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Publié le 22 Novembre 2012

Dans la classe de CP de Bernard Liberman à l’école les Perrières d’Aulnay-sous-bois, le numérique a fait son entrée et se confond désormais avec les méthodes d’enseignement traditionnelles. TNI, tableau interactif mobile, Mobiview et boîtiers de réponse sont les indispensables de cet enseignant convaincu par l’usage du numérique en classe. Le petit dernier arrivé « le logiciel Flow »,  fait l’unanimité auprès de notre enseignant.

La journée démarre comme toutes les autres ; les « rituels » du matin sont de rigueur. Date du jour, météo et emploi du temps et activités sont détaillés par un élève désigné qui change chaque jour. Le but, faire parler l’enfant, lui faire compter le nombre de présents et lui faire faire des phrases complètes et construites… bref, des méthodes « classiques » pour commencer la classe.

Des objectifs différents dans l’utilisation des boîtiers

Tout de suite après, les élèves récupèrent leur boîtier personnel qui va leur servir tout au long de la matinée. Au programme ce matin en mathématiques, une activité de numération : définir le nombre le plus grand ou le plus petit parmi 3 propositions. Pour ce faire, le TNI et les boîtiers simplifient la tâche de Bernard.

« J’utilise les boîtiers dans cette session car je peux voir en temps réel leur manière de réfléchir, voir ce qu’ils vont répondre et surtout analyser ensemble comment ils ont fait pour trouver », explique l’enseignant.

Tous les élèves participent, même les plus timides ou ceux qui seraient moins à l’aise devant une feuille blanche.
De plus, les élèves sont moins stigmatisés s’ils font une erreur que par écrit ; les boîtiers permettent de discuter plus facilement autour d’une erreur sans qu’elle ne semble pénalisante pour l’élève.

On peut, pour les expliquer, utiliser des méthodes traditionnelles  au moyen de petits cubes qui s’emboîtent ou d’une frise accrochée au mur positionnant les nombres par ordre croissant. Les élèves, après avoir répondu  avec leur boîtier, écoutent attentivement leur « maître » qui s’active, le Mobiview dans une main et une grande règle dans l’autre.
Le Mobi View permet à Bernard de ne pas être en permanence au tableau, de pouvoir se déplacer dans la classe tout en maintenant l’attention des élèves sur le TNI.

L’enseignant  utilise également les boîtiers pour une évaluation « diagnostique » du niveau de compréhension des enfants. Par exemple, dans ce même exercice de numération, il propose des nombres supérieurs à 20, encore jamais étudiés depuis le début de l’année. Il peut donc se rendre compte si les élèves sont déjà à l’aise ou pas. C’est donc une utilisation en guise de travail préparatoire.

La lecture emboîte le pas aux mathématiques. Le travail commence par une distribution d’étiquettes papier représentant différentes syllabes. Les élèves vont devoir retrouver les mots énoncés par Bernard et replacer les syllabes dans le bon ordre puis les coller sur une feuille. Le travail avec les boîtiers suit : trois mots sont proposés aux enfants et ils doivent retrouver celui demandé oralement par l’enseignant.

« L’usage des boîtiers dans ce cas précis me permet de faire une évaluation, de voir quels élèves sont à l’aise avec ces mots-là et ceux qui ne sont encore à regarder que le début du mot(…) ».

De plus, l’utilisation du Mobi View lui permet de voir en temps réel les réponses des élèves, ce qui peut les aider à corriger leur réponse si le maître leur demande s’ils sont sûrs de ce qu’ils ont répondu et permet à l’enseignant de voir ceux qui prennent le temps de réfléchir, ceux qui répondent rapidement, etc Les élèves savent que l’enseignant a les réponses sous les yeux et ont conscience qu’ils doivent faire attention à ce qu’ils répondent.

Le logiciel Flow permet, par ailleurs, une sauvegarde des résultats et des questions sous forme de fichier Excel ou html, ce qui pour l’exploitation des résultats, autorise un suivi individualisé des élèves.

Une utilisation presque « innée » de la technologie par les enfants

Bernard Liberman nous précise : ses élèves, alors même qu’ils n’utilisent les boîtiers que depuis 1 mois, sont tout à fait à l’aise avec tous les outils numériques présents dans la classe. Ces enfants, tout juste sortis de la maternelle, ont intégré, dès la première séance, comment se servir de ces nouvelles technologies.

« Au bout d’une séance, ils étaient déjà aptes et ce n’était même pas une séance pour jouer mais bien du travail (…). Les boîtiers sont très ergonomiques, ils ont bien compris qu’il fallait appuyer (…) Et ils connaissent par cœur le numéro de leur boîtier, ce qui prouve bien leur motivation » !

Chaïma, Naila, Hasadia et Abdramane que nous avons interrogés nous confirment « en chœur » cet engouement : « Nous aimons bien utiliser les boîtiers, nous aimons les mots et les questions (…).C’est pas compliqué pour nous d’utiliser les boîtiers (…). C’est sympa de travailler avec le Tableau (TNI) et les boîtiers, nous aimons avoir un écran».

Un enseignant convaincu qui aimerait bien convaincre les collègues…

Bernard Liberman ne travaille que sur TNI ; pour lui, pas d’hésitation, avec le TNI,  le Mobiview,et les boîtiers, il capte plus facilement l’attention de tous ces élèves en même temps.
« Souvent dans les exercices que nous faisons, ils ont la même chose sur leur cahier que sur le TNI, ça les aide à être plus concentrés ».

Il ne pourrait pas dire si le TNI améliore les résultats de ses élèves mais il reste persuadé que les outils numériques facilitent la concentration et la motivation, surtout pour les élèves en difficultés.

Bernard nous rapporte que dans la même école, sa collègue qui enseigne aussi au CP, suit les méthodes traditionnelles. Bien que n’utilisant pas le numérique, elle avoue à Bernard que pour certaines activités la numérique peut être un «plus». Elle faisait même le constat qu’elle passait plus d’énergie en explications alors qu’avec le numérique cela semblait évident.

Il utilise également ces différents outils numériques en remédiation, pour des petits groupes ou dans le cadre de l’aide individualisée.

En début d’année, Bernard invite les parents et leur présente les outils numériques qu’il va utiliser pendant l’année, ce qui leur permet de mieux comprendre quand les élèves reviennent de classe et expliquent qu’ils ont utilisé les boîtiers de réponse. Il a également créé un blog de classe pour mieux correspondre avec les parents d’élèves.

Source : http://www.ludovia.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 16 Octobre 2012

A l’instar des parents d’élèves de l’école Anatole France d’Aulnay-sous-Bois (voir ici) des représentants des parents d’élèves de l’école du Bourg disposent désormais d’un blog nommé Liste d’Union du Bourg. Composée de parents indépendants et de parents adhérents à la FCPE cette liste a obtenu des résultats en forte progression lors des élections de parents d’élèves de vendredi dernier. Outre des comptes rendus sur les activités courantes de cette liste vous trouverez également des informations pratiques (sur les poux par exemple) ainsi qu’un rappel de ses principaux engagements autour de l’ouverture, l’écoute, l’implication, et l’information. Vous les trouverez résumés ci-dessous.

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L’adresse du blog est la suivante : http://unionbourg.org/  Nous souhaitons bien entendu longue vie à ce nouveau-né de la blogosphère locale !

