EGLANTINE POUR UN FUTUR

Publié le 25 Avril 2011

Saint Sébastien de banlieue

Le coeur les seins percés de flèches

De fines et noires panthères lèchent

mes plaies quand je ferme les yeux

 

Et pourtant je chante dans le supplice

l’espoir d’une saison églantine de mai

L’avènement d’une ville coiffée d’ailes et d’astres

La roue dentelée du soleil tournant dans des orbites creuses

 

Puisqu’existe plus haut que la douleur une voix

fleuves tressés  -- pour nier le plomb des fatalités

qui réveille les cadavres endormis dans les sillons de la chair

Cadavres qui demain exploseront de ferveur et de joie.

 

 

                    André Laude

 

(Amicalement transmis par André Cuzon)

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

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