securite publique

Publié le 26 Novembre 2015

Après les attentats de Paris, le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza déclare : « la police doit avoir des moyens renforcés »

Les policiers pourraient mieux agir avant, pendant et après. Ancien commandant de police, le secrétaire national des Républicains chargé de la sécurité, Bruno Beschizza, estime ¬aujourd’hui qu’il faut plus de moyens pour les forces de l’ordre.

Alors que des renforts de militaires ont été déployés et que des recrutements dans la sécurité ont été annoncés après les ¬attentats, le maire d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) pense qu’il faut ¬revoir plus largement le rôle et les ¬missions des forces de l’ordre.

Etes-vous satisfait de l’extension de l’état d’urgence par l’Etat ?

J’ai salué l’initiative du chef de l’Etat, car il fallait moderniser ce texte datant de 1955. J’avais aussi salué les mots du ¬Premier ministre en janvier, quand il ¬disait qu’il y avait une vraie menace. Mais il fallait prendre des mesures à effet immédiat. Car le recrutement de policiers est une bonne chose mais il faut deux ans de formation avant qu’un agent soit opérationnel. Et dans l’état actuel des choses, on ne peut attendre.

Il y a des militaires pourtant…

Effectivement, mais ce n’est pas une solution, car je pense que nos soldats seraient plus utiles sur les théâtres d’opérations extérieurs plutôt qu’en ¬milieu urbain. Il vaut mieux s’occuper des forces en présence ici. Je pense notamment à la possibilité de permettre aux policiers d’effectuer des heures supplémentaires rémunérées. Cela permettrait de dégager immédia¬tement l’équivalent de 4 000 temps pleins.

Faut-il également ¬revoir les missions de la police ?

C’est indispensable. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque cible potentielle, car ils ne seront jamais assez. Et il faut les libérer de certaines tâches, comme le transfert de détenus ou la sécurisation de certains lieux, pour qu’ils se concentrent sur les ¬missions de protection. Je rappelle que nous disposons de 140 000 policiers, mais aussi de 90 000 gendarmes, 20 000 policiers municipaux et de 150 000 agents de sécurité privée.

Les policiers peuvent porter leur arme 24h/24. Une mesure à étendre à la police municipale ?

Je pense qu’il faut leur laisser cette possibilité, même quand ils ne sont pas en service. Dans ma ville, cela représenterait 67 policiers prêts à intervenir à tout moment. Cela veut dire que la question de l’armement des policiers municipaux ne doit plus se poser. On ne peut pas laisser des personnes en tenues sans armes, car ce sont des cibles vivantes.

La vidéoprotection s’est révélée utile dans l’enquête sur les terroristes. Comment la développer ?

Le gouvernement doit aider les communes à s’équiper. J’ai proposé qu’on laisse à ma ville les 5 millions d’euros de dotation qui lui ¬seront retirés l’an prochain. En échange, je m’engage à tout investir en sécurité, car la vidéoprotection représente un coût très important pour les maires.

Cela permettrait-il d’intervenir davantage en amont ?

C’est même évident, puisque l’on ¬remarque qu’il y a une porosité entre les milieux terroristes et la délinquance de quartier. Non pas que les cités sensibles soient des espaces aux mains des islamistes radicaux, mais ce sont des lieux de recel d’armes, notamment des fusils d’assaut kalachnikov, qui peuvent être utilisées par les terroristes. Toute la ¬police doit avoir des moyens renforcés, être mieux armée face à ce problème.

Les services de renseignement sont-ils à la hauteur ?

Le problème n’est pas leur manière de travailler, car ils font avec les outils qu’on leur donne. Le problème est qu’il y a trop de décrets de la loi sur le renseignement qui n’ont pas été mis en application. C’est la faute à la lenteur de la machine administrative. Or, celle-ci doit être en phase avec l’état d’urgence. Quand on est en guerre, on ne doit pas attendre.

