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Publié le 16 Décembre 2014

Vous trouverez ci-dessous un tract distribué ce matin devant l’école élémentaire Ormeteau bloquée par les parents d’élèves pour protester contre la suppression de la ZEP (Zone Education Prioritaire).

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Source : parente d’élève de l’école élémentaire Ormeteau

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Publié le 12 Décembre 2014

college-victor-hugo-aulany-sous-bois.jpgPhysique-chimie, musique, maths... Sur des tables disposées dans le hall d'entrée, quelques collégiens viennent puiser des feuilles d'exercices et d'activités, avant de rentrer chez eux. Depuis le début du blocus, au collège Victor-Hugo d'Aulnay, les profs veillent à donner du grain à moudre aux élèves. .. en attendant la reprise. « Et ils sont nombreux à faire leurs devoirs et à les rapporter ! », assure une maman.

Cela fait deux semaines que les parents, avec le soutien des enseignants, empêchent la tenue des cours (tout comme dans deux autres collèges de la ville, Christine-de-Pisan et Gérard-Philipe). L'établissement n'a pourtant pas été gommé du nouveau réseau d'éducation prioritaire (REP). Mais cela ne suffit pas. Parents et profs veulent obtenir le classement en REP + et davantage de moyens, pour cet établissement installé au coeur de la cité de la Rose-des-Vents (dite des 3 000). « Le collège Debussy, à deux pâtés de maison, y a droit. Pourquoi pas nous ? C'est la même population, le même nombre de boursiers... », fulmine Houria. Cette maman a elle-même été élève dans le collège. « On n'avait pas droit à toutes ces aides, à l'attention des professeurs. J'ai vu les choses évoluer. On ne veut pas perdre ces moyens », glisse-t-elle.

Tous les matins depuis quinze jours, Houria confie donc ses petites jumelles de 13 mois à l'un de ses grands enfants, pour accourir au collège. Le « bureau des parents », une petite pièce à l'entrée du bâtiment, est devenu le quartier général. On y aperçoit un thermos de café, un pot de confiture traînant sur une table. C'est ici que se rassemble la petite armée des mères de famille, plus disponibles que les hommes. Hier matin, elles étaient une quinzaine. « Mais on réunit l'ensemble des parents tous les deux jours, et on les fait voter pour ou contre la poursuite du blocus ! », précise Nassera. Mercredi soir, ils étaient 90 à se prononcer pour.

Pour occuper le collège, les mamans ont dû s'organiser : « A 8 h 15, on rassemble tous les enfants qui vont à l'école primaire, et c'est l'une d'entre nous qui les accompagne tous. » Pendant ce temps, les autres prennent possession des lieux.

Hier matin, elles ont reçu la visite de quelques parents du collège Christine-de-Pisan, également mobilisés. « On ne fait plus les courses, on n'est plus à la maison », soupire Katja, mère d'une fillette en classe de 5e, qui doit concilier ses horaires d'employée de ménage et sa participation au blocus. « C'est important d'avoir des moyens dans notre collège. Par exemple, il faut financer l'aide aux devoirs. Beaucoup de parents sont non-francophones, ils ne peuvent pas aider leurs enfants », explique-t-elle. Karima approuve : « Ça me fait mal au coeur que les profs absents ne soient pas remplacés. Moi je n'ai pas pu faire des études, je veux que mes enfants aient leurs chances. Ce qui se passe aujourd'hui est une injustice. »

Nassera, la voix éraillée par la colère, parle de sa fille : « Elle est en 3e, et elle est en décrochage scolaire. Je ne devrais pas faire le blocus, parce qu'il faut qu'elle aille en cours, qu'elle ait son brevet. J'ai presque l'impression de la sacrifier, pour que mes fils en 4e et en 5e aient une scolarité normale. Mais on ira jusqu'au bout ! » Demain, parents et enseignants ont prévu de défiler à nouveau dans les rues d'Aulnay.

Source article et photo : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

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Publié le 10 Décembre 2014

Toujours plus nombreux, toujours plus remontés et toujours plus mobilisés pour défendre leurs Zones d'éducation prioritaire. Hier midi, plus de 2000 enseignants des collèges déclassés par la nouvelle carte de l'éducation prioritaire venus de toute l'Ile-de-France s'étaient donné rendez-vous boulevard Raspail à Paris pour défiler jusqu'au ministère de l'Education nationale rue de Grenelle. L'occasion, une fois de plus, après trois semaines d'intenses mobilisations de tenter de faire plier la ministre Najat Vallaud-Belkacem avant que celle-ci n'arrête définitivement cette fameuse carte.


En Seine-Saint-Denis, si dix-huit collèges entrent dans le dispositif d'éducation prioritaire prévu par le ministère, cinq autres en sortent. Hier, à la manifestation parisienne, les enseignants de ces établissements ont donc défilé nombreux pour réclamer leur maintien en REP (réseau d'éducation prioritaire).

La carte définitive n’est pas encore actée par le ministère

« Touche pas à ma ZEP - collège Balzac - Neuilly-sur-Marne » ou encore « REP in peace » était-il écrit, par exemple, sur les pancartes des enseignants venus du département. Si les professeurs des collèges sortis de REP restent particulièrement mobilisés, c'est bien parce que la carte définitive n'est pas encore actée par le ministère. Des discussions sont encore en cours ici ou là pour affiner chaque décision. A Montreuil, le député PS Razzy Hammadi assure ainsi que les élémentaires Paul-Bert et Françoise-Dolto seront maintenues dans le dispositif d'éducation prioritaire alors même qu'elles dépendent du réseau du collège Paul-Eluard, qui lui quitte le REP.

