environnement

Publié le 16 Décembre 2009

DSC03356Lorsque je suis arrivé à Aulnay Sous Bois dans l'optique de m'y installer, c'était en décembre. Tout de suite on m'a parlé de la fameuse patinoire... Avec un certain orgueil, perceptible dans la voix de mon interlocuteur qui avait presque envie de bomber le torse... Je lui ai demandé si cela coûtait cher, il m'a répondu oui, mais que la ville avait les moyens... J'ai mis le temps mais dimanche j'ai donc enfilé les patins pour voir... Côté organisation c'est un sans faute. Le flux des patineurs est parfaitement géré que cela soit à l'entrée de la ferme du Vieux Pays, au moment de chausser les patins, jusqu'à l'entrée sur la glace. Par ailleurs, une séparation entre les moins de 7 ans et les plus aguerris assure que chacun puisse prendre du plaisir. Le prix est dérisoire pour les enfants : 4 euros les cinq entrées. Comptez 16 euros les cinq entrées pour les adultes. Franchement, la patinoire c'est fun et cela permet de passer un moment agréable en famille ou entre amis.

DSC03365.JPGPar curiosité je suis allé côté coulisses pour voir par quel miracle on arrivait à créer une patinoire en pleine ville au nez et à la barbe de Dame Nature. J'ai vu des containers remplis de liquide faisant un bruit assez épouvantable. Du reste, des riverains en ont parlé en réunion de conseil de quartier, parait-il... Alors certes, j'ai passé un chouette moment mais en plein Copenhague je n'ai pu m'empêcher de me demander si la création artificielle d'une patinoire en milieu urbain était bien pertinent, écologiquement parlant, ou si c'était plutôt un non sens écologique... ?

Stéphane Fleury. 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 15 Décembre 2009

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Coup de folie en ce samedi 11 décembre, je décide d'aller inaugurer mon vélo flambant neuf. Cela doit bien faire 16 ans que je n'ai pas pris place sur une selle, mais voilà la décision a été prise d'enfin équiper toute la famille en bicyclettes. Comme un besoin, comme une envie de circuler autrement. Et en ce petit matin force est de constater que je ne me suis pas trompé. Malgré une petite brise glacée, un bonnet et des gants et tout de suite c'est la grande impression de liberté... Je parcours la ville à l'inspiration, sans destination précise, à la recherche d'un regard neuf et inattendu.

Il est encore tôt et pourtant la circulation me parait déjà dense. Aux feux rouges, derrière les pots d'échappement, ce n'est pas franchement le bonheur. Une impression désagréable m'arrive par les narines. Je me demande si l'air vicié que je respire des voitures n'est pas de nature à éliminer les bienfaits théoriques occasionnés par cette pratique sportive... Autre constat désarmant, l'absence de pistes cyclables. Sur les grands axes la cohabitation avec l'automobile est des plus chaotiques et aux feux j'ai la méchante envie de monter sur les trottoirs pour m'extirper des fumées. Pas de doute, la ville d'Aulnay Sous Bois n'a absolument pas été conçue pour les deux roues. Certes, il y a le canal de l'Ourcq, mais bon dans la ville c'est pas top.

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J'adore cette magnifique piste cyclable du pont de la croix blanche qui symbolise bien la place de l'utilisateur de vélo dans cette ville. Entre les voitures et les bus c'est vraiment la grande aventure... Quand je pense aux quelques villes du nord que j'ai pu traverser, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne je ne peux m'empêcher de penser que décidemment nous avons raté quelque chose. Quelqu'un travaille-t-il sur ce sujet à la Mairie ou est-ce déjà une cause perdue ? Gardons espoir toutefois car j'ai quand même croisé quelques collègues en vélo. En se regardant, c'est tout de suite une imperceptible envie de sourire presque de rigoler parce qu'il faut une bonne dose d'humour, de folie ou d'inconscience pour utiliser ce moyen de transports dans la ville.

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En revanche, en s'écartant des grands axes, il n'y a toujours pas de pistes cyclables, mais l'absence de voiture vous fait passer un joli moment de liberté à vélo, en flânant au gré du vent. Sur la photo ci-dessus rue Jacques Duclos, c'est pas de chance la piste cyclable fait office de parking... Je vous le dis, pour rouler à vélo à Aulnay Sous Bois il faut avoir l'âme d'un aventurier...

Je termine par un petit coup du pub ( je n'ai pas eu de remise pour ça je le précise ) pour les Cycles Tilly anciennement situés avenue Anatole France et qui maintenant ont déménagé rue Jules Princet. La boutique est super, les vélos d'enfer, et les gens vous accueillent dans un commerce de proximité où on prend le temps de s'occuper de vous. C'est un peu plus cher que chez Décathlon mais vous avez l'impression de ne pas repartir avec un vélo mais avec votre vélo.

