education

Publié le 21 Mai 2013

centresdeloisirs.jpgLes parents doivent confirmer l'inscription de leurs enfants dans les centres de loisirs d’Aulnay-sous-Bois. Cette procédure a été mise en place afin de répondre au mieux aux besoins des parents en termes d'accueil et de sécurité. Si vous souhaitez inscrire votre enfant dans un centre de loisirs pour la période juillet/Août, il est primordial que l'inscription s'effectue entre le 21 mai et le 15 juin 2013.

Lors de la confirmation de présence de votre enfant, vous devez remettre un bulletin de confirmation, disponible dans les centres de loisirs, les mairies annexes ou au centre administratif. Vous pouvez également le télécharger en cliquant ici.

Ce document doit être, exclusivement, remis auprès d'un agent des mairies annexes ou du centre administratif, aucun envoi par courrier ou par mail ne sera accepté. Un récépissé de validation d'inscription vous sera remis, précisant le centre de loisirs d'affectation et le planning de présence de votre enfant. Les enfants dont la présence n'aura pas été préalablement confirmée, dans les délais, ne pourront pas être accueillis dans un centre de loisirs. Des frais de pénalités seront instaurés d'un montant de 10 euros par journée d'absence non justifiée s'ajoutant à la tarification habituelle de la journée

N'hésitez pas à contacter le centre administratif au 01 48 79 63 63 pour tout renseignement.

Vous trouverez par ailleurs le courrier des élus à destination des parents des centres de loisirs en cliquant ici.

Source : aulnay-sous-bois.fr

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 25 Avril 2013

Militants et élus du PC organisent ce soir leur troisième atelier débat autour de l’école. Pointant une « situation désastreuse héritée de la droite », les communistes s’interrogent : « Quelle ambition pour l’école ? Quelles attentes des familles ? Quel rythme scolaire ? Pour les enseignants, quelle formation et quelle reconnaissance ? »

Ce soir à 19 heures au 25, rue Jacques Duclos. Entrée libre.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 16 Avril 2013

Semblant contredire les propos rassurants du directeur académique de Seine-Saint-Denis qui annonçait une année plus calme à l’éducation nationale dans le département suite à la création de 150 postes, les parents d’élèves occupaient ce matin l’école primaire Bourg 1 d’Aulnay-sous-Bois pour protester contre les non-remplacements. Cette action s’inscrit dans un mouvement plus large initié par le collectif des parents d’élèves du 93 évoqué notamment dans le journal le Parisien ci-dessous :

Le collectif des parents d’élèves du 93 a lancé un appel pour occuper les bureaux de direction des écoles dans tout le département, ce matin, afin de protester contre le non-remplacement des professeurs absents. Selon les responsables du collectif, plus de 120 écoles sur 805 seraient concernées et entre 500 à 700 parents seraient mobilisés. Ce mouvement de colère vise aussi à dénoncer le manque d’enseignants spécialisés pour les enfants en difficulté, de médecins scolaires ou encore d’assistants vie scolaire.

Vous trouverez ci-dessous le tract FCPE des parents d’élèves du Bourg 1 qui explique les raisons de cette occupation.

le 15 avril 2012

Occupation de l'école primaire

Bourg 1 pour protester contre les

non-remplacements !

Le manque d'enseignants dans notre département a pour conséquence que chaque jour 250 classes du premier degré n'ont pas d'enseignants. En parallèle notre département, qui concentre le plus de besoins, reçoit moins de budget d'enseignement que la plupart des autres départements1. Cette situation n'est pas tenable !

80 % des absences des écoles Bourg 1 et maternelle n'ont pas été remplacées ! A chaque fois, c'est une classe entière qui est privée d'enseignement, mais c'est aussi de nombreuses classes qui ne peuvent fonctionner correctement car elles doivent accueillir les élèves supplémentaires.

Nous souhaitons que la situation change et qu'enfin notre département obtienne les moyens auxquels il a droit ! En conséquence, en coordination avec Le Collectif des Parents d’Élèves de Seine-Saint-Denis, nous occuperons le bureau de l'école du Bourg 1 le mardi 16 Avril de 8h30 à 9h30.

Les parents qui souhaitent se joindre à cette action sont les bienvenus !

1 Ainsi l’État, en 2010, a dépensé 47% de plus pour former un élève parisien que pour former un élève dépendant de la Seine Saint Denis

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Avril 2013

educationnationale.gifDes classes privées d’enseignants, faute de remplaçants disponibles, c’est le phénomène marquant de cette année scolaire en Seine-Saint-Denis — une nouvelle fois, des parents d’élèves se sont mobilisés le week-end dernier à Saint-Ouen.

Jean-Louis Brison, le patron de l’Education nationale sur le département, revient sur ce phénomène avec un certain optimisme : « Le pire est derrière nous », assure-t-il.  Autres sujets importants dans le département, la scolarisation des moins de 3 ans ou encore le passage aux nouveaux rythmes scolaires.

Le problème des enseignants non remplacés dans les écoles est une plaie dans ce département. Quelle est la situation actuelle?

JEAN-LOUIS BRISON. Le pire est derrière nous en termes de remplacements. Fin janvier-début février, nous avions plus de 5% des classes sans professeur. Nous sommes tombés aujourd’hui à 1,5%, ce qui équivaut à la moyenne nationale. Nous avons recruté comme contractuels 224 étudiants et 9 professeurs à la retraite. L’année prochaine sera forcément plus calme car sur les 150 nouveaux professeurs que nous recevrons en plus, 60 seront reversés dans la brigade de remplaçants.

Le manque de médecins scolaires est-il toujours aussi criant?
Malheureusement, nous avons toujours une dizaine de postes, pourtant financés, qui ne trouvent pas preneurs. Nous sommes en relation directe avec la faculté de médecine, notamment pour qu’un certain nombre d’étudiants fassent leur stage dans le département. Nous espérons qu’ensuite ils voudront y travailler.

En début d’année dernière, vous évoquiez votre volonté de renforcer le lien avec les parents d’élèves. Qu’en est-il?
Avec la scolarisation des moins de 3 ans, nous avons l’occasion d’inciter les parents à mieux s’investir dans l’école. En partenariat avec les communes, on pourrait imaginer la mise en place, dans l’école, d’ateliers linguistiques, nutritionnels ou de 
gestion de budget. Cela permettrait non seulement d’impliquer les parents dès le début mais aussi leur permettre de suivre la scolarité de leurs enfants le plus longtemps possible.

