le centre-ville.

« Ils nous ont fait ouvrir seulement les bonnes vitrines, celles où il y avait les plus belles bagues et les bracelets », raconte la bijoutière. Le butin raflé, évalué à une centaine de milliers d'euros, les voleurs ont foncé vers l'autoroute A 86. Dès l'alerte à police secours, un appel général a été lancé sur les ondes policières.

Les caméras de surveillance de la ville ont permis de relever l'immatriculation d'au moins un TMax. Tous les équipages policiers du nord du département et la CRS se sont mobilisés, se postant aux sorties stratégiques de l'A 86 pour pister les braqueurs. Un premier coup de feu, tiré depuis l'un des scooters entre les embranchements vers l'A 15 (qui monte vers le Val-d'Oise) et Gennevilliers - Saint-Ouen, confirme la fuite vers le 93. Jusqu'au centre commercial Rosny 2, à Rosny-sous-Bois, où, une fois encore, les braqueurs tirent au pistolet-mitrailleur. La police les repérera finalement à la cité Pierre-Sémard.

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Février 2014

3603553_11-0-4113256723_545x341.jpgJean-Pierre, 62 ans, a été abattu lundi dans son cabinet du Blanc-Mesnil par un confrère qui s’est suicidé au moment de son interpellation.

Pour seule explication à son geste désespéré, une phrase confessée à un proche lundi soir, avant de prendre la route et de se tirer une balle dans la tête une fois arrivé en région nantaise. « J'ai tué l'amant », aurait dit Dominique, 65 ans, à son gendre, dans les Yvelines. L'amant, pour lui, c'était Jean-Pierre, 62 ans, dentiste au Blanc-Mesnil, exécuté d'une balle dans la tête à son cabinet, en plein après-midi lundi, alors qu'il soignait un patient et que d'autres étaient en salle d'attente. Deux hommes qui avaient en commun une profession et peut-être aussi l'amour d'une même femme, deux hommes unis par le même funeste destin, que Dominique a choisi pour eux.

Suivi grâce à son portable

« Le tireur, que l'on ne connaissait pas, est arrivé très vite dans le cabinet d'après ce qui m'a été rapporté, décrit une femme rencontrée hier près du cabinet médico-dentaire et qui préfère garder l'anonymat. L'assistante n'a même pas eu le temps de le rattraper et a entendu une détonation. Il est ensuite ressorti de la salle de consultation en la bousculant. Un patient, dans une pièce à côté pour une radio, n'a rien vu. Personne n'a eu le temps de réagir. » Malgré des premiers soins, Jean-Pierre allait décéder dans la nuit.

La brigade criminelle a été saisie, et les patients retenus sur place, pour vérifier s'ils reconnaissaient celui qui s'accusait du 
meurtre, dans les Yvelines. Tout collait. Le parquet de Bobigny, coincé par la nouvelle réglementation, qui lui interdit de procéder à des géolocalisations, a illico ouvert une information judiciaire pour tentative d'assassinat, afin de demander un suivi du portable du seul suspect. Une fois à Nantes, une course-poursuite se serait engagée avec les gendarmes, et il a fini par sortir de sa voiture et se tirer une balle dans la tête. Le parquet de Nantes est chargé d'élucider les circonstances du décès.

Hier matin au Blanc-Mesnil, le personnel du cabinet était encore en état de choc. « Nous en avons un peu parlé entre nous », confiait une employée. « C'était quelqu'un de discret et gentil. Et un bon dentiste », relate encore un témoin, au sujet de celui qui exerçait dans la commune depuis vingt-huit ans.

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Février 2014

meurtre-par-balle.jpgDeux meurtres par balle, lundi au Blanc-Mesnil et dimanche à Aubervilliers, auront mis le feu aux poudres dans les rangs de l'UMP 93. De là à dire que la criminalité en Seine-Saint-Denis rivaliserait avec celle de Marseille, il n'y avait qu'un pas que les candidats UMP aux municipales ont franchi hier après-midi, lors d'une conférence de presse. « Nous demandons un rattrapage des effectifs de police à la même hauteur que Marseille », assène Kamel Hamza. Ce dernier, tête de liste à La Courneuve fait référence aux propos de Claude Bartolone, tenus en avril 2010. Alors qu'il était encore président PS du conseil général, il avait estimé « qu'il manquait 400 policiers dans le département ».