  • N’ayant aucune ambition sur le plan national, nous souhaitons simplement être proches et à l’écoute des parents des écoles que nous représentons, en toute simplicité et en toute “ proximité ”.
  • Parce que Aulnay-sous-Bois est une ville ayant une population très diverse, notre équipe l’est aussi afin d’être représentatif des familles des établissements scolaires de tous les enfants ;
  • Nous sommes là pour faire le lien entre les familles et l’équipe enseignante ;
  • Nous représenterons les parents aux Conseils de classe, pour veiller, suivre et participer à tous les niveaux de la vie quotidienne dans les écoles (cantine, projets, sécurité, effectifs, vie et rythmes scolaires, langues vivantes, etc.) ;
  • Nous sommes à l’écoute des familles en cas d’éventuels problèmes, désaccords ou difficultés avec l’école, afin de trouver des réponses, des solutions satisfaisantes pour tous ;
  • Nous veillerons au bon déroulement et à la qualité des déjeuners servis à nos enfants ;
  • Nous participerons aux fêtes, kermesse, évènements et sorties de l’école dans l’année ;
  • Nous permettrons un meilleur dialogue et une transparence entre l’école et les parents d’élèves.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 12 Octobre 2012

Les professeurs des écoles se sont mobilisés hier pour réclamer une création massive de postes afin de pallier le non-remplacement des enseignants absents dans les classes.

 

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Les enseignants d’écoles élémentaires et maternelles du département lancent un nouveau cri d’alarme. Hier, à l’appel de l’intersyndicale Snuipp-FSU, SE-Unsa, CGT Educ’action, près d’un enseignant sur deux était en grève, soit 40% à 45% — 36,26% selon le rectorat. Leur principale revendication? Obtenir des renforts.  « Nous souhaitons également entendre le gouvernement s’engager sur un calendrier de négociations pour une création massive de postes », expliquent les syndicats.

Pour se faire entendre, entre 900 et 1000 professeurs des écoles, et quelques parents d’élèves, se sont rassemblés devant le ministère de l’Education nationale à Paris, dans l’espoir qu’une délégation soit reçue. En vain. « Nous sommes très déçus. Ce gouvernement, qui fait de l’école primaire sa priorité et affirme remettre le dialogue social au cœur de son action, commet une grave erreur en ne prenant pas en compte les demandes des enseignants du département », s’agace Martine Caron, du Snuipp-FSU.

 

Il en manquerait encore 150 pour cette année

 

ecoleendangerSi les syndicats concèdent des avancées lors de la négociation préalable entre la direction académique et le rectorat, entamée la semaine dernière, notamment « la volonté de recruter 100 à 120 contractuels et plus si nécessaire », ils mettent en avant des points de désaccord. « La liste des postes vacants n’a pas été donnée, souligne l’intersyndicale. Si nous ne mettons pas en place un plan pluriannuel de recrutement, nous allons nous retrouver dans la même situation à la prochaine rentrée scolaire. » Ils estiment qu’il manque encore pour cette année150 renforts.

Une crainte partagée par les parents d’élèves, à l’instar de Mathieu Glaymann représentant de la FCPE à Epinay. « La situation du département est catastrophique, grogne ce papa. On cumule les difficultés. Les professeurs absents ne sont pas remplacés et les effectifs des élèves augmentent chaque année dans les classes. En tant que parent, j’attends comme objectif la réussite pour tous les enfants! »
Joint par téléphone, le directeur d’académie n’a pas souhaité s’exprimer

 

Source : Le Parisien du vendredi 12 octobre 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 3 Octobre 2012

Vous trouverez ci-dessous un communiqué municipal du maire Gérard Ségura qui s’adresse aux parents d’élèves et enseignants de l’école primaire Jules Ferry 2. Dans cette missive,  il les informe de l’arrivée de 80 enseignants supplémentaires répartis dans les écoles du primaire de l’Académie. Les classes CP/ CE1 et CE2 de l’école primaire Jules Ferry 2 d’Aulnay-sous-Bois devraient ainsi bénéficier de cette manne providentielle. La communication compléte est accessible au format pdf en cliquant ici.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Septembre 2012

 educationnationaleremplacants«C’est un début mais nous sommes encore loin du compte. » A l’issue de la réunion au rectorat de Créteil, avec les organisations syndicales, mardi 26 septembre au matin, les réactions étaient mitigées. Certes, le ministère de l’Education nationale commence à se rendre compte que l’absence de remplaçants du 1er degré en Seine-Saint-Denis pose un vrai problème. Il annonce ainsi avoir recruté 27 étudiants (sur 53 contactés) pour faire face à la situation.

 

Mais c’est bien là que la bât blesse. L’intersyndicale ne veut pas d’étudiants. « Le minimum, c’est tout de même que les professeurs que l’on va mettre devant les enfants aient le diplôme qui leur donne la capacité d’enseigner, martèle Rodolphe Ciulla, délégué SUD. C’est pourquoi, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Nous voulons l’organisation d’un nouveau concours dès le mois d’octobre afin de trouver les effectifs manquants. Cela s’est déjà fait en 1982. »

 

Second motif d’accrochage : le statut. Le rectorat propose des vacataires quand les syndicats réclament une contractualisation, avec les mêmes avantages que les professeurs stagiaires, ce qui déboucherait sur une titularisation à l’issue de l’année scolaire. « On ne peut pas jeter les gens comme des mouchoirs quand on n’a plus besoin d’eux, car de toute façon on aura besoin d’eux », s’insurge Martine Caron, déléguée départementale Snuipp-FSU. « A titre d’exemple, rien que sur la ville de Saint-Denis, il faudra remplacer près de 50 congés maternité cette année. Pour le moment, l’Etat se contente d’éteindre les incendies mais il faut qu’il inscrive son action sur la durée. » L’intersyndicale a donc rappelé que le nombre de postes prévus par l’académie au concours l’année prochaine devrait au moins être doublé.

Au final, le préavis de grève pour le 11 octobre est, pour le moment, maintenu. La direction académique des services de l’Education nationale n’a pas donné suite à nos appels hier. Sur le terrain, les situations varient au gré des jours. A Gagny, par exemple, les parents d’élèves vont, ce matin, occuper la maternelle Jules-Ferry où une enseignante est en arrêt maladie depuis le premier jour de la rentrée et n’a toujours pas de remplaçant. Mais il y a, parfois, des bonnes nouvelles. Ainsi, à la maternelle Diderot de Montreuil, une nouvelle institutrice viendra remplacer son prédécesseur, absent pour plusieurs semaines, ce qui n’était pas prévu dans un premier temps.

 

Source : Sébastien Thomas. Le Parisien du mercredi 27 septembre 2012.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Juillet 2012

blog_colonne.jpgVous trouverez ci-dessous un courrier (à récupérer ici au format pdf) du groupe communiste d'Aulnay-sous-Bois interpellant le ministre de l'Education Nationale Vincent Peillon pour demander le classement en ZEP (Zone d'Education Prioritaire) du groupe scolaire Fontaines des Près.

Monsieur le Ministre,

Le 16 décembre 2010, le conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a adopté un vœu demandant au ministre de l'époque M. Luc Chatel, de classer le groupe scolaire Fontaine des Près en Zone d'Education Prioritaire — ZEP.

Le conseil municipal faisait suite à la demande des parents d'élèves et de la communauté éducative sur leur volonté pour ce groupe scolaire concernant la rentrée de 2011.

Pour appuyer cette demande, le groupe scolaire Fontaine des Près (maternelle et élémentaire) est le seul de la circonscription d'Aulnay 1 (Seine-Saint-Denis) à ne pas être classé en ZEP malgré son rattachement au collège Christine de Pisan lui-même classé en ZEP.

La situation socio-économique des familles est fragilisée, les conditions et les caractéristiques du classement en ZEP sont remplies par cette école.