Source article : Le Parisien / Vidéos : Aulnaylibre !

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Publié le 7 Décembre 2014

B4LCiWIIYAARpFh.jpgEntre 200 et 300 personnes ont participé à une marche, hier après-midi, à Aulnay-sous-Bois, afin de dénoncer la baisse des moyens accordés à trois collèges.


Ainsi, Victor Hugo et Christine de Pisan descendent d’un cran, passant de réseau d’éducation prioritaire (REP+) à REP.

Dans le même esprit, l’établissement Gérard Philipe sort lui carrément du réseau. « Sans ces moyens, ces collèges ne pourront pas s’en sortir », s’étrangle un parent d’élève. Un appel à la grève a été lancé pour mardi.

Source article : Le Parisien / Source photo : Profil Twitter de Hervé Suaudeau

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Publié le 4 Décembre 2014

najat-vallaud-belkacem.jpegLa ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a été chahutée aujourd'hui à Paris par des élèves et enseignants d'établissements de ZEP, qui doivent sortir de l'éducation prioritaire dans le cadre d'une réforme en cours. Une cinquantaine d'élèves et d'enseignants de Seine-Saint-Denis ont sifflé la ministre, brandissant des pancartes "Touche pas à ma ZEP", dans la coupole d'entrée du Palais de la découverte, où elle venait expliquer sa stratégie pour rendre les mathématiques plus attractives.

"On ne demande pas à avoir plus, mais à ne pas perdre ce qu'on a déjà. Nous n'arrivons pas à nous faire entendre, à nous faire recevoir, c'est pour cela que nous avons lancé cette opération coup de poing", a expliqué Amandine Cormier, enseignante de mathématiques au collège Paul Eluard de Montreuil. Des élèves et enseignants de trois collèges d'Aulnay-sous-Bois (Victor Hugo, Gérard Philipe et Christine de Pisan) et du collège Paul Eluard de Montreuil ont participé à l'opération.

Une révision de la carte de l'éducation prioritaire est en cours au ministère. Cela implique que certains établissements entreront en ZEP et d'autres en sortiront, choix effectué par chaque académie suivant un indicateur social. Dans plusieurs académies ces choix sont contestés par des parents et des enseignants qui bloquent des établissements. 

La nouvelle carte de l'éducation prioritaire doit être arrêtée par le ministère à la mi-décembre. La réforme s'appliquera à la rentrée 2015. Près de 20% des élèves sont scolarisés en ZEP (Zone d'éducation prioritaire). Les établissements en ZEP reçoivent depuis 1981 davantage de moyens et d'autonomie pour faire face à des difficultés sociales accrues.

Source : http://www.lefigaro.fr/

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Publié le 4 Décembre 2014

À AULNAY, DANS LES COLLEGÈS DECLASSÉS : ENSEIGNANTS ET PARENTS D’ÉLÈVES REFUSENT L’AUSTÉRITÉ : ILS ONT RAISON !

 

pcf-aulnay.pngLa politique du gouvernement continue à provoquer ses effets néfastes :

Une semaine après les annonces de la ministre de l’Education Nationale stigmatisant la jeunesse de notre département de la Seine Saint-Denis lors de sa venue dans le département, la nouvelle carte des Réseaux d’Education Prioritaire (REP) vient d’être rendue publique par la direction des services départementaux de l’Education Nationale :

3 collèges à Aulnay-sous-Bois vont perdre d’importants moyens pourtant essentiels pour dispenser un enseignement digne de ce nom aux jeunes aulnaysien-nes. Le collège Gérard Philippe est purement et simplement sorti du dispositif (REP), les collèges Victor Hugo et Christine de Pisan se voient rétrogradés dans le classement des priorités et perdent de ce fait des moyens.

Les choix politiques et économiques du gouvernement Valls sont à l’origine de ce déferlement de restrictions et d’exclusion de la jeunesse. Ces choix néfastes doivent être modifiés. C’est nécessaire et c’est possible ! Le Parti Communiste Français dénonce depuis 2 ans les reniements successifs du Président de la République. Les Parlementaires communistes s’opposent par leurs votes aux budgets d’austérité, invitant les autres parlementaires de Gauche, élus pour décider d’une autre politique, à les rejoindre dans le refus des budgets d’austérité. 

Les enseignants, les assistants d’éducation des collèges d’Aulnay pénalisés par ces choix se mobilisent avec les parents d’élèves : ils ont non seulement raison de refuser ces décisions aberrantes et injustes mais ils font preuve d’un grand sens des responsabilités contrairement à ceux et celles qui renoncent ou s’abstiennent de résister au motif qu’il n’y aurait pas d’autre politique possible. 

 

La section du PCF d’Aulnay invite l’ensemble des citoyens de la ville à faire preuve de cette responsabilité en témoignant de leur solidarité aux élèves, à leurs parents et aux personnels enseignants et non enseignants qui se battent pour défendre le droit effectif à l’éducation dans notre ville, notre département, notre pays !

