securite publique

Publié le 23 Janvier 2015

Depuis l'attentat qui a touché Charlie Hebdo et la mort d'une policière municipale à Montrouge, les mairies équipent massivement leurs policiers de gilets pare-balles. «Nous avons remarqué une forte hausse de nos ventes, du jour au lendemain», constate par exemple Pierre-Etienne Guillot, directeur général de PromoCollectivités, l'un des principaux fournisseurs d'uniformes et de matériel de sécurité pour les collectivités locales.

C'est au maire qu'il revient, en effet, de décider d'équiper ou non ses policiers municipaux d'une arme ou d'un gilet pare-balles. Lors d'un entretien avec le ministre de l'Intérieur la semaine dernière, l'association des maires de France (AMF) avait demandé que la protection de ces agents soit renforcée. «Nous souhaitons que tous les policiers municipaux dotés d'une arme soient équipés d'un gilet pare-balles et demandons que l'État s'engage à cofinancer de façon pérenne l'achat de cet équipement», avaient plaidé François Baroin (UMP),Christian Estrosi (UMP) et François Pupponi (PS) auprès de Bernard Cazeneuve.

Manuel Valls a accédé hier à leur demande. 450 millions d'euros seront globalement consacrés à l'investissement informatique, aux nouveaux armements pour la police et à l'achat de gilets pare-balles pour les policiers municipaux, via un fonds de concours. L'achat de ce dernier équipement est en effet coûteux pour les collectivités (environ 500 euros pour un gilet, qu'il est recommandé de renouveler tous les cinq ans).

«Hausse des ventes impressionnante»

L'annonce de Manuel Valls devrait contribuer à booster encore les ventes de gilets, qui connaissent une croissance exponentielle ces derniers jours. PromoCollectivités, qui vend en moyenne entre 800 et 900 gilets pare-balles par an, observe depuis quinze jours une demande quatre à cinq fois supérieure à la demande habituelle. «Et ça continue de grimper, remarque Pierre-Etienne Guillot. Le phénomène n'a rien à voir avec le pic de demande que nous avions observé après la mort d'une policière municipale en 2010. Les grandes villes s'équipent autant que les petites municipalités».

Rhinodéfense, fournisseur essentiellement local, fait le même constat. «Nous qui vendons d'ordinaire moins de 10 gilets par an, comptons aujourd'hui un vingtaine de gilets pare-balles commandés ou sur le point de l'être. Les villes de Cogolin ou de Gap nous ont demandé des devis, mais même des petites municipalités, comme Beauchastel (moins de 2000 habitants) veulent leur gilet par-balles», explique l'entreprise. Autre poids lourd du secteur avec PromoCollectivités, le groupe GK fait un constat similaire: «La hausse des ventes est impressionnante depuis 15 jours».

A terme, tous les policiers municipaux ne seront cependant pas équipés d'un gilet par-balles. L'AMF souhaite en effet réserver cet équipement aux policiers porteurs d'une arme. Or à ce jour, seuls 45% des policiers municipaux sont armés. Et la généralisation de l'armement des policiers municipaux serait une mesure très coûteuse - l'équipement comme la formation des agents représentent une charge de près de 3000 euros par mois, sans compter l'entretien - difficilement assumable par les pouvoirs publics dans un contexte budgétaire contraint.

Source : http://www.lefigaro.fr/

 

 

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Publié le 16 Janvier 2015

vigipirate.jpg284 militaires se trouvaient hier soir en Seine-Saint-Denis, dans le cadre du plan Vigipirate attentat. Ces renforts arrivent progressivement, à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et en remplacement des gardes assurées jusqu'alors par des policiers, devant des lieux de culte ou des écoles. Au total, ce sont 6 000 soldats qui sont attendus en Ile-de-France, bientôt répartis sur plusieurs sites jugés sensibles, qui sont au nombre de 300 dans la région.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 13 Janvier 2015

police-municipale.jpgFaut-il protéger davantage les 723 agents de police municipale (dont 401 armés) en poste dans 32 communes du département ? Depuis la mort de Clarissa Jean-Philippe à Montrouge (Hauts-de-Seine), la demande prend de l'ampleur.

A Saint-Denis, les 38 agents de la police municipale ont exercé jeudi et vendredi leur droit de retrait avant de déposer un préavis de grève pour vendredi. Ils refusent depuis jeudi d'aller sur le terrain et prennent prétexte que leurs cartes professionnelles ne sont pas à jour pour se cantonner à des tâches administratives.

« Actuellement, nous sommes équipés de tonfas et de bombes lacrymogènes, explique Laurent Barthel, le secrétaire général FO. Cela ne correspond plus à la réalité du terrain. Nous demandons à être armés. » Ils ont été reçus à la mairie. « Nous entendons leur émotion, mais il n'est pas question d'armer la police municipale, répond Florence Haye, adjointe au maire (Front de gauche) aux ressources humaines. Ses missions ne sont pas celles de la police nationale. A Saint-Denis, c'est une police de proximité qui dialogue avec la population. » La mairie a proposé aux agents de patrouiller à trois au minimum et prioritairement en voiture. Des propositions qui n'ont pas réussi à convaincre les salariés de Saint-Denis.

La méthode utilisée à Saint-Denis est désapprouvée par Fabien Golfier, secrétaire national de la Fédération autonome de la fonction publique territoriale (FA-FPT). « Nous avons tous ressenti une très vive émotion. Nous soutenons la demande d'armement et nous réclamons depuis longtemps un débat national sur cette question. »

A Aulnay-sous-Bois, le maire UMP, Bruno Beschizza, a pris les devants. Hier, l'élu s'est adressé au préfet, lui demandant d'autoriser « le port d'arme hors service sans restriction » pour les fonctionnaires de sa commune. « Aujourd'hui, contrairement à la police nationale, mes agents doivent laisser leur arme à la fin de leur service. Mais quand ils se rendent au travail en prenant les transports, comment peuvent-ils se défendre ou intervenir ? »

La préfecture indique qu'elle va examiner cette demande. Il n'est toutefois pas certain que la loi permette une telle disposition. Les syndicats locaux approuvent. « Il existe un danger avéré. Nos collègues doivent pouvoir se défendre et défendre leurs proches », argumente David Meseray, en poste à Aulnay et vice-président de la CFTC-Police municipale. Dès vendredi, FO réclamait notamment que les agents aulnaysiens de surveillance de la voie publique, en tenue mais non armés, ne sortent plus dans la rue et soient affectés à des tâches administratives en attendant le retour à la normale. Une mesure similaire a déjà été prise à Paris.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 9 Janvier 2015

A l’instar de nombreux médias français et internationaux Aulnaylibre ! était présent à Dammartin-en-Goële en fin d’après-midi quelques minutes avant l’assaut qui a mis fin à la cavale et à la prise d’otage des frères Kouachi présumés auteurs de la tuerie au siège de Charlie Hebdo.


