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Publié le 6 Mars 2014

3647345_11-0-4159273568_545x341.jpgLa petite révolution dans la tarification des transports franciliens gagne du terrain. Le « dézonage » mis en oeuvre les week-ends, jours fériés et pendant l'été s'étend aux petites vacances dès Pâques (du 12 au 27 avril). Les abonnés aux forfaits Navigo mois, annuel, Solidarité transport mois et améthyste pourront ces jours-là circuler librement dans l'ensemble des transports d'Ile-de-France, y compris au-delà des zones de validité de leur forfait.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Mars 2014

greve-rerb.jpgDeux syndicats de la SNCF, SUD-Rail et la CGT, ont déposé un préavis de grève sur la partie nord du RER B à partir de lundi minuit pour protester contre le manque de personnel et le matériel vieillissant, a-t-on appris mercredi de sources syndicales. Le préavis ne porte que sur la portion SNCF de la ligne. La direction de la SNCF n'a pu être jointe.Des discussions sont actuellement en cours avec la direction sur les questions soulevées par les syndicats, a indiqué à l'AFP Kevin Quehen, délégué CGT, qui déplore cependant «l'absence de véritables avancées dans les négociations qui durent depuis déjà plusieurs mois».

La Fédération des syndicats SUD-Rail dénonce pour sa part «l'inefficacité des mesures prises par la direction» pour améliorer la situation sur la ligne. Les syndicats demandent 
davantage de conducteurs et plus de personnel de gare sur les tronçons allant de Paris Nord à Mitry et à Roissy Charles-de-Gaulle. Selon le délégué CGT, après la mise en place du plan B Nord +, en septembre 2013, des améliorations ont été enregistrées concernant la rénovation des gares et l'accès des personnes à mobilité réduite. «En revanche, sur la circulation et l'état des infrastructures et sur les moyens humains dédiés au fonctionnement de la ligne qu'il s'agisse des conducteurs ou des personnels des gares, on est bien en dessous des besoins», a-t-il ajouté.

Dans les gares, le personnel est insuffisant pour informer les usagers et pour gérer les situations en cas de perturbations, selon le délégué CGT. La mise en oeuvre du plan B Nord + a entraîné une augmentation du nombre de trains par heure sur la ligne, ce qui implique un fonctionnement sur le mode omnibus et rallonge le temps de parcours pour les usagers. De plus, l'état des infrastructures et du matériel roulant entraîne des incidents, qui ont une incidence sur toute la chaîne, a expliqué le syndicaliste. SUD-Rail réclame outre l'embauche de personnel, «la mise en oeuvre immédiate d'un chantier d'envergure de rénovation des rails et des caténaires». Près de 900 000 personnes circulent chaque jour sur cette ligne.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Mars 2014

Un ensemble de facteurs peut expliquer les ratés du RER B. Inventaire.

Des caténaires fragiles

Il y avait déjà eu des pannes de caténaires, ces câbles qui assurent l'alimentation électrique des trains, mais la journée noire du 15 janvier a mis en évidence une faiblesse insoupçonnée. « Une rame a stationné à un endroit où la caténaire est fragile, elle s'est échauffée avec le pantographe(NDLR : le bras qui relie la caténaire au train) et a fondu. C'est un incident rarissime qui n'est survenu qu'une fois en vingt ans », détaille Jérôme Lefebvre, directeur de la ligne B. Des vérifications ont ensuite permis de repérer « trois autres zones de fragilité », signalées aux conducteurs de train, pour qu'ils ne s'y arrêtent pas. La maintenance et le changement des câbles vont s'accélérer au 
printemps, jusqu'en juin. Le plan de modernisation avait-il négligé cet aspect ? « Aucun élément ne permet de dire que l'alimentation caténaire n'est pas suffisamment dimensionnée », rétorque Jean Faussurier, directeur régional de RFF, précisant que cette infrastructure a environ soixante ans, vingt de moins que celle du RER C.

 

Des trains vieillissants

Fallait-il rénover ou remplacer les fameux MI79, ces trains qui, comme leur nom l'indique, roulent depuis... 1979 ? Certains affichent 4 millions de kilomètres au compteur. La SNCF, qui prévoit leur fin de vie en 2025, a misé sur la rénovation (d'un coût de 300 MEUR). Elle a déjà touché 50 rames sur 160, « plus belles, plus design, plus confortables ». Très insuffisant, selon le comité des usagers du B Nord, qui pointe des pannes fréquentes. A quand des RER à étages, comme sur la ligne A ? « C'est le seul moyen de fluidifier le trafic, affirme un agent du RER. Cela permettrait d'augmenter la capacité d'accueil, avec moins de trains. » « Techniquement c'est possible, c'est une piste », assure Jérôme Lefebvre. Mais pas avant 2025. La facture pourrait alors atteindre le milliard d'euros.

Le point noir : le tunnel Châtelet - Gare-du-Nord

Un seul tunnel pour deux RER. Dans ce goulot d'étranglement, 32 RER B et D doivent désormais circuler aux heures de pointe, entre les stations Châtelet-les-Halles et Gare-du-Nord. « Objectif tenu depuis le 15 décembre », affirme la SNCF. Sur le terrain, le démenti est unanime : c'est ce tunnel qui retarde les trains. « Moins de deux minutes entre chaque train en heures de pointe ? Dans la réalité, ça ne 
marche pas », assure Laurent Gallois, d'Unsa-Transports, conducteur sur la ligne B depuis douze ans. Que faire ? Doubler le tunnel ? Beaucoup plaident pour cette solution et le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) avait commandé une étude en 2012. Mais il écarte aujourd'hui cette option, qui suppose un chantier d'ampleur. « Ce n'est pas la meilleure solution, balaye Pierre Serne, élu au Stif. Il faut travailler sur l'amélioration de la signalisation et du pilotage des trains. » La commission d'enquête parlementaire sur le RER B préconisait de prendre une décision sur ce sujet épineux cette année.