Cinq villes sur quarante seulement vont passer aux nouveaux rythmes scolaires en septembre. N’est-ce pas un chiffre un 
peu décevant?
Evidemment, nous aurions préféré une adhésion plus rapide au projet. D’autant qu’un plus grand nombre de villes s’étaient déclarées partantes en début d’année. Il est évident que l’approche des
élections municipales a joué sur les décisions. Maintenant, nous allons tout faire pour accompagner au mieux les communes qui ont accepté de se lancer.

C’est-à-dire?
Mon rôle consiste à vérifier certaines données, à savoir que le projet prévoit bien 9 demi-journées par semaine et 24 heures de 
cours. Ces conditions ne sont pas négociables. En revanche, deux autres le sont : les 5,5 heures de cours par jour et l’1h30 de pause méridienne. Une dérogation est aussi possible pour que les cours aient lieu le samedi matin à la place du mercredi matin. Enfin, le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa), acquis ou en cours, est le niveau minimum des animateurs qui encadreront les activités. L’encadrement sera de 1 adulte pour 18 enfants en élémentaire et 1 adulte pour 14 enfants en maternelle.

Source : Le Parisien du mardi 9 avril 2013

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Avril 2013

school.jpgPas moins de quinze villes ont été retenues par Jean-Louis Brison, le directeur académique du département de la Seine-Saint-Denis, pour accueillir une classe réservée aux enfants de moins de 3 ans : Epinay, La Courneuve, Villetaneuse, deux classes sur Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Aulnay-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay-en-France, Bobigny, Montreuil, Pantin, Bondy et Noisy-le-Grand. « J’ai choisi parmi les quartiers les plus sensibles où la scolarisation à moins de 3 ans peut apporter un véritable intérêt pour l’enfant comme pour les parents », souligne Jean-Louis Brison. « Il y aura une montée en charge progressive jusqu’à atteindre 24 élèves maximum par classe. » Chaque année, il y aura 16 instituteurs supplémentaires dévolus aux moins de 3 ans.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Avril 2013

jeunesse1.jpgLa rédaction d’Aulnaylibre ! a reçu la lettre d’une habitante de la commune qui sera envoyée prochainement au maire Gérard Ségura et aux conseillers municipaux en charge des centres de loisirs. Dans cette missive, une gestion désastreuse de ces structures d’accueil est pointée du doigt. Nous la publions ci-dessous in extenso.

Madame, Monsieur,
Je me permets de vous écrire ce courrier car je m’interroge sur la façon dont sont gérés les centres de loisirs sur la ville. Faisons tout d’abord un petit rappel des faits :
Acte 1 :
La municipalité demande la pré-inscription des enfants pour les vacances scolaires, ce qui en soit n’est pas une mauvais idée, encore que… 
En effet, les inscriptions sont bloquées quand le quota d’enfants est atteint, or la règle d’attribution des places est qu’il n’y a pas de règles : Premier arrivé, premier servi ! Peu importe que les parents travaillent et n’aient pas d’autres solutions.
Acte 2 :
Je me suis rendue en mairie annexe le 03/04/2013 pour procéder à l’inscription de mon fils pour les vacances de Printemps.
J’ai eu la mauvaise surprise d’apprendre que mon fils serait accueilli toute la semaine (1ere semaine des vacances à Emile Zola), SAUF le mardi après-midi. Notez le ridicule de la situation ! Mon époux et moi-même travaillons, quelle solution ? On nous a proposé d’autres centres : Mon fils n’y aurait aucun copain car scolarisé à Emile Zola ; Nous habitons dans ce quartier, ce n’est pas pour avoir à traverser tout Aulnay. D’autant que notre fille est elle-même à la micro-crèche, soit à environ 20 mètres d’Emile Zola.
Pour rappel, les crèches demandent désormais aux parents de justifier d’un emploi pour un accueil à temps plein de l’enfant. Cette mesure n’exclut, pour autant, pas les enfants dont les parents ne travaillent pas, mais réduit juste leur temps d’accueil. Pourquoi ne pas appliquer la même règle pour les centres de loisirs ??? 
Acte 3 :
La municipalité impose 10€ de pénalités pour absentéisme non justifié au centre de loisirs. Ceci peut se comprendre, mais le message passe mal ; Comment justifier l’absence ? Auprès de qui ? Dans quel délai ? Rien n’a été expliqué aux parents. 
Mon fils a été malade pendant les vacances d’hiver, sa grand-mère l’a gardé une journée et comme je m’y attendais il était en pleine forme dès le lendemain. Qu’aurais-je dû faire ? Prendre une journée enfant malade auprès de mon employeur ? Payer une consultation 31€ pour une poussée de fièvre de 24h ? Et ensuite ? A qui remettre mon certificat médical ?
Avant de pénaliser tous les parents, peut-être devriez-vous cibler ceux et celles qui de façon récurrente ne justifient pas l’absence de leur enfant ; Pourquoi ne pas appliquer cette pénalité dès 3 absences non justifiées ??

Je pense que ceci restera lettre morte, mais j’aurai eu au moins le plaisir d’exprimer mon mécontentement quant à la façon dont sont gérés les accueils de loisirs.

Source photo : aulnay-sous-bois.fr

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 3 Avril 2013

Les élèves du collège Pablo Neruda à Aulnay-sous-Bois produisent un court métrage dans des conditions réelles. Du scénario, en passant par le financement, le tournage et le montage, cette petite équipe de réalisateurs-acteurs en herbe gère tout de A à Z. 

BBImanefilm1-640x320.jpgMyriam Fraine, initie depuis quelques années ses élèves à la production audiovisuelle. Une passion pour cette enseignante documentaliste qui a étudié le cinéma à l’université et qui reste attachée au septième art. Après plusieurs réalisations, elle décide d’entamer un court d’une vingtaine de minutes en faisant voyager ses élèves. « L’idée c’était de partir ailleurs ». Au départ, ils devaient tourner à Madagascar, hélas, « c’était trop cher ». Plusieurs destinations sont étudiées et le scénario est alors revu.

