Publié le 7 Janvier 2020
Ses vacances, Kadidia ne les a pas vues passer. «J’ai pris cinq jours, mais je peine à récupérer physiquement», explique cette agente de voyage pour American Express. Le mois de décembre a été rude pour l’habitante d’Aulnay-sous-Bois, qui travaille près de la gare de Lyon à Paris. Le mouvement social dans les transports en commun a rallongé son trajet quotidien de deux heures. Mais c’est surtout le «stress» pour attraper le dernier RER du jour et la «cohue des correspondances» qui laissent la femme de 49 ans éreintée.
«C’est toi et ta chance. On est souvent bloqué dans les escaliers et il faut laisser passer au moins deux trains avant d’accéder au quai. A l’intérieur, c’est l’enfer, on est compactés, on a le droit aux sacs à dos dans la tête, tout le monde s’énerve.» Kadidia en a été quitte pour une séance d’ostéopathie, «tellement on [lui] a déboîté le dos». Elle «appréhende» ce lundi de rentrée, craint de «repartir sur des bousculades, des cris et des insultes».
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Source article : journal Libération / Source photo : Aulnaylibre.com