Voilà, c'était mon début de semaine tous à vélo... A très bientôt sur les routes de notre chère cité...

Stéphane Fleury.

  

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 14 Décembre 2009

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Paris a son Velib' et la ville est plus belle à vélo, Caen a son V'eol et la ville est plus facile, alors en passant un peu par hasard rue Jules Valles à Aulnay Sous Bois, j'ai bien crû tomber sur la première station de vélo accessible de notre ville. A mesure que je m'approchais de l'endroit, ma certitude grandissait. Pas de doute, le logo officiel de la ville est bien visible pensais-je, je ne me suis pas trompé. Un A comme Aulnay dont le pied sert de base à un arbre qui fait office de Sous Bois. Je prends une jolie photo où dans le fond j'aperçois deux vélos que j'appelle instantanément Vélo'lnay. Je trouve que ça sonne bien.


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En voyant les engins, je me dis que la ville n'a pas mégoté. Super roues renforcées, carénage à l'avenant avec lumière intégrée, un design bleu turquoise des mers du sud du meilleur effet, et en plus fonctionnels avec une petite valise arrière bien pratique pour transporter ses affaires. En plein sommet de Copenhague, je me dis qu'enfin notre ville a pris les devants pour offrir une alternative crédible à l'automobile et que nos élus Verts servent à quelque chose. J'allais partir le coeur léger lorsque j'ai vu ce qui était écrit sur la petite valise... Domino's pizza. Ah oui ok d'accord, méprise totale. Suis-je naïf. Avec les 38000 voitures que compte la ville d'Aulnay Sous Bois et sachant que ce chiffre croît de 1% tous les ans, avec des pistes cyclables d'une discrétion à toute épreuve, il faudrait vraiment être fou pour créer un tel réseau sur notre ville... ou peut-être tout simplement fou pour rouler à vélo à Aulnay Sous Bois... 

Stéphane Fleury  

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 1 Décembre 2009

Mise au vert. Je précise pour les mordus de politique, ceux qui ne décrochent jamais et qui traquent dans mes écrits la moindre parcelle partisane (ils se reconnaîtront), que je ne suis pas aller m'encarter chez les Verts, non j'ai juste profité de la brise tiède qui soufflait sous le soleil sur les coups de 14Heures pour aller faire un tour au Parc du Sausset. Sans mentir, ça doit bien faire quatre ans que je n'y avais pas mis les pieds. J'avais un souvenir diffus de l'étang mais guère plus. Désormais j'y retournerai plus souvent car l'endroit est magnifique et idéal pour s'aérer l'esprit...

Je me suis rendu à la Maison du Sausset. Bien que la pancarte indiquait des heures d'ouverture le dimanche de 11 à 17 Heures, j'ai trouvé portes closes. Des gardes à moto sont venus spontanément à notre rencontre pour expliquer que cette Maison était gérée par du personnel privé, alors parfois ils viennent et parfois ils ne viennent pas... Tiens donc, mais passons.

Le Parc du Sausset fait 200 hectares et on y trouve des vignes, des ruches, pléthore de jeux pour les enfants dont le labyrinthe végétal (fermé cet hiver) ... et puis aussi des étendues d'eau : marais et l'étang de Savigny qui est un site classé Natura 2000   . En effet, et le hasard a bien fait les choses, nous sommes tombés sur des membres de l'association du Centre Ornithologique Ile-de-France, le Corif, venus avec une longue vue nous montrer et nous expliquer en quoi ce lieu est un endroit privilégié pour les oiseaux. A la fois ressource de nourriture, espace de repos pendant les migrations et lieu de reproduction, cet étang et les marais abritent diverses espèces qui changent au fil des saisons. J'avoue que j'ignorais la richesse et la diversité que pouvait offrir ce parc. Un cormoran bagué aux Pays-Bas vient régulièrement ici depuis 10 ans, par exemple.

Bol d'air et de couleurs.

Stéphane Fleury

  





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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 29 Octobre 2009

Il y a quelques semaines, en prenant les transports en commun un matin, je tombais sur un court article paru dans un journal gratuit intitulé : "le frelon d'Asie menace...". En parcourant les lignes je découvrais qu'au Blanc-Mesnil un nid de ces frelons asiatiques avait fait son apparition. L'info a même fait les titres du vingt heures deux jours plus tard. Il faut dire que la menace est sérieuse, puisque cette espèce est un prédateur redoutable des abeilles, dont on sait qu'elles sont déjà grandement fragilisées...

En faisant quelques recherches sur le web, le constat semble sans appel. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records. Les chiffres donnent même le tournis. De la fin de l'année 2006 à la fin de l'hiver 2007 : perte de 60% des colonies aux USA et jusqu'à 90% dans certains Etats, 40% des ruches se sont vidées au Québec, 25% des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux pays d'Europe.