Un grain de sable et tout s'enraye

La fréquentation de la ligne a bondi de 30 % en dix ans. Le trafic est si dense que le moindre incident suffit à paralyser toute la ligne. La modernisation n'a rien changé. « On arrive aux limites d'un système. En gare du Nord convergent les lignes K, H, TER Picardie, les RER B et D... On ne peut faire face sans investir à hauteur des enjeux », juge Patrick Lame, de FO-Cheminots. En décembre, RFF recensait ainsi 291 trains retardés ou supprimés après un arrachement de caténaire ; 56 trains touchés après la chute d'un voyageur ; 87 trains impactés après que deux enfants ont tiré le signal d'alarme ; 141 trains affectés, après un suicide station Saint-Michel le 17 décembre... « Le temps du retour à la normale dépend aussi des secours et de la police », précise Jean Faussurier à RFF (Réseau ferré de France). A Aulnay, le 15 janvier, les démineurs ont mis une heure quarante à arriver après la découverte d'un colis suspect. Les chantiers en cours au Bourget (tangentielle nord en 2020) et à Denfert-Rochereau (avec un troisième quai de retournement en 2016) devraient permettre, espère la SNCF, de mieux gérer les situations de crise.

Source : Le Parisien

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Publié le 5 Mars 2014

La promesse avait de quoi faire rêver les 900 000 passagers quotidiens du RER B, deuxième ligne la plus fréquentée d'Europe (après le RER A). Elle devait devenir « aussi fiable qu'un métro » dans sa partie nord, de Paris à Roissy : des rames omnibus, un passage toutes les trois minutes en heures de pointe entre Gare-du-Nord et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).Tel était l'objectif du plan de modernisation RER B Nord + après cinq ans de travaux et un investissement colossal de 650 M€.

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Le trafic reste irrégulier, les rames bondées

Cinq mois après, les voyageurs déchantent. RER B comme Bazar, peut-on lire sur les blogs à l'humour grinçant. Certes, avec le RER omnibus, les gares de Drancy et du Blanc-Mesnil sont desservies par cinq fois plus de trains en heures de pointe. Mais ils n'arrivent toujours pas à l'heure. Sur l'année 2013, 17 % des trains ont accusé un retard de plus de cinq minutes (l'objectif de la région est de 6 %). Le trafic reste irrégulier, les rames bondées... Dans le sud, ce n'est pas mieux. Sous le pseudo Gilles Cébé, un usager tient une page Facebook, Le blog d'en face, en riposte au blog officiel du RER B. En novembre et décembre, il a comptabilisé 24 jours « à dysfonctionnement » sur 42 ouvrés ; en janvier, 15 jours à problèmes sur 21 jours ouvrés. Dans 71 % des cas, les causes sont des pannes matérielles, électriques, de signalisation ou de caténaire...

Les agents du RER dénoncent eux aussi une situation proche de la rupture. « La ligne B est devenue le cauchemar des conducteurs », affirme Patricia Lasalmonie, de FO RATP. Sous la pression des élus locaux, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a promis une mission d'inspection. Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, met en cause la SNCF et Réseau ferré de France. « On est tous fautifs », rétorque Jérôme Lefebvre, directeur de la ligne qui parie sur le long terme et espère que la fragile amélioration de ces derniers jours va durer.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 28 Février 2014

3629559_11-0-4140825115_545x341.jpg« La ligne 17 du Grand Paris Express, le futur métro automatique, sera bien réalisée. » En venant signer, hier après-midi, à Roissy-Charles-de-Gaulle puis à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) les deux contrats de développement territorial (CDT) « Coeur économique Roissy Terres de France » et « Val de France-Gonesse-Bonneuil », le préfet de la région Ile-de-France, Jean Daubigny, s'est montré rassurant face aux élus qui avaient exprimé leur crainte de voir cette desserte abandonnée au profit de la liaison directe entre l'aéroport et la capitale. Ces contrats fixent le cadre du développement des territoires pour les quinze prochaines années. Tour d'horizon des grands projets prévus dans les deux territoires signataires de ces contrats.

Roissy Terres de France
Le territoire de 108 000 habitants a prévu de créer «  de 40 000 à 65 000 emplois », selon Patrick Renaud, le président de l'agglomération Roissy Porte de France. Un développement rendu possible grâce à de nombreuses réalisations : des centres d'affaires comme l'International Trade Center, des parcs d'activités comme Parc Mail, le développement du troisième pôle hôtelier d'Ile-de-France ou celui du Parc des Expositions de Villepinte. Côté logements, l'écoquartier de Louvres-Puiseux accueillera à terme 3 200 habitations. Le CDT a également inscrit au programme, pour améliorer les transports, la liaison Comet (corridor métropolitain).

Val-de-France-Gonesse-Bonneuil
Ce territoire de 167 000 habitants mise également sur les transports, avec laliaison du bus à haut niveau de services, dont la réalisation devrait démarrer cette année entre Villiers-le-Bel et Villepinte-Parc des Expositions. Mais le contrat de développement territorial table surtout sur l'aménagement du triangle de Gonesse (Val d'Oise), une zone de 250 ha, avec un quartier d'affaires et EuropaCity. Le fameux complexe culturel, commercial et de loisirs du groupe Auchan prévoit de créer 11 500 emplois directs.

Un projet qui compte toujours des adversaires, à l'image des opposants qui ont manifesté à l'entrée de Val de France, hier, avant la signature. Egalement attendu, le Dôme Arena de Sarcelles (Val d'Oise), capable d'accueillir pour des événements sportifs et culturels jusqu'à 17 000 visiteurs.

« Notre plus grande salle des fêtes, l'Espace Lino-Ventura de Garges (Val d'Oise), n'a de place que pour 650 visiteurs », pointe Didier Vaillant.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Février 2014

radar_automatique.jpg42 335 excès de vitesse ont été constatés en 2013 par les 22 radars automatiques installés en Seine-Saint-Denis. C'est beaucoup plus qu'en 2012, où 26 907 infractions avaient été répertoriées. Six nouveaux radars automatiques seront implantés en 2014 sur le département. L'an dernier, 51 personnes sont mortes sur la route en Seine-Saint-Denis.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Février 2014

ligneK.jpgLa ponctualité est le gros point noir de la ligne K, qui relie Crépy-en-Valois (Oise) à Paris. Le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et la SNCF l'ont bien compris et ont décidé de mettre en circulation du nouveau matériel et de créer une offre supplémentaire le matin, sur cette ligne. Une « bonne nouvelle » pour les 10 000 usagers quotidiens. « Pour pallier la surcharge du train de 7 h 20 au départ de Crépy-en-Valois, une offre supplémentaire sera mise en service à 7 h 27, en direction de Paris », explique Lionel Toussaint, président de l'association des usagers (ADU). En contrepartie, les trains de 7 h 20, 16 h 9, 17 h 31 et 17 h 51 feront un arrêt à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

« Sur ce projet, l'ADU émet un avis défavorable car la plupart de ces trains vont se trouver en surcharge », souligne Lionel Toussaint. Aucune date de mise en place n'a été annoncée. Les nombreux dysfonctionnements de la ligne K sont également dus au matériel défectueux et désuet. Le Stif promet des améliorations. « Dix-huit trains ont été commandés et devraient circuler sur notre ligne, dans le courant de l'année 2016 », se réjouit le président de l'ADU. La direction dédiée à la ligne K, créée l'été dernier pour tenter d'améliorer l'exploitation de cette ligne, semble porter ses fruits. L'exaspération des usagers a été entendue.