La diversité d'origine des élèves signe d'une richesse culturelle à devenir, traduit aussi la nécessité d'une action pédagogique beaucoup plus soutenue par la maîtrise du français à l'oral comme à l'écrit.

Le conseil municipal sait que le classement en ZEP du groupe scolaire Fontaine des Près, apportera à l'ensemble des acteurs éducatifs mais principalement aux enfants de meilleures conditions de travail et d'apprentissage, tel que des classes allégées ou un accompagnement éducatif.

Ce vœu est resté sans suite de la part du ministère que vous occupez actuellement. Sachant la volonté du Président de la République et de son gouvernement en vous nommant ainsi que Mme Pau-Langevin à la réussite éducative, nous espérons que ce vœu trouvera un écho favorable aujourd'hui.


Les parents d'élèves et la communauté éducative du groupe scolaire resteront mobilisés jusqu'à satisfaction de leur demande.

 

 Nous sollicitons l'appui également du nouveau député de la circonscription M. Daniel Goldberg à travers des actions conjointes avec la municipalité d'Aulnay-sous-Bois.

 Dans l'espoir d'une réponse favorable, veuillez accepter Monsieur le Ministre nos plus hautes considérations.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Juillet 2012

Après l’école primaire la semaine dernière, c’est au tour du collège d’être passé, hier après-midi lors d’un comité technique, à travers le tamis des baisses de moyens. Ainsi, pour la rentrée, près de 66 postes de professeurs vont disparaître alors que 1200 élèves sont attendus en plus dans le département.

Malgré l’ouverture de 57 classes supplémentaires (83 ouvertures et 26 fermetures), l’ensemble des syndicats a voté contre ce projet.

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Le changement, les enseignants l’attendent toujours : « C’est vrai qu’avec l’élection d’un nouveau
gouvernement qui donnait la priorité à l’Education, on s’attendait à une rentrée moins difficile, lâche Mathieu Logothetis, délégué départemental du Snes (Syndicat national des enseignements du second degré). On est clairement déçus. »

Les syndicats dénoncent aussi la technique qu’utilise l’inspection académique (IA) pour faire disparaître les postes alors que les effectifs d’élèves sont en hausse. « Elle minore volontairement les augmentations dès janvier, ce qui lui permet de prévoir la fermeture de classes et donc la suppression de postes, dénonce Bruno Bobkiewicz, secrétaire académique du Syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale (SNPDEN). En juin, au regard des effectifs des élèves, elle en rouvre, mais comme les mouvements des enseignants sont terminés, les postes sont occupés par des profs en heures supplémentaires ou par des contractuels. Dans les deux cas, c’est bien moins cher que des heures de titulaires. »

Globalement, le SNPDEN déplore la dégradation des conditions d’accueil des élèves. « Comment conserver les bons éléments si, à côté, on ne peut plus proposer des
actions d’excellence comme l’enseignement de langues mortes ou des projets pédagogiques ambitieux ? s’insurge Stéphane Larrieu, délégué départemental du SNPDEN. Cela fait cinq ans que nous faisons une rentrée avec moins de moyens. Ce doit absolument être la dernière. »

Du côté du Snes, on veut encore y croire. « Il faut une rallonge budgétaire pour conserver les 66 postes, martèle Mathieu Logothétis. Le gouvernement a su trouver 1000 postes dans le primaire. Il a les moyens de sauver ceux du collège dans le département. »

Jean-Louis Brison, directeur départemental à l’inspection académique, le reconnaît sans détour. « Nous travaillons avec un budget serré qui nous impose des choix, assume-t-il. Maintenant, le ministre a annoncé 280 postes supplémentaires sur toute la France ainsi que 75 conseillers d’éducation. Le département en profitera forcément. Par ailleurs, nous ferons de nouveaux arbitrages à la rentrée en fonction des effectifs. Enfin, je rappelle que le département a le meilleur taux d’encadrement d’Ile-de-France. »

A noter les ouvertures et fermetures de classes dans les collèges d'Aulnay-sous-Bois à la rentrée prochaine : Hugo (+1), Le Parc (+2), Néruda (+1), Debussy (+1), C. de Pisan (+2), G. Philippe (-2).

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 27 Juin 2012

ecole-1.jpgC’est sans doute l’une des informations les plus attendues, et les plus redoutées, des parents d’élèves : les ouvertures et fermetures de classes dans les écoles primaires, décidées, hier matin, lors d’un comité technique à l’inspection académique. Car d’elles dépendent les effectifs des autres classes et donc l’amélioration ou l’aggravation des conditions d’apprentissage des élèves.

Avec une nouveauté pour la rentrée : 23 postes supplémentaires attribués par le gouvernement. Tour d’horizon des décisions marquantes.

23 classes supplémentaires. Entre les fermetures (31) et les ouvertures (51), il y a donc 20 classes de plus que l’année précédente. A celles-ci s’ajoute la création de 3 classes pour les non-francophones, soit 23 au
total. « Par rapport au précédent comité technique de janvier, nous ouvrons 10 classes supplémentaires grâce aux nouveaux postes, se félicite Jean-Louis Brison, directeur académique. Les autres devraient être versés dans la brigade des professeurs remplaçants. » Par ailleurs, le directeur académique préserve aussi une vingtaine de postes à la rentrée pour permettre des ajustements de dernière minute.

37 postes Rased supprimés. C’est une décision prise par le prédécesseur de Jean-Louis Brison en février dernier, mais elle n’a pas été modifiée. Les professeurs des réseaux d’aide spécialisée pour les enfants en difficulté vont donc perdre 37 postes sur 450. Pas d’ouverture de classe supplémentaire non plus pour les enfants de moins de 3 ans.

Des
syndicats déçus. Ils ont tous voté contre ce plan car ils considèrent que le compte n’y est pas. Martine Caron, déléguée départementale du Snuipp-FSU, a sorti sa calculette. « Il ne faut pas être sorti de Polytechnique pour comprendre que nous allons avoir une rentrée très difficile, promet-elle. Nous avons 2000 élèves en plus à la rentrée, ce qui signifie un besoin de 80 postes. Il était prévu la suppression de 39 postes, mais ramenée à 16 grâce aux renforts des 23 profs et enfin, il faut aussi compter les 37 Rased en moins, soit au total près de 130 postes qui manquent à l’appel.

Au final, la rentrée ne sera pas mieux, elle sera juste moins pire. » David Giri, délégué Unsa, tient le même discours. « On arrive à la 5e année de non-remplacement des instituteurs, ça va donc être la plus difficile, annonce-t-il. Et même si une vingtaine de postes sont mobilisables à la rentrée, il y a en réalité entre 50 et 60 écoles à la limite du seuil d’ouverture. Il y aura forcément des écoles qui seront mieux loties que d’autres. » Mardi prochain aura lieu le comité technique du second degré.

 

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 23 Juin 2012

RASED

 

L’inquiétude grandit dans les écoles du sud d’Aulnay-sous-Bois. Deux postes de maîtres E (Rased, ou réseaux d’aide spécialisées aux élèves en difficulté) sont menacés de suppression à la rentrée prochaine. « Un enseignant part à la retraite et ne sera pas remplacé, l’autre poste va disparaître », indique Mokhtaria Kebli, élue aulnaysienne et responsable FCPE.  Depuis 2007, la circonscription sud de la ville a ainsi perdu 6 postes de Rased à temps plein. « Aujourd’hui, dans ce secteur, sur 28 écoles, 20 ne bénéficient plus de l’intervention de ces enseignants, alors qu’il existe des difficultés criantes », indique Mokhtaria Kebli. Le député PS Daniel Goldberg a récemment écrit au ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, à ce sujet. « Je n’ai pas reçu d’assurance sur la répartition des postes créés pour la rentrée prochaine », indique l’élu, qui mise surtout sur « la préparation du budget 2013 ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Juin 2012

L'association de parents d'élèves FCPE a listé les besoins du département en matière d'éducation dans une lettre qu'elle va envoyer à Vincent Peillon. Les professeurs ont fait de même.