Contact : Jean-Marie TOUZIN, secrétaire de la section PCF d’Aulnay  06 83 18 25 85

 

 

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Publié le 4 Décembre 2014

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Publié le 3 Décembre 2014

Le 1er décembre au soir se déroulait au gymnase Paul Emile Victor d’Aulnay-sous-Bois une réunion entre parents, représentants des parents d’élèves et enseignants des collèges Christine de Pisan, Victor Hugo et Gérard Philipe afin de discuter des modalités d’une poursuite de la grève suite à la redéfinition des critères de l’éducation prioritaire. Pour rappel, dans la configuration actuelle, Gérard Philipe sort du Réseau d’Education Prioritaire (REP), tandis que Christine de Pisan et Victor Hugo réclament le statut REP+ alors qu’ils ont été classés seulement REP.

Après le témoignage d’une parente de Christine de Pisan, voici celui d’une autre cette fois-ci de Victor Hugo qui considère que la mobilisation doit rester massive pour faire plier le ministère de l’Education nationale. Elle appelle d’ailleurs à une journée sans collège sur l’ensemble de la ville d’Aulnay-sous-Bois en signe de solidarité.

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Publié le 2 Décembre 2014

Une foule compacte a pris place hier soir dans les gradins du gymnase Paul Emile Victor à Aulnay-sous-Bois. Parents, représentants des parents d’élèves, enseignants ont ainsi pu échanger longuement sur la suite à donner au mouvement de grève dans les collèges Christine de Pisan, Victor Hugo et Gérard Philipe après la redéfinition des critères de l’éducation prioritaire.

Pour en savoir plus sur la teneur des débats, nous vous proposons le témoignage d’une parente du collège Christine de Pisan qui exprime toute sa confiance en l’équipe pédagogique. Malgré la crainte du retard pris par les élèves suite à l’arrêt des cours, elle considère qu’il faut se mobiliser maintenant massivement pour placer la réussite scolaire des enfants avant tout. La perte du statut REP+ (Réseau Education Prioritaire+) de l’ établissement scolaire pourrait en effet se traduire par un manque de moyens pour porter les projets, des classes surchargées ou encore l’abandon de l’aide individualisée.

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Publié le 30 Novembre 2014

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Publié le 30 Novembre 2014

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’une lettre du maire Bruno Beschizza adressée au président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel. Dans cette missive, l’édile s’inquiète de la situation des collèges Gérard Philipe, Christine de Pisan et Victor Hugo. Le premier a quitté le périmètre des établissements REP (Réseau d'Education Prioritaire), tandis que les deux autres n’ont pas été retenus dans le périmètre des établissements REP+ ce qui aura de graves incidences en matière de financement de projets, de primes pour les enseignants, de nombre d’enfants par classe, de travail avec les parents. Il est donc demandé à la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem de revoir sa copie.  

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Publié le 28 Novembre 2014

college-victor-hugo-aulnay-sous-bois.jpgA l’instar de Gérard Philipe et Christine de Pisan, le collège Victor Hugo à Aulnay-sous-Bois était en grève hier pour protester contre la nouvelle carte de l’éducation prioritaire dont la mise en place est prévue à la rentrée 2015. Vous trouverez ci-dessous un communiqué exposant les raisons de cette action.

Le collège Victor Hugo à Aulnay-sous-Bois est en grève ce jeudi 27 novembre 2014. 75% des enseignants et 100% du personnel de la Vie Scolaire ont décidé de cesser le travail pour s’opposer à l’exclusion de notre établissement du réseau REP+, décision prise cette semaine par le Rectorat de Créteil. Avec le soutien des représentants des parents d’élèves, nous avons entamé aujourd’hui une série d’actions visant à bloquer le fonctionnement du collège jusqu’à l’obtention du statut REP+.

La mise en place de la nouvelle carte du Réseau d’Education Prioritaire (REP) s’est faite dans un manque absolu de cohérence et de transparence. Précédemment classé PEP4, et actuellement « sensible », « APV » et politique de la Ville, le collège Victor Hugo n’obtient que le classement REP. Or les grandes difficultés sociales que rencontre notre établissement n’ont pas changé : 94.9% de nos élèves résident en ZUS, 65.9% viennent de PCS défavorisées et 58.8% sont boursiers. Ce nouveau classement REP risque de faire perdre à notre établissement les statuts « sensible » et « prévention violence ».

La majorité de l’équipe enseignante a voté la poursuite de la grève demain, les parents s’associent activement à notre mouvement et nous avons pris contact avec les autres collèges de la ville. Nous n’excluons aucun moyen d’action, comme le blocage ou l’occupation du collège si le Rectorat ne revient pas sur sa décision et ne nous accorde pas le statut REP+.

Source communiqué : http://www.creteil.snes.edu/

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Publié le 28 Novembre 2014

cour collegeVous trouverez ci-dessous le lien vers une pétition en ligne lancée par le collège Gérard Philipe d’Aulnay-sous-Bois pour rester dans le réseau d’éducation prioritaire (REP). Voici le message qui l’accompagne :

 

Collège Gérard Philipe d'Aulnay-sous-Bois en GREVE:

 Pour que les effectifs de nos classes restent inférieurs à 25 élèves et donc aucune fermeture de classe.

Pour que nos projets de classe et l'aide aux devoirs soient maintenus.

Pour conserver tous les postes (assistants d'éducations, secrétaires, intendantes, conseillers principaux d'éducation, cop-psy, assistantes sociales, infirmières, enseignants).

Pour maintenir des équipes stables.

Pour la réussite de TOUS NOS ÉLÈVES !