Mais au fur et à mesure, le projet prend forme. C’est finalement à partir d’un texte de l’écrivain et poète sénégalais Amadou Elimane Kane que les élèves travailleront et en feront une adaptation libre. L’histoire tourne autour de l’immigration et se déroule entre la France et le Sénégal. Les deux protagonistes sont en quête de leur passé et de celui de leurs pères aussi.

Le projet est bien ficelé mais les subventions manquent. Il est même reporté à plusieurs reprises, faute de moyens, difficile de faire coïncider les dates de tournage et le calendrier scolaire, « on a même voulu changer de destination, mais ça ne correspondait plus avec notre projet », se désole Myriam Fraine. En plus de la contrainte budgétaire, vient s’ajouter le manque de soutien. Quand on lui demande qui l’a réellement soutenue, Myriam répond sans hésitation : « mes élèves ! ». Elle explique avoir « failli lâcher le projet, mais les élèves n’étaient pas d’accord. Ils m’ont vraiment soutenue, s’il n’y avait pas eu leur motivation j’aurais laissé tomber ».

Les recherches et la motivation portent leur fruit. Le budget est trouvé : la fondation BNP Paribas leur accorde une subvention de 10 000 €, un partenariat s’engage avec le Grajar (association de la commune) et les élèves parviennent à recueillir 1300€ avec la vente de gâteaux.

L’interprétation libre du texte a permis à cette petite équipe d’effectuer un travail de recherche. Pour beaucoup, l’histoire personnelle a été source d’inspiration. L’idée était aussi « de casser les préjugés sur l’immigration », soutient la professeure. « Quand je leur ai demandé ce que leur inspirait le terme immigration, c’était le pagne, la chaleur…Les élèves aussi utilisent ces stéréotypes », s’amuse à raconter l’enseignante qui a par ailleurs réussi a emmené ses élèves au festival du film de Deauville.

Pratiquement deux ans qu’ils travaillent sur ce projet, le temps est passé vite, les élèves ont quitté le collège pour aller au lycée mais ils continuent de travailler sur ce film, au collège, notamment le mercredi après-midi. Treize élèves sont restés sur le projet, « c’est le noyau dur » explique l’enseignante.
En octobre dernier, les apprentis se sont envolés en tournage au Sénégal. « Tout s’est passé mieux que je ne l’avais espéré. Les gens y étaient accueillants et serviables. Nous avons même vu un ancien ministre sénégalais, Oumma Sarr, qui nous a invité à manger chez lui ». Aux anges, mais sans réaliser ce qui leur arrivait, « on ne s’en rendait pas compte, je m’en suis aperçu une fois que j’ai vu Oumma Sarr à la télé », s’amuse à dire Kathleen, élève en classe de seconde.

Les réalisateurs en herbe ont tout géré à eux seuls avec la complicité de leur prof. Pas besoin d’engager des professionnels, la petite équipe se débrouille comme de véritables professionnels, ils filment avec leur propre matériel, une élève a même investi dans un appareil photo et s’est trouvée une vocation. Deux élèves ont pris en main la musique du film : AssiBa a écrit les paroles de la chanson, Yoan s’est chargé de la musique, il l’a réalisé lui-même au piano.

« Ce projet est un premier exemple pour tout ce qu’ils feront après, ils ont été patients, ils ont travaillé et sont allés jusqu’au bout », se félicite leur enseignante. En effet, le projet a révélé une passion pour le cinéma comme le dit Fatou « tout le monde a aimé, on a même envie d’avoir un autre projet ! ». Sur les traces de mon père sera finalement un court métrage d’une vingtaine de minutes. Sa diffusion aura lieu à Aulnay-sous-Bois, à Romainville (au Trianon, du 31 mai au 16 juin) et au pays qui a accueilli les apprentis réalisateurs, à Yene, au Sénégal. La bobine est presque bouclée !

Source : http://www.bondyblog.fr

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 31 Mars 2013

Vous trouverez ci-dessous un article du Parisien qui explique que seules cinq communes de Seine ont décidé d’appliquer les nouveaux rythmes scolaires dès 2013. Pour mémoire Aulnay-sous-Bois a décalé l’application de cette réforme à la rentrée 2014 (lire ici).

rythmescolaireLes nouveaux rythmes scolaires s’essoufflent sérieusement dans le département. La réforme prévoit de passer à 4,5 jours d’école par semaine, avec cours le mercredi matin et 45 minutes d’activités sportives ou culturelles sur quatre jours. Libre aux villes d’adapter ce temps sur la semaine. En janvier, une dizaine de communes étaient prêtes à passer à ce nouveau système dès septembre 2013. Elles avaient jusqu’à vendredi pour décider, en conseil municipal, si elles demandaient une dérogation afin de démarrer la réforme en 2014.

Finalement, elles ne sont plus que 5 sur les 40 que compte la Seine-Saint-Denis à s’aligner sur la grille de départ : Aubervilliers, L’Ile- Saint-Denis, Romainville, Le Pré-Saint-Gervais et Bondy. Cette dernière organisait d’ailleurs vendredi un vote sur les différentes hypothèses horaires. Si toutes partent en même temps, en revanche, chacune a adapté ses horaires en fonction de ses besoins.

De manière générale, les municipalités ont dû faire face à une forte opposition du corps enseignant qui refuse l’application de la réforme dès 2013. « Si toutes les villes ne passent pas à la réforme en même temps, cela va poser d’énormes problèmes dans les remplacements entre les instits qui vont travailler le mercredi matin dans certaines villes et les autres, s’alarme Martine Caron, déléguée Suipp. Et quand on voit le nombre de communes décidées à y aller en 2014, on se dit que la dérogation, cela aurait dû être 2013. » Certains parents, inquiets de la qualité de l’encadrement, sont sur la même ligne, alors que la FCPE, au niveau national, y est favorable dès la rentrée.