C’est une ambiance totalement surréaliste qu’ont vécu aujourd'hui les habitants de cette commune de Seine-et-Marne et ceux des environs mêlée d’attente et d’angoisse. Heureusement ce soir tout est fini…

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Publié le 30 Décembre 2014

ParisVideoprotectionb.jpgLes caméras n'auront plus de frontières. Le dispositif de sécurité va en effet s'étendre au-delà du périphérique. « Le plan de vidéoprotection deParis a la capacité d'être un système fédérateur pour l'ensemble de la police d'agglomération », détaille-t-on à la Direction de la sécurité de proximité (Despap).

Le centre opérationnel parisien, véritable tour de contrôle, sera ainsi prochainement connecté à d'autres dispositifs présents dans la zone police.

Ainsi, en plus des 1 000 caméras parisiennes, la préfecture sera connectée sur les réseaux existants des trois départements de la petite couronne : Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Hauts-de-Seine. Les centres de congrès, à Villepinte notamment, ou certains centres commerciaux (le Forum des Halles ou Beaugrenelle) et les grands magasins parisiens seront également reportés sur le plan de vidéoprotection de Paris.

Cette interconnexion est déjà déployée dans le réseau francilien de la SNCF. Dans les gares, les caméras sont renvoyées sur le plan de vidéoprotection de Paris depuis janvier 2013. Les images enregistrées dans les stations du métro parisien seront, elles aussi, bientôt transférées vers les services de police.

Après le déploiement de plus de 1 000 caméras dans les rues de Paris fin 2013, la préfecture de police vient en effet d'engager une réflexion sur l'extension de son plan de vidéoprotection. « Le travail technique engagé pour identifier de nouveaux besoins sur le territoire parisien porte sur un complément d'environ 240 caméras », indique-t-on au cabinet du préfet de police.

La priorité de la Ville est donnée aux quartiers réhabilités -- les Halles et Beaugrenelle --, aux zones d'aménagement concerté -- ZAC des Batignolles (XVIIe) et ZAC Macdonald (XIXe) -- et aussi aux zones de sécurité publique -- Château-Rouge la Goutte-d'Or (XVIIIe), rue Cambrai, place Stalingrad-Curial (XIXe) et Saint-Blaise (XXe). Les secteurs où se tiendront des rassemblements, à l'occasion de l'Euro 2016, sont également ciblés. C'est le cas en particulier du Champ-de-Mars où sera aménagée la « fan zone » qui accueillera jusqu'à 150 000 spectateurs et supporteurs. L'amélioration de la circulation dans la capitale constituera l'autre volet de la deuxième tranche du plan de vidéoprotection. De son côté, la préfecture de police souhaite y intégrer « les zones touristiques ».

Pour la préfecture de police, la vidéoprotection est « un outil de grande efficacité, tant du point de vue de l'ordre public que de la lutte contre la délinquance ». Ainsi, le plan de vidéoprotection mis en place entre décembre 2011 et décembre 2013, moyennant un investissement de 280 M€, a permis de gérer plus de 15 000 événements sur la voie publique et de procéder à 6 827 interpellations. Sur le plan judiciaire, plus de 1 000 affaires s'appuient chaque année sur des images vidéo. Enfin, depuis avril 2013, le système est utilisé pour fluidifier le trafic sur 14 axes importants de la capitale et permet aussi d'avoir l'œil sur les automobilistes. A ce titre, 44 000 conducteurs ont été verbalisés pour un stationnement sur les voies réservées, notamment les voies de bus.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Décembre 2014

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza, par ailleurs secrétaire national de l’UMP en charge des questions de sécurité, était ce mardi matin l’invité d’Europe 1. Il a été interrogé sur les drames récents de Nantes et Dijon où des chauffards ont foncé sur des passants ainsi que sur celui de Joué-lès-Tours où des policiers ont été pris pour cible. Vous trouverez ci-dessous l’intégralité de son intervention.

Dans ses propos, l’édile Aulnaysien est revenu sur la notion de terrorisme expliquant notamment que les événements récents étaient probablement des actes isolés n’émanant pas d’organisations structurées. Il a ainsi préconisé d’éviter les raccourcis et les amalgames. Il a pointé du doigt la responsabilité d’internet qui via les réseaux pousse à l’extrémisme. Il a enfin rappelé que le rôle du président de la République et du gouvernement est de « rassurer nos compatriotes », tout en émettant des doutes sur la capacité actuelle de l’Etat à déceler en amont des profils potentiellement dangereux à travers les services de renseignements.

Source vidéo : Europe 1

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Publié le 20 Décembre 2014

police-aulnay-cheval.JPGNe sursautez pas si vous entendez des bruits de sabots ce week-end, boulevard de Strasbourg, à Aulnay. Jusqu'au 31 décembre, deux policiers municipaux à cheval vont sillonner les rues de la ville. Le premier est un fonctionnaire aulnaysien, et moniteur équestre confirmé. Le second est un élève stagiaire de l'Ecole nationale des gardes à cheval de Soissons (Aisne), d'où viennent également les deux montures. Ils auront une mission de sécurisation et de proximité avec la population.