Les symptômes que présentent les abeilles sont multiples : malformations, troubles du système nerveux, désorientation, troubles du comportement. Certaines ne retrouvent pas leur ruche et d'autres en sont refoulées parce que non reconnues par le reste du groupe. Les causes sont complexes et il semble difficile de désigner avec certitude un responsable unique. Néanmoins, l'activité humaine, notamment à travers une industrialisation mal contrôlée et l'usage de produits chimiques dans l'agriculture, n'arrange sans doute rien à l'affaire.

Du reste, et c'est presque l'ironie de la situation, ce frelon d'Asie est parvenu en France à la suite de l'importation de poteries en provenance de Chine. Arrivée fin 2004 dans le Sud Ouest, cette espèce semble se propager au nord et au sud. Henri Clément, président de l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) déclarait d'ailleurs que l'arrivée de ce type de frelon en île de France n'était pas prévue aussi rapidement. Depuis 2004, on estime que le frelon asiatique a tué des centaines de milliers d'abeilles en France. Il est vrai qu'il suffit de cinq ou six frelons pour décimer une ruche entière d'abeilles.

Quand on pense à disparition d'abeilles on pense tout de suite à disparition du miel, mais les conséquences vont évidemment bien au-delà car c'est la chaîne qui relie l'animal au végétal qui se trouve déréglée. Pas d'abeilles signifie pas de pollinisation donc disparition de certaines espèces végétales et donc disparition de certaines espèces animales. En résumé, c'est l'écosystème qui est menacé.

Le traitement partiel de l'info par ce journal gratuit m'a agacé, parce qu'il semblait désigner un coupable idéal, le frelon asiatique en l'occurrence, parlant d'invasion et d'éradication nécessaire, alors que cette espèce n'est qu'un facteur aggravant d'un phénomène dramatique dans lequel la responsabilité de l'homme est évidemment flagrante. Du reste, le monde animal n'a pas franchement prospéré depuis que l'homme est à la tête de la chaîne alimentaire.

Pour illustrer ce sentiment, j'ai un souvenir précis. C'était un dimanche matin, tout prés du marché de la gare d'Aulnay. Des hauts parleurs hurlants annonçaient la présence d'un cirque dans les parages. Pour attirer le chaland, des lions en cage étaient là, subissant à la fois le bruit d'une musique stridente entrecoupée de "mesdames et messieurs, spectacle extraordinaire !" et la foule des hommes venus les observer comme des bêtes curieuses.

Devant ce spectacle j'avais la nausée. Bizarrement, j'ai croisé le regard d'une personne inconnue et j'ai compris que nous pensions la même chose, à savoir que bien que nous ne soyons pas dans des cages, nous étions sans doute nous-mêmes aussi un peu prisonniers... C'est à ce souvenir que j'ai repensé en prenant le RER B ce matin là. Entassés dans le wagon, j'observais tous ces visages inconnus, rarement souriants, comme anesthésiés, se rendant je ne sais où, probablement au boulot, presque en automates.

Je me demandais si dans notre système basé sur la performance et la rentabilité, il y avait encore la place pour être heureux et épanoui. Parfois les chaînes sont invisibles et il est difficile de mettre des mots sur les maux. La souffrance est d'autant plus grande. J'ai regardé par la fenêtre du train, pour tenter de m'accrocher à quelque chose pour me rassurer, mais je n'ai rien trouvé pour chasser mes doutes... Même pas une abeille...

Stéphane Fleury

sources à propos des abeilles : www.science.gouv.fr ; www.cite-sciences.fr ; www.vivez-nature.com

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 19 Octobre 2009

En principe, elles seront introuvables dans les magasins français à partir du 31 Décembre 2012. De quoi s'agit-il ? Des lampes à filament... C'est en effet à la suite d'une convention signée en 2008 entre l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, EDF, l'éco-organisme Recyclum et le ministère de l'Ecologie que cette disparition a été programmée : depuis le 30 juin 2009 les ampoules de 100 watts et plus ne sont plus disponibles, à la fin de cette année ce sera au tour des ampoules de 75 watts, puis le 30 juin 2010 celles de 60 watts pour terminer par celles de 25 watts le 31 Décembre 2012.

En attendant, sur les 180 millions d'ampoules vendues en France chaque année, 80% sont des lampes à filament. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie estime que le passage aux ampoules basse consommation permettrait aux français de réaliser une économie égale à deux fois la consommation annuelle en électricité des habitants de Paris. Sur le papier, voilà une belle action pour l'environnement. Sauf que, si les ampoules basse consommation durent plus longtemps (8000 heures environ), elles coûtent 5 à 8 fois plus cher que les ampoules à filament. De plus, la consommation en éclairage résidentiel de l'ensemble de la population française ne représente que 9% de la facture d'électricité. 

Alors... véritable geste écologique ou juteuse opération marketing ?