Mais Lionel Toussaint ne rend pas les armes pour autant. « Les trains de la ligne K ne sont pas en concordance avec les RER de la ligne B, ni avec les bus interurbains, relève-t-il. Pourtant, la ligne 32 du car Soissons-Roissy pourrait décongestionner la ligne K lors de fortes perturbations. De même, l'information aux usagers n'est pas satisfaisante en gare du Nord. Les trains sont affichés trop tardivement. »

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Février 2014

Le syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) vient de publier le bilan 2013 de la ponctualité. La situation s’améliore dans le métro, mais continue de se dégrader sur le réseau RER et Transilien.

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 Les millions d'usagers des transports en commun l'auront probablement constaté eux-mêmes : en 2013, la ponctualité des trains de banlieue et des RER s'est dégradée sur neuf lignes sur treize. La situation est particulièrement difficile pour les utilisateurs des RER A, B, D et des lignes J et L, qui desservent les Yvelines et le Val-d'Oise depuis la gare Saint-Lazare. Sur ces cinq lignes, le taux de ponctualité est en retrait de près de dix points par rapport aux objectifs fixés par contrat par le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif). Quant à la ligne K (Paris - Crépy-en-Valois), si elle fait partie des rares à voir sa régularité s'améliorer, elle reste la moins ponctuelle de tout le réseau, avec à peine 80,6 % de régularité l'an passé.

Pour Bénédicte Tilloy, directrice générale de Transilien, « ces chiffres reflètent une réalité difficile à vivre pour nos voyageurs, que nous ne nions pas. Mais nous exploitons un réseau de plus en plus dense, fréquenté par un nombre de voyageurs qui a augmenté d'un million en dix ans et devons composer avec des infrastructures vieillissantes. » Ce problème est loin d'être anodin, puisque, sur le réseau Transilien, on estime qu'il est la cause de près d'un tiers (27,4 % selon RFF) des retards.

Mais Bénédicte Tilloy rappelle qu'avec le Stif, RFF et SNCF Infra, il a été convenu que, sur les lignes en plus mauvais état, des « travaux commando » allaient être lancés dans l'année et ce, quitte à couper des portions de ligne pour avancer plus vite. Elle compte aussi sur l'arrivée de nouvelles rames, comme le Francilien, pour changer la donne.

Cela ne convainc pas François Durovray (UMP), administrateur du Stif, selon qui ces résultats « prouvent l'échec de la politique de la région, qui a tout misé sur la rénovation des rames et rien, ou presque, sur les infrastructures. Le problème central, c'est l'augmentation, très forte, de la fréquentation ces dernières années, face à laquelle on n'a pas mis les moyens nécessaires. Du coup, aujourd'hui, on voyage dans des trains bondés et, au moindre problème, c'est la catastrophe. »

Le bilan n'est effectivement pas fameux, mais il s'en dégage quand même quelques éléments positifs. Ainsi, la ligne H (Paris-Creil), l'une des seules à avoir été entièrement rénovée, et où ne circulent que des trains Francilien, récents et fiables, dépasse les objectifs de ponctualité (94,4 %) fixés par le Stif.

Le bilan est également plutôt bon sur le métro. A l'exception des lignes 4 et 13, tous les voyants sont au vert.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 10 Février 2014

Vous trouverez ci-dessous un communiqué d’Aulnay Environnement qui demande une commission d’enquête indépendante urgente pour analyser tous les dysfonctionnements du RER B.

Aulnay Environnement                                                                 le 8 février 2014

                                                                Communiqué

RER B.svgLe « comité des usagers du RER B Nord » a demandé à Monsieur HUCHON président du STIF de venir dans notre banlieue rencontrer les « sinistrés quotidiens» du RER B.

Le comité de ligne ne s’est pas réuni depuis juillet 2012.

Il est urgent que tous les acteurs du RER B : les responsables de la région et du STIF, les opérateurs (SNCF, RATP…), les élus locaux de la  ligne RER B Nord, les employeurs et évidemment les usagers que nous défendons depuis des décennies puisse chercher ensemble des solutions.

Nous demandons une commission d’enquête indépendante urgente pour analyser tous les dysfonctionnements et améliorer à court terme et à long terme les transports du quotidien.

La situation actuelle pénalise les travailleurs, les entreprises, les étudiants et doit cesser.

Nous demandons à Monsieur Huchon de venir nous rencontrer à Aulnay comme il le fit en 2004 (Mr Copé aussi à l’époque) pour décider de la mise en place de cette commission d’enquête indépendante.

Nous avons été scandalisé par la venue du ministre des transport à Roissy pour remettre sur les rails le CDG-Express.

Nous demandons aux élus locaux actuels ou futurs de s’opposer au CDG-Express, d’appuyer notre « demande » d’enquête indépendante et de promouvoir un réseau maillé non-dédié de Paris à Roissy et Mitry-Crépy  qui améliore les transports pour tous les usagers.

P.S. Le président du STIF pourrait voir à Aulnay (dont la gare est l’équivalent en usagers de la gare régionale de Bordeaux) comment la SNCF fait d’un souterrain un territoire qui n’est ni public, ni républicain.

Pourtant ce souterrain dessert 2 gares routières permet d’accéder aux guichets SNCF, relie l’hôtel de ville au centre-gare-marché. La passerelle et le misérable souterrain public sont hors-norme pour les PMR.