Aubervilliers. Il s’agit de la plus grande ville (76728 habitants au 1er janvier 2013) du département à franchir le pas. Une ultime réunion a eu lieu jeudi soir où certaines dissensions sont apparues. Jacques Salvator, le maire 
PS, a donc essayé de proposer un projet très encadré. Le principe : 1h30 d’activité tous les deux jours pour la moitié des écoles de la ville le lundi et le jeudi et pour l’autre moitié le mardi et le vendredi. « Cela permettra d’utiliser tous les équipements de la ville et de lisser le travail des animateurs sur toute la semaine », indique-t-il. Deux conditions : une dérogation pour faire travailler les élèves 6 heures (au lieu de 5h30) durant deux jours et une mise en place progressive des activités qui ne démarreront réellement qu’après les vacances de la Toussaint

L’Ile-Saint-Denis. La commune bénéficie d’un contrat local d’accompagnement à la scolarité (Clas), 
financé par la Caisse d’allocations familiales. Ces moyens supplémentaires permettent à la commune de proposer un projet pédagogique non pas sur 45 minutes par jour mais 1h15, entre 15h45 et 17 heures. « D’une contrainte, nous en faisons une opportunité » souligne Michel Bourgain, le maire EELV.

Le Pré-Saint-Gervais. La ville socialiste n’a pas encore décidé la manière dont elle allait ventiler ces 45 minutes quotidiennes d’activités. Un comité de pilotage doit être mis en place.

Romainville. Si la ville a décidé très tôt d’adopter les nouveaux rythmes dès 2013, il est pour le moment trop tôt pour donner les détails de l’organisation. La municipalité DVG rappelle juste que, depuis six ans, elle propose déjà des activités durant la pause méridienne, comme des arts plastiques, de la danse, de la philo…

Au total, quatre hypothèses sont encore sur la table : l’allongement du temps de pause déjeuner de 45 minutes, la fin de journée de 15h45 à 16h30, deux fins de journées de 1h30 (comme à Paris) ou encore un après-midi entier d’activités.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 28 Mars 2013

En 2012, les établissements privés occupent les onze premières places de ce classement des lycées. Mais le public, moins élitiste, obtient aussi de bons résultats : cinq lycées affichent un taux de réussite au bac égal ou supérieur à 90 %.

lyceespalmares

« Le palmarès des lycées, c’est comme la Bourse, ça monte, ça descend, on le regarde pour rêver… ou par curiosité ». La formule est de Michel Hervieu, le président de l’association de parents d’élèves la FCPE 93. Comme chaque année à la même époque, proviseurs, parents et professeurs regarderont à la loupe notre tableau, qui établit un classement des établissements privés et publics du département en fonction du taux de réussite au bac de l’année précédente (2012 pour cette année). Cette année, trois lycées parviennent à décrocher les 100% de réussite. Mais attention! Difficile de comparer un établissement public de 1300 élèves qui accueille tous les élèves de son secteur sans distinction et un lycée privé qui compte environ 300 effectifs sélectionnés sur dossier.

La belle remontée d’Olympe-de-Gouges

« Beaucoup de parents veulent l’établissement qui fera réussir leur enfant, ou lui faire décrocher une mention au bac, quitte à l’inscrire à l’autre bout du département ou dans un lycée parisien. En réalité, un bon lycée de secteur est parfois un meilleur choix pour l’adolescent », tempère le président de la FCPE. Cette année encore, les établissements privés prennent du galon en trustant les onze premières places (10 en 2012). Mais parmi les lycées publics, certains réalisent de belles progressions : c’est le cas du lycée Olympe-de-Gouges à Noisy-le-Sec, où nous nous sommes rendus. Il passe de la 31e à la 19e place. A Villemomble, le lycée Clemenceau, au 21e rang l’an passé se hisse à la 14e place. A Montreuil, le lycée Jean-Jaurès et ses nouvelles classes prépas littéraires et scientifiques passe de la 40e place en 2012 à la 32e place.

Dans le même temps, d’autres lycées perdent des échelons. A Noisy-le-Grand, Flora Tristan, qui avait décroché une 11e place en 2011, premier public du classement, se retrouve en 18e position avec un taux de réussite au bac qui chute de 95% à 89%. A Bobigny, le lycée Louise-Michel, qui avait réalisé une belle progression ces dernières années redescend de la 22e à la 34e place.

A Montreuil, le lycée technique privé Ort perd 12 places. Comment expliquer ces revirements de situation? « D’une année à l’autre, ça bouge en fonction de la dynamique de l’équipe enseignante, des projets pédagogiques, d’un proviseur plus ou moins volontariste », commente Michel Hervieu. Au-delà du prestige, certains dispositifs et partenariats avec les grandes écoles comme HEC ou Sciences-po, comme à Olympe-de-Gouges peuvent aussi servir de locomotives.

Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 19 Mars 2013

Vous trouverez ci-dessous un courrier du maire Gérard Ségura adressé aux directeurs d’écoles d’Aulnay-sous-Bois, ayant pour objet l’annonce du report d’application de la réforme sur les rythmes scolaires à la rentrée 2014. 

Rythmescolaire1

Rythmescolaire2

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 1 Mars 2013

Un collectif de parents dénonce une maltraitance en matière d’éducation dans le 93. Il propose une loi et exige un plan d’urgence.

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Il n’est pas sûr que Vincent Peillon, ministre de l’Education, retienne la proposition. Pourtant, elle pourrait faire grand bruit. Mercredi après-midi, au Sénat, un collectif de parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis a fait une proposition de loi citoyenne sur la création d’un droit à l’éducation opposable, à l’instar du Dalo pour le logement. Ils ont également dévoilé 10 engagements aux parlementaires présents dans le but de contribuer à la loi de refondation de l’école et surtout à la mise en place d’un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Denis.

Selon le calcul de la fédération de parents d’élèves FCPE, tout au long de sa scolarité dans le primaire et le secondaire, un enfant de Seine-Saint-Denis perd environ une année d’enseignement à cause des absences non remplacées de professeurs. A partir de ce constat sans appel, le collectif propose la création d’une loi permettant aux parents d’élèves de saisir la justice ou un médiateur afin de réclamer une compensation.