Stéphane Fleury 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 28 Septembre 2009

Mais où est la liste des gagnants du concours des maisons fleuries ?

En effet, je me suis inscrit au concours des maisons fleuries et, le 1er Juillet, les membres du jury communal sont passés pour apprécier notre pavillon.

Ils ont bien laissé un carton pour prouver leur passage, mais depuis rien. Nous avons peut-être gagné ?

Comment faire pour avoir le résultat ?

Peut-être qu'un autre concurrent du concours pourra nous le dire... ?

Robert Ferrand 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 20 Juillet 2009



Depuis quelques temps, le parc Dumont a pris des allures lunaires. Je ne sais pas si, lorsque les jeux pour enfants ont été changés il y a quelques mois, il y avait cette volonté de coller à l'actualité et aux 40 ans qui nous séparent du premier pas sur la lune ?
 Quoi qu'il en soit, c'est réussi et presque tous les dimanche lorsque je quitte cet endroit, je n'ai aucun doute là-dessus : j'ai marché sur la lune !


















Immanquablement, dés que je prends place sur un banc en ce lieu, une douce rêverie mélancolique me saisit, dans laquelle se mélangent des souvenirs d'enfance, des images de films, des bandes dessinées, des livres et des chansons ayant trait à l'espace et à la fascination qu'il semble exercer sur nous, les terriens.

Pour baigner un peu plus longtemps dans cette léthargie atmosphérique, j'ai commencé à fredonner le Space Oddity de David Bowie, le chant du départ vers l'inconnu, de l'installation dans la fusée à l'égrenage des secondes avant la mise à feu, puis cette sensation d'apesanteur mélange d'excitation et de peur, que cette chanson arrive magnifiquement à retranscrire.






















Mais la lune c'est déjà du passé. Cap maintenant sur Mars. Toujours cette frénésie humaine d'aller plus loin en quête d'un nouveau monde, d'une nouvelle "Terre" où tout pourrait recommencer... Soudain, un petit terrien de quatre ans m'attrape par le bras pour jouer à cache-cache... Ouf ! Le retour sur notre bonne vieille Terre s'est passé sans encombre.

En attendant les fusées low cost vers notre satellite naturel ou la planète rouge, quelques minutes au parc Dumont, un peu d'imagination et vous voilà partis...

Stéphane Fleury



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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 14 Mai 2009

Cette semaine, ce Lundi 11 Mai précisément, s'est tenue au réfectoire du foyer Dumont une réunion organisée par les Verts sur le thème de la ville écologique ou comment associer urbanisation et écologie. Je précise pour les esprits un peu trop vifs que je ne suis pas adhérent du parti Vert, mais le thème de cet atelier, dont j'ai eu connaissance fortuitement en parcourant la blogosphère aulnaysienne, a suscité mon attention. Les propos qui suivent sont ceux d'un simple observateur neutre mais curieux.

La soirée commence par la projection d'un film sur le ville de Fribourg en Allemagne. Peuplée d'environ 200000 habitants, cette citée, située au pied de la Forêt-Noire à une cinquantaine de kilomètres de Colmar, se veut un modèle de ville écologique. Cette orientation volontariste est issue d'un combat mené contre l'installation d'une centrale nucléaire à proximité de la ville dans les années 70. A cette occasion, toute la région, toutes les classes sociales ont manifesté contre ce projet, allant jusqu'à occuper le futur site de construction en logeant dans des caravanes. Cette mobilisation n'aura pas été vaine puisque cette centrale ne sera jamais construite. Dés lors, la ville s'est posée la question du comment produire autrement, en protégeant l'environnement. D'abord dans un souci de protection de la Forêt-Noire soumise aux pluies acides, mais également dans un souci économique puisqu'il s'agissait de préserver le caractère touristique de la région. C'est ainsi que des investissements substantiels ont été engagés dans les énergies renouvelables. Fribourg a tout misé sur la qualité de vie des habitants. En réhabilitant les vieux logements trop gourmands en consommation d'énergie, en construisant du nouveau logement écologique et économique, en assurant des moyens de transports réellement alternatifs à la voiture. Les habitants de Fribourg ont à disposition 400 kilomètres de pistes cyclables, et les transports publics ont été pensés avant les constructions pour un maximum d'efficacité et d'incitation à les utiliser (c'est le cas du tramway notamment).

Plusieurs exemples concrets nous sont ensuite présentés pour illustrer l'intérêt d'une ville écologique. Un hôtel utilise un surplus d'énergie produit par les éoliennes d'une ville voisine ( il n'y a pas obligation comme en France de vendre son surplus d'électricité produite à EDF), des panneaux solaires, des pompes à chaleur, et une chaufferie avec des granulés de bois. Tout est fait pour éviter le recours aux énergies fossiles ( pétrole). Ce qui est intéressant est que cette démarche est à la fois bonne pour l'environnement (moins d'émissions de CO²) et bonne pour le porte-monnaie. S'il fallait attendre 45 ans auparavant pour un retour sur investissement en installant des panneaux photovoltaïques, ce délai est aujourd'hui d'environ 10 ans. Au bout de 20 ans, c'est même une économie de 25000 euros qui sera réalisée.