Hier, cinq candidats ou têtes de liste en Seine-Saint-Denis (Nadia Lenoury à Aubervilliers, Geoffrey Carvalhinho à Pantin, Thierry Meignen et Corinne Pepe au Blanc-Mesnil et Kamel Hamza) se sont réunis pour « pousser un cri de colère ». Ils ont promis d'adresser cette semaine une lettre ouverte à Claude Bartolone, devenu depuis président de l'Assemblée nationale. « Nous demandons qu'il tienne ses engagements, surtout s'il devient Premier ministre » et ils s'interrogent : « Est-ce qu'on n'a pas déshabillé la Seine-Saint-Denis pour habiller Marseille ? » Pour sceller leur union sacrée contre l'insécurité, les candidats UMP avaient choisi de s'exprimer depuis la permanence électorale du Blanc-Mesnil, à quelques rues du cabinet où un dentiste a été abattu lundi.

Il y aurait un déficit de 200 fonctionnaires

Les élus de droite citent également le meurtre d'un jeune de 19 ans à Aubervilliers, dimanche soir. A la lueur de ces deux drames, ils assurent que « l'insécurité n'est pas un sujet politique » mais « une réalité ». Kamel Hamza évoque ces habitants qui l'ont interpellé sur le marché ce matin pour réclamer « des policiers et des caméras dans les quartiers ». « C'est nouveau. Avant, ces personnes y étaient opposées. » Les candidats affirment avoir toutes les peines du monde à obtenir le chiffre des effectifs policiers. Pourtant, en octobre 2013, le préfet Galli les avait communiqués, assurant que sur un total de 4 000 policiers, il y avait encore un déficit de 200 postes.

Source : Le Parisien

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Publié le 18 Février 2014

3600387_11-0-4110729086_545x341.jpgHier soir, tous ceux qui sortent du cabinet médical du Blanc-Mesnil ont le visage fermé. Tous refusent de parler, sauf une femme qui rapporte avoir entendu « comme une explosion ». De la rue, vers 20 heures, on aperçoit les policiers scientifiques, tout de blanc vêtus, s'affairer à l'intérieur d'une pièce. A la recherche du moindre indice permettant de comprendre qui a tiré sur le dentiste en le laissant pour mort.   L'explosion relatée par cette femme est peut-être la détonation de la balle qui a atteint le praticien à la tête, hier, vers 16 h 30. Il se trouvait en consultation, à ce moment-là, mais le patient était semble-t-il dans une pièce voisine pour une radio dentaire. Il n'aurait donc pas vu celui qui a tiré. Dans la salle d'attente, en revanche, les patients ont vu filer un homme à toutes jambes. C'est lui qu'ils ont décrit aux policiers de la brigade criminelle de Paris, saisie par le parquet. Une substitut du procureur de la République de Bobigny s'est rendue hier sur place, rue Marcel-Deboffe, un quartier tranquille du centre-ville.

Le tireur se serait confié à son gendre avant de fuir

Le tireur serait un homme d'une soixantaine d'années que les policiers tentaient de retrouver au plus vite. « S'il est armé, il peut être dangereux ou retourner l'arme contre lui », expliquait un proche de l'affaire. D'autant que cet homme se sait peut-être recherché. Un appel est parvenu aux gendarmes dans les Yvelines, signalant qu'un homme s'accusait d'avoir tiré sur un dentiste du Blanc-Mesnil. Il s'est confié à son gendre avant de fuir. Des renseignements précieux pour la Crime de Paris.