D’autant que des terroristes étaient déjà connus de la police…

C’est pour cela qu’il faut revoir l’urgence d’incarcérer certains individus. On l’a vu avec le logeur des terroristes, à Saint-Denis, qui a déjà été condamné à plusieurs reprises, mais dont certaines peines n’ont pas été appliquées. Il y a beaucoup trop d’écart entre les peines écrites dans le Code pénal, les peines prononcées et celles appliquées. Aussi faut-il réfléchir à une augmentation du nombre de places dans les prisons.

Source : http://www.directmatin.fr

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Publié le 25 Novembre 2015

Le maire Bruno Beschizza veut construire un nouveau commissariat de police près du stade du Moulin Neuf à Aulnay-sous-Bois

Où et quand sera reconstruit le commissariat d’Aulnay ? Ce n’est pas la première fois que la question est posée dans cette commune, où les policiers logent aujourd’hui dans des locaux vétustes et inadaptés. Le maire (LR) Bruno Beschizza vient d’écrire au ministre de l’Intérieur pour proposer un nouveau terrain, situé avenue du Maréchal-Juin.

Celui-ci, un temps pressenti pour accueillir une caserne de pompiers, est « un site stratégique », « à 200 m de l’hôtel de ville », indique Bruno Beschizza. L’élu n’a jamais caché son hostilité au projet lancé par son prédécesseur, le socialiste Gérard Ségura. Celui-ci avait mis à disposition un terrain situé dans les quartiers nord de la ville, à la lisière de la Rose-des-Vents. Juste avant les municipales de 2014, il avait même reçu des assurances de Manuel Valls, alors locataire de Beauvau.

Des études de faisabilité avaient alors été menées. Mais il semble peu probable que le chantier démarre en 2016, comme le ministre l’avait évoqué à l’époque.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Novembre 2015

La mairie d'Aulnay-sous-Bois perd en justice pour manque de transparence sur la vidéosurveillance

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d'un communiqué de presse d'Hervé Suaudeau annonçant que la mairie d'Aulnay-sous-Bois perd en justice pour manque de transparence sur la vidéosurveillance. A noter que le jugement du tribunal administratif de Montreuil est disponible au format pdf à la fin dudit communiqué.

Communiqué de Hervé Suaudeau

- blogueur, engagé associatif et écologiste, militant contre la surveillance de masse -

Aulnay-sous-Bois le 2 novembre 2015

Vidéosurveillance : La mairie d'Aulnay-sous-Bois perd en justice pour manque de transparence

« Le maire d’Aulnay-sous-Bois veut surveiller les habitants mais refuse d’être surveillé »

Le Tribunal Administratif de Montreuil vient de rendre une décision négative à l'encontre de la mairie d’Aulnay-sous-Bois et sa volonté de ne pas donner accès à des documents concernant la vidéosurveillance. Dans son jugement du 23 octobre 2015, la cour annule le refus de la demande [1] présentée 553 jours avant par Hervé Suaudeau [2].

Les documents administratifs demandés devaient permettre à deux journalistes de Cash Investigation, Jean-Pierre Canet et Jean-Marc Manach, d’établir le coût et l’efficacité de la vidéosurveillance à Aulnay-sous-Bois. Pour leur émission présentée par Elise Lucet sur France 2, ces journalistes ont dû utiliser d’autres voies pour se procurer ces documents [4]. Ce refus démontre la mauvaise volonté de la ville pour assumer le bilan factuel la vidéosurveillance [5].

Une partie des documents a été reçue le 24 février 2015, soit plus de 300 jours après la demande, et après les saisines successives de la CADA et du Tribunal. La Mairie a demandé ensuite au demandeur de se désister, ce qu’il a refusé, considérant les documents incomplets.