L'exemple le plus spectaculaire donné par cette ville est celui du nouveau quartier Vauban. Construit sur une ancienne caserne abandonnée par l'armée dans les années 90, la manière dont ce projet a été géré parait presque irréelle ou digne d'un conte de fée. Les logements qui composent ce quartier suivent des normes strictes de construction, les normes HQE (Haute Qualité Environnementale), de sorte qu'ils produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Le tracé du tram a été pensé en amont pour garantir une desserte optimale avec le centre-ville. Dans le même temps, les places de parking privées ont été volontairement limitées pour inciter à abandonner la voiture et réserver des espaces publics organisés pour le jeu des enfants notamment. Le plus ahurissant est que les futurs habitants du quartier ont pu s'organiser en groupes de travail pour élaborer les plans de leurs futures habitations, le choix des matériaux de construction, les financements les mieux adaptés, en concertation avec l'office d'urbanisme et les élus locaux. Tiens, cela me fait penser qu'un groupe de travail vient d'être constitué pour l'aménagement du terrain de la rue des Saules. Coïncidence ? Espérons que le résultat sera aussi spectaculaire pour les riverains et les élus. ( C'est promis dans ma prochaine note je ne parlerai pas de la rue des Saules !).

En conclusion du reportage, un habitant du quartier nous présente d'ailleurs son 90 mètres carrés. Construction en bois, orientation plein sud, isolation thermique (épaisseur des murs 47cms avec 35cms d'isolation), triple vitrage (gaz xénon inerte) avec une couche réfléchissante à infrarouge sur les fenêtres.  Il évoque sa note de chauffage : 114 euros annuels !!! Malgré un léger surcoût dans la construction de la maison (7% en plus) le retour sur investissement est garanti. Voici donc le couple gagnant : l'écolo-maison, qui n'émet pas de CO² et donc bonne pour l'environnement, et l'éco-maison, qui sert à économiser de l'argent et donne du pouvoir d'achat. Du reste, si les prix du pétrole venaient à augmenter à nouveau dans le futur il est fort à parier que bon nombre de ménages habitant dans des logements des années 70 et se chauffant au gaz ou au fioul ne pourraient plus à terme payer leur facture énergétique.

On rappellera au final quelques chiffres : les anciens logements des années 70 de la ville de Fribourg consommaient pour le chauffage 200kWh par mètres carrés par an. Le standard actuel en Allemagne se situe aux alentours de 70kWh. En France nous en sommes actuellement à 240kWh. Les bâtiments français sont responsables de 42% de nos émissions de CO². Un touriste allemand qui apparait dans le reportage ironisait gentiment sur nos soit disant pistes cyclables et estimait notre retard par rapport à l'Allemagne sur les questions environnementales à une vingtaine d'années. Une simple donnée du reportage donne le vertige : il y a autant de panneaux photovoltaïques dans la ville de Fribourg que dans la France entière.

Ainsi, la ville de Fribourg fait figure de capitale écologique de l'Allemagne. Une révolution verte y est née il y a 25 ans à l'issue d'un combat contre l'installation d'une centrale nucléaire. Depuis, le développement durable y est devenu une priorité. La consommation d'énergie issue du nucléaire est passée de 60% à 30%. Les énergies renouvelables atteignent aujourd'hui 5%. L'ambition locale est d'arriver à 10% dans moins de cinq ans.   

Voici en substance les données qui nous ont été présentées pour réfléchir et alimenter la suite du débat pour la soirée.  Ce qui a suivi m'a un peu déçu je dois l'avouer. On a fait circuler le micro pour que chacun s'exprime alors que je m'attendais plus à un atelier thématique dirigé avec des sujets précis, bien présentés et développés sur par exemple comment combler notre retard en France. Comment les élus locaux peuvent-ils construire écologique et économique dans leur ville ? Je suis passé devant les nouveaux logements des 3000 cet après-midi, et devant les pavillons dits de l'arc en ciel hier... Il ne me semble pas avoir vu de panneaux solaires. Pourquoi ces logements ne sont-ils pas autonomes en matière de consommation d'énergie (chauffage, eau chaude, production excédentaire d'énergie) ? Et le fameux bâtiment de la rue du 14 Juillet, quelle est sa consommation énergétique ? Est-elle dans les standards allemands ?