Aucune photo n'avait hier soir été diffusée. L'hypothèse d'une piste privée n'est pas exclue. Aucune arme n'a été retrouvée sur place, aucune douille n'a été trouvée et aucun vol n'aurait été commis. Il faut toutefois rester prudent puisque seul le dentiste blessé pourrait le confirmer or son état ne permet pas de l'entendre. Ce spécialiste d'une soixantaine d'années était hier soir entre la vie et la mort. Le maire, Didier Mignot (PC) l'a aperçu, sur un brancard, pris en charge par le Samu avant qu'il ne soit transporté d'urgence à l'hôpital. Personne ne se hasardait au moindre pronostic sur l'état de santé de cet homme, qui s'est installé là il y a quelques années.

Source : Le Parisien

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Publié le 17 Février 2014

3597231_11-0-4106458899_545x341.jpgTrois jours après l'incendie qui a coûté la vie à trois soeurs de 8, 11 et 18 ans, l'émotion est toujours très vive dans le quartier Montceleux à Sevran. En début de semaine, mardi ou mercredi, une cellule psychologique sera mise en place au coeur de cette cité populaire à l'attention des habitants, traumatisés par ce drame. La date des obsèques n'a pas encore été fixée mais elles devraient avoir lieu cette semaine, à Sevran. La famille, d'origine haïtienne et de confession évangélique, pourrait organiser une veillée funèbre la veille. La ville de Sevran cherche une solution pour reloger la famille qui souhaite quitter la ville.

Le feu serait parti d’un cagibi

Hier, le maire (EELV), Stéphane Gatignon a rendu une nouvelle fois visite aux parents des trois victimes, hospitalisés en état de choc à l'hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Il les avait déjà rencontrés samedi, le lendemain du drame. Les trois autres enfants de ce couple, décrit par leurs voisins comme « très gentils et très discrets », sont eux aussi toujours soignés à l'hôpital. Ils ont pu être sauvés par les pompiers lors de l'intervention très difficile vendredi soir. La ville de Sevran cherche aujourd'hui une solution pour reloger la famille qui souhaite quitter la ville.

Selon les premiers éléments de l'enquête confiée aux services départementaux de la police judiciaire, le feu aurait pris peu après 19 heures à l'intérieur de l'appartement, situé au 8 e  étage d'une tour de 16 étages. La piste d'un « accident domestique » est toujours privilégiée par les enquêteurs.

Sur place, ce week-end, de nombreux habitants pointaient du doigt « le chauffage défectueux qui oblige beaucoup d'habitants à avoir des radiateurs électriques ». Mais, selon les premières constatations du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, le feu serait parti d'un cagibi où ne se trouve pas de prise électrique. Que s'est-il passé alors ? Les auditions des frères et soeurs des victimes permettront peut-être d'en savoir plus dans les jours à venir.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 17 Février 2014

3596955_11-0-4107440750_545x341.jpg«Nous nous souvenons de toi MÉLISA. » Son nom, écrit au feutre noir et en lettres majuscules, recouvre l'immense banderole brandie par ses proches. Hier matin, à Bobigny, près de cinq cents personnes ont rendu un dernier hommage à cette fillette de 8 ans décédée mercredi dans l'incendie du camp rom des Coquetiers. Un ruban blanc enroulé autour du bras, proches, élus, enseignants, associatifs et simples citoyens ont marché en silence à travers la ville, jusqu'à l'école Marie-Curie où la petite fille était scolarisée en CE 1.  

Soutenue par les siens, la maman de Mélisa, les yeux hagards, à jamais traumatisée par ce drame, a scandé le prénom de sa fille à plusieurs reprises. Sous le choc, une de ses soeurs s'est effondrée au sol, proche du malaise. Pour tous, à Bobigny, cette tragédie est vécue comme une injustice. « L'émotion est grande », commente Andréa Caizzi, un des membres du collectif de soutien aux Roms des Coquetiers et président de l'Aset 93, l'association d'Aide à la scolarisation des enfants tsiganes. « La mort de Mélisa est ressentie comme une preuve de l'aspect catastrophique de la politique du pire menée par l'actuel gouvernement. Il faut sortir de cette logique dramatique d'évacuations systématiques. »