À ce jour, Hervé Suaudeau attend que la municipalité applique le jugement. : « Je n’ai pas demandé de condamnation financière malgré les frais engagés et j’espère qu’il ne sera pas nécessaire de faire appel à des huissiers pour saisir les documents afin de ne pas engendrer de coûts inutiles pour la collectivité. ». Le militant contre la surveillance de masse rajoute « comme l'a démontré Cash Investigation, la vidéosurveillance publique est extrêmement coûteuse et inefficace. Les caméras sur la voie publique rajoutent de l'insécurité en mobilisant des moyens publics colossaux qui pourraient être déployés pour la sécurité et la prévention sur le terrain. Il est surtout très choquant de constater que ceux qui mettent en place la surveillance de masse refusent d’être eux-mêmes surveillés par le contrôle citoyen. »

Notes et références :

[1] Liste des documents administratifs demandés

• le rapport commandé à la société SECTRANS CP CONSEILS suivant la décision n°1548 présentées au conseil municipal le 7 avril 2011 (mission de conseil et d'accompagnement sur les questions de sécurité) ;

• les documents établissant le coût de l'audit pour produire le rapport précité ;

• les documents établissant le coût détaillé du chantier relatif à la pose ou la mise à jour des caméras de vidéosurveillance, évoqué dans le journal Oxygène d'octobre 2013 ;

• les documents établissant le coût de la maintenance du système de vidéosurveillance public d'Aulnay-sous-Bois.

[2] Historique de la demande de documents :

• Par lettre recommandée en date du 17 avril 2014 à Bruno Beschizza, Maire d'Aulnay-sous-Bois, j'ai demandé la communication de documents administratifs. Aucune réponse n’a été faite malgré l’obligation faite aux administrations de répondre.

• Le 27 juin 2014 j’ai donc saisi la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs).

• L'avis de la CADA (reçu le 22 septembre 2014) estime que les documents sont communicables : http://cada.data.gouv.fr/20142557/

• Le 10 octobre 2014 n’ayant toujours aucune réponse de l'administration qui a pourtant reçu une copie de l'avis, j’ai envoyé au maire d'Aulnay-sous-Bois une nouvelle lettre recommandée pour demande d’application de l'avis de la CADA.

• Toujours sans réponse de la part de la Mairie j’ai saisi le tribunal administratif de Montreuil le 21/11/2014.

[3] « Cash investigation - Le business de la peur / intégrale » - compte Youtube de Cash Investigation : https://www.youtube.com/watch?v=5FdE8wrt2XA (émission diffusée le 19 septembre dernier sur France 2)

[4] « "Le business de la peur" : France 2 étrille la vidéosurveillance d'Aulnay-sous-Bois » - MonAulnay.com http://www.monaulnay.com/? p=60135

[5] L'adjoint à la sécurité Franck Cannarrozzo n'a cependant pas pu éviter l'interview bien que le maire ait refusé toute communication de documents durant des mois.

Jugement Tribunal Administratif de Montreuil (Format pdf)

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Publié le 25 Octobre 2015

10 ans après les émeutes en Seine-Saint-Denis un policier déclare : « à la moindre étincelle ça peut repartir ! »

En 2005, ils étaient de l'autre côté des barricades. A peine plus âgés que ceux d'en face, Yannick, Arnaud et David* étaient tout jeunes policiers en Seine-Saint-Denis. Premières nuits de feu, premières violences urbaines d'une ampleur inouïe. « Au beau milieu des cités, visés par des cocktails Molotov », se souvient David, jeune Nordiste, 21 ans à l'époque.

« C'était la folie ! Des cailloux étaient jetés de partout, il y avait des gars cagoulés avec des écharpes... Je suivais les anciens. La dernière semaine, on n'intervenait plus que sur les urgences, sinon on laissait brûler », raconte de son côté Yannick, aujourd'hui brigadier-chef. Il est fils de policier et a grandi en Seine-Saint-Denis. Arnaud aussi est un enfant du 93, né en HLM dans une petite cité. « Personne ne s'attendait à ça : des hordes déboulaient pour faire la loi et, nous, on avait des casques en plastique, un flash-ball pour quatre avec 4 cartouches, dit-il. Ça marque une vie de flic. »

Dix ans plus tard, ils sont devenus pères pour deux d'entre eux, ont pris du grade et continuent à arpenter, tout de bleu vêtus, la Seine-Saint-Denis et ses cités. Malgré un constat très amer.