Pour signer la pétition : cliquez ici

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Publié le 27 Novembre 2014

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’une lettre expliquant comment, suite à l’annonce par le gouvernement de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire qui sera mise en place à la rentrée de 2015, le collège Christine de Pisan à Aulnay-sous-Bois sera classé dans la catégorie REP et non REP+. Concrètement, cela signifie moins de moyens à disposition de l’établissement pour remplir ses missions. Une mobilisation est demandée afin de faire changer cette situation pour le bien des enfants. Rappelons que le collège Gérard Philipe est quant à lui sorti du Réseau d’Education Prioritaire (REP).

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Publié le 25 Novembre 2014

Le département de Seine-Saint-Denis est plus que jamais le département de l'éducation prioritaire. Alors qu'en France moins de 20 % des établissements sont classés dans des réseaux d'éducation prioritaire (REP), les anciennes ZEP, ce taux est de plus de 62 % dans le 93. Le rectorat de Créteil a confirmé hier les annonces de la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, lors de sa visite à Bondy la semaine dernière. 

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Au total, sur les 125 collèges publics du département, 78 sont classés REP. Ce sont 13 de plus qu'à la rentrée 2014, soit une hausse de plus de 20 %. 525 écoles du 1er degré situées autour de ces collèges sont intégrées dans ces réseaux. Dans le détail, cela représente 18 nouveaux REP, mais aussi 5 collèges qui sortent du dispositif (voir tableau). Un choix fait en fonction de quatre critères : les pourcentages d'habitants en zone urbaine sensible, de population défavorisée, d'élèves boursiers et de redoublants à l'arrivée en sixième.

Qui sont les nouveaux bénéficiaires ?

Deux des cinq nouveaux collèges inaugurés lors de cette rentrée intègrent le dispositif (Dora-Maar à Saint-Denis et Cesaria-Evora à Montreuil). Mais d'autres établissements plus anciens ont également obtenu ce classement qu'ils réclamaient depuis longtemps. A Bagnolet, les deux collèges publics rejoignent ainsi le dispositif : la ville passe de 0 % à 100 % REP. La nouvelle carte dévoilée hier permet à trois autres communes d'être à 100 % en éducation prioritaire : Saint-Denis, Sevran et Epinay-sur-Seine. Cela porte à 14 le nombre de communes du 93 où tous les établissements publics sont en REP ou REP +.

Qu'ont-ils à y gagner ?

Les établissements situés en REP disposent de moyens plus élevés, avec moins d'élèves par classe, le financement de projets, des primes pour les enseignants, un travail avec les parents... « Nous mettons beaucoup l'accent sur la formation des enseignants », insiste Alain Pothet, chargé de l'éducation prioritaire au rectorat. Les conditions sont encore meilleures en REP + (51 REP et 27 REP + dans le 93).

Quel avenir pour les sortants ?
« Les établissements qui quittent leréseau le feront progressivement, avec aucun changement la première année, rassure Béatrice Gilles, rectrice de l'académie de Créteil. Pendant trois ans, le personnel gardera son régime indemnitaire et nous accompagnerons les équipes avec le plus de moyens possibles, notamment de formation. »

Les écoles alentour seront-elles aidées ?

Rien n'est systématique. « Nous entrons dans une seconde phase de travail, avec les élus locaux, les syndicats d'enseignants et les parents, pour définir quelles écoles doivent figurer dans les REP, toujours en fonction de critères sociaux », précise Béatrice Gilles. Le rectorat ne devrait pas annoncer le détail école par école avant le début 2015.

Les syndicats restent prudents

« Globalement, c'est une bonne nouvelle car nous obtenons dans le département davantage d'établissements classés en éducation prioritaire. Normalement, cela devrait entraîner de meilleures conditions de travail pour les élèves, estime Rachel Schneider, secrétaire départementale du SNUipp. Mais nous alertons tout de suite le gouvernement car mathématiquement, la dotation octroyée par la ministre de l'Education nationale il y a quelques jours [NDLR : 500 postes supplémentaires en trois ans] ne permet pas de mettre en place les critères de l'éducation prioritaire. Les postes annoncés peuvent tout juste suffire à la hausse démographique. Mais ils ne suffiront pas pour le maître supplémentaire prévu dans les écoles prioritaires, la classe pour accueillir les moins de 3 ans, les dix-huit demi-journées de formations pour les enseignants ou bien encore les seuils prévus par classe... »

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Novembre 2014

NVB.jpgL'attente était très forte, à la mesure de la déception après une rentrée manquée. La Seine-Saint-Denis a cumulé les ratés au niveau éducatif : manque d'enseignants, profs remplaçants non formés, instits vacataires payés en retard... Hier, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, est donc sortie de son silence en présentant un plan d'action sur trois ans pour les écoles du département. « Nous travaillons depuis deux mois à ce projet qui s'inscrit dans la durée. Ce n'est pas une action ponctuelle », a assuré la ministre, hier, lors de sa visite à l'école Jean-Rostand, à Bondy.

En neuf mesures, Najat Vallaud-Belkacem espère « enrayer la mécanique infernale enclenchée quand ce territoire était délaissé avant 2012 ». Des mesures encore loin de convaincre certains parents, élus et 
syndicats, toujours mobilisés. Voici les quatre points phares.