Des cahiers d’espérances nés de débats et d’enquêtes

« Chaque parent doit pouvoir saisir une autorité quelle qu’elle soit (justice, médiateur…) pour assurer l’éducation de son enfant, victime d’une absence de prof martèle Mathieu Glaymann, l’un des porte-parole du collectif. La compensation pourrait être soit financière, soit sous forme de cours de rattrapage. » Objectif avoué : faire suffisamment peur à l’Etat, susceptible de crouler sous les recours, pour l’inciter à mettre des moyens pour remplacer les professeurs.

Autre proposition : la création d’une salle des parents dans chaque établissement scolaire. Le but est de (re)créer le lien entre l’institution et les parents. « Quand ils vont à l’école, c’est parce qu’ils sont convoqués et, généralement, ce n’est pas pour de bonnes nouvelles, poursuit Mathieu Glaymann. Il faut donc inverser le processus et leur donner envie de s’investir. » Enfin, le collectif voudrait également que les services décentralisés de l’Education nationale (rectorat, direction académique) fournissent les chiffres demandés par les parents sur le taux d’absence des profs, le nombre de remplaçants, le nombre de journées perdues… bref une vraie transparence.

Cette journée a aussi été l’occasion de détailler le plan d’urgence réclamé pour l’éducation dans le département. Un plan né de cahiers d’espérances, rédigés à l’issue de débats et d’enquêtes auprès des parents, qui a été présenté hier aux parlementaires invités, parmi lesquelles Elisabeth Pochon, députée PS, et Aline Archimbaud, sénatrice EELV. Cette dernière, qui a enseigné trente ans dans le département, se sent très concernée par la situation. « Je suis prête, avec d’autres parlementaires, à relayer vos propositions, vos luttes et votre mobilisation » affirme-t-elle. Autre intervenant, Stéphane Troussel, président (PS) du conseil général, qui a lui aussi assuré qu’il soutenait la démarche. « Ce département est maltraité depuis longtemps et cela doit cesser », insiste-t-il.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 26 Février 2013

Aulnay-sous-Bois, le 25 février 2013

 

Communiqué de presse de Gérard SEGURA, Maire d’Aulnay-sous-Bois,

Vice-Président du Conseil général

 

Signature d’une convention de projet novatrice

avec les élèves de BTS électrotechniques du Lycée Voillaume

voillaume.jpgLa ville d’Aulnay-sous-Bois s’engage à verser 90 000 euros sur 3 ans pour la formation des élèves du lycée Voillaume dans le domaine du développement durable.

Une convention a été établie afin que les élèves puissent proposer et réaliser, dans ce cadre, des améliorations en terme d’économie d’énergie sur deux bâtiments de la ville: le stade nautique et le théâtre Jacques Prévert.

Les élèves, sous l’égide d’un chef de projet, présenteront leurs préconisations. Une fois validées, ils les mettront en oeuvre dans les structures concernées.

 

La signature de cette convention se déroulera :

Mercredi 27 février à 9h30

en salle des mariages

à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 25 Février 2013

Cantines-scolaires-bientot-plus-de-variete-dans-les-menus mTrop amère, l’augmentation des tarifs de cantine dans les collèges ? Votée en octobre par le conseil général mais effective depuis le 1er janvier, la nouvelle grille de onze tranches fait tiquer nombre de parents d’élèves. « Progressive », elle se traduit en effet par des augmentations de 9% à… 100% du repas journalier pour 70% des familles, suivant leur quotient familial « Inacceptable » pour le groupe UDI au conseil général ,dont la pétition en ligne lancée en novembre affiche 4350 noms. « Les gens sont vent debout, assure son président, Stéphane Salini. Une hausse d’un coup en cette période difficile, ce n’est pas possible : il fallait lisser sur cinq ou six ans. Certes, cela concerne ceux qui gagnent le plus, mais il n’y a pas de millionnaires dans le 93. »

Du côté des parents d’élèves, la puissante FCPE évoque des motions qui se multiplient au sein des conseils d’administration de collèges. « La grogne monte, reconnaît Michel Hervieu, patron de la FCPE 93. Dans certains établissements, des familles ont retiré leurs mômes de la cantine. » Le sujet sera d’ailleurs évoqué lors d’une réunion de travail de la FCPE mercredi. Au collège Victor-Hugo de Noisy-le-Grand, des enseignants se sont mobilisés, recueillant une centaine de signatures. Enfin, certains élus de la majorité grondent. « Si c’était à refaire, je voterais contre », admet Bally Bagayoko, vice-président du conseil général, qui s’était abstenu en octobre comme 4 autres élus Front de gauche. Le conseiller général demande d’ailleurs une renégociation des tarifs.

Face à ce vent de contestation, le président (PS) du conseil général, Stéphane Troussel, tempère. « Je ne veux pas minimiser la désapprobation, mais je demande à voir les 4000 signatures de l’UDI. J’ai reçu à peine 10 lettres de protestation », souligne-t-il. Sur le fond, l’élu rappelle que les tarifs de cantine n’avaient pas été réévalués depuis 2008, qu’ils restent dans une fourchette de 0,30 € à 4 € au maximum, « moins que dans les cantines de la plupart des villes UDI ou UMP », raille-t-il. Les prix restent stables pour les 30% de familles les plus modestes. Les tranches intermédiaires, elles, connaissent des augmentations du niveau de l’inflation.

« Ce sont les 3 dernières tranches qui ont les évolutions les plus fortes, reconnaît Stéphane Troussel. Mais, en période de difficulté, j’assume de faire payer un peu plus à ceux qui gagnent plus. Quinze pour cent des familles dont les revenus dépassent 6400 € pour un couple avec 3 enfants payent 32 € de plus par mois : ce n’est pas insurmontable. L’objectif est de permettre à tous les collégiens de bénéficier d’un repas équilibré par jour car, pour certains, c’est parfois le seul. » Le président du conseil général, qui n’a pas été alerté de désertion massive chez les 34000 demi-pensionnaires, n’exclut cependant pas une évaluation de ces nouveaux tarifs après un examen sur au moins une année. « S’il y a besoin de réajuster, on réajustera. »

Source : Le Parisien 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 25 Février 2013

Ce samedi matin s’est déroulée la visite de l’école du Bourg rénovée suite à la fin du chantier de dépollution de l’ancienne usine d’amiante. Ces travaux auront coûté au total 16 millions d’euros à la ville. Plus de 80 victimes de ce site poison ont été recensés à ce jour… Vous trouverez ci-dessous l’article du Parisien accompagné de vidéos tournées par la rédaction d’Aulnaylibre ! présentant le discours du maire Gérard Ségura et les locaux restaurés des maternelles et primaires…

Des cris d’enfants dans la cour de récréation. A l’école du Bourg, on n’avait pas entendu cela depuis plus de six ans. Samedi, la vie est revenue au sein du groupe scolaire, déserté en 2006 en raison de sa proximité avec l’ancienne usine d’amiante du CMMP (Comptoir de minéraux et matières premières) de la rue de Mitry. « Un site pollué jusqu’aux os. Il y avait de l’amiante partout, sur le toit du bâtiment du gardien, dans les murs par sacs entiers… » a rappelé le maire Gérard Ségura (voir vidéo de son discours ci-dessous).
 