« Avant, on se prenait surtout des jets de projectiles; maintenant, les délinquants n'hésitent plus à venir au contact, et, dans certains quartiers, on est obligés d'appeler des renforts systématiquement », résume Arnaud, qui travaille de nuit. Il a été blessé plus d'une fois : au visage, aux jambes, et « ne compte plus les entorses aux mains ». Pour les projectiles, pas besoin de chercher bien loin : les cailloux de la rénovation urbaine, des bouteilles de lait, des mortiers — « l'arme favorite » —, et même des chariots de supermarché, lancés depuis les étages. « On ne peut plus faire un contrôle sans recevoir au minimum des insultes », assure David. L'ancien provincial « ne comprend pas que des jeunes puissent avoir peur de leur police ». Mais il précise aussi sec : « Il n'y a aucun quartier où on ne va pas, l'ordre est de rentrer partout, même si on sait qu'on va prendre des pavés, il n'est pas question que ça devienne Banlieue 13 (NDLR : un film d'action se déroulant en banlieue). » Yannick est plus nuancé et décrit des quartiers où les patrouilles pédestres sont plus rares.

« La haine du bleu n'a jamais été aussi forte », pense Arnaud. Il n'est pas à court d'exemples. Le plus récent remonte au mois de juillet, à Aulnay-sous-Bois. « On était une trentaine de policiers face à une centaine de jeunes, un a lancé : De toute façon, Mérabet (le policier exécuté le 7 janvier près de « Charlie Hebdo ») n'était que le premier. » Aussi loin qu'Arnaud cherche dans ses souvenirs d'ado du 93, le « policier a toujours été l'ennemi », mais jamais à ce point. « On a été applaudis en janvier; là, on n'est plus rien », abonde Yannick. David ne le contredira pas. Le premier appartement qu'il louait à Saint-Denis, à peine affecté sur le 93, offrait une vue plongeante sur un panneau stop, où était inscrit « A mort les flics ».

En même temps qu'ils dépeignent une délinquance plus violente — « il y a des kalachnikovs dans toutes les cités » —, plus jeune, plus organisée, ils décrivent des pratiques policières plus policées. « Les gifles ne partent plus comme avant », attestent les trois fonctionnaires. La crainte des poursuites et des condamnations est omniprésente. David est convaincu qu'il « faut punir les brebis galeuses », mais davantage protéger les bons flics. « Nous, on a notre Code de déontologie et le Code pénal, enchaîne Arnaud. De l'autre côté, aucun code, c'est de plus en plus compliqué de lutter. »

Ils en veulent à la Justice, qu'ils aimeraient voir prononcer davantage de peines de prison ferme — « et pas au bout de 30 faits » —, mais le blues vient aussi de l'intérieur. « Les surveillances de lieu de culte pour Vigipirate, ça rassure la population, mais pendant ce temps nous ne sommes plus en mesure de répondre à toutes les missions police secours », regrette Arnaud, qui aimerait davantage de relais de l'armée.

Ces policiers en veulent à leur institution, qui, dit Yannick, « cache la misère et ne veut surtout pas faire de vague ». « Les jeunes flics apprennent surtout à se couvrir », regrette ce policier en pensant que, depuis 2005, le dialogue avec le terrain n'a pas été noué. « A la moindre étincelle, ça peut repartir, pense David. Et là, on serait confrontés à un gros problème d'effectifs et de moyens. » Ce qui les fait tenir ? « Quatre-vingts pour cent de la population, qui méritent qu'on les aide comme on aiderait nos propres parents », lâche David, qui se donne encore dix ans.
* Leurs prénoms ont été changés.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Octobre 2015

Insécurité : les chiffres des crimes et délits en 2014 à Aulnay-sous-Bois et en Seine-Saint-Denis

Le nouveau Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), créé en 2014 sous l’impulsion de Manuel Valls, a publié des données relatives aux crimes et délits enregistrés par les services de police : ( https://www.data.gouv.fr/fr/ ). Des commissariats du 93, celui de Saint-Denis - L’Île-Saint-Denis a enregistré le plus grand nombre : de coups et blessures volontaires criminels ou correctionnels (918, devant Aulnay et Bobigny) ; de vols violents sans armes contre des femmes dans l’espace public (1 115, très largement devant Aubervilliers et Aulnay) ; de vols à la roulotte (2 094, presque deux fois plus qu’Aulnay et Aubervilliers — mais ce sont La Courneuve et Aubervilliers qui subissent le plus de vols à la tire ); de vols simples contre des particuliers dans des locaux ou espaces publics (1 283) ; de recels (242, devant Aubervilliers) ; de dégradations de biens privés (655) ; de port ou détention d’armes prohibées (150, devant Bobigny et Aulnay) ; de falsification et usage de chèques volés (258, juste devant Pantin) ; et d’escroqueries et abus de confiance (492).