Que de dépenses inutiles pour empêcher l’accès aux quais. Il est vrai que les 1.000 voyageurs de chaque train n’ont droit qu’à la seule présence d’un conducteur et que les contrôleurs ou la police ferroviaire sont invisibles dans les trains : que d’incidents voyageurs qui retardent des milliers d’usagers pourraient être évités avec un minimum de personnel dans les trains (l’emploi est prioritaire !).

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Publié le 10 Février 2014

taxis-vtcEn guerre contre leurs concurrents, les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), les taxis manifestent aujourd’hui à Paris et en province.

Les taxis sont mécontents. Et le font savoir une nouvelle fois aujourd'hui par un gros coup de force prévu à Paris et dans les principales villes de province, à l'appel des syndicats CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST.

Circulation perturbée

En Ile-de-France, les deux principales autoroutes menant à la capitale seront absolument à éviter, l'A1 au nord et l'A6 au sud. Deux cortèges ont prévu de se rassembler à partir de 6 heures, aujourd'hui, sur les parkings des aéroports de Roissy (Val-d'Oise) et d'Orly (Val-de-Marne) avant de converger à faible allure vers Paris à partir de 8 heures et rejoindre le centre de la capitale. La préfecture de police de Paris a prévu un large périmètre d'isolement où la circulation sera interdite. La dispersion n'est annoncée que vers 18 heures. « Il y aura vraisemblablement des répercussions sur l'ensemble du secteur autoroutier concerné ainsi qu'aux abords du Champ-de-Mars. Nous conseillons donc aux automobilistes de contourner très largement la zone », indique la direction de l'ordre public et de la circulation. A Marseille (Bouches-du-Rhône), plusieurs points de départ sont prévus à partir de 7 heures : l'aéroport de Marignane ne sera pas bloqué, mais les taxis n'assureront pas la prise en charge des clients.

Pourquoi une nouvelle journée de manifestations ?

Cette nouvelle mobilisation intervient alors que le Conseil d'Etat vient de suspendre le décret qui imposait un délai minimum de quinze minutes entre la réservation d'un VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) par un client et sa prise en charge. Un revirement inacceptable pour les taxis qui dénoncent une « concurrence déloyale » qui risque « de mettre encore plus à mal un secteur touché de plein fouet par la crise ». « Il faut a minima réglementer les VTC, estime Alexandre, artisan taxi depuis treize ans à Cergy (Val-d'Oise). C'est un deux poids deux mesures qui nous est extrêmement préjudiciable. »

Le précédent

Cette nouvelle manifestation succède aux mouvements du 13 janvier, émaillés d'incidents. A Paris, plusieurs centaines de chauffeurs (800 selon les organisateurs) avaient suivi le même parcours. Conséquence, au plus fort du regroupement, jusqu'à 250 km de bouchons avaient été recensés en Ile-de-France. La pagaille avait été d'autant plus grande que les deux cortèges, qui devaient prendre la route à 8 heures, étaient finalement partis en ordre dispersé et par petits groupes tout au long de la matinée. « Rien ne dit que ce scénario ne se reproduira pas », craint un fonctionnaire de la préfecture de police. En province, la mobilisation a été plus modérée. A Marseille, le rassemblement de 350 taxis, selon les organisateurs, 140 selon la police, a créé des bouchons dans le centre. A Lyon, une quarantaine étaient partis de l'aéroport.

La crainte de débordements

« Ça va être chaud ! pronostique Michel, un chauffeur de taxi interrogé à une borne, porte de Clignancourt (Paris XVIII e). On est très remontés car on en a marre que les pouvoirs publics ne fassent rien alors que beaucoup de pseudo-chauffeurs agissent en toute illégalité. En attendant, c'est nous qui trinquons ! » « J'ai peur que ça parte en vrac, confie un autre. La colère est telle que ça pourrait facilement dégénérer. » Huit organisations de taxis (comme la FFTP, la FNDT ou l'Unit) ont déjà prévu de protester à nouveau le 8 mars en bloquant les principales grandes villes de France.

Source : Le Parisien

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Publié le 10 Février 2014

RER B.svgLa circulation du RER B sera interrompue cette nuit entre Aulnay-sous-Bois (93) et l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. La RATP effectue en effet des travaux de maintenance qui entraînent la coupure de cet axe, dans les deux sens, de 23 h 5 à la fin du service, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 14 février. Des navettes de bus de remplacement sont à disposition des voyageurs à ces horaires. D'autres travaux de maintenance de nuit sont prévus aussi la semaine prochaine, du lundi 17 au vendredi 21 février.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 8 Février 2014

Acculé par les élus, Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports a annoncé au Sénat une prochaine mission d'inspection sur le nouveau RER B, mis en service à l'automne 2013. « Les dysfonctionnements constatés sont inacceptables, étant donné les moyens que nous y mettons, a martelé le ministre. Je demande donc une évaluation des travaux réalisés, notamment sur le RER B ». Avec 900 000 voyageurs par jour, c'est la deuxième ligne la plus fréquentée d'Europe. Cette annonce fait suite à l'intervention quelques minutes plus tôt du sénateur-maire (UDI) du Bourget (Seine-Saint-Denis), Vincent Capo-Canellas, sur les récents incidents qui ont affecté la branche nord de cette ligne, tout nouvellement modernisée.

 

La promesse d'un train toutes les 3 minutes

Le 15 janvier, le trafic sur la ligne B nord a ainsi été totalement interrompu de 8 h 30 à 17 heures à cause d'un... Colis suspect à Aubervilliers. La mise à l'arrêt de quatorze trains, a provoqué une surchauffe et fait fondre une caténaire à Aulnay-sous-Bois (93). 15 000 passagers ont dû évacuer les trains et le trafic est resté paralysé jusqu'en 
soirée. « Il a fallu que les policiers et les salariés d'ADP (Aéroport de Paris) délivrent les voyageurs bloqués à Roissy, qui est pourtant la première plate-forme aéroportuaire d'Europe ! Dénonce Vincent Capo-Canellas. Les usagers vivent un véritable enfer quotidien. Rails cassés, pannes électriques, colis suspects, retards permanents sont le lot habituel des voyageurs qui subissent une prise d'otage permanente ».