La maire veut donner son nom à une rue

Seule éclaircie, le camp des Coquetiers, où vivaient près de 200 personnes, pourrait être le premier lieu d'expérimentation en France de la mission Bidonvilles annoncée fin janvier par Cécile Duflot, la ministre du Logement, et confiée à Adoma (ex-Sonacotra). « J'ai écrit à M me Duflot dès jeudi, le lendemain du drame, explique Catherine Peyge, la maire (PC) de Bobigny. Je lui ai proposé que le camp des Coquetiers soit le premier site à bénéficier de cette mission qui vise à éradiquer les bidonvilles en France. Je n'ai pas d'engagement ferme mais je suis reçue mardi par un conseiller spécial de Cécile Duflot. Cette mission Bidonvilles doit devenir au plus vite une réalité. »

Hier, en marge de la marche, de nombreux militants ne cachaient pas leur colère et leur amertume. « Mélisa n'est pas morte à cause d'un incendie. Elle est morte à cause de la misère. Et il faut attendre le décès d'une fillette de 8 ans pour que le gouvernement daigne enfin changer de discours ! » Il y a près de cinq ans, en mai 2009, un autre enfant, le petit Diego, âgé de 7 ans, était décédé à Bobigny dans l'incendie d'un hangar situé sur un terrain du Réseau ferré de France, chemin des Vignes, où s'étaient réfugiés 200 Roms après avoir été chassés six fois en un mois de leurs campements. « A l'époque, j'avais déjà dit que dans un pays riche comme le nôtre, la présence de bidonvilles était insupportable, rappelle Catherine Peyge. Aujourd'hui, je suis bouleversée mais parallèlement pas étonnée par cette nouvelle tragédie. Pour que personne n'oublie ces deux drames, je vais proposer que leurs deux noms soient donnés à une rue de la ville. »

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Février 2014

3595051_11-0-4104979438_545x341.jpg« Le feu, il est monté comme ça, d'un seul coup raconte, la voix tremblante, Abder, le voisin du dessus. Je suis descendu. J'ai tapé à toutes les portes. Avec le gardien, on a appelé les pompiers. Il est monté avec moi pour essayer de casser les portes. Je suis allé sur le balcon pour voir les trois filles. Elles pleuraient et criaient : « je meurs, je meurs ». Je leur ai dit que les pompiers arrivaient... Et puis, après, j'ai appris les trois morts ». Vendredi soir, trois soeurs, âgées de 8, 11 et 18 ans, ont péri à Sevran (Seine-Saint-Denis) dans l'incendie de leur appartement, au 8 e étage d'une des tours du quartier Montceleux, 3, allée de la Boétie. Leurs trois frères et soeurs ont été intoxiqués par les fumées mais ont pu être évacués à temps par les sapeurs-pompiers et leurs jours ne sont pas en danger. Les parents n'étaient pas présents lorsque le feu s'est déclaré. Ils ont été hospitalisés en état de choc.

Les enfants coincés à cause des verrous à la porte

Selon les premiers éléments de l'enquête confiée aux services départementaux de la police judiciaire, le feu aurait pris vers 19 heures à l'intérieur du domicile familial. « Il y avait plein de fumée. Ça rentrait dans tous les appartements, raconte Dalila, 16 ans, une voisine de palier. Les enfants n'arrivaient pas à sortir de l'appartement à cause des verrous à la porte. »

Si l'origine du sinistre n'est pas déterminée, la piste d'un « accident domestique » est privilégiée, selon la préfecture. Les prélèvements effectués par le laboratoire central de la police judiciaire devraient permettre d'en savoir plus dans les jours à venir. Hier soir, le maire, Stéphane Gatignon, a rendu visite à la famille des victimes à l'hôpital.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Février 2014

3595009_11-0-4105159088_545x341.jpgMoment de recueillement à Bobigny. Aujourd'hui à 11 heures, une marche blanche a été organisée en souvenir de la petite Melisa, huit ans, décédée mercredi dans l'incendie du camp roms des Coquetiers. Scolarisée à Bobigny, la fillette bulgare vivait avec ses parents dans le camp du centre-ville où plusieurs baraques en bois ont pris feu dans la nuit de mardi à mercredi. Depuis l'incendie, près de 200 roms ont néanmoins réintégré une partie du camp. Le rassemblement traversera la ville jusqu'à l'école Marie-Curie, où la petite fille était scolarisée en CE1.