En ce qui concerne les destructions et dégradations de véhicules privés, Saint-Denis, avec 598 faits recensés, est derrière Bobigny — et derrière Aulnay pour les vols d’automobiles. Pour l’usage de stupéfiants (704 faits recensés), Saint-Denis vient après Aulnay et Saint-Ouen et juste devant Clichy. Les cambriolages de résidences principales (489 à Saint-Denis) touchent d’abord Montreuil, Les Lilas et Aulnay. Rosny-sous-Bois se distingue par la fausse monnaie (14 faits). Il restera à voir l’an prochain si les renforts de police annoncés par le ministre de l’Intérieur ont un effet significatif sur les statistiques.

Source article : http://www.lejsd.com/ / Image d’illustration

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Publié dans #Sécurité publique

Publié le 21 Octobre 2015

Aulnay-sous-Bois : l’agresseur d’une femme enceinte arrêté !

Un homme de 50 ans a été interpellé mardi, au petit matin, avenue de Mun à Aulnay près d’un an après un violent cambriolage auquel il aurait participé. Les faits remontent au 20 novembre 2014. Une habitante d’Aulnay, enceinte, s’était fait violemment pousser dans l’escalier, par deux hommes qui venaient de cambrioler son logement.

Elle avait écopé de six jours d’ITT (incapacité totale de travail). Les deux malfaiteurs avaient forcé la porte avec une scie. L’un des cambrioleurs a été reconnu sur photo, sur le fichier de la police. Un rapprochement a été fait avec un second cambriolage du secteur.

Parti en Serbie, le suspect a été interpellé quelques jours après son retour. Chez lui, la police a saisi 12 000 € en liquide et plusieurs armes, dont une carabine et une centaine de cartouches.

Une dizaine de pièces d’identité portant sa photo ont, en outre, été trouvées en sa possession. Elles étaient de plusieurs nationalités européennes : espagnole, italienne, britannique…

Source : Le Parisien

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Publié dans #C'est dans le Journal, #Sécurité publique

Publié le 29 Juillet 2015

Poignet cassé pour un policier municipal suite à une violente interpellation dans le quartier Chanteloup à Aulnay-sous-Bois

Arrestations mouvementées pour les équipes de la police municipale d’Aulnay-sous-Bois, dans la nuit de mardi à mercredi. Un agent qui a été transporté à l’hôpital Ballanger, a eu le poignet cassé et s’est vu prescrire soixante jours d’ITT (incapacité totale de travail), selon le maire (LR) d’Aulnay, Bruno Beschizza.

Peu après une heure du matin, la police municipale a été appelée pour tapage, place du Commerce, dans le quartier Chanteloup. A son arrivée, le ton est monté avec une dizaine de personnes présentes sur un parking. Des insultes et menaces ont volé et l’interpellation a été difficile pour les agents qui ont dû appeler des collègues en renfort. L’une des trois personnes arrêtées avait par ailleurs une bombe aérosol de lacrymogène.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Juillet 2015

La lutte contre les voleurs à la portière s’intensifie dans le 93

Vendredi, 18 heures. L’hélicoptère des forces de l’ordre vient de décoller. Quelques minutes plus tard, l’A 1 apparaît sur l’écran géant du centre d’information et de commandement (CIC) de la police du 93, à Bobigny.

Le casque sur les oreilles, les policiers du CIS écoutent leurs collègues à bord. Objectif : repérer depuis le ciel les voleurs à la portière, qui ont fait de cet axe et des communes alentour de Saint-Denis et Aubervilliers leur terrain de jeu favori.