Hausse du recrutement d'enseignants d'ici 2017. En Seine-Saint-Denis, dans le 1 er degré (primaire et maternelle), l'Education nationale a recruté 150 enseignants en 2013 et 147 en 2014. La hausse va s'accélérer avec 500 recrutements prévus en 2015, 2016 et 2017 (soit en moyenne 167 postes en plus par rentrée). Ces enseignants supplémentaires viendront renforcer le dispositif Plus de maîtres que de classes dans 38 écoles, développer la scolarisation des moins de 3 ans, mais surtout absorber la hausse démographique (2 000 élèves supplémentaires chaque rentrée).

Bientôt deux concours spécifiques. Dans le 93, il manque non seulement des postes, mais surtout des volontaires pour les occuper. « L'enseignement redevient un 
métier attractif. On va ouvrir les vannes », assure Najat Vallaud-Belkacem. Dans toute l'académie de Créteil (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne), il y aura 5 395 candidats en 2015 (contre 4 314 en 2014), pour 1 685 postes à pourvoir (1 090 l'an dernier). En outre, un concours supplémentaire sera créé, pour permettre aux étudiants ayant échoué dans d'autres académies de postuler à Créteil. Dès 2015, 500 postes seront à pourvoir lors de ce second concours. Un autre concours spécifique, destiné aux contractuels ayant au moins une année d'enseignement, sera organisé en 2016.

Des contractuels mieux préparés. Ces enseignants remplaçants, envoyés parfois par Pôle emploi sans formation, vont bénéficier « d'un accompagnement beaucoup plus solide ». Au menu : six demi-journées de formation spécifique (la première a eu lieu hier), la nomination d'un tuteur pour chaque contractuel et un recrutement dès l'été pour anticiper les besoins et former les recrues avant la rentrée. Et pour les étudiants à l'école des professeurs (Espe) de Créteil, une formation en alternance (qui n'existait pas jusqu'alors) leur permettra de toucher le smic tout en enseignant et en passant leur Master 1.

Des profs incités à rester en ZEP. La réforme de l'éducation prioritaire, prévue pour mi-décembre, concernera le 93 : 13 réseaux (REP +) en plus sont prévus, ce qui en portera leur nombre à 78 dans le département. Il y aura un enseignant supplémentaire dans ces écoles et ils seront mieux indemnisés : l'indemnité en REP + passera de 1 156 € annuels à 2 312 € (+ 100 %). Outre cette mesure, les affectations des enseignants seront contrôlées. En gros, les stagiaires ne seront plus tous envoyés dans des zones sensibles, et le CP sera évité. « Certains secteurs sont dépourvus d'enseignants expérimentés », observe la ministre. Les demandes de mobilité des profs titulaires seront donc « examinées par les autorités académiques dans le souci de ne pas laisser des écoles ou des classes sans enseignant titulaire ».

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Novembre 2014

centre-loisirs_A_03.jpgPensez à confirmer l'inscription de votre enfant dans les centres de loisirs dans la limite des places disponibles !

Si vous souhaitez inscrire votre enfant dans un centre de loisirs pour les vacances de Noël, il est impératif de le faire du 15 novembre au 29 novembre 2014.

Rappel de la procédure de confirmation d‛inscription

Seul le bulletin de confirmation de présence remis en direct auprès des mairie(s) annexe(s) ou au centre administratif sera pris en compte.

Vous pourrez retirer votre inscription définitive à partir du mercredi 10 décembre au lieu du dépôt

Cette inscription doit être présentée obligatoirement le 1er jour au directeur du centre de loisirs.

Vous pouvez également le télécharger ici.

Les bulletins sont disponibles aussi dans les centres de loisirs, dans les mairies annexes, au centre administratif.

N’hésitez pas à contacter le centre administratif au 01 48 79 63 63 pour tout renseignement.

Source : site internet de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 11 Novembre 2014

Bruno-BeschizzaLe maire d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, réclame des sous à l'Etat, après la demi-journée d'école banalisée du 13 octobre. Les élèves avaient été libérés durant une matinée, dédiée à la concertation des enseignants.

L'élu estime que la mise en place d'un « point d'information » dans les 54 écoles de la ville et le remboursement de la cantine aux familles des enfants inscrits a coûté 17 000 €. Il demande une « subvention exceptionnelle de compensation » de la part des services de l'Etat.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Novembre 2014

4265509_11-1-568318409.jpgLa grogne s’intensifie en Seine-Saint-Denis. Ce mardi plus de 300 jeunes professeurs des écoles stagiaires manifestaient à Livry-Gargan. Ils devraient être plus nombreux encore à se rassembler mercredi devant la direction académique de Bobigny. Ce qu’ils réclament ? Une révision de leur formation, mal adaptée, mais aussi le versement des salaires de certains de leurs collègues - une trentaine selon les syndicats - qui n’ont toujours perçu aucun acompte depuis la rentrée scolaire. Pour faire face à ce « problème technique », la direction académique a proposé des bons alimentaires aux 231 enseignants stagiaires et contractuels concernés jusqu’à la semaine dernière.

Témoignage de Joëlle, 53 ans, qui est allée demander un carnet de tickets aux services sociaux de l’Education nationale.