Source : Le Parisien

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Publié le 4 Décembre 2014

4262413 police-illustr-alTrois hommes, suspectés de trafic de stupéfiants, ont été arrêté lundi soir à Sevran, dans la cité des Beaudottes, par les policiers du commissariat local d’Aulnay-sous-Bois. Ils étaient en train d’effectuer une transaction lorsqu’ils ont été contrôlés par les fonctionnaires. Ils étaient en possession de 500 g de drogue et de 160 euros. Ils ont été placés en garde à vue.

Source : Le Parisien 

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Publié le 21 Novembre 2014

« Le temps me donne raison », martèle le maire UMP d'Aulnay. Bruno Beschizza vient d'écrire au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. Il s'étonne de ne pas trouver trace, dans le projet de loi de finances 2015 (plus particulièrement dans son annexe 43 consacrée à la mission sécurité) de crédits pour la reconstruction du commissariat de la ville, aujourd'hui logé dans un bâtiment vétuste. 


Le projet avait reçu le feu vert de l'Intérieur en octobre 2013. A six mois des élections municipales, Manuel Valls, locataire de Beauvau, confirmait dans un courrier à l'ancien maire (PS) Gérard Ségura, que des études seraient engagées dès 2014, et que « le début des travaux [pouvait] être envisagé au début de l'année 2016, sous réserve des dispositions de la loi de finances ». « Les études de faisabilité ont bien été lancées, mais ne sont pas achevées », indique un porte-parole du ministère. Selon lui, la programmation immobilière de l'Intérieur pour 2015-2017 n'a pas encore été arrêtée. Le commissariat d'Aulnay en fera-t-il partie ? « Cela dépendra des études. »

Voilà qui conforte Bruno Beschizza dans son scepticisme. En 2013, il accusait déjà Manuel Valls de donner un coup de pouce au maire sortant socialiste en pleine campagne. Dans sa lettre, il enfonce le clou : si le commissariat d'Aulnay ne faisait pas partie des projets inclus dans le budget 2015, « cela poserait la question de savoir si l'intention de Manuel Valls était alors d'abuser les Aulnaysiennes et les Aulnaysiens dans un contexte électoral [...] ».

Du côté de Beauvau, on refuse d'entrer dans la « politique politicienne ». « Le ministère de l'Intérieur investit très fortement en Seine-Saint-Denis, malgré le contexte budgétaire que l'on connaît », souligne le porte-parole, qui égrène quelques-unes des sommes engagées en 2014 : 11 M€ à Livry-Gargan, 16,5 M€ au Raincy, 12,5 M€ à Sevran... Sans compter le projet d'Institut national de la police scientifique, dont la livraison est prévue d'ici 2019 à Saint-Denis.

Cela ne suffira guère à consoler Bruno Beschizza, qui a placé la sécurité en tête de ses priorités. D'autant que l'élu affirme avoir des informations sur une baisse des effectifs de police l'an prochain au sein de sa ville. « Ils n'ont pas encore été arrêtés par commune », assure le ministère, où l'on note tout de même, sur un ton aigre-doux que « M. Beschizza a soutenu un gouvernement [ NDLR : sous la présidence Sarkozy] sous lequel les effectifs à Aulnay sont passés de 303 à 213 policiers entre 2007 et 2012 ».

Source article : Le Parisien / Vidéos : Aulnaylibre.com !

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Publié le 15 Novembre 2014

A première vue le titre de notre article « Le numéro de téléphone de la police municipale d’Aulnay-sous-Bois s’affiche sur les frigos ! » a de quoi surprendre. Et pourtant, l’idée de glisser un sticker aimanté avec le dernier numéro d’Oxygène est une initiative très bien perçue par les Aulnaysiens. Certains le gardent dans leur poche, d’autres le collent à leur frigo. Chacun sa méthode pour s’en souvenir.

2014-NOVEMBRE-1695.JPGQuoi qu’il en soit, désormais les habitants le savent. La police municipale est à votre écoute au 0 800 39 93 93 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 avec comme ligne de conduite le respect et l’efficacité.

 

 

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Publié le 8 Novembre 2014

La rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose de prendre connaissance ci-dessous d’une vidéo tournée par le site de la ville d’Aulnay-sous-Bois présentant la police municipale. Depuis l’arrivée du nouveau maire Bruno Beschizza elle fonctionne désormais 24 heures sur 24 7 jours sur 7 au service des Aulnaysiens.

Source vidéo : site de la mairie d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 30 Octobre 2014

688782-nicolas-sarkozy-le-28-octobre-2014-a-marseille.jpgExpulser de leur logement les trafiquants de drogue des quartiers sensibles: la «solution» proposée par Nicolas Sarkozy mercredi à Marseille, n’est pas nouvelle, et fait déjà partie de l’arsenal anti-drogue dans les cités.

-- Ce que Nicolas Sarkozy a dit

«Quand un trafiquant est pris sur le fait et convaincu de trafic, on doit lui retirer l’appartement où lui et sa famille vivent, organisent leur activité délictuelle et terrorisent l’ensemble de l’immeuble (...) Ce sont souvent des familles tentaculaires et quand ce n’est pas le frère, c’est l’autre», a affirmé le candidat à la présidence de l’UMP dans un entretien à La Provence.

-- Pourquoi ce n’est pas nouveau

«Nicolas Sarkozy invente le fil à couper le beurre», raille le président socialiste du conseil général de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, à ce titre également président de l’un des gros bailleurs sociaux de région parisienne, l’OPH 93. Les bailleurs sociaux du département «ont déjà engagé des procédures contre des familles» condamnées, rappelle-t-il.

En Seine-Saint-Denis, «à plusieurs reprises, le juge d’instance a prononcé l’expulsion de la personne ou de ses enfants pour trouble anormal de voisinage», soulignait début 2014 la procureure de la Seine-Saint-Denis Sylvie Moisson, citant des affaires à Saint-Ouen et Saint-Denis.

Si des trafiquants condamnés au pénal «ont utilisé l’appartement qu’ils louaient, y compris auprès d’un bailleur social, pour entreposer des produits, des armes, des matériels de découpe, de conditionnement, pour effectuer une activité de nourrice ou plus», le parquet transmet au bailleur social le jugement de condamnation pour qu’il «sollicite la résiliation du bail» devant la justice civile, détaillait-elle.