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Après les promesses, l’action. C’est désormais ce qu’attend l’association de parents d’élèves FCPE 93, plutôt à gauche, du nouveau ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon. Elle, qui a tempêté et souvent manifesté contre les suppressions de postes annoncées par le précédent gouvernement, organisait vendredi soir sa Nuit des écoles dans un établissement du Pré-Saint-Gervais.  Il s’agissait de débattre avec les familles, lister leurs idées sur les actions à mener pour améliorer la scolarité de leurs enfants et dresser un cahier de doléances qui sera envoyé au ministre cette semaine. « Vincent Peillon veut bouger les choses? La Seine-Saint-Denis est le département le plus jeune de France. Nous sommes là pour lui donner de l’élan! » aime répéter Michel Hervieu, président de la FCPE 93 et vice-président national de la fédération. Voici quelques-unes des idées et revendications de l’association.

La fin des non-remplacements. « Les professeurs ne sont pas assez remplacés. Chez nous, à La Courneuve, on a mis en place une pétition pour réclamer des postes de remplaçants supplémentaires », indique Sandrine, responsable FCPE à La Courneuve. La fédération est claire. Elle veut que le gouvernement mette les moyens nécessaires pour que tous les enseignants soient remplacés l’an prochain.

Augmenter le nombre de Rased (réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté). « On ne cesse de nous supprimer des postes », critique un parent. « On aimerait avoir un Rased complet(NDLR : un psychologue, un rééducateur et un maître d’adaptation) pour 700 élèves. On n’atteint même pas la moitié», regrette de son côté Anne-Marie Riche, rééducatrice à La Courneuve.

Davantage d’enseignants. « François Hollande veut créer 1000 postes d’enseignants à la rentrée, mais combien pour nous? » s’interroge un père de famille. Si la FCPE 93 espère connaître le chiffrage exact de l’Education nationale d’ici quelques jours, elle exige avant tout « que les postes soient exclusivement réservés aux écoles publiques ».

Des postes mieux répartis. « Tous les postes non pourvus sont dans les quartiers difficiles, qui sont les plus touchés par le turnover. Il faut réformer le système de mutation des nouveaux enseignants et les inciter à aller dans les quartiers en améliorant leurs conditions de travail », avance Michel Hervieu. Son idée? Former les futurs professeurs dans les facultés du territoire pour les inciter à rester.

Rompre les inégalités territoriales. La FCPE a calculé que la scolarité d’un élève de l’académie de Paris revient 47% plus cher que celle d’un enfant de l’académie de Créteil. « Il faut au moins que, dans cinq ans, il n’y ait plus de différence », réclame Thomas, parent du Pré-Saint-Gervais.

Fermeture des internats d’excellence. « L’an passé, 300 élèves du département se sont retrouvés sans lycée faute de places. Au lieu d’investir de l’argent dans les internats d’excellence(NDLR : réservés aux élèves talentueux issus de milieux populaires), il faudrait plutôt réaffecter leur financement vers les établissements qui en ont le plus besoin », juge le président de la FCPE.

Source information et photo : Hélène Haus. Le Parisien du lundi 4 juin 2012.

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 12 Avril 2012

danielgoldbergAprès la rencontre-débat qui s'est déroulée le 3 avril dernier autour de la question des seniors, le député Daniel Goldberg, candidat à la législative de 2012 dans la 10e circonscription (Aulnay-sous-Bois, Les Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-Est) s'intéresse cette fois-ci à la jeunesse à travers l'école et l'éducation en organisant ce soir à partir de 19h à l'école Le Parc, située 2 rue du Docteur Lavigne, un nouveau rendez-vous du même type. Il s'agira de passer en revue les différentes propositions de François Hollande sur le sujet dont voici un résumé tel qu'il nous a été transmis.

Le projet de François Hollande prévoit notamment :

-         Création en 5 ans de 60 000 nouveaux postes  (enseignants et non-enseignants)

-         Pré-recrutement des enseignants avant la fin de leurs études

-         Rétablissement d'une formation initiale digne de ce nom

-       Accompagnement personnalisé des élèves les plus en difficulté pour réduire de moitié en 5 ans le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire

-      Affectation prioritaire des nouveaux personnels aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté

 

L'intégralité du communiqué de Daniel Goldberg est accessible d'un simple clic ici.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 5 Avril 2012

Vous trouverez ci-dessous un article paru dans l'édition du Parisien 93 de ce matin qui dévoile le palmarès des lycées du 93. A Aulnay-sous-Bois, l'Espérance occupe la 3eme place du classement, le Protectorat St-Joseph la 20eme, Jean-Zay la 25eme et Voillaume la 32eme.

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Le très attendu palmarès des lycées de Seine-Saint-Denis réserve de bonnes surprises cette année. Zoom sur trois établissements qui grimpent.

Peu le reconnaissent mais tous se précipiteront pour regarder le tableau. Les proviseurs des lycées du 93 ont pris connaissance hier du classement de leur établissement en fonction des résultats au bac. Il y a fort à parier que les parents feront de même. Bonne surprise cette année : ils n’ont jamais été aussi bons. En effet, le taux de réussite au précieux diplôme a atteint son meilleur niveau, avec une moyenne de 81,8%, soit 5 points de plus que l’année précédente.

Ce résultat permet à la Seine-Saint-Denis de se rapprocher de la moyenne nationale, qui, elle, n’a pas varié par rapport à l’année dernière, à 88%. « Cela prouve que les politiques mises en place, et notamment l’accompagnement personnalisé, commencent à porter leurs fruits, se félicite Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint. Il faut aussi évoquer les programmes de convention avec les grandes écoles ou encore le développement des programmes personnalisés de réussite éducative qui sont adaptés aux difficultés des élèves. » Autre motif de satisfaction pour l’inspection d’académie : les deux tiers des lycées ont un pourcentage de réussite égal ou supérieur au taux attendu.

« Ce résultat est sans doute aussi lié à un meilleur taux de passage en 2de générale, qui passe de 58 à 60% grâce au recul du redoublement, dont on sait qu’il n’est pas efficace », poursuit Marc Bablet. Parmi les trois plus grosses chutes par rapport à l’année dernière, le lycée Liberté de Romainville signe la plus grande dégringolade, avec un recul de 17 places (44e contre 27e). Une situation paradoxale car l’établissement gagne 13 points entre son résultat attendu au bac (58%) et réalisé (71%). Arrive ensuite le lycée Condorcet de Montreuil, qui perd 15 places (38e contre 23e l’année dernière) et le lycée Utrillo de Stains, avec une chute de 13 places (45e contre 32e).

Dans la catégorie bons élèves, citons le lycée François-Rabelais de Dugny qui grimpe de 20 places (23e contre 43e), le lycée Eugène-Henaff de Bagnolet qui grignote 14 places (35e contre 49e) et Blaise-Cendrars à Sevran qui monte de 12 places (27e contre 39e), tout comme Le Corbusier à Aubervilliers (36e contre 48e).

Une déception tout de même : il n’y a plus un seul établissement public parmi les 10 premiers. Jusqu’à présent, le lycée Boulloche à Livry-Gargan était parvenu à rentrer dans le top10 mais le voila maintenant relégué à la 12e place. Le premier lycée public est désormais Flora-Tristan à Noisy-le-Grand qui se hisse à la 11e place.