Source : Le Parisien

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Publié le 15 Février 2014

Depuis deux semaines les Rolling Stones répètent en toute discrétion à Bondy leurs deux prochains concerts géants à Abu Dhabi et Singapour. 27 fans ont pu assister pendant une heure à un mini concert du mythique groupe de rock.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Février 2014

1204701049.4Une maman et ses deux enfants sont morts dans un violent incendie ce vendredi soir à Sevran (Seine-Saint-Denis), allée de la Boétie. Le feu a pris au 8e étage d'un immeuble en comptant 16. La mère de famille et ses enfants avaient été évacués par les secours en arrêt cardio-ventilatoire.  Cinq hommes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) ont également été blessés. L'incendie a créé un vif émoi dans le quartier.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Février 2014

sfr-saint-denis.jpgDepuis novembre dernier, les salariés arrivent chaque jour par centaines dans les 75 000 m 2 de bureaux ultra-modernes du nouveau campus SFR, à Saint-Denis. Les 4 500 employés y entrent grâce à leur téléphone portable, qui leur sert à ouvrir les portes, réserver une salle de réunion, payer la cantine ou même... allumer la lumière. Ils peuvent aussi s'y restaurer, faire du sport dans un gymnase de 1 500 m 2, emprunter une voiture, ou laisser leur linge au pressing. « Ce campus est un symbole de ce que sera la métropole du XXI e siècle, nous sommes entrés dans une nouvelle époque », a lancé, enthousiaste, le président (PS) de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, venu hier pour l'inauguration officielle du site, en présence de tous les élus locaux. « C'est un espace de travail mais aussi un lieu de vie, une ville dans la ville », ajoute Jean-Yves Charlier, le PDG de SFR.

Le risque est désormais que ces milliers d'employés vivent en vase clos dans leur cocon high-tech, et que l'impact sur l'emploi local soit limité, alors que l'arrivée du groupe a fait naître de grands espoirs dans une ville fortement touchée par le chômage (22 % à Saint-Denis). Les élus se sont donc évertués à montrer hier les liens forts entre SFR et son nouveau territoire. « Pour la 1 re tranche du chantier, 78 salariés en insertion venus de Plaine Commune ont été embauchés et plus de 640 000 EUR de chiffre d'affaires ont été sous-traités à des entreprises du territoire », a indiqué Didier Paillard, maire (PC) de Saint-Denis. L'objectif se veut encore plus ambitieux pour la seconde tranche. 60 000 m 2 de bureaux supplémentaires seront livrés d'ici fin 2015.

Au-delà du chantier, l'arrivée de l'opérateur à Saint-Denis, outre le déménagement des 4 500 salariés de La Défense, a entraîné la création d'une multitude de petits emplois, difficilement quantifiable, notamment dans la restauration. « Cela représente des dizaines d'emplois locaux, dans la restauration et les services de traiteur, mais aussi le nettoyage, le gardiennage, la sécurité, assure Patrick Braouezec, président (FG) de l'agglomération de Plaine Commune. Par exemple, la société To Do Today, qui assure la conciergerie de SFR, s'est engagée à avoir recours en priorité à des prestataires et commerçants locaux. Il s'agit d'emplois pas forcément qualifiés qui correspondent au bassin d'activité du territoire. »

Des résultats concrets dans deux ou trois ans

Mais le développement de ces emplois prend un certain temps. « Les commerçants attendent d'être sûrs de l'équilibre financier avant d'ouvrir. Au Stade de France, il y a maintenant tout ce qu'il faut mais cela a été long », reconnaît Patrick Braouzec. « La dynamique de création d'emploi local prend du temps, confirme-t-on chez SFR. L'entreprise sort d'un plan de départs volontaires, les accords se mettent progressivement en place avec les collectivités pour recruter sur le territoire. On ne pourra évaluer les résultats concrets que dans deux ou trois ans ».