Joëlle : «Je n'avais jamais eu de problèmes financiers»
Avant cela, Joëlle ne s’était jamais sentie humiliée. Pourtant, à 53 ans, cette mère de famille de trois grands enfants montre avec amertume et déception le carnet de tickets alimentaires qu’elle est allée chercher aux services sociaux de l’Education nationale. « J’ai un certain âge, une carrière de militaire derrière moi et je n’ai jamais eu de problème financier, liste-t-elle. Je trouve cela scandaleux de proposer des bons alimentaires à des gens qui sont diplômés. »
Comment en est-elle arrivée là ? Contractuelle depuis trois ans, Joëlle a finalement passé le diplôme et enfilé, à la rentrée, sa nouvelle casquette de professeur stagiaire dans une école d’Aulnay-sous-Bois. Heureuse ? Oui. Ravie même ! Jusqu’à ce qu’elle constate qu’elle n’était pas payée, comme 230 autres collègues du département. Officiellement à cause d’un « problème technique », certains enseignants stagiaires n’ont touché aucun salaire ni acompte jusqu’à la semaine dernière. Un scénario catastrophe pour la plupart d’entre eux. Le 20 octobre dernier, Joëlle faisait donc partie des manifestants venus réclamer leur dû devant la direction académique de Bobigny. « C’est là qu’on nous a parlé des bons alimentaires pour la première fois, se souvient-elle. Il y avait une maman avec son fils qui expliquait qu’elle avait dû frauder dans les transports pour venir. Et qu’elle ne savait pas comment le faire manger le soir. »
Alors Joëlle a demandé à avoir des bons alimentaires, davantage « par principe que par besoin ». « Ils nous ont dit qu’il fallait aller les chercher au rectorat de Créteil », poursuit-elle. Mais quelques jours après, les fameux tickets de 5, 10 et 20 € sont rapatriés à Bobigny. Avec trois autres enseignants non payés, Joëlle passe le cap et « réclame » des bons. « Il n’y avait que trois carnets disponibles à Bobigny, précise-t-elle. Nous étions quatre. On nous a dit qu’une personne ne pourrait pas en avoir.En réalité, ils étaient persuadés que personne n’oserait en demander. »

Source article et photo : Le Parisien

 

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Publié le 24 Octobre 2014

Comme nous vous l’annoncions dans nos colonnes mercredi soir, des journalistes de TF1 sont venus tourner un reportage avec les enfants du centre de loisirs Fontaine des Près à Aulnay-sous-Bois pendant la semaine du goût. Vous pouvez le découvrir ci-dessous en vidéo.

Source vidéo : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 22 Octobre 2014

tn_1347394610_6668.jpgDes journalistes de TF1 sont venus aujourd’hui faire un petit tournage pendant la pause déjeuner au centre de loisirs Fontaine des Près d'Aulnay-sous-Bois. Comme c’est la semaine du goût, le but a été de faire goûter des aliments bio à une dizaine d’enfants du centre âgés de 8 à 10 ans et d’organiser un jury. Ce reportage sera diffusé ce soir dans le journal de 20h. 

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Publié le 13 Octobre 2014

Benjamin-Giami-Nicolas-Sarkozy-Aulnay-sous-BoisL'épanouissement intellectuel de tout un pays, son rayonnement, son enrichissement moral, politique et culturel, passe avant tout par le travail de ses universités. Poumon intellectuel, moteur économique, l'Université est le lieu-clé de la production des connaissances, de leur diffusion, et de l'insertion professionnelle de ses étudiants.  Mais que fait l'Université française quand seulement 20% de nos étudiants en première année décrochent un Master, engendrant ressentiment, mal-être et perte de confiance pour nos jeunes et leur entourage, et de surcroît un gouffre financier pour la collectivité? 

On enchaine les rapports comme on enfile les perles.  

Pour quels résultats? Au mieux une stagnation dans les classements internationaux? Un volume croissant d'étudiants diplômés - mais quelle valeur ont leurs diplômes? Des enseignants-chercheurs dont le salaire horaire se rapproche lentement mais sûrement de celui du SMIC? Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas le niveau de nos étudiants qui est à dénoncer, mais une absence édifiante d'orientation et d'aide personnalisées! Leur potentiel est sous-exploité. Cela représente non seulement un gâchis pour notre société mais surtout un gâchis humain. Quand un gouvernement méprise la méritocratie et l'excellence au point de supprimer la bourse au mérite, quel message envoie-t-on à nos jeunes diplômés?  

La seule politique qui ferait sens serait donc celle du volume et de la massification? 

Et pourtant l'Etat investit sur ses étudiants.  En moyenne, ce sont 11 600€ par an et par étudiant qui sont dépensés. Est-il normal qu'un individu perde une à deux années d'études en faculté avant de se réorienter ou même d'abandonner? Est-il normal que l'Etat gaspille autant d'argent dans un contexte économique des plus difficiles? Est-il logique qu'un jeune bachelier suive des études de psychologie, de droit ou de gestion sans en avoir fait au lycée et sans s'être renseigné sur les tenants et aboutissants de la discipline choisie? Tentons même d'aller plus loin: est-il logique qu'un bachelier sans mention soit accepté dans une université prestigieuse parce qu'il est sectorisé, tandis qu'un bachelier mention "Très Bien" en serait exclu du fait d'une absence de sectorisation? 

Il est temps de revenir à nos fondamentaux, qui relèvent avant tout du bon sens.  

etudiants.jpgTout d'abord, une politique publique de l'orientation doit voir le jour. Et dès maintenant! Expérimentons la "démonstration d'intérêt" où tout postulant à telle filière devra rédiger une note d'intérêt pour la matière (les raisons de son choix, l'orientation professionnelle qu'il envisage...). Donnons à l'Education Nationale la possibilité de rémunérer des enseignants du supérieur pour assurer dans les lycées dix à vingt heures de présentation des matières et débouchés professionnels. Même chose avec des professionnels du monde de l'entreprise. On ne peut se permettre de laisser couler nos étudiants en faculté!  