Source information : Sébastien Thomas, Le Parisien du jeudi 5 avril 2012 Image : ministère de l'éducation nationale

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 29 Mars 2012

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A l'instar des parents d'élèves de l'école Anatole France ( voir le blog nos enfants d'Anatole ici) qui s'organisent pour sauver un poste d'enseignant spécialisé pour les élèves en difficulté (maître E) la mobilisation semble prendre corps au sein de plusieurs établissements scolaires de la ville d'Aulnay-sous-Bois pour empêcher le démantèlement en cours des RASED. A ce titre, une délégation de représentants de parents d'élèves sera reçue aujourd'hui en fin d'après-midi par l'inspectrice académique en charge de la circonscription 2 de la ville. Nous vous tiendrons informés des échanges intervenus lors de cette réunion et de la suite des événements. En attendant vous pouvez afficher votre soutien en téléchargeant (ici) une lettre type à envoyer au Président de la République pour arrêter les attaques contre les RASED qui s'apparentent à un vrai jeu de massacre de l'éducation nationale...

(Pour être totalement transparent, je rappelle que je suis moi-même représentant des parents d'élèves FCPE à l'école du Bourg 1).

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Mars 2012

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Après l'introduction des élus, la réunion publique d'hier soir s'est poursuivie par une présentation très détaillée du 7eme collège d'Aulnay-sous-Bois. Nous vous proposons à ce titre deux vidéos qui vous permettront de savoir à peu près tout ou presque sur ce nouvel équipement qui sera délivré pour la rentrée de septembre 2014 à savoir notamment le séquençage des différentes phases de travaux et l'esprit du futur établissement.

Première vidéo : présentation du plan, des différents éléments de l'équipement et des phases successives du déroulé des travaux

 

Seconde vidéo : revue en détail du futur équipement

 

Dans une troisième et dernière partie nous tenterons de synthétiser les questions et craintes des riverains soulevées pendant cette rencontre autour de la construction du nouveau collège.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Mars 2012

7EMECOLLEGEBIS

Le réfectoire de l'Ecole Nonneville était bien garni hier soir pour assister à la présentation du 7eme collège qui devrait ouvrir ses portes à la rentrée de septembre 2014. Inscrit depuis une dizaine d'années au programme du Conseil général de Seine-Saint-Denis, ce nouvel équipement  devrait venir   soulager le collège le Parc déjà occupé par plus de 1 000 élèves et répondre aux besoins induits par l'évolution démographique du sud de la ville. La rédaction d'Aulnaylibre ! vous propose une séance de rattrapage en quelques vidéos.

La première vidéo représente un petit film animé projeté pendant la réunion publique qui permet un aperçu rapide en volume de la future construction.

 

La seconde séquence montre le discours de présentation de Guy Challier, adjoint au maire en charge de l'urbanisme, qui rappelle brièvement l'historique et les raisons de la nécessité de ce nouvel équipement dans le sud de la ville.

 

La troisième vidéo vous propose enfin d'entendre Jacques Chaussat, conseiller général du canton sud et conseiller municipal d'opposition pour le Parti Radical Valoisien, qui développe plus largement l'action du Conseil général au-delà des clivages politiques dans la construction du 7eme collège et notamment un aspect qui a posé débat à savoir le partenariat Public/Privé c'est-à-dire le recours à des fonds privés pour financer ce nouvel équipement public.

 

Dans une seconde partie, nous reviendrons plus en détails sur les caractéristiques architecturales du futur 7eme collège telles qu'elles ont été présentées lors de cette soirée.    

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 28 Mars 2012

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Gérard Ségura, maire d'Aulnay-sous-Bois et conseiller général de la Seine-Saint-Denis, organise ce soir à 20h au réfectoire de l'Ecole Nonneville, localisé au 43 rue de la Division Leclerc, une réunion publique de présentation du 7eme collège. Situé en bordure des rue de Bondy et du Havre, cet équipement devrait accueillir jusqu'à 700 élèves à la rentrée de septembre 2014. Si ce projet en bonne voie de concrétisation semble avoir fait l'unanimité pendant les débats du dernier conseil municipal, les élus communistes et au niveau départemental ceux du Front de Gauche restent cependant très réticents face au Partenariat Public/Privé qui permet le financement de la construction.

Grosso modo, compte tenu des difficultés budgétaires des collectivités territoriales, ces dernières doivent recourir au secteur privé qui avance les fonds et se fait ensuite rembourser sous forme de loyers dont la durée et le montant restent à déterminer. Le collège demeure propriété du secteur public mais quelques zones d'ombre persistent sur le montage financier. Parmi les heureux, Jacques Chaussat, conseiller général du canton d'Aulnay-sud et conseiller municipal d'opposition pour le Parti Radical Valoisien s'est félicité de cette réalisation à l'architecture originale qui répond selon lui à l'urgence scolaire. Vous pouvez télécharger son tract au format pdf en cliquant ici.

Source image : Oxygène n°150 du lundi 19 mars 2012

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 28 Mars 2012

L'inspection académique annonce une réduction du nombre d'enseignants du second degré malgré une hausse des effectifs. Les syndicats protestent.

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C’est toujours une équation qui provoque la colère des syndicats : 65 suppressions de postes dans les collèges alors que 1200 élèves de plus sont attendus à la rentrée. Le comité technique du second degré (CTSD) a livré, hier matin, ses conclusions. Les syndicats ont tous voté contre. Ils dénoncent la baisse d’une année sur l’autre des moyens alloués à l’ensemble des établissements et même à ceux qui sont situés en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Pour de nombreux syndicats, la Seine-Saint-Denis, qui a longtemps bénéficié d’un statut à part en termes de moyens au regard de sa population plus fragile qu’ailleurs, est en train de perdre cette spécificité, alors que les besoins n’ont jamais été aussi criants.

« Il n’y a pas de mystère, avec une telle équation, soit on augmente la moyenne d’élèves par classe, soit on sabre dans les moyens non obligatoires comme les heures de classes dédoublées, les projets pédagogiques, l’accompagnement éducatif, se désole Mathieu Logothétis, délégué départemental du Snes. Du coup, on a le sentiment que les effets du plan de rattrapage de 1998(NDLR : un important effort financier avait été consenti par l’Etat dans le 93 pour donner une nouvelle impulsion dans le domaine de l’éducation) ne sont plus visibles. Et quasiment aucun établissement n’y échappe. » L’ensemble des syndicats estime que cette mesure prouve que l’Education n’est plus une priorité pour l’Etat.

« Le cas le plus flagrant est celui des heures supplémentaires, détaille Mathieu Logothétis. Plutôt que de créer des postes, l’Etat préfère distribuer des heures sup. Résultat : celles-ci composent 7% de la dotation horaire des collèges, ce qui correspond à environ 1,5 à 2 postes par établissement. »
Claire Jeansac, déléguée départementale SUD-
Education, est sur la même longueur d’onde. « On tire la politique éducative vers le bas, s’insurge-t-elle. On se rend compte qu’on se rapproche dangereusement des seuils maximums par classe. »

Ce que dément catégoriquement Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint. « Les moyennes par classe n’augmenteront pas, martèle-t-il. Pour parvenir à ce résultat, nous redéployons les moyens différemment en jouant sur d’autres dispositifs. La Seine-Saint-Denis demeure le département le mieux doté d’Ile-de-France. » Il assure qu’aucun moyen n’a été retiré pour les établissements du réseau école, collège, lycée, pour l’ambition, l’innovation et la réussite (Eclair), sauf en cas de baisse d’effectifs. Enfin, l’inspection se veut rassurante. « Tous ces chiffres sont prévisionnels et un nouveau comité doit se tenir en juin, souligne Marc Bablet. Si nous devons ouvrir des classes supplémentaires, nous le ferons.