La nouvelle desserte promettait pourtant régularité et fiabilité, avec un train toutes les 3 minutes. Concrètement, les deux opérateurs, RFF (Réseau Ferré de France) et la SNCF, vont devoir transmettre aux services du ministère les éléments d'information lui permettant de faire la lumière sur les ratés de ce chantier qui a duré près de six ans et coûté 250 M€. Contactés hier, la Sncf et Rff « prennent acte » et se tiennent à la disposition du ministre.

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Février 2014

drancy-gareUn nouvel incident est survenu dans le secteur de la gare de triage de Drancy, vers minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi. Un agent SNCF a donné l'alerte après avoir détecté une odeur suspecte en provenance d'un wagon, en gare de Bobigny. Les pompiers ont été appelés, et vérification faite, le wagon était vide. Il aurait transporté de la térébenthine auparavant, rapporte une source préfectorale qui évoque un événement sans conséquences graves. L'agent de la SNCF a été transporté à l'hôpital Avicenne (Bobigny), par précaution. Sollicitée hier soir, la SNCF n'était pas en mesure de donner davantage d'informations.

Un rassemblement ce matin

Ce nouvel épisode a provoqué la colère du député-maire (UDI) de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, qui a adressé une lettre au préfet Philippe Galli, exigeant « toutes les informations » et dénonçant « l'absence totale de communication ». « Comme d'habitude SNCF FRET et RFF (NDLR : Réseau ferré de France) ont considéré qu'il s'agissait d'un incident bénin alors que personne ne sait quelles matières dangereuses se trouvaient dans les wagons à proximité de celui qui présentait une fuite », s'inquiète l'élu.

De son côté, le Collectif des riverains de la gare de triage (Corigat), à cheval sur Drancy, Le Blanc-Mesnil, Bobigny et Le Bourget, organise aujourd'hui un nouveau rassemblement* pour dénoncer les dangers de cette gare et ses conséquences fiscales pour les riverains.

* De 10 heures à 14 heures, salle Roucaute à l'hôtel de ville du Blanc-Mesnil.

Source : Le Parisien

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Publié le 8 Février 2014

zoe.jpgOn croise de plus en plus de véhicules électriques (notre photo une Zoé de chez Renault) et hybrides sur les routes d'Ile-de-France et de l'Oise. C'est le constat de l'association pour le développement de la mobilité électrique (Avere), qui regroupe les professionnels du secteur. « Depuis 2010, il s'est vendu 28 359 véhicules électriques en France, précise l'Avere dans sa dernière étude. Les départements qui se sont le plus équipés sont les Hauts-de-Seine (3 573 immatriculations), boostés par Autolib' et dont le Conseil général s'est largement équipé, et Paris (1 230 immatriculations). Suit le département des Yvelines (1 038 immatriculations), impacté par le projet Save ». Ce projet, porté par EDF, avait fait découvrir les véhicules électriques à des conducteurs testeurs. Une expérience dont le bilan reste à nuancer. Côté véhicules hybrides (électriques et thermiques), avec 95 156 immatriculations depuis 2010, le marché se développe lentement. Là encore, les Hauts-de-Seine sont le département le plus dynamique sur ce marché en nombre d'immatriculations, suivi par les Yvelines et... L'Oise.

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Février 2014

accident.jpegLa sécurité routière a enregistré un triste bilan en 2013. L’an dernier, 51 personnes ont perdu la vie sur les routes de Seine-Saint-Denis, contre 36 en 2012. Les victimes sont majoritairement jeunes et circulaient à pied ou en deux-roues. Le nombre de blessés a également augmenté : 3533 blessés en 2013 contre 3451 en 2012 soit une hausse de 2,4 %

Source : Le Parisien 

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Publié le 3 Février 2014

Pour réaliser le super métro, la Société du Grand Paris doit obtenir quelque 6000 parcelles, la plupart en profondeur. Une procédure qui peut vous rapporter des centaines d’euros.

Il s’agit de la plus importante opération foncière en Ile-de-France depuis des décennies et elle va se passer essentiellement... sous vos pieds ! Pour réaliser son réseau de supermétro qui doit permettre de désenclaver les banlieues, la Société du Grand Paris (SGP) doit acquérir quelque 6 000 parcelles dans toute la région, à 80 % situées en souterrain.   «Pour acheter les parcelles souterraines qui nous intéressent, on va devoir contacter tous leurs propriétaires en surface, explique Benoît Labat, le directeur de la valorisation et du patrimoine de la SGP. Car on l’ignore souvent, mais dans le droit, quand on est propriétaire d’une terrain on est aussi propriétaire de tous ses tréfonds jusqu’au centre de la Terre. » Une bonne surprise pour beaucoup de gens.

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Etes-vous concerné par ces acquisitions ?
Ces parcelles sont pour l’essentiel situées sur le tracé du supermétro. Pour l’heure, seule la ligne 15 sud (Pont-de-Sèvres - Noisy-Champs), qui doit être la première à être mise en service à l’horizon 2020, bénéficie d’un peu plus de détails. La SGP doit y acquérir pas moins de 1 800 parcelles. Pour ce qui est des acquisitions en surface, les premières enquêtes parcellaires (une par département) ont été lancées et leur avis est consultable sur Internet. Les enquêtes sur les tréfonds seront lancées cette année.

Quand vont avoir lieu ces démarches ?
Elles ont déjà débuté, en surface, sur la ligne 15 sud. Une quarantaine de parcelles ont été cédées à l’amiable (par la ville de Champigny ou le département du Val-de-Marne par exemple) ou achetées par la SGP. «Les parcelles de surface sont prioritaires, ne serait-ce que pour laisser aux propriétaires le temps de se réinstaller », détaille Benoît Labat. L’acquisition des parcelles en souterrain doit débuter courant 2014.