La procédure existe mais elle n’est «quasiment jamais appliquée», regrette toutefois Bruno Beschizza, le maire d’Aulnay-sous-Bois, un proche de Nicolas Sarkozy qui dénonce la «frilosité» de certains édiles. Lui-même n’a toutefois pas eu l’occasion de demander une telle expulsion depuis les municipales.

-- Quels résultats?

D’un point de vue policier, il n’y a pas photo : les quelques expulsions opérées chaque année dans des cités mettent «une pression très forte» sur les dealers et permet de «désenkyster le trafic», relève un enquêteur de terrain en Seine-Saint-Denis.

A Bobigny, deuxième tribunal de France, le parquet y voit «l’un des leviers pour faire reculer ou cantonner la délinquance». Selon Mme Moisson, les bailleurs sociaux «n’y voient que des avantages», puisque cela lui permet d’en finir avec des locataires contre lesquels «ils reçoivent de multiples plaintes».

-- Quelles limites?

Il ne s’agit pas de mettre à la rue toutes les personnes suspectées de trafic et leurs proches. «On est dans un Etat de droit, pour que les procédures puissent être menées, il faut des éléments suffisants», rappelle M. Troussel, qui constate que les demandes des bailleurs en justice «aboutissent rarement».

«Ce n’est pas parce que quelqu’un a été vaguement mis en cause dans une enquête que l’on va déclencher une expulsion, c’est parce qu’il a été condamné de manière définitive», selon Mme Moisson.

Sur le terrain, le sujet est sensible et controversé. En témoigne le jugement d’expulsion de trois familles de Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, confirmé par la Cour d’appel de Versailles fin 2013.

Quatre enfants de ces familles modestes avaient été arrêtés en 2009 puis condamnés à des peines de prison pour leur implication dans un trafic de cannabis.

Une centaine de personnes ont organisé un rassemblement pour dénoncer une mesure d’expulsion «excessive» et une pétition, réunissant plus de 1.400 signatures, avait circulé. Finalement, pour ne pas que l’ensemble de ces familles se retrouve à la rue, la préfecture des Hauts-de-Seine a décidé de les reloger.

Source article: http://www.liberation.fr/ Photo : Boris Horvat. AFP.

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Publié le 20 Octobre 2014

fauxpoliciers.jpgUne femme de 93 ans s'est fait dérober 14.000 euros hier par trois malfaiteurs qui s'étaient introduits à son domicile en se faisant passer pour des policiers à Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.

Les trois voleurs se sont présentés à l'entrée de son appartement hier matin avec une fausse carte de réquisition. "Ils ont prétendu effectuer des vérifications après une série de cambriolages dans le quartier", a raconté cette source.

La nonagénaire a alors ouvert sa porte, laissant les trois malfaiteurs fouiller de fond en comble l'appartement, où se trouvait une enveloppe remplie d'argent en espèces. "Cette enveloppe contenait 14.000 euros. Ils sont partis avec", a précisé la source policière.
Une enquête pour "vol par fausse qualité" a été confiée au commissariat d'Aulnay-sous-Bois.

Source : http://www.lefigaro.fr/

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Publié le 2 Octobre 2014

antimendicite.jpgLa mesure avait été prise dans la foulée des municipales. Le 29 avril dernier, le maire UMP d'Aulnay signait un arrêté antimendicité, ciblant six secteurs de la commune. L'objectif : décourager les quêteurs insistants, jugés « agressifs », en les exposant à des amendes. Le dispositif est aujourd'hui reconduit. Bruno Beschizza vient de signer un nouvel arrêté, le premier ayant expiré le 30 septembre.

« Le texte a été légèrement remanié », indique-t-on au cabinet du maire. Mais l'esprit reste le même. L'arrêté, valable jusqu'au 30 juin 2015, proscrit la mendicité, mais aussi « l'occupation abusive et prolongée de la voie publique » et la « station assise ou allongée », « lorsqu'elles troublent la tranquillité des personnes ou entravent leur passage ou gênent la commodité de la libre circulation des piétons et des véhicules ou portent atteinte à la tranquillité publique et au bon ordre public ». Comme le prévoit la loi, cette interdiction s'applique à un périmètre précis : le centre-gare, l'avenue Anatole-France, la rue du 11-Novembre et le carrefour des Droits de l'homme, le secteur du Vieux-Pays, le secteur nord (rue Jacques-Duclos, boulevard Chagall, carrefours Monnet et Schumann) et le marché du Galion...

Ces zones se trouvaient il y a quelques mois à proximité de grands campements roms (le long de l'autoroute A 3, mais aussi en bordure du boulevard Chagall et près du centre commercial O'Parinor). La mesure semblait clairement à l'époque un prélude au démantèlement de ces bidonvilles. L'un après l'autre, de mai à septembre, ils ont effectivement été évacués, « mais de petits camps se reconstituent ici ou là », souligne-t-on en mairie.

Le promeneur ou l'automobiliste aulnaysien a cependant pu le constater de ses yeux : la mendicité n'a pas pour autant disparu depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté. Mais en mairie, on estime qu'il a eu un effet « dissuasif certain, même s'il n'existe pas d'outil statistique pour le mesurer ».

Une seule donnée quantifiable existe, c'est le nombre d'amendes distribuées par la police municipale : 53 verbalisations en l'espace de cinq mois, ainsi qu'« une centaine de constatations ». La reconduction de cette mesure devrait faire réagir les élus d'opposition et les associations. La Ligue des droits de l'homme et la Fédération nationale des associations de solidarité (Fnars) avaient déposé un recours contre le premier arrêté, et lancé une pétition demandant son retrait : « Nous souhaitons vivre dans une ville solidaire envers les plus démunis et ne cautionnons pas la stigmatisation et le rejet de ceux d'entre nous qui n'ont que la mendicité pour survivre ».