La démolition du site industriel achevée, le terrain dépollué, les salles de classes de l’école maternelle du Bourg et de l’élémentaire Bourg II s’apprêtent à retrouver leurs élèves. Ce sera juste après les vacances d’hiver, le 18 mars. En attendant, les familles du quartier ont donc été invitées samedi à découvrir les salles de classes fraîchement repeintes et la cantine toute neuve. Deux journées banalisées ont été prévues cette semaine pour organiser le déménagement des classes installées dans des préfabriqués, rue du Préfet-Chaleil. Le terrain de l’ancienne usine doit encore être aménagé dans les mois à venir pour accueillir parking, aire de jeu, terrain de sport.

Source article : Le Parisien Vidéos : Aulnaylibre !

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 21 Février 2013

VictorHugo2Comme nous l’indiquions dans un article à lire ici, les parents d’élèves du collège Victor Hugo manifestaient hier devant le Rectorat pour exprimer leur exaspération face à l’absence d’une professeure de français depuis 8 semaines. Il semblerait que cette mobilisation ait payé puisque non seulement cette délégation a été reçue mais elle a obtenu gain de cause sur plusieurs points dont le remplacement de l’enseignant en question et le rattrapage d’une partie des heures ratées.  Le collège devrait par ailleurs faire l’objet d’un suivi particulier de la part du Rectorat en cas de renouvellement du problème.

VictorHugo1.jpgLes parents, très motivés, sont donc soulagés de cette avancée positive  mais restent néanmoins vigilants pour la suite et sont prêts à réitérer leurs actions en cas de besoin. En attendant voici quelques photos qu’ils nous ont transmis de leur manifestation avec certains slogans pleins d’humour « Wanted in France : professeur de français ! ». Voilà en tout cas une jolie victoire citoyenne qui démontre que seules les batailles qui ne sont pas menées sont forcément perdues. Bravo donc à toutes et à tous !   

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 20 Février 2013

collegevictorhugoVous trouverez ci-dessous un communiqué des parents d’élèves du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois qui sont plus que jamais mobilisés pour l’avenir des enfants. Ainsi ils sont allés manifester cet après-midi devant le rectorat pour protester contre les absences sans remplacement depuis 8 semaines d’une professeure de Français. La rédaction d’Aulnaylibre ! avait déjà évoqué ce sujet à travers une lettre de soutien envoyée à la Rectrice par le vice-président du Conseil régional Alain Amédro. Nous continuerons bien entendu à suivre ce dossier avec attention.

Communiqué des parents d’élèves du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois

Mobilisés pour l’avenir de nos enfants !
Nous, parents d’élèves du collège Victor Hugo, inquiets et excédés des absences sans remplacement sur une durée cumulée de 8 semaines d’une professeur de Français, irons manifester devant le rectorat ce mercredi 20 février à partir de 15h.
Accompagnés de quelques professeurs et de nos enfants nous espérons que le rectorat , dans une démarche constructive acceptera de nous recevoir pour que nous trouvions ensemble une solution rapide à ce problème.
Il est inacceptable que les ZEP, censées être de Zones d’Education Prioritaires deviennent des Zones d’Education Perdue et nous comptons sur l’action de tous.
Les parents d’élèves du collège Victor Hugo

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Février 2013

collegevictorhugo.jpgNous apprenons que les parents d’élèves du collège Victor Hugo sont inquiets de ne pas voir remplacer le professeur de français de leurs enfants absent depuis deux mois. Les élus du groupe Aulnay Ecologie Les Verts sensibilisés par ce problème ont adressé un courrier à la rectrice de l’académie de Créteil afin qu’une solution soit rapidement trouvée. Vous trouverez ci-dessous cette missive signée du vice-président à la région Alain Amédro. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 13 Février 2013

leparccollege.jpgVous trouverez ci-dessous une lettre des représentants enseignants du collège Le Parc d’Aulnay-sous-Bois qui exposent un certain nombre des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Afin que leurs demandes soient entendues auprès de la Direction académique ils demandent le soutien du député de la 10e circonscription de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Février 2013

Véronique Decker, institutrice en Seine-Saint-Denis depuis trente ans, interpelle le ministre sur le non-remplacement des professeurs.

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La mobilisation d’aujourd’hui contre la réforme du rythme scolaire promet d’être importante en Seine-Saint-Denis. Parce qu’ici, la colère dépasse le débat sur la semaine de quatre jours et demi, objet initial de cette journée d’action. La situation catastrophique liée aux absences d’enseignants non remplacés pousse aussi les instituteurs à défiler. Bien que Vincent Peillon ait pris acte de la situation propre au 93 et s’engage à redresser la barre sur le long terme, il n’a pas rassuré les enseignants.

L’école Marie-Curie*, à Bobigny, dont vous êtes la directrice, est fermée aujourd’hui. Pourquoi faites-vous grève?


VÉRONIQUE DECKER. 
Ça dépasse la réforme du rythme scolaire. Il faudrait déjà qu’il y ait un rythme! En ce moment, c’est du n’importe quoi scolaire. Soit les élèves n’ont pas d’instituteurs, et c’est de la garderie, soit ils en ont un, mais ils sont aussi avec 4, 6, voire 10 gamins d’autres classes, qui n’ont pas les mêmes habitudes, qui s’embêtent. Depuis la rentrée, avec la maternelle Anne-Frank du même groupe, nous avons eu quarante-quatre journées non remplacées, tous niveaux confondus. C’est trop, on est au-dessus de nos forces et pourtant, on n’est pas des chochottes.