La licence doit être réorganisée. La réussite des classes préparatoires, auxquelles le gouvernement s'attaque, et depuis quelques années le succès des IUT/IUP, montrent qu'un grand nombre d'étudiants ne souhaite pas une spécialisation trop précoce, préférant se laisser 2 ou 3 années de réflexion avant d'effectuer un choix concret et difficilement réversible dans leurs études.  

Répondons à leurs demandes! Fluidifions l'université et créons des Majeures et des Mineures. Plutôt que de s'orienter définitivement dès la première année, l'étudiant devrait choisir un domaine d'étude majeur, et un autre mineur, sur des périodes de 6 mois. Il pourra se réorienter plus aisément et ainsi éviter de perdre plusieurs années d'études.  

Ces dernières années, ce modèle a d'ailleurs permis à l'Angleterre et aux Etats-Unis de stopper la diminution d'étudiants en master scientifique, domaine actuellement déserté en France. 

Cessons d'instaurer une défiance réciproque entre étudiants et entreprises. Le Premier Ministre a récemment déclaré "aimer les entreprises" : il a ici l'occasion de le prouver! La revalorisation du diplôme et de nos étudiants est une étape nécessaire mais pas suffisante. Notre responsabilité est de professionnaliser davantage nos étudiants en valorisant les entreprises auprès des universités, sous la forme de partenariats. Les stages en entreprise, voire l'apprentissage, doivent devenir obligatoires dans le cadre d'une scolarité en Master. Il est impératif de briser des tabous trop communément répandus: les entreprises sont intéressées par des profils différents, notamment des étudiants en sciences humaines. En Grande-Bretagne, les firmes privilégieront rarement un jeune diplômé dans une discipline en lien avec la profession, mais davantage un étudiant qui aura obtenu d'excellents résultats dans le supérieur et qui aura démontré sa pleine capacité à réussir dans n'importe quel domaine.  

Les moyens existent. Les talents sont là. Faisons confiance à nos universités, à leurs Présidents et à nos enseignants. N'égarons pas nos étudiants.  

Mobilisons-nous pour leur permettre d'attirer et de déployer les moyens humains et financiers afin de devenir les véritables concurrentes des plus grandes universités mondiales. 

Il est urgent de faire respirer nos universités! 

Pour le collectif "Une droite d'avance" (proche de l'UMP) 

Louis-Nicolas DOUMET 

Chargé du développement d'une Communauté d'Universités 

Benjamin GIAMI 

Adjoint au Maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) 

Maître de conférences dans l'enseignement supérieur 

Adeline HUBERT 

Adjointe au Maire de Longjumeau (Essonne) 

Julia SERENI 

Collaboratrice parlementaire 

Aurore BERGE 

Conseillère politique de l'UMP 

Chef de file de l'opposition à Magny-les-Hameaux et conseillère communautaire (Yvelines) 

Source : http://www.lexpress.fr/

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 9 Octobre 2014

educ.jpgLes écoliers et collégiens de Seine-Saint-Denis auront-ils cours lundi matin ? Impossible encore de trancher réellement. Car si les parents d'élèves ont été prévenus depuis plusieurs semaines que les enseignants participaient cette matinée-là à une concertation sur les programmes scolaires, et donc que les enfants n'auraient pas classe, les événements se bousculent depuis hier. Et pourraient bien changer la donne.

Car hier, dans l'après-midi, la matinée banalisée a été annulée en Seine-et-Marne et dans le Val-de-Marne après deux recours déposés au tribunal administratif par des associations de parents d'élèves en début de semaine. Le rectorat, qui n'a pas voulu attendre la décision des tribunaux, a préféré reporter cette demi-journée. Une victoire pour les parents qui dénonçaient cette matinée de concertation « alors que cela aurait pu être organisé en dehors des heures de classes », râle Rodriguo Arenas, le 
président de la FCPE 93.

L'organisation des parents devrait être perturbée

En Seine-Saint-Denis, où aucun recours n'a été déposé par les associations de parents, la matinée banalisée reste pour l'instant maintenue, assure le rectorat dans un communiqué. « Nous ne voulions pas rentrer dans un bras de fer juridique, justifie Rodriguo Arenas. Nous avions communiqué notre désaccord, nous trouvions scandaleux d'imposer aux parents de faire garder leurs enfants un jour de semaine. Mais puisque le rectorat impose encore un régime à deux vitesses dans l'académie, et que cela va encore retomber sur les enfants de notre département, j'irai déposer demain matin (NDLR : ce matin) un recours pour la Seine-Saint-Denis. »

Et s'il espère obtenir gain de cause dans les temps, le président de la FCPE 93 assure qu'en cas d'échec, de nombreuses écoles seront occupées et « nous envahirons le hall de la direction académique ».