Source : Le Parisien

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Publié le 22 Septembre 2014

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Méthodologie

Les statistiques présentées sur cette page sont issues du rapport 2012 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), réalisé à partir des données du Ministère de l'Intérieur. Ce dernier ne diffusant pas de données relatives aux crimes et délits à l'échelon des villes, les chiffres présentés ci-dessus sont ceux de la circonscription de sécurité publique de Aulnay-sous-Bois dont dépend la ville d'Aulnay-sous-Bois.

Attention : les données présentées sur cette page correspondent aux plaintes effectivement enregistrées par les services de police et de gendarmerie. Les actes n'ayant pas entraîné de signalement aux forces de l'ordre ne sont donc pas comptabilisés dans ces données. Par ailleurs, ces chiffres sont rattachés au lieu de leur déclaration à la police ou à la gendarmerie et non au lieu où s'est déroulé le crime ou le délit.

La zone Police de Aulnay-sous-Bois couvre 2 communes parmi lesquelles Aulnay-sous-Bois, Sevran (source : L'Express).

Source : http://www.linternaute.com/

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Publié le 8 Juillet 2014

Six jeunes, arrêtés la semaine dernière, seront jugés fin août. La police a changé sa méthode : elle utilise la vidéo pour immortaliser leurs infractions.

Et si les policiers d'Aulnay-sous-Bois avaient trouvé la parade aux rodéos à moto ? L'audience qui doit se dérouler fin août au tribunal correctionnel de Bobigny donnera un début de réponse.

rodeomoto

Six jeunes habitants d'Aulnay, tous originaires de la cité de l'Europe, y seront jugés pour mise en danger de la vie d'autrui. Ils sont suspectés d'avoir multiplié les rodéos et autres courses de motos non homologuées qui exaspèrent les riverains. Dès que les beaux jours arrivent, c'est un incontournable en Seine-Saint-Denis. Et un casse-tête pour les autorités comme pour les élus. Pétitions, projets de loi... les initiatives se multiplient, sans venir à bout de ce fléau. Les policiers ont l'interdiction de poursuivre ces motards prêts à tout pour leur échapper, au vu des accidents que les tentatives d'interpellation pourraient engendrer. Alors, faute de pouvoir les interpeller sur le vif, les policiers d'Aulnay les ont filmés.

« Face aux récriminations des riverains et aux alertes de la mairie, nous avons décidé de changer de méthode », confirme le commissaire d'Aulnay, Vincent Lafon. Des surveillances ont été organisées durant deux semaines avec l'appui de caméras, dans le but d'engranger le maximum de photos de ceux qui fanfaronnent, le plus souvent non casqués, au guidon de deux-roues.

Au petit matin, jeudi, les policiers sont passés à l'action. Ils ont sorti de leur lit ceux qu'ils avaient reconnus et les ont placés en garde à vue. Un sixième suspect, qui se savait recherché, s'est présenté de lui-même. Tous ces jeunes gens, âgés de 18 à 24 ans, ont été déférés le lendemain au tribunal et ils seront jugés fin août. Les photos seront-elles considérées comme des preuves incontestables ?

« La vidéo est un outil privilégié », juge de son côté le nouveau maire (
UMP) d'Aulnay, Bruno Beschizza. Cet ancien policier déplore d'ailleurs que sa ville de près de 83 000 habitants ne compte « qu'une trentaine de caméras de vidéosurveillance ». Il n'exclut pas d'augmenter leur nombre.

A la suite des arrestations de la semaine dernière, une demi-douzaine de deux-roues ont été confisqués et sont partis à la fourrière. En effet, dans la foulée des arrestations, des perquisitions ont eu lieu. Quatre scooters et deux motos ont été saisis. Plusieurs étaient dépourvus d'immatriculation alors qu'ils auraient dû l'être. Les engins étaient stationnés en sous-sol pour deux d'entre eux, les autres garés en extérieur. Deux engins étaient détériorés, vraisemblablement utilisés pour les pièces détachées.

Ces saisies redonneront peut-être un peu de quiétude aux habitants du secteur. Et de sécurité. La conduite sauvage de ces deux-roues peut en effet avoir aussi des conséquences bien plus graves. Le mois dernier, une fillette a été renversée à Aulnay par un motard qui roulait vite et sans casque. Elle traversait la rue Paul-Cézanne lorsqu'elle a été fauchée par un motard qui n'a pas jugé bon de s'arrêter et d'attendre les secours à son chevet. Elle est vivante mais a été transportée à l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis, avec des blessures au visage, un traumatisme facial, des contusions au foie et aux poumons. Le chauffard, toujours recherché, encourt cinq années d'emprisonnement.

Source : Le Parisien

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Publié le 7 Juillet 2014

 

PETITION 

POUR LE RETRAIT DE L’ARRETE ANTI-MENDICITE A AULNAY-SOUS-BOIS 

« Luttons contre la pauvreté, pas contre les pauvres »

A Monsieur le Maire d'Aulnay-sous-Bois, 

IbFGdvwRFzdDyQf-556x313-noPad.jpgNous, citoyennes et citoyens d’Aulnay-sous-Bois, nous prononçons contre l’arrêté municipal anti- mendicité que vous avez pris le 29 Avril 2014.

Nous souhaitons vivre dans une ville solidaire envers les plus démunis et ne cautionnons pas la stigmatisation et le rejet de ceux d’entre nous qui n’ont que la mendicité pour survivre.

Depuis 1994, la mendicité ne constitue plus un délit. Depuis 2003, des arrêtés anti-mendicité répressifs et sécuritaires ont été pris notamment dans des villes touristiques et balnéaires de France. Ils ont été souvent contestés par la société civile locale et rejetés par la Justice parce qu'ils constituaient un excès de pouvoir ou parce qu'ils remettaient en cause les libertés individuelles.

Dans ce contexte de crise sociale et démocratique qui s’aggrave, nous voulons faire vivre l’un des piliers de notre devise républicaine : « Fraternité ».