Si le rythme de rénovation des vieux logements ne s'accélère pas, et qu'en plus on ne construit pas efficace en associant écologie et économie dans le nouveau bâti, l'enjeu majeur, à savoir la lutte contre le réchauffement climatique, n'est pas prêt d'être surmonté. Peut-être avons-nous déjà perdu la bataille ? La fonte des glaces et les terribles conséquences induites par la montée des eaux à laquelle seront confrontés bon nombre d'habitants de la planète semblent alors une échéance fatale... Il faut donc se résigner...   

Je ne suis pas fataliste et je ne souhaite pas jeter l'éponge, mais j'ai senti dans la parole des Verts présents, des difficultés pour sensibiliser à la fois le public mais aussi les politiques au thème de l'écologie. Un Vert disait que c'est un combat quotidien pour se faire entendre. Il faut vraiment lutter pour faire de petites avancées. La France serait-il un vaste champ d'obstacles (juridiques et financiers) ? La notion d'habitat groupé a du mal à y émerger. La mixité sociale est parfois difficile à installer, on est plus dans la cohabitation forcée. Certains se demandent comment mobiliser les gens ?  On évoque des problèmes de culture, d'éducation, de formation, qu'il faut faire un travail sur les mentalités. Le pouvoir du citoyen allemand serait supérieur à celui du citoyen français, dit-on. En résumé, ce n'est pas gagné.

D'ailleurs les Verts français placent beaucoup d'espoirs dans l'Europe. Ils espèrent que des pays dans lesquels les Verts ont plus de poids politique pourront peser de fait sur l'ensemble de la communauté européenne et ainsi imposer des normes environnementales plus strictes que la France devra appliquer. Le Portugal, par exemple, ambitionne de se passer totalement des énergies fossiles d'ici 2020 en misant sur l'éolien et l'utilisation des marées. Quelle est l'ambition de la France ?

Ainsi, grâce à l'Europe, pourra-t-on peut-être espérer localement pouvoir concevoir autrement les quartiers et parler d'éco-quartiers. Un autre représentant des Verts évoque même la nécessité d'un plan Marshall pour l'environnement. Il faut tout miser sur les énergies renouvelables, former les gens à fabriquer des panneaux solaires ou aux autres techniques environnementales, ce qui créerait environ dix millions d'emplois à l'échelle européenne estime-t-il. Une sacrée mutation professionnelle en perspective et des financements à trouver pour l'accompagner.

Je sors frustré de cette soirée, presque avec une rage sourde au cœur. Parce que je sens bien que tous individuellement nous avons bien conscience des conséquences que notre comportement environnemental aura tôt ou tard sur la planète et évidemment sur nous. Mais quelle est la méthode pour que cette conscience individuelle devienne conscience collective et qu'au niveau les plus hauts des Etats on mette à plat les choses pour identifier les priorités, les dangers et les plans d'action à mettre en place avant qu'il ne soit trop tard.

J'aimerais néanmoins terminer sur une note positive. Ecrire que des choses se font. Les espaces verts de la ville d'Aulnay sont gérés dans un souci d'économie d'eau. On utilise le paillage pour la rétention d'eau. On annonce l'ouverture de jardins partagés à la Roseraie avec des systèmes de récupération des eaux de pluie, un peu comme ce qu'il s'est fait à Sevran dans le quartier Rougemont. Alain Amédro signale enfin que désormais une information plus visible est disponible en Mairie auprès des Aulnaysiens qui souhaitent bénéficier des mécanismes qui encouragent à équiper son logement en source d'énergie soucieuse de l'environnement. Du reste, des aulnaysiens présents dans la salle sont déjà équipés en panneaux solaires... Tout n'est peut-être pas perdu.

Merci en tout cas aux élus Verts d'avoir tenté d'ouvrir le débat. Peut-être serait-il judicieux à terme de renouveler ce genre de confrontation avec la population (nous étions une petite soixantaine) , pas seulement en période électorale, en ciblant peut-être plus précisément une thématique, histoire de la présenter en détail et d'aller vraiment au fond des choses. Ce travail de fourmi finira peut-être par mobiliser les citoyens qui de fait pèseront davantage sur les choix en matière de politique environnementale. Faisons un rêve...

Rédigé par Stéphane Fleury le Jeudi 14 Mai 2009 à 1Heure09.

 

 

 

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Rédigé par stefanfaith

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Publié le 12 Mai 2009

Un long week-end de trois jours, rien de tel pour passer un peu de temps dans le jardin, retrouver un rapport direct avec les choses, toucher la terre, si précieuse comme dans le roman de Zola. Parfois je peste contre les mauvaises herbes, contre cette nature qui n'arrête jamais de pousser de tous les côtés, j'ai des envies soudaines de tout bétonner pour être tranquille une bonne fois pour toutes. Et puis évidemment l'activité physique, retourner la terre pour préparer le jardin, contracte les muscles et libère l'esprit. Une sorte de calme vous envahit, un apaisement intérieur, propice à laisser vagabonder les pensées et les petites réflexions...