Les parents d’élèves ont lancé une pétition. Ils se plaignent d’être des « laissés-pour-compte de la République ». Comment cela se traduit-il?

Des parents ont le sentiment d’être bafoués. A la maternelle, ils s’en sont pris ce matin au directeur. Leur colère est légitime, mais ils se trompent d’adversaire. Chez nous, en élémentaire, les instituteurs ont refusé de monter en classe ce matin. Et moi, je donne vaguement une photocopie le matin d’un exercice que je n’ai pas vraiment le temps de corriger. En termes d’apprentissage, il n’y a rien. On n’a plus d’assistant d’éducation, pas d’assistant administratif. En zone d’éducation prioritaire, il ne nous restait plus que la limite d’élèves par classe, à 23 élèves par classe, et là, elle saute.

Vous venez d’obtenir un remplaçant pour les CM 1-CM 2, sans enseignant depuis plus de deux semaines…

Oui, c’est un remplaçant qu’on enlève à la maternelle Vaillant où il devait rester jusqu’au 22 février. On déshabille Pierre pour habiller Paul. On nous propose 60 postes en Seine-Saint-Denis alors qu’il en manque déjà 250. J’invite Vincent Peillon à venir à l’école Marie-Curie, les élèves l’attendent. Qu’il leur explique pourquoi ça se passe comme ça ici. Le minimum n’est pas assuré dans notre département. Ici, on enseigne dans des conditions extrêmes de difficulté, à des enfants qui n’ont pas de logement, qui n’ont pas mangé le matin, et on ne leur donne même pas un instit par classe. On va dans le mur. Si l’école n’est plus un lieu où les enfants travaillent et apprennent, l’école est décédée. Ça fait plus de trente ans que j’enseigne en Seine-Saint-Denis, je n’ai jamais demandé ma mutation, j’ai peut-être eu tort.

* L’école est située dans la cité Karl-Marx et scolarise près de 280 élèves.

 Source : Le Parisien

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 8 Février 2013

Ils veulent un plan d’urgence pour les écoles du 93 : au moins 1 500 créations de postes afin d’offrir un encadrement convenable aux élèves.

« Nous sommes assis sur une bombe qui va nous exploser à la figure à la rentrée si rien n’est fait dans les mois qui viennent dans le département. » Ce terrible constat pour l’école primaire a été dressé, hier matin, lors d’une conférence de presse, par Martine Caron, déléguée départementale du Snuipp-FSU. Et elle n’est pas la seule à le faire. A ses côtés, Catherine Chabaudie, secrétaire académique du Syndicat national des personnels d’inspection (SNPI), habituellement discret, est également montée au créneau. Toutes deux réclament un plan Marshall pour le département.

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Les deux syndicats sont partis d’un chiffre pour évoquer l’urgence à agir : 250 classes sont quotidiennement sans maître. Pourquoi? « Parce que malgré les 180 étudiants embauchés pour combler les trous, l’Education nationale n’a plus de personnel sous la main, déplore Martine Caron. L’institution est tellement dépassée qu’elle en vient maintenant à appeler des enseignants à la retraite afin d’assurer la classe. » Certaines écoles savent désormais d’avance que la maîtresse ne sera pas remplacée durant les deux mois de son absence.

Parmi les 150 professeurs supplémentaires annoncés à la rentrée, 75 seront affectés à une ouverture de classe, 15 à la scolarisation des moins de 3 ans et 60 viendront compléter la brigade de remplacement. « Mais on voit bien que ce ne sera pas suffisant pour remplir les 250 classes sans enseignants, insiste François Cochain, délégué national Snuipp-FSU. Et pourtant, on avait averti le ministère dès le mois d’octobre qu’on allait rencontrer ce type de situation. Mais personne n’a voulu nous écouter. »

Le Syndicat national des personnels d’inspection, qui subit les récriminations des parents comme celles des enseignants, pointe du doigt l’effet pervers de cette situation. « Les élèves des profs absents sont répartis dans les autres classes, ce qui provoque la fatigue et le stress des personnels présents et débouche sur plus d’arrêts maladie, se désole Catherine Chabaudie. Les conditions d’apprentissage sont en partie responsables des faibles résultats scolaires. »

Et elle rappelle que l’Etat se place dans l’illégalité car « avec toutes ces classes sans prof, le droit commun n’est même pas appliqué en Seine-Saint-Denis ». Selon les deux syndicats, il n’est donc pas étonnant que 3000 de ces enseignants, sur un effectif de 9600, cherchent à partir chaque année. La solution, selon eux : créer, dès la rentrée, 1500 postes pour assurer un encadrement convenable et 1150 de plus pour avoir un environnement de travail en rapport avec les populations fragiles du département.

Ils réclament également d’être reçus par le ministre de l’Education dans les plus brefs délais. « En cinq ans, nous avons gagné 12000 élèves, soit 450 classes, mais aucun enseignant supplémentaire », rappelle Rachel 
Schneider, déléguée départementale adjointe du Snuipp.

 

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 16 Janvier 2013

ECOLE.jpgLes élus ont jusqu’au 1er mars pour adopter, ou pas, le retour à la semaine de quatre jours et demi à l’école dès la rentrée 2013. Les avis sont partagés et de nombreuses communes s’interrogent encore.

 C’est LA question que se posent parents, profs et élus en ce moment : doit-on adopter les nouveaux rythmes scolaires de 4,5 jours par semaine dès la rentrée 2013 ou attendre 2014? Pour le moment, les villes consultent. Elles doivent rendre leur décision avant le 1er mars. Concrètement, les élus doivent décider si, dès la rentrée 2013, ce sont les agents municipaux qui s’occuperont des élèves entre 15h45 et 16h30. Le projet de décret prévoit en effet de réduire l’enseignement de quarante-cinq minutes par jour. En contrepartie, il y aura cours le mercredi matin de 8h30 à 11h30. Et pour inciter les communes à adopter cette mesure au plus tôt, le gouvernement a prévu une carotte financière, uniquement valable pour la rentrée prochaine, soit 50 € par enfant. Seule les villes situées dans les zones en difficulté bénéficieront d’une aide de 45 € en 2014.