Il faut combattre la pauvreté et non les pauvres. Pour cela, vous disposez, Monsieur le Maire, de moyens et êtes soumis à des obligations. C’est pourquoi, nous vous appelons à :

- Renforcer les moyens du Centre communal d’action sociale (CCAS) dont vous êtes le président

- Domicilier les sans-abris au CCAS, comme la loi vous y oblige, afin qu’ils accèdent aux minima sociaux et au droit commun

-Scolariser tous les enfants, sans exception, vivant sur le territoire de notre ville, conformément aux textes fondateurs de notre Ecole républicaine

-Développer les missions de médiation de notre Police Municipale auprès des personnes en grande précarité

-Engager une réflexion et des actions en faveur d’une politique locale dynamique de lutte contre la pauvreté et la grande précarité

Nous ne reconnaissons pas le trouble à l’ordre public causé par la mendicité à Aulnay-sous-Bois et encore moins son caractère agressif. Un tel arrêté risque d’augmenter la fragmentation sociale de notre ville qui a besoin de cohésion et d’apaisement.

Nous, citoyennes, citoyens, personnalités, associations, organisations syndicales, politiques, spirituelles, caritatives et religieuses, vous demandons solennellement de retirer votre arrêté.

Le 2 Juillet 2014

Site de la pétition :

https://www.change.org/fr/petitions/mr-le-maire-d-aulnay-sous-bois-pour-le-retrait-de-l-arrete-anti-mendicite-a-aulnay-sous-bois-2

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 5 Mai 2014

AM.jpgLa police municipale applique le nouvel arrêté antimendicité, qui vise notamment les Roms. Ceux-ci sont invités à circuler. S’ils reviennent faire la manche, ils seront verbalisés.

Hier matin, jour de marché, dans le centre-ville d'Aulnay. Par équipe de deux, les agents de la police municipale patrouillent au milieu des étals des marchands. Objectif : prévenir les personnes qui ont l'habitude de faire la manche dans ce secteur de l'existence de l'arrêté municipal antimendicité, pris le 29 avril par le nouveau maire UMP, Bruno Beschizza*.

« Pour l'instant, nous menons un travail d'information, explique Laurent Chemin, chef de service des brigades de jour à la police municipale. Nous expliquons l'arrêté aux contrevenants et nous leur demandons de quitter les lieux. S'ils reviennent, nous les verbaliserons. Ils risqueront alors jusqu'à 38 EUR d'amende. » Le message est semble-t-il passé puisque, fait exceptionnel, hier en milieu de matinée, seul un homme mendiait devant le Monoprix. « Dès 9 heures, nous avons demandé à une jeune femme rom, avec un bébé dans les bras, de circuler. Nous avons également informé un autre membre de sa famille qui faisait la manche un peu plus loin. Ils ont compris puisqu'ils sont partis en direction de la gare où ils ont pris le train. » Un jeune homme qui vendait du muguet sur le parking du marché a également été prié de quitter les lieux.

« Cet arrêté n'a pas pour objectif d'engorger les tribunaux, martèle Bruno Beschizza, venu faire un tour sur le marché. C'est un outil juridique pour permettre aux polices municipale et nationale de lutter contre la mendicité. » Le nouveau maire ne s'en cache pas : cet arrêté n'est que le prélude à l'évacuation des trois bidonvilles roms qui abritent près de 2 000 personnes.

Annie, Josette, Claude et Gilles, un groupe de retraités, n'en attendaient pas moins du maire : « Des gens qui font la manche, il y en a toujours eu. Mais là, il y en a trop. Ils sont sur le marché, dans le souterrain de la gare, partout. Et c'est sans parler des bidonvilles... Alors, oui, cet arrêté, c'est bien. » Michaël, un des barmen du quartier de la gare, ne dit pas autre chose. « Vendredi, ils étaient encore à l'entrée et à la sortie du souterrain de la gare et près du Monoprix. Il y en a qui demandent un peu d'argent, d'autres qui jouent de la musique. Cette semaine, une Rom est entrée dans le bar. J'ai dû la chasser ! Elle importunait les clients. » Même écho chez une des fleuristes du marché : « Ils vendent du muguet, du lilas, pour rien du tout ! Moi, mes fleurs, je les achète aux Halles. Du coup, c'est plus cher et personne n'en veut ! Alors, oui, que le maire les chasse ! »

Pour autant, les habitants d'Aulnay ne sont pas tous, loin de là, favorables à cet arrêté. « Moi, je prends le train tous les jours à la gare et, honnêtement, les Roms ne m'embêtent pas du tout. Pour moi, cet arrêté, c'est de l'affichage politique », commente Anette, 52 ans. « C'est vrai qu'ils sont presque tous les jours dans le souterrain de la gare. Mais franchement, ils ne sont pas agressifs, estime Ayat, 29 ans, une pharmacienne du quartier. Personnellement, je leur donne régulièrement de l'argent. Et je ne suis pas la seule. A la pharmacie, on a des clients qui achètent du lait pour leurs enfants. » Attablé au comptoir d'un café, Dominique, 58 ans, s'avoue gêné par cet arrêté : « Moi, j'habite dans les quartiers nord. Ils sont tous les jours au carrefour de l'Europe. Mais, si on ne veut pas donner, on ne donne pas. Et puis, ce sont des êtres humains. Il faut un peu d'humanisme ! »

De fait, nul n'est dupe. Cet arrêté ne va en rien régler la question rom. « Je veux juste faire passer le message que si dans certaines villes du département, tout leur est permis, à Aulnay, ils ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent », conclut le maire UMP.

* Il est interdit de faire la manche de 8 heures à 20 heures dans six secteurs de la ville, jusqu'au 30 septembre.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 2 Mai 2014

BBSCOHYLes Roms dans le collimateur. Comme promis durant sa campagne, l’UMP Bruno Beschizza a interdit la mendicité dans six secteurs de la ville de 8h à 20h.

Cela faisait partie de ses promesses de campagne. Le nouveau maire UMP d'Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, vient de prendre un arrêté anti-mendicité (voir le texte officiel ici). Cette disposition n'avait semble-t-il encore jamais été prise en Seine-Saint-Denis.

« Durant la campagne, on m'a systématiquement parlé de ce problème. Je ne me voyais pas demander à ma police municipale d'agir, sans lui donner les moyens de le faire », indique l'élu, qui a notamment ciblé les zones proches des campements roms, établis dans le nord de la ville, et le long de l'autoroute A 3. Le sujet alimentera probablement le débat au conseil municipal qui se tient ce soir.