Outre l’Etat, les syndicats doivent aussi affronter un obstacle plus insidieux : la lassitude. Depuis le début de l’année, de nombreux collèges se sont mis en grève, ce qui a laissé des traces sur les feuilles de paie des enseignants. Par ailleurs, l’échéance présidentielle paralyse bon nombre d’initiatives. Beaucoup de militants pensent en effet que les cartes de la négociation pourront être redistribuées selon le résultat.

Source  : Sébastien Thomas, Le Parisien du mercredi 28 mars 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 22 Mars 2012

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Comme le montre ces photos prises par la rédaction d'Aulnaylibre ! ce matin sur les grilles de l'école Anatole France, le RASED (Réseau d'Aide Spécialisée aux Elèves en Difficulté) appelle à l'aide. Régulièrement dépecée depuis quelques années, cette structure semble amenée à perdre davantage de moyens à la rentrée prochaine. A ce titre, à Aulnay-sous-Bois, seuls 3 maîtres E, en charge des moyens pédagogiques d'apprentissage, et 3 maîtres G, spécialisés dans les troubles du comportement, auxquels s'ajouteraient peut-être 3 psychologues couvriraient les 28 écoles maternelles et élémentaires de la ville !

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D'une façon générale, l'orientation choisie par l'éducation nationale est d'éliminer les maîtres E en sacrifiant les outils d'amélioration des apprentissages pédagogiques pour se focaliser en priorité sur les difficultés comportementales alors que ces dernières découlent bien souvent des premières. Il faut savoir, qu'en moyenne, dans une classe, ce ne sont pas moins de 8 élèves qui se retrouvent en difficulté et doivent être accompagnés. Dans ces conditions, la mise à mort programmée du RASED est totalement incompréhensible. D'où son appel à l'aide légitime qui sonne comme un chant du cygne. Les parents d'élèves l'entendront-ils en se mobilisant massivement comme en mai 2011 (lire ici), avant qu'il ne soit trop tard... ?

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 21 Mars 2012

ecole-en-dangerEncore une bataille de chiffres. Si le comité technique paritaire départemental (CTPD) avait pu se tenir, hier matin à Bobigny, les syndicats et l’inspection académique se seraient probablement empoignés sur le nombre de suppressions de postes dans les collèges à la rentrée prochaine. Les premiers, qui ont boycotté le comité, évoquent la disparition de 60 postes, tandis que l’inspection annonce le chiffre de 29. Une dizaine d’établissements étaient, hier, en grève ou avaient lancé une opération collège mort.

La Seine-Saint-Denis n’échappe pas à la rigueur budgétaire. Celle-ci a même une légère tendance à s’accroître puisque, début février, selon les chiffres officiels, 25 postes devaient être supprimés. Ils sont maintenant 29. Les syndicats, eux, considèrent qu’il s’agit du double. « Ces chiffres viennent directement des documents de travail fournis par l’inspection », insiste Mathieu Logothétis, délégué départemental du Snes.

Le CTPD est simplement repoussé à la semaine prochaine. Mais le boycott en dit long sur ce que les syndicats pensent de cette structure. « C’est une simple chambre d’enregistrement qui n’a rien de paritaire puisque tout est décidé à l’avance, râle Jérôme Piques, délégué CGT-Education. En réalité, on se contente de gérer la pénurie. » Cette action permet surtout de gagner du temps. « Beaucoup d’établissements veulent défendre leur dotation horaire et l’inspection a annoncé qu’elle recevra ceux qui en feront la demande, détaille Philippe Martinais, délégué SUD. »

De son côté, l’inspection académique (IA) maintient son chiffrage. « Il y a bien 29 postes qui disparaissent et le calcul fait par les syndicats doit provenir des heures supprimées ici et là qui, additionnées entre elles, équivalent sans doute à une trentaine de postes de plus », analyse-t-on au cabinet de l’inspecteur. L’IA estime que la Seine-Saint-Denis est plutôt épargnée en ces temps de disette budgétaire. « Nous avons toujours une moyenne de 23 élèves par classe, ce qui en fait le département le mieux loti du pays. Nous tablons sur 1200 élèves de plus à la rentrée, mais depuis quatre ans nous en avons systématiquement 400 de moins que nos prévisions. Si vraiment nous avons fait une erreur de calcul, nous aurons la possibilité d’ouvrir une vingtaine de classes supplémentaires. »

Une analyse que Mathieu Logothétis trouve bien optimiste. « Depuis quatre ans, l’IA compte sur une fuite des élèves vers le privé, ce qui a plutôt bien fonctionné jusqu’ici, lâche-t-il. A présent, les établissements privés sont pleins à craquer et nous risquons la surpopulation à la rentrée. Quant aux classes supplémentaires, si elles existent, elles seront tenues par des profs remplaçants pas assez formés. »

Daniel Auverlot, l’inspecteur d’académie, a annoncé, hier, qu’il quittait son poste après quatre ans et demi dans le département. Il a été promu inspecteur général de l’Education nationale. En attendant la nomination de son remplaçant, Marc Bablet, inspecteur d’académie adjoint, assure l’intérim.

Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du mercredi 21 mars 2012

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 19 Mars 2012

collegeparcVous trouverez ci-dessous le compte rendu complet de la délégation du Collège Le Parc reçue par l'Inspection académique le mardi 6 mars dernier. Il est particulièrement détaillé et montre comment la pénurie de moyens est pénalisante pour les élèves et démotivante pour le corps enseignant. Vous trouverez également les réponses apportées par le directeur adjoint de l’académie de Seine-Saint-Denis qui dénotent une certaine indifférence de l'administration. Affaire à suivre...     

 

 

Après quelques fastidieux préalables relevant des techniques managériales, la délégation a pu présenter l’objet de sa demande d’audience. Tout au cours de l’entretien, elle a développé les arguments suivants :

 

-d’une part la pénurie de moyens qui affectera le collège en 2012-2013 nuira au fonctionnement général du collège, d’autant que ce collège est le plus gros de Seine-Saint-Denis et subit des contraintes particulières du fait de son déploiement sur 3 sites distants les uns des autres et pourvus chacun de leur propre équipement. De ce point de vue, la disparition annoncée d’un poste de secrétaire d’intendance ainsi que la forte diminution des moyens pour les TICE risquent d’être particulièrement préjudiciables au bon fonctionnement de l’établissement. Les secrétaires ne chôment déjà pas, que sera-ce quand  la charge du poste de  l’une d’entre elles retombera sur une ou 2 de ses collègues ? Les pannes informatiques sont déjà nombreuses, et gênantes, elles risquent de devenir incommodantes pour toute la communauté.

 

- en outre cette pénurie de moyens est très démotivante pour les professeurs, pour 2 raisons : d’une part elle alourdira leur charge de travail, par exemple en faisant retomber entièrement l’organisation des stages sur les PP de 3e, en faisant retomber la responsabilité de l’ULIS, dont les effectifs augmenteront, presque entièrement sur notre collègue de l’option D puisque les élèves perdent 3 heures d’enseignement de matières, en rendant le travail des professeurs de sciences plus lourd et plus ardu puisqu’ils perdront des dédoublements sur les niveaux de 5e et de 4e (11h en tout).