En parcourant les lignes directrices du grand Paris qui se profile à l'horizon, une phrase a attiré mon attention : "il faut densifier la ville" annonce l'Elysée. Elle fait écho dans mon esprit à ce que j'ai pu entendre dans un certain nombre de réunions publiques d'Aulnay Sous Bois au cours desquelles la densification de la ville semble une perspective inéluctable. Ainsi, quel que soit le bord politique, la crise du logement actuel n'offre que peu d'alternatives à celle de construire massivement. Lors de la toute récente modification du P.L.U intervenue dans la ville on comprend assez rapidement que l'habitat collectif est considéré comme le moyen le plus rapide de loger les gens, quitte à empiéter sur les zones pavillonnaires et les espaces verts.

Avant de se lancer à tout va dans des programmes de construction, serait-il peut-être judicieux de se pencher d'abord sur la question des logements vacants. Il existe à Paris et sans doute ailleurs en île de France, une quantité insoupçonnée d'immeubles inoccupés, parfois depuis des années. D'un côté des logements vides, de l'autre des demandes de logements en attente et insatisfaites. Cette équation est un non sens mathématique et il est grand temps que l'on se penche sérieusement sur l'offre disponible de logements pour la rendre accessible à ceux qui en ont besoin.

Pour en revenir à la densification urbaine, il va sans dire que la construction de logements et l'afflux d'un surplus de population devra s'accompagner dans le même temps d'une offre accrue en terme d'équipements que cela soit en matière de transports ou d'éducation par exemple. Cette phrase semble être placée sous le sceau du bon sens. Pourtant il faut savoir qu'à Aulnay Sous Bois on déplore un problème d'anticipation quant à l'évolution démographique de la population aulnaysienne. Il semble que l'augmentation des naissances et l'évaluation du nombre d'enfants à scolariser soient des éléments qui n'ont pas été analysés à temps pour répondre aux besoins. A titre d'exemple, l'année dernière, 90 enfants du sud de la ville qui avaient 3 ans et donc en âge d'être scolarisés n'avaient pas de classe pour la rentrée.  

La démographie c'est l'une des données à analyser pour construire mais également pour nourrir. Si l'on quitte un instant l'échelle aulnaysienne pour raisonner à celle de la planète, les études actuelles en matière démographique estiment que la population mondiale va fortement augmenter pendant la première moitié du 21éme siècle. En 2050, il s'agira de nourrir 9 milliards d'habitants. Avec moins d'eau, moins de terres et en affrontant les difficultés liées au réchauffement. Actuellement une véritable course aux terres cultivables est engagée. Les pays riches ne disposant pas de suffisamment de terres agricoles ont la tentation d'acheter des corridors de production dans les pays du Sud. La Chine, le Japon et les pays producteurs de pétrole ont déjà commencé dans le but de garantir leurs approvisionnements alimentaires futurs.

Comment ces pays procèdent-ils pour acquérir d'immenses domaines dans le monde entier ? Le ministère de l'agriculture japonais dispose d'une agence chargée de ce type d'opération. Une fois l'accord passé avec les gouvernements concernés, des sociétés privées sont chargées de conduire l'opération. La production est ensuite exportée au Japon. Ce pays dispose ainsi de 300000 hectares au Brésil. La Chine procède de la même manière. Elle est présente en Zambie. Que dit-elle aux pays africains ? Nous vous apportons notre technologie. Vous nous laissez vos hectares. Ce sont des agriculteurs chinois qui viendront exploiter ces terres car ils sont trop nombreux chez nous.

Même des groupes privés tentent leur chance, ayant bien compris que qui contrôlera les terres contrôlera forcement l'alimentation et donc une source de profits futurs. L'exemple récent le plus célèbre demeure celui de la société sud-coréenne Daewoo qui prévoyait de racheter 1,3 million d'hectares de terres à Madagascar, soit l'équivalent de la moitié des terres arables de l'île, pour une durée de 99ans. Même si au final l'opération a échoué, ces méthodes ne sont plus des cas isolés. Ces pratiques, ce type d'accords entre Etats, le tout conjugué avec des pays tentés par cesser d'exporter leurs matières premières agricoles pour garantir leurs propres besoins intérieurs risquent de déboucher à terme sur des situations explosives.