L'arrêté, valable jusqu'au 30 septembre prochain, évoque « le nombre croissant de personnes se livrant à la mendicité en différents endroits de la ville », « parfois de manière agressive ou avec enfants » ainsi que « les plaintes adressées par les administrés et les difficultés pour les forces de police de les gérer ».

Comme l'exige le droit, l'arrêté définit un périmètre et des horaires d'application. La préfecture de Bobigny indique n'avoir formulé « aucune objection ». Il proscrit donc les mendiants de 8 heures à 20 heures, dans six secteurs de la commune : le quartier centre-gare ; l'avenue Anatole-France ; la rue du 11-Novembre ; le secteur du Vieux-Pays ; les grands axes du nord de la ville, rues Duclos, Chagall, Cézanne, carrefour de l'Europe ; et enfin le marché du Galion, en lisière de la Rose-des-Vents. Polices nationale et municipale devraient donc concentrer leurs efforts sur ces secteurs, et en faire partir les quêteurs qu'on aperçoit aux feux tricolores ou aux portes des supérettes.

Pour Bruno Beschizza, la mesure, prise sur le modèle des villes comme Orléans ou Nice, sert clairement de prélude à l'évacuation des bidonvilles roms. L'élu a déjà pris, de concert avec le maire UDI du Blanc-Mesnil, un arrêté afin de démanteler le campement situé le long de l'autoroute A 3, qui pourrait avoir lieu prochainement.

« On n'est pas étonnés, la situation en Seine-Saint-Denis promet d'être violente », soupire François Siebecke, ancien élu Europe Ecologie et membre du collectif de soutien aux Roms d'Aulnay. L'arrêté peut faire l'objet d'un recours dans les deux mois à compter de sa publication.

Ailleurs, la disposition a parfois fait long feu. Certains arrêtés ont ainsi été annulés par le tribunal administratif, comme à la Madeleine, près de Lille (Nord). A Paris, la préfecture de police a renoncé en 2012 à reconduire plusieurs arrêtés anti-mendicité jugés peu efficaces -- avec des amendes restées largement impayées. Ils visaient notamment les quartiers des Champs-Elysées, des grands magasins et du Louvre.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 27 Janvier 2014

Vous trouverez ci-dessous un article du journal Le Parisien, paru ce matin, évoquant l’extension de l’utilisation de la vidéosurveillance quasiment dans toutes les villes de Seine-Saint-Denis. Etrangement, Aulnay-sous-Bois n’est pas mentionnée ! Se pourrait-il que notre commune ait pris du retard dans ce domaine depuis l’élection de Gérard Ségura en 2008 ?

Qu’il est loin le temps où la vidéosurveillance était brandie comme un outil d’asservissement. Le fameux « Souriez, vous êtes filmé » ou encore « Big Brother vous espionne » n’aura pas tenu le choc face au sentiment d’insécurité. Résultat : les 40 communes du département ont, ou vont avoir, leurs caméras. Elles n’étaient que 20 en 2010. Il faut souligner que le dispositif a été, depuis, largement encouragé par l’Etat, qui subventionne l’implantation des appareils. Ainsi en 2012, vingt-quatre dossiers ont été financés, selon la préfecture, pour un montant total légèrement supérieur à 3 M€.

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Epinay a été la première ville du département à déployer des caméras de vidéo-protection, en 2005. On en trouve désormais dans quasiment toutes les communes, avec des variations. A Bobigny, Les Lilas ou le Pré, des caméras sont installées sur des bâtiments publics (par exemple autour de la préfecture). A Saint-Denis comme à Montreuil, les deux plus grandes villes du département, il n’y a que quelques caméras dans certains endroits considérés comme « sensibles » : autour de la gare et du Stade de France à Saint-Denis, dans la rue commerçante piétonne à Montreuil.

D’autres communes ont opté pour un déploiement plus large. A Dugny (UMP), 11000 habitants, 20 caméras ont été installées cet automne, dix seront rajoutées d’ici 2015. « On a travaillé en étroite collaboration avec la police nationale pour les positionner en fonction des statistiques de la délinquance », explique Jérôme Kayal directeur des ressources et de l’organisation, en charge de la mise en place de la « vidéo-protection ». A Noisy-le-Sec (UDI), l’installation des 49 caméras de vidéo tranquillité dans toute la ville sera terminée d’ici mi-février. A Pierrefitte (PS), le poste de police municipale est en travaux pour permettre la réalisation d’un centre de surveillance urbaine, d’où seront visibles les 79 caméras, haute définition, soit rénovées soit nouvellement implantées. Toutes alimentées par fibre optique, elles contrôleront les grands équipements, des lieux de passage comme la rue de Paris, les abords de la gare ou le parking Jean-Jaurès en centre-ville, qui avait été incendié à l’été 2012.

Au Blanc-Mesnil (PC), 73 caméras surveillent les bâtiments publics, Noisy-le-Grand (PS) en aura autant d’ici la fin de l’année (lire ci-dessous). Epinay (DVD), qui compte déjà 90 caméras sur la voie publique et 45 dans les bâtiments publics, prévoit d’en implanter 50 de plus en 2014. Drancy (UDI) est la championne. La ville de Jean-Christophe Lagarde, 67000 habitants, compte actuellement 315 caméras : 68 sur la voie publique + 247 dans les parkings de l’office HLM. C’est la commune la plus dotée du département. En 2014, le système sera étendu à la Cité du Nord et une amélioration de la qualité des images sera mise en place : elles passeront en haute définition. Même les plus petits s’y sont mis, à l’instar de Coubron (UMP), 4700 habitants, fier d’indiquer que son territoire est depuis 2012 « placé sous vidéo-protection ». Il s’agit surtout dans ce village plutôt tranquille de « prévenir les dégradations et les actes d’incivisme ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 23 Janvier 2014

La dernière livraison de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) est tombée ce jeudi. L'occasion pour leparisien.fr de faire un point sur l'évolution des principaux faits de délinquance sur les six dernières années.  Zones police et gendarmerie cumulées, les atteintes aux biens ont augmenté de 5,6% entre 2013 et 2012 (+3,8% sur 6 ans). Les atteintes à l'intégrité physique des personnes ont également augmenté (+1,3% en un an, +5,2% en 6 ans), tout comme les infractions économiques et financières, qui ont explosé sur un an (+12,8%) mais restent à la baisse sur 6 ans (-6%). 

