Aulnay-sous-Bois : le prix des appartements dans l’ancien continue d’augmenter
Publié le 3 Décembre 2012
Tout le monde campe sur ses positions. C’est en résumé la situation du marché de l’immobilier en Ile-de-France, selon les derniers chiffres fournis par les notaires. Les acquéreurs potentiels espèrent une baisse des prix qui se fait attendre, et les vendeurs ont peur de devoir brader leur bien.
Résultat : au 3e trimestre 2012, 37700 logements ont été vendus dans la région, soit une chute de 21% sur un an. Cette baisse des transactions est sensible depuis six mois maintenant. La baisse des ventes n’épargne aucun département d’Ile-de-France. En dehors de l’attentisme des uns et des autres, il devient aussi beaucoup plus difficile d’obtenir des prêts pour financer son achat.
Malgré ces facteurs qui pèsent sur les transactions, les notaires n’observent pas de repli des prix au mètre carré. Paris s’envole encore pour un nouveau record, la petite couronne reste stable et les seules baisses sont enregistrées en grande couronne, et encore, elles sont très faibles. Que peut-il se passer maintenant? « Difficile de voir le scénario qui va se dessiner », selon les notaires, qui notent cependant : « La baisse continue du nombre de ventes devrait finir par avoir un impact sur les prix qui restent très élevés. »
8440 € le mètre carré à Paris. Et un nouveau record pour les prix au mètre carré à Paris dans les appartements anciens! Certes la hausse n’est pas vertigineuse, avec 1% seulement d’augmentation au 3e trimestre 2012 et 0,8% sur un an. Six arrondissements ont même connu une baisse sur ces trois derniers mois, dont le VIIe et le IVe, qui figurent parmi les arrondissements les plus chers de la capitale. Le VIe arrondissement reste le plus onéreux pour se loger avec un prix du mètre carré qui dépasse les 13000 €. Si vous voulez trouver le prix le plus bas, visez la Goutte-d’Or dans le XVIIIe, avec un prix moyen de 5880 € le mètre carré.
4480 € en proche banlieue. Passé le périphérique, les prix n’ont plus rien à voir avec Paris, mais on n’observe pas de baisse significative des prix. C’est plutôt la stabilité sur un an avec un petit 0,3% d’augmentation. La hausse est plus sensible au 3e trimestre (+ 1,9%), mais, selon la chambre des notaires de Paris Ile-de-France, « ce n’est pas alarmant dans la mesure où le 3e trimestre est toujours la période de l’année où les prix augmentent le plus en raison de la saisonnalité des ventes ». Dans deux départements, les prix ont légèrement baissé sur l’année : la Seine-Saint-Denis (- 0,5%) et le Val-de-Marne (- 0,1%).
3140 € en grande couronne. Situation très contrastée en grande couronne. Dans l’ensemble, les prix baissent sur l’année (- 1%), mais relèvent la tête au 3e trimestre (+ 1,4%). Un écart qui se retrouve dans chaque département. C’est l’Essonne et le Val-d’Oise qui ont connu la baisse la plus significative depuis le début de l’année, avec respectivement - 1,6% et - 1,4%.
Source : Le Parisien