140 salariés travaillent encore sur le site PSA à Aulnay-sous-Bois

Publié le 19 Septembre 2014

psa.jpgDifficile de l'imaginer lorsqu'on contemple, depuis l'autoroute, la démolition en cours des ateliers PSA à Aulnay. Pourtant, le site est encore habité par environ 140 salariés. C'est ce qu'indiquent les derniers chiffres livrés hier lors d'une réunion de bilan du plan social lancé mi-2013.

Dans un petit bâtiment de bureaux, un peu moins de 80 salariés handicapés ou « fragiles » continuent à venir travailler quotidiennement, dans un service « multi-activités ». Une dizaine d'entre eux est partie depuis avril, mutant vers une autre usine ou quittant le groupe. En théorie, ils peuvent rester dans le giron de PSA jusqu'à décembre 2015, mais la plupart devraient s'en aller avant cette date.

Il reste aussi environ 60 « mandatés », ces syndicalistes élus au sein d'une des instances représentatives du personnel (comité d'établissement, délégué du personnel, comité d'hygiène et de sécurité), censés rester parmi les derniers salariés de l'usine. Certains seront ensuite mutés, d'autres pourront opter pour un congé « senior », un congé de reclassement leur permettant d'atteindre l'âge de la retraite en percevant encore une partie de leur salaire.

En avril dernier, alors que le plan social, dans sa phase contrainte, touchait à sa fin, PSA avait tiré le bilan. Sur les 3 000 salariés, le groupe annonçait que 2 800 avaient été « reclassés » (le chiffre incluait les travailleurs handicapés, regroupés dans un service spécifique). 204 salariés se trouvaient alors sans solution, et ont opté pour un congé de reclassement ou pour le départ pur et simple de l'entreprise.

« Ca va devenir de plus en plus difficile pour ceux qui sont encore là », estime Philippe Julien, délégué CGT, très remonté contre un accord signé en juillet par les syndicats centraux du groupe (CGT exceptée). Le texte, arguant du faible nombre de salariés restants, prévoit le rattachement « fonctionnel » de l'usine au site PSA du XVIIe arrondissement de Paris. En d'autres termes, ce serait aux délégués syndicaux du site parisien de représenter les derniers salariés d'Aulnay. La mesure sera totalement effective en janvier prochain. « Le plus important, c'est que la direction se soit engagée à trouver une solution pour chacun », estime de son côté Brahim Loujahdi, délégué CFTC.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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