Quoi qu'il arrive, cette incertitude devrait perturber l'organisation des parents. A l'image de Zilia, dont les deux enfants sont scolarisés en primaire à Gagny. Secrétaire commerciale, elle a dû poser une journée de congé pour assurer la garde de ses enfants. « Avec la réforme des rythmes scolaires, j'ai déjà dû aménager mon 
emploi du temps avec mon employeur, explique-t-elle. Là, je vais perdre une journée de congé. Quoi qu'il arrive, mes enfants n'iront pas à l'école lundi entre 14 h 15 et 16 heures. Et si on me demande de justifier leur absence, je dirai que nous avions une consultation familiale ! »

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 4 Octobre 2014

love-pas-d-ecole-132855953687.pngParents d'élèves, prenez vos précautions. La matinée du lundi 13 octobre sera banalisée dans les écoles (sauf dans le privé) et, suivant les villes, les enfants ne seront pas gardés. Cette initiative a été décidée par le ministère de l'Education nationale pour permettre aux enseignants du primaire de donner leur avis sur la future réforme des programmes prévue l'année prochaine. Mais cette demi-journée sans élèves a provoqué la colère de certains maires et parents d'élèves qui s'élèvent contre le fait qu'il ne soit prévu aucun mode de garde.

Patrice Calméjane, maire 
UMP de Villemomble, n'est pas content. Et il l'a fait savoir à sa population à travers un communiqué. « Une fois de plus, on nous met devant le fait accompli, c'est insupportable, tempête-t-il. On a déjà dû s'adapter aux nouveaux rythmes scolaires, il faut maintenant faire face à une demi-journée sans cours. Eh bien non ! Nous n'avons pas les moyens matériels de nous occuper des enfants cette matinée-là. En revanche, nous accueillerons les enfants à la cantine. »

Et l'élu de se demander s'il n'y avait pas d'autres solutions moins contraignantes pour les parents. « L'Etat aurait pu instituer un service minimum comme lorsqu'il y a une grève ou alors proposer une concertation le mercredi après-midi lorsqu'il n'y a pas cours », propose-t-il. Certains se retrouvent dans ce discours et se posent les mêmes questions. Telle Véronique, mère de famille et par ailleurs... enseignante en primaire. « Je ne comprends pas pourquoi les parents se retrouvent pris ainsi en otage alors que cette concertation aurait pu tout bonnement se faire sur les 108 heures que nous effectuons annuellement sans les élèves, s'insurge-t-elle. Le ministère de l'Education nationale compte sur les mairies et les RTT des parents pour garder les enfants ? J'ai honte. Je pense qu'ainsi, on va encore plus adorer les enseignants... »

Du côté des syndicats enseignants, comme le Snuipp, majoritaire dans le primaire, on est ravi de l'initiative. « Nous sommes des professionnels chargés d'appliquer les programmes, il ne paraît pas aberrant de nous y associer lorsqu'il s'agit de les faire évoluer », insiste Rachel Schneider, délégué Snuipp. Quant à la date du lundi matin, elle a été choisie car c'est celle qui permet de réunir tout le monde. « Entre la suppression du samedi matin et les nouveaux rythmes, c'est un enfer pour trouver une date commune. Je rappelle d'ailleurs à ceux qui l'auraient oublié qu'avant le passage à la semaine des 4 jours, en 2008, il y avait des samedis matins banalisés toutes les trois semaines. Et personne ne s'était jamais plaint. » Quant à la direction académique, elle indique « qu'elle n'a jamais demandé aux maires de prendre en charge les enfants. »

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 29 Septembre 2014

pole-emploi.jpgVous êtes au chômage et titulaire d'un diplôme équivalent à un Master 1 (bac + 4) ? Vous pouvez devenir... instituteur remplaçant ! Voilà en résumé le message que Pôle emploi est chargé de faire passer, depuis le début du mois, auprès des demandeurs d'emploi suffisamment diplômés de Seine-Saint-Denis*. C'est l'Education nationale qui a fait appel au service public pour trouver 300 contractuels susceptibles de prendre le relais des enseignants manquants dans les écoles du 93. La méthode, inédite, en dit beaucoup sur l'urgence de la situation dans ce département qui affiche l'un des plus mauvais taux de remplacement (un peu moins de 80 %) et où certaines classes ont déjà été privées de cours durant plusieurs semaines.

Des chômeurs sans expérience face aux élèves ? L'idée avait déjà fait réagir le Snuipp-FSU, syndicat du premier degré, qui a exprimé son inquiétude.

La ministre assure que les recrues seront formées

Interrogée sur ce sujet lors d'une émission du Bondy Blog Café, ce week-end, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, a toutefois assuré que les vacataires seraient formés : « Derrière, on vérifie évidemment les compétences des gens en question, et il y a une formation qui accompagne leur mise en exercice », a-t-elle affirmé, sans plus de précisions.

Depuis début septembre, en tout cas, des conseillers de Pôle emploi téléphonent aux demandeurs d'emploi des catégories A et B, présentant le niveau d'études requis, pour les informer de cette « opportunité de recrutement » pour des contrats de « longue durée » ou des vacations de six semaines. « Pour ceux qui ne sont pas intéressés, l'échange s'arrête là. Nous mettons ceux qui le sont en contact avec le rectorat », indique un porte-parole.

Selon un document interne, que nous avons consulté, les contractuels ainsi recrutés seront amenés à enseigner à des enfants de 2 à 11 ans, dans tous types de matière : français, maths, histoire, géographie, langue vivante, musique, arts plastiques, sport...

* Vendredi, Pôle emploi n'était pas en mesure de chiffrer le nombre de personnes concernées, se contentant d'évoquer environ 50 000 chômeurs (catégories A et B) titulaires a minima d'un diplôme équivalent à bac + 2.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

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