Trois vols à la portière en moyenne par jour. En cinq mois, de janvier à mai 2015, 442 vols à la portière ont été commis dans le département, dont 29 sur l’A 1. En dépit des moyens déployés, leur nombre ne faiblit pas, voire augmente. En 2014, la police a recensé 1 448 faits contre 1 380 en 2013. « Nous répertorions en moyenne trois vols à la portière par jour. C’est un véritable fléau », reconnaît le commissaire divisionnaire Christian Meyer, chef d’état-major de la DTSP 93 (direction territoriale de la sécurité de proximité).

Des policiers dans les airs et au sol. Pour lutter contre ce phénomène, depuis quinze mois, tous les jours, matin, midi et soir, des effectifs des brigades anti-criminalité de Saint-Denis, de La Courneuve et de la compagnie de sécurisation et d’intervention départementale (CSI 93) sont mobilisés au sol. Ils reçoivent le vendredi et le dimanche soir, à l’heure des embouteillages propices aux vols, le soutien de l’hélicoptère. « Ce dispositif nous permet de repérer les auteurs présumés avant leur passage à l’acte. Et de les identifier a posteriori », indique le commissaire Meyer. Les moyens vidéo sont ultraperformants et on peut suivre en temps réel les agresseurs. Ce vendredi-là, aucun vol à la portière n’est à déplorer, mais grâce à l’hélicoptère, le nombre d’arrestations a augmenté de 61 % entre 2013 (129 arrestations) et 2014 (208 arrestations).

Des voleurs juchés sur des scooters. Le mode opératoire des voleurs à la portière ne varie guère. « Ils sont le plus souvent juchés sur un scooter et ils profitent des embouteillages pour commettre leurs délits. Ils cassent une des vitres et s’emparent du sac de leur victime avant de s’enfuir », résume Christian Meyer. Leurs cibles privilégiées ? Les voitures immatriculées hors du 93, les étrangers, les voitures diplomatiques et les femmes seules qui posent leur sac sur le siège passager.

Beaucoup de mineurs. Les auteurs sont la plupart du temps âgés de 15 à 17 ans et originaires des cités situées en lisière de l’A 1. « Ils sont spécialisés dans ce type de faits, même s’ils font parfois aussi dans le vol à l’arraché de bijoux, sacs à main », poursuit l’état-major de la police. Les suspects interpellés sont systématiquement déférés devant le parquet de Bobigny.

Les majeurs sont jugés en comparution immédiate. « Ils encourent sept ans de prison pour vol avec violence et dégradations (bris de la vitre), dix ans si les faits ont été commis en réunion, plus si les victimes sont blessées », indique le parquet, qui requiert en général des peines de prison ferme. Les mineurs sont, eux, présentés devant un juge des enfants en vue d’une mise en examen.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Juillet 2015

Les arrêtés antimendicité d’Aulnay-sous-Bois annulés par la justice

La mesure avait fait polémique. Les deux arrêtés antimendicité pris en avril et septembre 2014 par le maire Les Républicains (ex-UMP) d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza ont été annulés. Le tribunal administratif de Montreuil a rendu sa décision mardi. La juridiction avait été saisie par la Ligue des droits de l’homme, la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (Fnars), et le conseiller municipal PC d’Aulnay Miguel Hernandez. Les magistrats estiment que ces arrêtés qui interdisaient, jusqu’au 30 juin, de mendier de 8 heures à 20 heures, dans six secteurs de la commune, sont « insuffisamment motivés ».

Pour justifier cette mesure exceptionnelle — une première, semble-t-il, dans le 93, Bruno Beschizza avait invoqué « le nombre croissant de personnes se livrant à la mendicité », « parfois de manière agressive ou avec enfants », et « les plaintes adressées par les administrés et les difficultés pour les forces de police de les gérer ». Ces arguments n’ont pas convaincu les juges.

Après avoir rappelé que « la mendicité en tant que tellene constitue pas un délit », le tribunal administratif a estimé, au vu du dossier présenté par la commune, que « les risques d’atteinte à l’ordre public » ne présentaient pas « un degré de gravité tel que son interdiction s’avérât nécessaire ».

