Bruno Beschizza ne veut pas d'une salle de shoot pour les consommateurs d'héroïne à Aulnay-sous-Bois

Publié le 27 Octobre 2018

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d'un article publié sur le site internet de France 24. On y apprend comment l'héroïne fait des ravages notamment à Sevran. Des salles de shoot sont évoquées comme une potentielle réponse face à ce fléau. La position du maire Bruno Beschizza est ferme sur le sujet : il n'y aura pas de salle de shoot ouverte à Aulnay-sous-Bois pour les consommateurs d'héroïne.

SEVRAN (AFP) - 

Plus de 35.000 seringues ramassées en un an, des scènes de "shoot" à ciel ouvert entre cités et gare RER, des travailleurs sociaux désarmés: à Sevran, en Seine-Saint-Denis, l'héroïne poursuit ses ravages en silence.

"La dernière fois, on en a retrouvé une juste devant l'école. Pas cool..." Pince dans une main, bac en plastique dans l'autre, Thierry Lematte fait, comme chaque matin ou presque, sa "chasse" aux seringues à travers la cité des Beaudottes.

Avant 11H00, heure où les dealers prennent leurs quartiers au pied des immeubles fraîchement réhabilités, le chef de service du centre d'accueil voisin pour les toxicomanes (Caarud) passe au crible la pelouse autour du gymnase, slalome dans les bosquets entre les excréments humains, ouvre les trappes qui dissimulent des squats. Et ramasse, inlassablement.

Près de la gare RER, un couple aux visages abîmés dort par terre. A leurs pieds, une bouteille remplie de "pompes" usagées. Son collègue Pascal Perez, éducateur, sourit: "La semaine dernière, on en avait retrouvé plein autour d'eux, même pas capuchonnées. On leur a parlé, ça a marché."

Ces seringues stériles, les "injecteurs" d'héroïne viennent les chercher à quelques centaines de mètres de là, aux distributeurs accolés au petit pavillon de brique du centre géré par l'association Aurore, à l'entrée de l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay-sous-Bois.

Fin août, à la demande de la préfecture, l'Agence régionale de santé (ARS) a ordonné la fermeture des machines installées là en 2008. Trop de "matériel" souillé sur la voie publique. Face à la bronca des associations, qui rappelaient que "la Seine-Saint-Denis est le département où le matériel de prévention demeure le moins accessible et où les taux de VIH et d'hépatite C sont les plus importants avec Marseille", les autorités ont fait machine arrière.

Article complet à lire en cliquant : ici 

Source article : https://www.france24.com / photo d'illustration extraite du film Trainspotting de Danny Boyle

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

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