 

- d’autre part elle remet brutalement en cause certains projets ou dispositifs mis en place par nos collègues, parfois même à la demande de la direction : c’est le cas des oraux d’anglais au niveau 3e, qui ont demandé à nos collègues un important effort d’organisation, aujourd’hui devenu inutile. Quant au  projet théâtre mis en place par nos collègues de français et le projet d’histoire géographie au niveau des classes de 4e, ils sont mis au rebus sans évaluation. Pour ce qui est de l’EIST, qui a exigé de la part de  nos collègues de SVT, techno et sciences physiques un important travail de mise à jour et de concertation, elle n’est reconduite, et seulement sur le niveau 6e, qu’au prix de la perte d’heures de dédoublement pour les classes de 5e et 4e hors de ce dispositif. Cette absence de continuité donne le sentiment d’un manque de cohérence. Un sentiment de mépris est éprouvé par les collègues, face à cette indifférence de l’administration à l’égard des efforts qu’ils fournissent.

 

- finalement toutes ces baisses de moyens sont autant de dommages pour les élèves : outre qu’ils pâtiront directement ou indirectement de tous les problèmes déjà soulevés car l’encadrement par les professeurs sera moins important, la disponibilité des professeurs moins grande, et ils ressentiront aussi les problèmes de fonctionnement de l’établissement, les classes risquent d’être chargées avec le nombre d’élèves par division le plus fort du district prévu par l’inspection (24,5 pour une moyenne de 23,3 dans le district) et qui devra certainement être revu à la hausse comme chaque année (il faut donc plutôt prévoir 25 élèves par classe en moyenne donc des classes à plus de 25) ; la suppression d’un poste d’allemand dans le plus gros collège de Seine-Saint-Denis rendra l’offre de langue définitivement moindre car s’il est facile de perdre des postes il est beaucoup plus difficile d’en récupérer, et la présence de professeurs d’allemand sur place rend plus aisée le recrutement de futurs germanistes.

 

Devant ces arguments et la revendication de moyens supplémentaires, le directeur adjoint de l’académie de Seine-Saint-Denis pour le bassin 3 a répondu de la manière suivante :

 

La politique de l’Académie de Créteil, dans cette période de fortes contraintes budgétaires où il faut faire des choix, a été de maintenir prioritairement les seuils (nombre d’élèves par classe). Le collège Le Parc n’est pas le plus mal loti, puisqu’il voit tous ses horaires élèves assuré, et qu’il lui reste encore une marge de moyens complémentaires qui lui permettent aussi bien de conserver un pôle d’excellence (bilangues, CHAM/CHAS) que de fournir de l’aide aux élèves en difficulté (PPRE, PSP). Les choix réalisés répondent ainsi aux critères de l’Académie. L’Education Nationale ne doit pas être un « puits sans fond » (sic). [Nous nous sommes récriés]. L’académie de Créteil ne possède pas de « trésor caché », elle ne conserve que quelques heures, de tout petits moyens, qui sont destinés à  pourvoir aux besoins créés par les hausses d’effectifs imprévues à la rentrée.

 

Sur les projets, il nous a été répondu que ceux-ci n’étaient pas destinés à être pérennes, qu’ils étaient par définition provisoires. Sur les TICE, il nous a été répondu que ce sont des besoins fléchés, et que le fléchage est de 3 heures, sans considération de la taille de l’établissement, et que pour le reste c’est l’établissement qui pourvoit. Sur le poste de secrétaire d’intendance, le directeur adjoint de l’académie de Seine-Saint-Denis pour le bassin 3 a évoqué la possibilité de faire remonter notre demande auprès des autorités rectorales. Sur le poste d’allemand, il nous a été répondu que les effectifs élèves prévus étaient insuffisants. Sur les dédoublements en sciences, que l’expérimentation n’est pas indispensable, et qu’il faut savoir adapter sa pédagogie. Quant aux effectifs par classe, ils restent sous les seuils et rien ne permet de prédire qu’ils seront plus élevés que prévu…

 

Nous lui avons demandé pourquoi il nous avait reçu, il nous a répondu que c’était pour faire de la pédagogie à son échelle.

 

Nous avons quitté l’audience après avoir fait part au directeur adjoint de notre inquiétude sur les conditions de travail au collège Le Parc l’année prochaine : l’effet cumulé de toutes ces déperditions de moyens ne peut que nuire au service, le sentiment d’indignation suscité par l’indifférence de l’administration ne peut que rendre le climat plus lourd.

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 16 Mars 2012

Vingt-six voix pour, quatorze voix contre, aucune abstention. A 15 heures, hier à Bobigny, après plus de cinq heures trente de débat, c’est la fin du suspense. Les trois contrats de partenariat avec les groupes Eiffage et Fayat, qui permettront d’édifier cinq nouveaux collèges et d’en reconstruire sept autres d’ici à la rentrée 2014, viennent d’être approuvés par une majorité des élus du conseil général. Une majorité inédite : les voix de la droite et du centre (hormis celle d’Hervé Chevreau, qui a voté non avec les communistes) se sont ajoutées à celles des socialistes et des écologistes.

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D’ici quelques mois, les chantiers pourront être lancés à Aubervilliers, Aulnay, Clichy, Le Raincy, Montreuil, Les Pavillons, Villepinte, Stains, Le Blanc-Mesnil, Bondy, Noisy-le-Grand et Saint-Denis/Saint-Ouen grâce aux fameux partenariats public-privé (PPP), adoptés au forceps lors d’une séance « historique », selon l’UMP Michel Teulet. A quelques minutes du vote, hier, le président (PS) Claude Bartolone lui-même n’était « pas sûr que ça passerait ». Durant leurs interventions, Katia Coppi (UMP) et Jacques Chaussat (NC) exceptés, aucun élu de droite n’avait en effet laissé deviner quel serait son vote final.

 

Côté Front de gauche, pas de surprise, ce serait non. Car l’idée du PPP hérisse depuis longtemps. En octobre 2010, puis en février 2011, lorsque le sujet a été à l’ordre du jour, les élus Front de gauche n’avaient pas pris part au vote (sauf Jean-Jacques Karman qui a toujours voté contre). Hier, à tour de rôle, ils ont égrené les reproches : « Dispositif risqué et plus cher qu’une maîtrise d’œuvre publique », selon Hervé Bramy, « glissement vers le libéralisme » pour le président du groupe, Pierre Laporte, tandis que Gilles Garnier a dénoncé une « précipitation », suggérant d’attendre les résultats des élections présidentielle et législatives… Soutenus par une partie du public qui dénonçait, pancartes à l’appui, « des collèges au rabais » — tandis que d’autres manifestaient en faveur de la réalisation des collèges d’Aulnay, de Bondy, de Noisy-le-Grand… — les communistes se sont défendus d’agir par idéologie et ont répété qu’ils étaient « pour » la rénovation des collèges. D’ailleurs, hier, tout le monde y était favorable.

 

 « Le problème, c’est qu’en l’état actuel de nos finances, on ne peut pas emprunter un euro de plus », a insisté Claude Bartolone. « Ceux qui disent il faut faire des collèges mais il faut les faire autrement, je leur dis, ce n’est pas possible. C’est soit les PPP, soit rien. » Des PPP qui « n’ont rien à voir avec celui calamiteux du Centre hospitalier Sud francilien », ont redit les socialistes,, assurant que toutes les précautions ont été prises : le financement public reste majoritaire (40% du conseil général + 22,5% de la Caisse des dépôts et consignations), et le conseil général est propriétaire des terrains mais aussi des locaux. Sur vingt ans, le coût pour les finances départementales sera quasiment le même que si les collèges avaient été réalisés de façon traditionnelle, a encore précisé Mathieu Hanotin, vice-président chargé de l’éducation. Sauf que, sans PPP, il n’aurait pas été possible d’en faire 12 en même temps, de provoquer cet « électrochoc éducatif », selon les mots de Stéphane Troussel, faisant appel au « sens des responsabilités» et au «pragmatisme» de ses collègues.