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Comme dans le reste de la France, les cambriolages ont particulièrement augmenté, (+11% en un an, et +35% en 6 ans) dans la région capitale. Dans le détail, les cambriolages ont bondi en un an de 26,2% à Paris, de 21,5% dans les Hauts-de-Seine, de 12,4% dans les Yvelines, de 11,2% dans le Val-de-Marne. Ils ont également augmenté en Seine-et-Marne (+8%), en Seine-Saint-Denis (+5,7%) et en Essonne (+2,5%) . Il n'y a guère que dans le Val-d'Oise qu'ils ont baissé (-6,5%).

Pour plus de détails sur l’évolution de la délinquance département par département depuis 2008 cliquez ici.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Sécurité publique

Publié le 5 Janvier 2014

Valls_Toulouse_2012.JPGLe ministre de l’Intérieur Manuel Valls sera présent à Aulnay-sous-Bois le lundi 6 janvier 2014.

Au programme de sa venue, la visite du commissariat rue Louis Barrault (passage en revue des locaux, échanges avec les personnels et présentation de la Zone de Sécurité Prioritaire par les forces de l’ordre). Un cheminement est également programmé dans le quartier du Gros Saule placé comme chacun sait en ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire). La journée devrait s’achever par quelques discours de Gérard Ségura, Daniel Goldberg et Manuel Valls à l’Hôtel de Ville.

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Publié le 1 Janvier 2014

Manuel Valls a présenté le bilan de la nuit de la Saint-Sylvestre ce mercredi place Beauvau. Le ministre de l'Intérieur a indiqué que 1 067 véhicules ont été incendiés au Nouvel An en France. Un chiffre en baisse de 10,6% par rapport à l'an dernier.  Au cours d'une conférence de presse, Manuel Valls a précisé qu'au cours de la nuit du Nouvel An de l'an dernier, 1 193 véhicules avaient été brûlés. Sur les onze premiers mois de l'année, ce chiffre est en recul de plus de 6% par rapport à la même période de l'année précédente, s'est-il félicité.

Source : http://www.lexpress.fr / Vidéo d’illustration : Aulnaylibre !

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Publié le 22 Décembre 2013

cambrio-copie-new_640x280.jpgSelon la dernière enquête de l'Insee, le sentiment d'insécurité n'a jamais été aussi fort depuis sept ans. L'étude révèle que 17% des Français expriment un sentiment d'insécurité, un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes et lié à l'explosion des cambriolages.  L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) et l'Insee ont publié jeudi leur septième enquête dite de «victimation». Elle consiste à interroger les Français sur les faits de délinquance dont ils disent avoir été victimes, ce qui tranche avec les chiffres officiels.

En 2013, observe l'enquête, plus de 17% des personnes interrogées disent avoir ressenti «à domicile» ou «dans leur quartier» un sentiment d'insécurité contre 16,3% en 2012 et moins de 13,3% en 2008. La proportion de personnes citant la délinquance «parmi les trois problèmes les plus préoccupants dans la société française» est aussi à son «niveau le plus élevé depuis 2007» (53%), souligne encore cette enquête.
Selon l'ONDRP, cette hausse du sentiment d'insécurité est à mettre en relation «avec l'augmentation» des Français lui ayant déclaré avoir été victimes de vols ou de tentatives de vols ou «en avoir entendu parler dans leur environnement» et notamment des cambriolages en forte augmentation depuis plusieurs mois, selon les statistiques officielles.

4,2 millions de vols et tentatives ont eu lieu en France en 2012
 
4,2 millions de vols et tentatives ont eu lieu en France en 2012, révèle par ailleurs cette enquête qui se base sur des entretiens, soit deux à trois fois plus que les chiffres officiels. Seulement 39% des victimes ont déposé plainte pour un vol et 20% pour tentative, ce qui explique la distorsion avec les chiffres officiels des forces de l'ordre. Plus de 1,9% des ménages français, selon cette enquête, ont déclaré avoir été victimes de cambriolages ou de tentatives de leurs résidence principale, fait encore valoir l'étude, soit 600.000 faits. Cela concerne 2,1 ménages sur 100, une «hausse très significative» par rapport aux années précédentes. Les bijoux figurent parmi les objets les plus convoités par les voleurs, pointe l'ONDRP.

L'observatoire a publié cette semaine une autre étude montrant que la part d'étrangers mis en cause par la police pour des vols a augmenté en 2012 (27% plus dix points en quatre ans), s'expliquant par la part des Roumains, Tunisiens ou Géorgiens impliqués dans ceux-ci. Selon l'ONDRP, les vols sont souvent le fait d'une «criminalité organisée» ou «de réseau» visant les maisons sans «chercher la confrontation ni avec les victimes ni avec les forces de l'ordre».

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Octobre 2013

Bruno-Beschizza-Aulnay-copie-1Au sein de l’opposition municipale, les élus Europe Ecologie-les Verts rappellent qu’ils faisaient partie de la délégation reçue place Beauvau en 2012. « Nous nous félicitons de la décision du gouvernement de financer les études du commissariat », indiquent-ils par voie de communiqué. « C’est une première étape qui devra être concrétisée par l’inscription effective au budget de la nation », ajoutent-ils. C’est un tout autre ton qu’emploie Bruno Beschizza, conseiller régional et candidat UMP aux prochaines municipales. Le courrier du ministre n’est selon lui « qu’une simple promesse d’étude pour 2014, qui n’engage même pas le ministère de l’Intérieur sur un quelconque financement de la construction du nouveau commissariat ». Et de dénoncer « l’utilisation d’effets d’annonce, validés par des ministres socialistes, pour masquer le bilan désastreux du maire sortant ».

Source : Le Parisien

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