Le grand débat national se met en place à Aulnay-sous-Bois

Publié le 11 Février 2019

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un reportage du magazine Le Point à propos des premières réunions qui ont eu lieu à Aulnay-sous-Bois autour du grand débat national. Chacun aura évidemment son opinion sur le sujet, mais on ne pourra en tout cas rien reprocher au maire de la ville Bruno Beschizza qui met en place les conditions pour que les échanges puissent se dérouler dans de bonnes conditions.

L'ambiance est studieuse, proche de celle d'un cours du soir. Une trentaine de personnes, la cinquantaine en moyenne, planchent sur des questionnaires. Dans la salle du Vieux Pays d'Aulnay-sous-Bois, ces citoyens sont venus ce mercredi soir apporter leur pierre à l'édifice du grand débat, lancé le mois dernier par le gouvernement. Quelques minutes plus tôt, ils ont choisi à main levée de discuter de fiscalité et de service public. Répartis par groupe, ils s'appliquent à noter consciencieusement les revendications des uns et des autres, en vue d'une restitution en fin de séance.

La mise en place des groupes a pourtant été quelque peu chaotique. « Mais c'est pas débattre, ça ! On a déjà les cahiers de doléances pour ça », s'insurge un quinquagénaire, approuvé par ses concitoyens. Les modalités du débat demeurent floues, malgré les indications transmises aux municipalités par l'exécutif. Rapidement, la pression retombe. Ici on déplore le désengagement de l'État vis-à-vis des collectivités, là on s'offusque de payer la redevance TV alors que de moins en moins de personnes la regardent. Quant aux hausses d'impôts, elles peuvent se comprendre si on investit davantage dans la santé de proximité, ou bien la gratuité des transports.

Flou organisationnel

Le député LR de la circonscription, Alain Ramadier, est venu faire un tour et se glisse au fond de la salle. Lui qui n'a pas le droit en temps que parlementaire de prendre part au débat dit avoir reçu de nombreuses propositions dans sa boîte mail, qu'il glissera dans les cahiers de doléances. Pour Pascal Rodrigues, membre du conseil économique, social et environnemental de la ville, ce temps d'échange a la vertu d'informer les citoyens. « Sur la fiscalité, je suis sûr que beaucoup de personnes vont apprendre de quelle manière est redistribué leur argent. Cela amène un rapport plus concret aux choses », argue-t-il. Plutôt optimiste quant à cette émulation collective, il espère aussi qu'elle permettra « à nos élites d'avoir une vision plus terre à terre ».

Lors de la mise en commun des revendications, l'organisation du débat revient sur la table. « Nous avons décidé de ne pas répondre à certaines questions parce qu'elles nous paraissent biaisées, ou proposaient des choix pas acceptables », annonce d'emblée une sexagénaire. Les propositions se succèdent, souvent applaudies ou agrémentées de signes d'approbation. Plusieurs mesures créent le consensus, comme la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ou encore la baisse des dépenses liées au fonctionnement de l'État, à savoir le train de vie des fonctionnaires et élus.

Article complet du Point à lire en cliquant : ici

Source article : https://www.lepoint.fr / Source photo : compte Twitter de la ville d’Aulnay-sous-Bois

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Démocratie de proximité

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