Qui se charge des négociations ?
La SGP fait appel à un groupement à qui elle a confié un mandat. Il comprend une vingtaine de négociateurs, des avocats, des géomètres, des experts immobiliers...
« Il s’agit d’un véritable processus industriel d’acquisitions, expliquait récemment Etienne Guyot, l’ancien directeur de la SGP. Et c’est nécessaire car quand on veut acquérir une parcelle situé sous une copropriété de cent personnes, il faut négocier avec chacun des cent copropriétaires ! »

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Combien cela peut-il vous faire gagner ?
Pour la surface comme les sous-sols, la SGP se base sur les barèmes établis par France Domaine. Si les tarifs en surface sont généralement connus, celui d’une parcelle souterraine est très variable. Il dépend à la fois de la profondeur mais aussi du prix du mètre carré en surface. Ce qui signifie que deux parcelles a priori similaires, situées à 40 m de profondeur, n’auront pas le même prix, selon qu’on se trouve dans le centre de Paris ou en grande banlieue. « Dans les faits, les propriétaires concernés peuvent en attendre quelques centaines d’euros, détaille Benoît Labat. Ça tournera généralement autour de 200 ou 300 €. »

Y a-t-il des recours ?
Relativement peu puisque le réseau du Grand Paris Express devrait bénéficier d’une déclaration d’utilité publique. Ce qui signifie qu’à terme, la SGP pourra exproprier les propriétaires qui refusent de vendre leur bien.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Février 2014

bouchons.jpgLe nombre de déplacements en transports en commun a eu beau augmenter de 20% entre 2001 et 2011, jamais la région parisienne n’a eu un goût de bouchon aussi prononcé. D’après une étude dévoilée aujourd’hui par le fournisseur d’informations sur le trafic routier V-Traffic, que nous révélons en exclusivité, le nombre de kilomètres d’embouteillages a augmenté de 26% en quatre ans (de 2010 à 2013) aux heures de pointe. Une saturation qui atteint son paroxysme le soir dans le sens Paris-banlieue. Les responsables de l’étude estiment que « cette prolifération générale d’embouteillages est favorisée par de nombreux plans d’aménagements urbains et le programme de modernisation des tunnels d’Ile-de-France » mené ces dernières années. « Le constat aujourd’hui est que les transports en commun sont saturés ou mal adaptés et que le réseau routier est sous-dimensionné », constate Philippe Goudal, le directeur de l’innovation de V-Traffic.

La facture est lourde

Si les automobilistes s’aventurent désormais de moins en moins dans 
Paris intra-muros (- 23% de véhicules/km entre 2000 et 2010), c’est désormais sur les axes de contournement de Paris (A 86, Francilienne) que les bouchons sont les plus intenses. « L’augmentation de l’activité économique et des emplois se concentre davantage en périphérie et il y a donc de plus en plus de trajets de banlieue à banlieue », souligne Vincent Aguilera, chargé de recherches à l’école Paristech. Or, c’est précisément de banlieue à banlieue que le bât blesse en matière de transports en commun. D’où l’idée du Grand Paris Express, qui prévoit à terme 205 km de lignes de métro et 72 gares nouvelles ceinturant la capitale. Les temps de trajet seraient ainsi réduits à quarante-trois minutes contre une heure douze aujourd’hui pour rejoindre Roissy depuis le pont de Sèvres. Sans attendre ces aménagements, beaucoup de salariés, lassés de faire du pare-chocs contre pare-chocs matin et soir, ont déjà modifié leurs horaires. La direction des routes réfléchit de son côté à l’aménagement sur les principaux axes de voies dédiées aux bus qui pourraient y circuler aussi rapidement que des tramways. Il y a urgence. Selon une étude d’Inrix, un fournisseur d’Infotrafic, la facture est lourde. Dans la seule capitale, les embouteillages font perdre 1,8 Mds€ à l’économie française.

Source : Le Parisien

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Publié le 1 Février 2014

rer-d.jpg«RER D : partez plus tôt pour arriver plus tard! » En colère, une centaine d’usagers du RER D ont manifesté hier après-midi sur le parvis de la gare deLyon à Paris (XIIe) à l’appel de Sadur, association des voyageurs de cette ligne qui transporte 550 000 personnes par jour. Ils dénoncent, encore et toujours, les suppressions de train trop récurrentes, les retards habituels, les arrêts supplémentaires sur la branche sud qui rallongent leurs temps de parcours, le manque d’informations lors des perturbations…

Les témoignages de galère quotidienne étaient nombreux parmi les manifestants. « Quand j’ai passé mon entretien d’embauche au ministère de l’Intérieur, on m’a demandé si j’avais les moyens d’arriver à l’heure au bureau le matin car ils avaient vu que j’habitais à Yerres (Essonne), raconte Marion. J’ai répondu « oui ». J’ai menti. Je n’avais pas le choix. Dans la réalité, je mets souvent 1 heure au lieu de trente minutes. » 

En moyenne 3 % des trains supprimés chaque jour 

« Moi, j’ai mis 2h30 pour arriver au travail l’autre jour, début janvier, renchérit Nathalie, de Brunoy (Essonne). Je comprends qu’il puisse y avoir des soucis, un voyageur malade, un suicide… Mais le problème est que ça arrive tous les jours! » Encore hier soir, d’ailleurs, plusieurs RER ont été supprimés ou étaient en retard jusqu’à 20 heures à cause d’une perturbation.

« En moyenne, le RER D connaît 3% de trains supprimés par jour, reconnaît Franck Dubourdieu, directeur de la ligne. Sur le 
Paris-Montargis (ligne R), c’est 1%. Mais comme cela arrive souvent en heure de pointe, l’impact est très fort. Chaque train supprimé représente 1 000 voyageurs ne pouvant monter à bord. » Son souci : il n’a pas de matériel disponible en réserve en cas d’avarie et les infrastructures ne permettent pas de rajouter de trains, « ce qui est pourtant nécessaire », concède-t-il. « Ce sont des investissements très lourds pour le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), la région et l’Etat. Des discussions sont en cours. Cela signifie que nous n’avons pas de solution à court terme. »

Un discours qui ne satisfait pas les nombreux élus présents. « A Sénart, on construit beaucoup de logements. Les besoins en RER D auraient dû être anticipés il y a 40 ans, à la création de la ville nouvelle! », lance Line Magne (PS), adjointe à Moissy-Cramayel. « A Mennecy (Essonne), où la gare est passée de 2000 à 6000 voyageurs par jour, on met 50 minutes pour aller à Paris. C’est plus lent qu’un Reims-Paris », constate un adjoint. Nicolas Dupont-Aignan, maire (DLR) d’Yerres (Essonne), a même brandi la menace d’occuper les voies un jour. 

Source : Le Parisien

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Publié le 31 Janvier 2014

superbus-villepinte.JPGNouvelle avancée significative concernant la ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) qui doit relier la gare de Villiers-le-Bel-Arnouville-Gonesse (Val-d’Oise) à celle du RER B à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Les préfets de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise, viennent de signer l’arrêté interpréfectoral de déclaration d’utilité publique du projet. Les travaux devraient démarrer en avril avec la réalisation de la première station qui se situera à la Grande Vallée à Gonesse, selon le député-maire (PS) de Gonesse Jean-Pierre Blazy.