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Février 2014

cannabisPlus de 7 kg de cannabis ont été saisis mardi en fin d'après-midi lors d'une perquisition dans un appartement à Sevran, allée Boris-Vian. Le locataire a immédiatement été interpellé et placé en garde à vue. Il avait été arrêté un peu plus tôt dans la journée lors d'un banal contrôle routier avec une barrette de cannabis sur lui. L'enquête se poursuit au commissariat d'Aulnay-sous-Bois où se trouvait toujours hier soir le suspect. Chez lui, les policiers ont également découvert 870 EUR en espèces.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Février 2014

Kash-Leone.jpgDe son ancienne vie, il ne reste que son titre phare et des souvenirs. Franck Jautee, plus connu sous le pseudo Kash Leone vit désormais de la musique. Même si « vivre est un bien grand mot » de son propre aveu. L'ex-ouvrier de PSA jouit d'un statut d'auto-entrepreneur en tant qu'ingénieur du son. Il enchaîne entre BO de courts-métrages et la tournée pour son album « Activites acte I ». Kash Leone confie « être pas mal appelé ». Après avoir déjà assuré une trentaine de concerts. « Sur l'album, il n'y avait qu'une chanson qui évoquait PSA. Je n'ai pas tout le temps envie d'en parler non plus, je parle d'autres choses », précise-t-il. D'ailleurs, s'il déjeune encore avec d'anciens collègues, Franck Jautee a tourné la page. A une exception près : « PSA aurait mis la pression pour qu'on ne passe pas certains de mes morceaux à la radio, explique-t-il. Entre perdre des pubs PSA et Kash Leone, le choix est vite fait. Maintenant, je ne sais pas si c'est vrai. »

Il regrette seulement que la presse spécialisée n'ait pas autant parlé de lui que les grands médias. L'artiste assure : « je suis rappeur depuis 1991, pour moi ce n'était pas nouveau de rapper. J'avais déjà sorti un street CD. Ce qui s'est passé avec PSA, je dirais même que ça m'a fermé des portes. »

Celles de LarOcafé à Romainville, un nouveau lieu du festival lui seront grandes ouvertes samedi, à sa grande joie : « j'avais déjà fait le festival Terre Hip-hop. Cette année, c'est dans un petit bar, dans un milieu un peu underground. » A l'image du rappeur, loin des milieux commerciaux.

Samedi à 20 heures à LarOcafé, 62, avenue de Verdun à Romainville. Tél. 01.49.91.10.50. Entrée libre.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Février 2014

Le festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui s’est achevé ce week-end, a notamment couronné le film « Inupiluk », de Sébastien Betbeder.

 

L’œuvre, récompensée par le prix du public, a bénéficié du soutien du conseil général. Le film conte l’histoire de deux amis qui se retrouvent à l’autre bout du monde, dans les plaines enneigées du Groenland, où vit le père de l’un deux. « Inupiluk » sera projeté en avant-première le 20 février. Espace 1789, rue Alexandre Bachelet à Saint-Ouen.

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Février 2014

Un incendie mortel s'est déclaré ce mercredi dans un camp de Roms situé dans le quartier des Coquetiers à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Un enfant, vraisemblablement une fillette de 8 ans, a été retrouvé par les secours mort brûlé.

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Pour une raison encore inconnue, le sinistre s'est déclaré vers 5h45. «Une centaine de pompiers a été mobilisée, indique-t-on à la préfecture de Seine-Saint-Denis. 

Ils ont réussi à maîtriser le feu vers 6h40.» Ce camp qui avait, ces dernières semaines, vu affluer de plus en plus de personnes victimes d'expulsions, était occupé par près de 200 Roumains et Bulgares, qui ont été évacués. C'est environ un cinquième de ce camp qui a été dévasté par l'incendie.

Les pompiers ont réussi à maîtriser le feu aux environs de 06H25, mais «une fillette de 8 ans n'a pas été retrouvée pendant l'opération. Nous ne savons pas pour l'heure s'il s'agit de la même personne», a ajouté la préfecture. L'autopsie du corps de l'enfant était en 
cours dans la matinée. Selon une enseignante investie auprès des Roms, cette fillette, prénommée Mélissa, d'origine bulgare, était scolarisée en CE1 dans une école de Bobigny.