Hormis Livry-Gargan, qui a déjà délibéré sur la question en décembre, repoussant la réforme en 2014, toutes les autres villes du département poursuivent leur consultation. De manière générale, les communes de droite considèrent que les textes manquent de précision. « Quel va être le taux d’encadrement ? Y aura-t-il une cantine le mercredi midi ? Qui va payer ? questionne Patrice Calméjane, président de l’Union des maires d’opposition. Tout cela est très précipité. Nous préférons attendre. »

 Un coût de 300 000 € à 1,7M€ pour les mairies

Car les communes ont commencé à faire leurs comptes. Et, en fonction du nombre d’élèves, les tarifs sont très différents. Ainsi, les chiffres avancés évoquent des sommes à sortir pour les mairies de 300000 € à 1,7 M€. Parmi les villes qui devraient attendre la rentrée de 2014, on trouve Villepinte, Saint-Ouen, Aulnay-sous-Bois, Bagnolet et la plupart des municipalités de droite (Les Pavillons-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Villemomble, Noisy-le-Sec, Le Bourget…).

D’autres, toutes à gauche (Saint-Denis, Bondy, Montreuil, Aubervilliers, Pantin, Romainville, Les Lilas), s’apprêtent à commencer, dès septembre, même si cela dépend encore des consultations entamées avec les parents d’élèves, les profs et les élus. « Ces nouveaux rythmes sont adaptés, car ils tiennent compte de celui des enfants » assure Daniel Garnier, adjoint au maire d’Aubervilliers chargé des affaires scolaires. D’autres villes enfin, nombreuses, n’ont pas encore tranché et poursuivent, elles aussi, les réunions, comme à La Courneuve, au Raincy, au Blanc-Mesnil, à Noisy-le-Grand, à Neuilly-sur-Marne ou à Neuilly-Plaisance.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Janvier 2013

Les élèves du collège Victor Hugo d’Aulnay-sous-Bois sont des parazites ! Ce sont eux qui le disent ! Découvrez donc ci-dessous l’épisode 1 de leur série intitulée « les parazites ».

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 2 Janvier 2013

ecole-en-dangerEst-ce la mobilisation des parents juste avant les vacances scolaires qui a permis d’aboutir ? La personne chargée du secrétariat dans les écoles Jules Ferry 1 et 2 à Aulnay-sous-Bois sera finalement maintenue à son poste. Son contrat unique d’insertion, qui devait être renouvelé le 14 décembre, ne l’a pas été dans un premier temps. Des parents en colère avaient du coup décidé d’occuper le bureau de la directrice durant une journée. Un terrain d’entente a finalement été trouvé.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 18 Décembre 2012

ecole-en-danger.jpgLe fonctionnement de l’école Jules-Ferry 1 et 2 à Aulnay-sous-Bois a été agité hier. Les parents d’élèves ont occupé l’établissement pour protester contre la fin d’un contrat aidé. L’école en a perdu deux en l’espace de quinze jours. Hier matin, une vingtaine de parents ont débarqué dans le bureau de la directrice pour exprimer leur mécontentement. Un premier contrat unique d’insertion (CUI), dont le financement est assuré à 80% par l’Etat, est arrivé à son terme le 30 novembre. Quinze jours plus tard, un second CUI n’a pas été renouvelé alors qu’il pouvait l’être encore un an. Les deux postes remplissaient des missions de secrétariat. Une situation qui fait hurler Horia, maman d’élève. « Les deux directrices assurent des cours et maintenant il n’y a plus personne au secrétariat, s’emporte-t-elle. N’importe qui peut entrer et voler du matériel, personne ne pourra l’intercepter. »

Reçus aujourd’hui à la direction académique

La nouvelle passe d’autant plus mal que l’école est située en zone d’éducation prioritaire. Les syndicats accusent la direction académique de ne pas tenir parole. « En septembre, on nous avait assuré que le département aurait suffisamment de postes CUI, souligne Isabelle Guigon, déléguée départementale SE-Unsa 93. On nous annonce que le second CUI devrait être transformé, en janvier, en assistant de vie scolaire (NDLR : chargé de venir en aide aux handicapés) alors que la dame a une formation de secrétaire. » Le maire PS, Gérard Ségura, a également écrit au directeur académique pour lui demander de reconsidérer la question. Interrogée, la direction académique se refuse à tout commentaire sur ce dossier, mais doit recevoir les parents d’Aulnay aujourd’hui.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 29 Novembre 2012

Ils brandissent leur pancarte à bout de bras, à tour de rôle. Puis l’air grave, le ton solennel, ils égrènent chacune des mesures de leur charte. Ces manifestants pas vraiment comme les autres sont des parents d’élèves membres du tout jeune collectif des parents d’élèves de Seine-Saint-Denis. Réunis hier matin au Ciné 104 de Pantin après une première nuit d’occupation des écoles entre mardi et mercredi, ils lancent un cri d’alarme pour montrer l’urgence de la situation des écoles du 93.

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Une « proposition de loi citoyenne » en réflexion

Leur slogan ? « Nos enfants ne sont pas des moutons. » « Nous sommes parents et nous sommes indignés! » lancent-ils au micro devant le maire (PS) de Pantin Bertrand Kern, la sénatrice (EELV) Aline Archimbaud ou encore le président (PS) du conseil général, Stéphane Troussel. Puis, brocardant le slogan présidentiel : « Le changement, c’est urgent! » Parmi les différents points développés dans leur charte : « un enseignant chaque jour de l’année », le « rétablissement des postes Rased » pour aider les élèves les plus en difficultés, la construction d’écoles de qualité ou encore le recrutement de médecins et psychologues scolaires.

 « La République investit 47% de plus pour un petit Parisien que pour un petit Séquano-Dionysien. Est-ce normal? » interpelle cette maman d’élève. Soutenus par les syndicats et les élus, ils entendent bien ne pas en rester là. Un « cahier d’espérance » est actuellement en rédaction, une « proposition de loi citoyenne » en projet… et une deuxième nuit des écoles est déjà prévue demain soir.

 

Source : Le Parisien

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