La mise en service est prévue à la fin 2014

Cette nouvelle liaison doit améliorer l’accessibilité de l’aéroport de Roissy pour les habitants du Val-d’Oise, mais aussi desservir le nouvel hôpital de Gonesse, dont la mise en service est attendue pour la fin de l’année. Circulant sur une voie isolée du reste du trafic, ce « superbus » aura un parcours long de 10 km qu’il réalisera en une vingtaine de minutes. 
Financépar l’Etat et la région, le projet coûtera 34 M€. A noter que le parc d’affairesParis Nord 2 a entamé l’été dernier ses travaux de voirie pour les axes qu’empruntera le BHNS.

De son côté, le commissaire enquêteur a formulé une recommandation : « l’accès des exploitants agricoles aux parcelles traversées par le BHNS sur le triangle de Gonesse sera assuré par l’aménagement d’une contre-allée sur la rive sud de la voie du BHNS », mentionne un communiqué du député-maire de Gonesse. Des franchissements seront également créés pour accéder aux parcelles situées sur la rive nord.

« La mise en place de cette ligne de bus représente une amélioration considérable en matière de transport pour les Val-d’Oisiens de l’Est, indique Jean-Louis Marsac, maire de Villiers-le-Bel. Cependant, il faut rappeler que notre principal objectif demeure toujours la mise en place du barreau de Gonesse, à savoir une véritable ligne ferroviaire entre Roissy et notre secteur. » Ce projet ne sera pas lancé avant 2020. En attendant également l’ouverture de la gare du Grand Paris Express prévue pour 2025.

Source : Le Parisien

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Publié le 29 Janvier 2014

fraude.jpgAlors que la gare RER d’Aulnay-sous-Bois était envahie par un impressionnant bataillon de contrôleurs ce matin, la rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose de prendre connaissance d’un article du Parisien paru à la fin août 2013. On y apprend que la fraude priverait la SNCF et la RATP de 400 millions d’euros par an ! Un montant astronomique lorsque l’on songe par exemple que l’ensemble de la rénovation du tronçon nord du RER B, appelée B nord +, a nécessité un investissement de 260 millions d’euros

La fraude entraîne un manque à gagner de 300 millions d'euros pour la SNCF chaque année. Un chiffre qui, selon le ministre des Transports, reste «relativement stable d'une année sur l'autre». La plupart des infractions constatées par les 10 000 contrôleurs qui opèrent dans les trains tient à l'absence de tickets, au bénéfice d'une réduction injustifiée ou à un défaut de compostage.  

C'est ce que révèle la réponse de Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports à Dominique Tian, député de Marseille, publiée en Journal officiel.

Pour lutter contre ce fléau, la SNCF s'appuie sur son service de sécurité interne, la surveillance générale (SUGE) et sur sa dizaine de milliers de contrôleurs. Mais seulement 1 600 d'entre eux n'ont que des missions anti-fraude, les autres remplissant aussi un rôle d'accueil et de prévention. Le montant, pour la SNCF, de cette lutte contre la fraude avoisine les 95 millions d'euros.

La RATP n'est pas épargnée

La RATP est elle aussi très touchée par la fraude. La régie chiffre à 100 millions d'euros son manque à gagner pour 2012, par des infractions qui sont du même type que celles que subit la SNCF. 

Pour le ministre des Transports, ce montant reste stable. Pourtant, en 2007, les chiffres de la RATP faisaient état d'une baisse des verbalisations. La perte entrainée par les contrevenants s'établissait alors à 40 millions d'euros. Il y a donc eu une hausse manifeste. Un retour «à la normale» en fait : en 2001, la RATP déclarait déjà 100 millions d'euros de pertes imputables aux resquilleurs.

Le taux de fraude dans les transports de surface (tramway, bus) est deux fois supérieur à celui du métro et plus encore par rapport au RER. Bref, ne pas payer le bus est quasiment devenu «la norme». 

Du côté de la RATP, la lutte contre les contrevenants s'oriente sur deux axes. Le premier, c'est le développement des infrastructures à travers le déploiement généralisé du passe Navigo et la modernisation des classiques tourniquets à l'entrée des stations. Le second, c'est la présence permanente de contrôleurs à certains points stratégiques. Ainsi, selon le ministre, les contrôleurs de la RATP assurent une «présence quotidienne et pérenne» dans «47 lignes de bus et tramways, 46 gares et 47 stations de métro».

Reste que pour renforcer la lutte contre les fraudeurs des transports en commun, Frédéric Cuvillier souligne que les partenariats entre les forces de police, le personnel de la RATP et celui de la SNCF vont être amplifiés.

Source : Le Parisien

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Publié le 28 Janvier 2014

La régularité des trains a continué à se dégrader sur 8 des 13 lignes gérées ou cogérées par Transilien entre janvier et octobre 2013 selon le dernier bilan « qualité de service » émis par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). Ainsi, la ponctualité sur le RER D, la deuxième ligne la moins ponctuelle (après la K, Paris/Crépy-en-Valois), était de 83,1% sur cette période, contre 84,5% l’année précédente. Outre la K — qui en l’occurrence affiche une légère progression —, les lignes les moins ponctuelles restent à peu près les mêmes : sans surprise, et les usagers l’ont encore constaté depuis début janvier, c’est sur les RER A et B qu’on galère le plus. L’écart entre l’objectif de ponctualité fixé par le Stif et la réalité est ici de 10 points.

Idem sur les lignes J et L (depuis Saint-Lazare vers les Yvelines et le Val-d’Oise), qui accusent la pire contre-performance : avec un taux de ponctualité de 86,5% sur la J et de 85,1% sur la L. A ces retards correspondent des causes multiples : malveillance, « incidents de personne », conflits, aléas climatiques. Mais l’une des principales raisons des perturbations du réseau SNCF francilien reste la question des infrastructures vieillissantes. On estime à 35% la part des retards qui leur sont liés, dont la rupture de caténaire, très connue du grand public. Une part en constante augmentation ces dernières années.

Source article : Le Parisien / Vidéo d’illustration : Aulnaylibre !