Le préfet de Seine-Saint-Denis Philippe Galli s'est rendu sur place. Ce campement avait déjà été le théâtre d'un incendie en avril, qui n'avait pas fait de victimes.

La maire de Bobigny en appelle à l'Etat

Dans un communiqué, la maire communiste de Bobigny, Catherine Peyge, a dit vouloir «rencontrer d'urgence» la ministre du Logement Cécile Duflot après «ce drame». «N'oublions pas que cette question repose sur l'égalité territoriale bafouée en région parisienne et que la "chasse" à laquelle ces populations sont exposées est un facteur aggravant de grande précarité», affirme Catherine Peyge.

En fin de matinée, alors qu'une centaine des occupants du camps erraient à ses environs, Catherine Peyge déclarait au Parisien qu'elle venait de s'entretenir avec Cécile Duflot par téléphone. Une réunion d'urgence doit se tenir en préfecture de Seine-Saint-Denis avec l'ensemble des intervenants pour que des solutions d'hébergement pérennes soient proposées. Pour sa part, la maire de Bobigny en appelle à l'Etat pour qu'il ne laisse pas les collectivités locales seules face à ces situations, souhaitant notamment qu'Adoma, qui gère quelque 70000 logements sociaux, s'implique sur ce terrain.

Selon la préfecture, 135 campements ont été évacués en Seine-Saint-Denis en 2013, soit plus de deux évacuations par semaine. Le nombre de Roms vivant dans des campements est par ailleurs passé de 8.000 personnes début 2013 à 3.000 personnes début 2014, installées dans 46 campements.

Selon un rapport de la Ligue des droits de l'Homme publié mi-janvier, 22 camps roms (abritant un total de 2.157 personnes) ont été touchés par des incendies en 2013, contre 11 (1.065 personnes) en 2012.

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Février 2014

Mohammed.jpgFin de la belle aventure pour Mohammed Si Abdelkader Benmoussa. Le cuisinier de 21 ans, qui a fait ses classes d'apprenti au CFA de Villepinte, a été éliminé lundi de l'émission « Top Chef », diffusée sur M 6. La créativité de Mohammed n'a pas suffi face à des candidats plus expérimentés. « Top Chef » restera quoi qu'il arrive un bon souvenir pour le jeune talent. « J'adore cette émission alors y participer, c'est juste énorme ! » confiait-il avant le tournage. Il va désormais se consacrer aux Championnats de France des desserts (il fut finaliste l'an dernier) et peut-être à une autre émission de télé (« Qui sera le prochain grand pâtissier ? » sur France 2).

Source : Le Parisien

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Publié le 12 Février 2014

Bagnolet-Capsulerie-Drogue.jpgAprès un an d’enquête, la sûreté territoriale a interpellé six personnes dans ce quartier gangrené par le trafic de drogue.

Une étrange impression régnait hier cité de la Capsulerie à Bagnolet. Des camions de police en enfilade, des fonctionnaires armés à l'allure de Robocop ou en civil déambulant dans les allées, talkies à la main, d'autres dans les halls.

Malgré tout un calme relatif, avec des habitants continuant à aller et venir, comme Joël et Odile, la cinquantaine rayonnante, de retour du BHV à Paris, un paquet sous le bras. « Il doit y avoir des arrestations », suppose ce couple qui traverse la cité à chaque fois qu'il se rend au métro Gallieni, 200 m plus bas. Il y a eu hier six interpellations, des jeunes de 20 à 30 ans. Deux vivent dans le quartier, les autres viennent de Saint-Ouen et Montreuil. Un revolver, 19 kg de cannabis et 31 000 € ont été saisis.

C'est le hall 25 qui était particulièrement visé par le coup de filet, en début d'après-midi, lorsque les clients commencent à affluer. Les policiers de la sûreté territoriale étaient aux commandes, après un an d'enquête et de surveillances, sur commission rogatoire, l'objectif étant d'amasser des preuves pour toucher les acteurs de ce trafic connu de tout le monde ici.