Evidemment, on peut se bercer d'illusions en pensant que les difficultés n'arriveront que plus tard. Il n'empêche qu'il est grand temps de revaloriser l'agriculture et la recherche avant qu'il ne soit trop tard et en faire un sujet de gouvernance mondiale. Sinon nous nous exposons à la menace d'un choc alimentaire mondial massif. Je songe soudain que j'ai plutôt intérêt à conserver mon jardin pour y cultiver éventuellement quelques denrées alimentaires. Je le fais déjà pour retrouver un peu de saveur dans mon assiette, lassé que je suis des tomates et des fraises formatées qui ne poussent même plus dans la terre quelque part dans une serre d'Almeria et qui n'ont aucun goût. Si manger dans le futur se limite à remplir les estomacs pour calmer la faim, voilà une perspective peu réjouissante. Qui décidera et qui dessinera l'avenir alimentaire ? Les Etats, les groupes industriels, le Programme Alimentaire Mondial, le Fonds international de développement agricole ? Y'aura-t-il une place pour le citoyen du monde d'être entendu pour peser sur les choix de vie de demain ? Ce dernier aspect me fait d'ailleurs penser à une phrase de commentaire de Marc Fretter sur Monaulnay.com et du coup revenir à l'échelle Aulnaysienne.

En parlant des décideurs politiques Marc écrit : " A un moment donné, vous allez être obligé de trancher car si vous capitulez devant une association de riverains, vous n'êtes pas prêt de construire de logements !". Même si je comprends le sens de cette phrase, je ne partage pas ce qu'elle induit : 1) que les décideurs politiques sont forcement les mieux placés pour définir ce qui est bon pour un quartier 2) l'action des riverains est de toute manière vouée à l'échec puisqu'au bout du compte c'est le politique qui prend la décision finale.

Heureusement que les choses sont plus nuancées et qu'une action citoyenne peut influer d'une manière ou d'une autre sur une décision politique ou économique. Sinon, et là je déplace la problématique sur le terrain de l'économie,  le patron d'une grande entreprise pourrait réduire ses effectifs ou délocaliser tranquillement pour augmenter ses marges et les dividendes de ses actionnaires  sans que les salariés ne réagissent. Les salariés devraient-ils se résigner en pensant de toute façon c'est le patron qui décide ?

Le pouvoir du citoyen doit s'exercer au delà du simple fait de glisser un bulletin de vote à l'échéance prévue. En mobilisant pour faire entendre sa voix dés que cela semble nécessaire. J'y reviens encore mais c'est un bel exemple, celui de la rue des Saules en est une illustration manifeste. Il nous a paru légitime de réunir tous les riverains et devant notre unanimité face à un projet de la Municipalité nous avons rassemblé les énergies pour être entendus et engager un dialogue avec les élus. Cette voie est enfin ouverte. Elle est une preuve que les citoyens ne doivent pas baisser les bras, qu'ils peuvent encore être acteurs et moteurs de leur ville, et que défendre une cause est encore possible.

La tondeuse de mon voisin me sort soudain de ma rêverie. Alors tel Candide, je retourne cultiver mon jardin...

J'en profite au passage pour suggérer quelques pistes :

Le livre de Jean-Yves Carfantan : Le Choc Alimentaire Mondial. (Albin Michel, 293pages, 19Euros).



Jean-Yves Carfantan est économiste. Il enseigne aussi à l'ESA (Ecole supérieure d'agriculture d'Angers) et travaille comme consultant sur l'évolution des marchés internationaux.  Il est actuellement installé à Sao-Paulo au Brésil, pays qui est appelé à être l'un des grands pays agricoles du 21éme siècle puisqu'il dispose de 100 millions d'hectares de bonnes terres.

Le documentaire d'Erwin Wagenhofer : We feed the world. Le marché de la faim.




Un panorama plutôt exhaustif sur les circuits alimentaires et donc sur ce qui atterrit dans notre assiette :  la pêche industrielle, les serres d'Almeria, les poulets en batterie, entre autres. Mais aussi, le gâchis des denrées alimentaires (des tonnes de pain qui partent à la poubelle) et comment on incite insidieusement les agriculteurs roumains a renoncé à leurs méthodes traditionnelles pour les tourner vers  des semences industrielles. (voir l'exemple de l'aubergine bien brillante, bien lisse, et élaborée en laboratoire pour attirer l'oeil du consommateur... Evidemment elle a un goût aseptisé par rapport à celle produite à l'ancienne).

Et enfin un film. Soylent Green ( Soleil Vert) de Richard Fleischer.



Tourné en 1973, ce long métrage reste d'actualité et peut-être qualifié d'anticipation. Il décrit un monde où l'industrie a pris le pas sur la nature, un monde surpeuplé où l'approvisionnement de la majorité de la population est assuré par une seule et unique compagnie, la Soylent Corporation. Les rites des repas et les saveurs de la nourriture ont quasiment disparus. Je n'en dévoile pas plus sur l'intrigue, mais je recommande chaudement ce film, qui peut ouvrir les yeux sur ce que le monde pourrait devenir à terme, si nous les citoyens, n'y prêtons pas attention.

Rédigé par Stéphane Fleury le Mardi 11 Mai 2009 à 10Heures59.

 

 

 

 

 

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Rédigé par stefanfaith

Publié dans #Environnement