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Publié le 27 Janvier 2014

blog-rerb.pngDéjà présent sur Twitter, avec déjà plus de 5000 abonnés, le RER B propose un nouvel espace interactif avec le lancement de son blog. Pour la SNCF et la RATP, qui exploitent la ligne du nord au sud de l’Ile-de-France, c’est aussi un nouvel outil de communication à destination du grand public. Sur ce blog, les usagers auront le choix d’envoyer des articles, poster des commentaires, des coups de gueule ou des félicitations sur trois espaces de discussion. 

Bien sûr, toutes ces contributions devront recevoir le feu vert du community manageur de l’entreprise. Dans la rubrique « Au quotidien », il sera relayé toutes les questions liées aux déplacements et aux retours sur les incidents, nombreux ces dernières semaines. La rubrique « Découvrir » permettra aux lecteurs d’en savoir plus sur le fonctionnement de la ligne, à travers de portraits d’agents. Enfin, la partie « La ligne et vous » a pour but de valoriser les gares, les projets et les actions.

Dès maintenant, vous pouvez soumettre vos idées et vos propositions d’articles à la responsable du blog via l’adresse suivante : contact@rerb-leblog.fr.

Source : Le Parisien

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Publié le 26 Janvier 2014

L’Etat a relancé le projet CDG Express qui reliera, en 2023, Paris à l’aéroport de Roissy en vingt minutes.

Avec plus de dix ans de retard, le projet de liaison ferroviaire CDG Express reliant Paris à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle voit le bout du tunnel. « Les travaux vont commencer en 2017 », assure-t-on dans l’entourage du ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, à qui le Premier ministre a demandé de relancer ce projet encalminé depuis 2006 et l’échec d’un précédent « partenariat public-privé » avec le groupe Vinci. Prévue au départ pour entrer en service en 2012, la future liaison, qui sera sans arrêt jusqu’à Roissy, reliera la gare de l’Est à l’aéroport en vingt minutes en… 2023. Objectif : éviter aux voyageurs aériens le RER B déjà bondé ou l’autoroute A1 souvent encombrée. Et, comme cela est le cas dans la plupart des capitales européennes, doter Paris d’une liaison rapide et directe avec son aéroport.

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Un partenariat tripartite

Le prix du billet de ces trains, qui circuleront tous les quarts d’heure, sera fixé entre 23 et 24 € l’aller simple contre 22 € à Londres et 15 € à Rome. Le projet, dont le coût est estimé entre 1,7 et 1,9 Md€, sera réalisé dans le cadre d’un « partenariat public-public » entre l’Etat, Aéroports de Paris (ADP) et Réseau ferré de France (RFF). Une société d’étude va être mise sur pied pour plancher sur le financement de cette nouvelle liaison. Si le taux de rentabilité du projet, fixé à ce stade à 6%, est jugé insuffisant par les opérateurs publics, il leur faudra trouver d’autres ressources. En mars 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a exclu toute possibilité d’une subvention publique de la nouvelle liaison. Si des financements complémentaires devaient être trouvés, il est envisagé de prélever une taxe sur les billets d’avion ou les places de parking de l’aéroport. « Cette question n’est pas à l’ordre du jour », souligne-t-on cependant de source gouvernementale.

Cette ligne non enterrée circulera sur des voies existantes, notamment celles de fret, sous-utilisées : un tracé de 32 km, dont huit à construire, comprenant une « virgule » ferroviaire, de la gare de l’Est aux faisceaux de réseaux de la gare du Nord et un tronçon de Mitry à Roissy. Le patron de la RATP, Pierre Mongin, a redit son souhait que la future liaison soit exploitée par une société conjointe SNCF-RATP.

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Janvier 2014

rerb_545x341.jpg«Un RER bloqué après la perte d’une fiole de cyanure : il allait l’avaler à la prochaine panne de signalisation? » « Je viens de perdre ma fiole de cyanure sur Twitter, vous ne l’avez pas vue? » Sur les réseaux sociaux, les pointes d’humour ont fleuri tout l’après-midi de vendredi. Dans le RER B arrêté à la station Laplace d’Arcueil, vendredi peu après 13 heures, l’humeur des usagers devait davantage rimer avec inquiétude et agacement. Un peu plus tôt, un passager avait en effet informé la RATP qu’il venait d’oublier une fiole contenant du cyanure dans une des rames du train.

Aussitôt, le RER en question est dérouté vers une voie de garage et évacué. Des agents spécialisés fouillent chaque rame et finissent par retrouver la précieuse fiole — scellée — et contenant ce produit toxique connu pour sa dangerosité. Ils la rendent à son propriétaire qui leur a fourni une autorisation de posséder des matières dangereuses. L’homme travaille en effet dans la métallurgie et le traitement de l’or que le cyanure permet d’extraire.

La RATP a annoncé son intention de porter plainte

Il a en revanche dû s’acquitter d’une amende et la RATP a déjà annoncé son intention de porter plainte pour « perturbation du réseau » et non-respect de l’interdiction de prendre un transport public avec une matière dangereuse. Comment a-t-il pu perdre cette fiole? « Elle était dans sa poche et elle a glissé, confie un proche de l’événement. Il l’aurait perdue comme on perd un téléphone. »

Quant au trafic, il a repris après une dizaine de minutes d’interruption.

Source : Le Parisien

 

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Publié le 24 Janvier 2014

Vous trouverez ci-dessous un extrait du tract distribué ces jours-ci par la liste « Vivre mieux, ensemble à Aulnay-sous-Bois » menée par Alain Amédro. Il concerne la situation du RER B qui, selon le vice-président à la région Ile-de-France et conseiller municipal d’Aulnay-sous-Bois, n’est plus tenable. La totalité du document, qui comporte aussi les premiers axes du programme du candidat, est disponible au format pdf en cliquant ici.

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Ces dernières semaines les incidents d'exploitation se sont multipliés, entraînant plusieurs coupures de la ligne B. Ces graves problèmes participent au mal vivre et mettent en danger l'emploi de nombreux voyageurs qui ne peuvent se permettent d'être en retard. Vous pouvez compter sur la combativité de l'équipe « Vivre mieux, ensemble à Aulnay-sous-Bois » menée par Alain Amédro pour être ferme avec la SNCF, la RATP et RFF et se battre pour des conditions décentes de transport pour les Aulnaysiens !

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