D'après les estimations, cela rapporterait 20 000 € par jour

La « vente de bonbons », comme l'appellent certains riverains, se fait au grand air, sur le terrain à l'arrière du 25, en retrait de la rue. On y arrive par un chemin depuis le métro. Les acheteurs ne peuvent pas se perdre, ils sont guidés, par grappes. La drogue est dans un chariot, prête à vendre. Les « choufs » (guetteurs) quadrillent la cité pour repérer tout intrus qui viendrait les déranger.

L'omniprésence des dealeurs 7 jours sur 7 n'est pas simple à vivre au quotidien. « On ressent un sentiment d'impunité, si on vivait à Neuilly, on ne laisserait pas un tel trafic prospérer », pense une mère de famille attachée à son quartier mais très amère. Elle pense aux enfants qui peuvent voir un avenir dans la fonction de guetteur. Selon elle, le trafic a pris de l'ampleur depuis trois ans, lorsque la pression policière s'est accentuée à Saint-Ouen et à Saint-Denis, autres points de vente proches de Paris.

« Alors on s'est mobilisés à une dizaine pour alerter, mais on a eu du mal », reprend-elle, saluant l'engagement du premier adjoint (PC) Laurent Jamet -- par ailleurs candidat aux municipales -- et de Josiane Bernard, la conseillère générale (PC). « Peu nous ont soutenus », dit-elle en convenant que la police s'est escrimée à donner du fil à retordre aux trafiquants. En septembre, le tribunal de Bobigny a condamné un habitant de 29 ans à sept ans de prison et interdiction de paraître à Bagnolet après la saisie, en mars 2012, de 150 000 €, d'un fusil à pompe et d'une trentaine de kilos de cannabis, qu'il tentait de jeter par la fenêtre.

Mais le trafic a repris. A 20 000 EUR par jour, d'après les estimations, le commerce est juteux. Alors hier soir, la police gardait un oeil sur le quartier. Sans l'appui des CRS toutefois, accaparés par les manifestations de taxis. 

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Février 2014

centre-tri-bobignyIls se battent depuis novembre. Les deux principaux syndicats de la Poste, SUD et la CGT, ont réuni une trentaine de personnes hier à 12 h 30 devant la direction départementale de l'entreprise. En cause, la réorganisation interne qui vise à transférer la plate-forme industrielle de courrier (PIC) sur les sites de Lognes (Seine-et-Marne) et de Gonesse (Val-d'Oise). Près de 200 emplois sont concernés.

Catherine Peyge, la maire (PCF) de Bobigny, est venue hier assurer les salariés de son soutien. « Je suis très attachée à ce que ces emplois restent à Bobigny », a confié l'édile qui a écrit à la direction de la Poste voici plus de deux semaines, « en vain ».

« Quand on voit qu'il y a environ 1,3 million d'habitants en Seine-Saint-Denis, ça démontre que ce n'est qu'un choix financier », lâche Philippe Chamek de SUD. Le département serait le premier d'Ile-de-France à ne pas avoir son courrier trié sur place, selon les syndicats. L'échéance initiale de la mise en oeuvre de cette restructuration fixée à la fin de l'année préoccupe. Y compris les syndicats de Lognes, également présents hier, site qui accueillera les trois quarts des migrations.

La direction de son côté n'envisage pas de revoir sa copie. La Poste insiste sur la nécessité de revoir son schéma industriel. Selon les chiffres communiqués, l'activité de la PIC de Bobigny s'est réduite de 6 % en 2013 après déjà deux baisses de 5 %. « Le site de Bobigny ne ferme pas. On va garder certaines activités sur place mais le traitement du courrier entrant et sortant sera transféré », indique un porte-parole de l'entreprise. Des négociations sont en cours sur le nombre d'emplois conservés. Ce représentant affirme que « le courrier continuera à être distribué par les facteurs du département » et que « la qualité des prestations restera de haut niveau ».

Source : Le Parisien

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