Les socialistes n’ont pas convaincu leurs partenaires de la majorité, mais les PPP sont lancés. A Louise-Michel à Clichy, à Corot au Raincy, à Pierre-Curie à Bondy comme ailleurs, la reconstruction attendue depuis des années va pouvoir commencer.

 

Source : Blandine Seigle, Le Parisien du vendredi 16 mars 2012. Photo : aulnay-sous-bois.fr

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 16 Mars 2012

Ils étaient moins nombreux qu’il y a un mois mais toujours aussi remontés. Environ 200 professeurs du second degré ont manifesté hier après-midi entre l’inspection académique et le conseil général à Bobigny, à l’appel de l’intersyndicale SUD, Snes, Snep-FSU et CGT. Leur revendication principale tenait en un slogan : « Rendez-nous nos postes, nos classes et nos options. » Des professeurs d’une dizaine de collèges d’Aulnay, Aubervilliers, du Blanc-Mesnil, deBobigny, Montreuil, Pantin, Saint-Denis sont venus dire non à la suppression annoncée de 78 postes dans les collèges à la rentrée 2012, pour des effectifs en hausse attendue de 1400 élèves. Engagés dans la même lutte, plusieurs collègues de lycées en grève les accompagnaient : Sabatier à Bobigny, Jean-Rostand à Villepinte, Utrillo à Stains.

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Nouvelle mobilisation prévue mardi

 « Ce mouvement pose le problème global des moyens des établissements de Seine-Saint-Denis, explique Philippe Martinais, de SUD-Education 93. Depuis cinq ans, on perd régulièrement des heures. » L’intersyndicale réclame un plan de rattrapage pour le département afin de le faire revenir aux seuils d’effectifs obtenus après la grève de 1998 (25 élèves maximum par classe en collège non classé, 24 en zone d’éducation prioritaire, 23 en zone sensible). Hier soir, elle devait décider de la mobilisation prévue mardi, date de la dernière réunion fixant les dotations horaires pour chaque établissement à la rentrée, et donc les suppressions de postes. De son côté, Daniel Auverlot, l’inspecteur d’académie, explique que son travail sur la préparation de la rentrée continue avec les délégations des collèges et qu’il dispose d’une réserve de 20 classes en plus qu’il allouera en juin en fonction des effectifs.

« Nous avons des contraintes mais nous faisons le maximum pour proposer aux établissements le plus de moyens possibles. Avec le travail que nous faisons, seuls 29 professeurs vont devoir quitter leurs collèges à la rentrée, sur un total de 5000 enseignants. » Dernier engagement de sa part : « La moyenne départementale sera de nouveau inférieure à 23 élèves par classe. C’est le seul département où l’on peut faire ça. »

Source information et photo : Julien Duffé. Le Parisien du vendredi 16 mars 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 15 Mars 2012

ecole-en-dangerContre les suppressions de postes d’enseignants et de personnel pédagogique, contre les diminutions de dotations horaires, contre les projets de fusions d’établissements, contre les partenariats public-privé (PPP) dans la construction des collèges, contre le manque de moyens de prévention de la violence à l’école…

Ce jeudi doit être la grande journée du « contre » dans le second degré. Une journée point d’orgue de la semaine de mobilisation départementale, pour laquelle se sont unis les syndicats Snes -FSU, Snep-FSU, SUD-Educ et la CGT -Educ’action. Dans certains lycées, ces derniers jours ont déjà été perturbés par des mouvements de grève, mais c’est aujourd’hui que les établissements devraient rallier la manifestation prévue à 14 heures à Bobigny

Des élèves en plus mais des profs en moins

Les enseignants espèrent « mettre la pression » sur l’inspection académique avant la dernière réunion, prévue fin mars, devant fixer définitivement les dotations horaires globales (DHG) de la rentrée 2012. Le projet actuel prévoit une diminution de 1400 heures, soit l’équivalent de 78 postes, alors que l’effectif départemental augmentera de 1400 élèves, selon les syndicats, qui demandent « un plan de rattrapage pour la Seine-Saint -Denis » et comptent sur une mobilisation au moins égale à celle obtenue il y a tout juste un mois devant l’inspection académique, où étaient représentés une quarantaine de collèges et lycées.

Hier matin dans les rues de Bobigny, une centaine d’enseignants et de lycéens ont déjà battu le pavé : ceux des lycées professionnels André-Sabatier et Alfred-Costes, qui dénoncent la « mutualisation de services » et la mise en place d’une direction unique dès la rentrée. Ils ont obtenu le soutien de la maire (PC) de Bobigny, Catherine Peyge, qui s’est engagée à adresser un courrier au recteur pour demander l’abandon de ce projet. La grève entamée mardi est reconduite dans les deux lycées.

Source : E.S. Le Parisien du jeudi 15 mars 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 12 Mars 2012

ecole-en-danger.pngC’est une semaine agitée qui s’annonce dans les collèges et lycées du département. Lessyndicats (Snes-FSU, Snep-FSU, SUD-Educ, CGT-Educ’action) réunis dans une plate-forme commune ont déposé un préavis de grève valable à partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin de la semaine pour l’ensemble des établissements du second degré du département, « pour couvrir toutes les actions des établissements ». Avec une grande journée de grève et de manifestation prévue jeudi. Le but : réclamer la restitution des postes et des heures supprimées depuis plusieurs années.

La date n'a pas été choisie par hasard

« On nous vole nos postes, on nous vole nos murs ». Le message est clair. « Les résultats aux examens le prouvent, plus que jamais, notre département a besoin de moyens pour fonctionner, c’est-à-dire qu’il nous manque actuellement 500 postes, s’insurge Mathieu Logothétis, délégué du Snes. L’inspection académique doit clairement prendre la mesure de l’urgence. » La date n’a pas été choisie par hasard. « Il s’agit de mettre un coup de pression avant la réunion qui va officialiser la suppression des postes, renchérit Jérôme Piques, délégué CGT-Educ’action 93. Dans ce département, les établissements qui manifestent le plus obtiennent des résultats. On ne peut pas gérer les postes de cette manière»

Les syndicats dénoncent également une « privatisation » de l’éducation par le biais des contrats de partenariats public-privé (PPP) initiés par le conseil général pour financer la construction de 12 collèges dans le département. Jeudi, la manifestation des enseignants débutera sous les fenêtres de l’inspection d’académie à Bobigny pour s’achever devant le conseil général où doivent justement être signés les fameux PPP.

Source : Sébastien Thomas, Le Parisien du lundi 12 mars 2012

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 15 Février 2012

collegeparc.jpgAprès les collèges Debussy (ici) et Gérard Philipe () c'est au tour du Parc de se mobiliser en vue de la rentrée 2012. A ce titre vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d'une lettre ouverte des enseignants de cet établissement scolaire adressée aux parents d'élèves.

Elle brosse un tableau inquiétant des multiples préoccupations du corps professoral dans la perspective de la rentrée prochaine  : diminution des moyens pédagogiques et administratifs, précarisation de l'emploi. Une demande d'audience a été émise auprès de l'Inspection académique. La rédaction d'Aulnaylibre ! continuera bien entendu à suivre cette mobilisation qui pourrait à terme s'organiser à l'échelle de la commune... 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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