« Pour dire les choses simplement, Bruno Beschizza a utilisé un bazooka pour tuer une mouche. Contrairement à ce qu’il disait à l’époque, il n’existait pas de mendicité violente ou menaçante », note l’élu communiste Miguel Hernandez. « C’est une vraie victoire, se réjouit François Siebecke, du collectif de soutien aux Roms d’Aulnay. Même s’il intervient après l’expiration des arrêtés, le jugement empêchera à l’avenir le maire d’utiliser ce type de mesures. » Pourtant, Bruno Beschizza ne s’avoue pas battu. « La justice administrative n’a pas remis en cause le fondement juridique de ces mesures. Nous avons eu le tort de ne pas produire de plaintes d’administrés, ni assez d’éléments permettant d’apprécier la gravité du phénomène. Je vais solliciter les habitants et ma police municipale pour constituer un dossier en vue d’un prochain arrêté ».

L’élu avait fait de cette question un thème de campagne. Le premier arrêté, pris un mois après son élection en 2014, a précédé de peu l’évacuation des bidonvilles roms établis dans le nord de la ville. Les zones ciblées étaient proches des campements roms. Un an après, la ville d’Aulnay n’abrite plus aucun bidonville, mais Bruno Beschizza assure que la mesure répond toujours « à une demande sociale des habitants ». « Je ne veux pas que les commerçants d’Aulnay constituent comme ceux de Montpellier une milice anti-mendicité, affirme-t-il. Je vais donc tout faire pour pouvoir à nouveau doter ma police municipale d’outils juridiques ».

L’arrêté concernait six secteurs : le quartier centre-gare ; l’avenue Anatole-France ; la rue du 11-Novembre ; le secteur du Vieux Pays ; les grands axes du nord de la ville, rues Duclos, Chagall, Cézanne, carrefour de l’Europe ; et enfin le marché du Galion, en lisière de la Rose-des-Vents.

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Juin 2015

Violente altercation entre des policiers et une quarantaine de personnes dans un hall d’immeuble à Aulnay-sous-Bois

Intervention mouvementée hier en fin de journée à Aulnay-sous-Bois. Le contrôle d'un hall d'immeuble par des policiers de la brigade anti-criminalité a dégénéré. D'après les autorités, quatre policiers ont été pris à partie par une quarantaine de personnes. Pour se dégager, l'un des fonctionnaires a utilisé son flash-ball.

Un homme de 27 ans a été blessé à une tempe, et un médiateur, intervenu pour calmer la situation, a été blessé à une main, peut-être aussi par le projectile du flash-ball. Le blessé n'a pas perdu connaissance, il est sous surveillance à l'hôpital. « Les médiateurs et l'association Saddaka se sont tout de suite mobilisés pour apaiser la situation », se satisfait Séverine Maroun, première adjointe.

Source article : Le Parisien

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Publié le 19 Mai 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un communiqué du directeur délégué à l’information de France Télévisions s’excusant pour son erreur à propos du montant de la location du nouveau véhicule LAPI High Tech utilisé par la police municipale d’Aulnay-sous-Bois. On y apprend ainsi que le coût pour la ville de cet équipement est de 2500 euros par mois et non pas 25000 euros !

Le nouveau véhicule High Tech de la police municipale d’Aulnay-sous-Bois coûte 2500 euros par mois
Le nouveau véhicule High Tech de la police municipale d’Aulnay-sous-Bois coûte 2500 euros par mois

Cet élément erroné du reportage de France 2 pourtant largement relayé et parfois tourné en dérision sur les blogs locaux démontre de façon assez flagrante que les lecteurs de la blogosphère Aulnaysienne ont plutôt intérêt à prendre les informations publiées avec la plus grande prudence. Même le copier-coller en provenance d’un grand média national peut s’avérer totalement faux !

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Publié le 19 Mai 2015

Vidéo. Priorité à la sécurité à Aulnay-sous-Bois

Pour maintenir la sécurité, les maires n’hésitent plus à investir beaucoup d’argent. Une équipe de France 2 s’est rendue dans deux communes d’Ile-de-France dont Aulnay-sous-Bois.

A Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), ville réputée tranquille, on ne plaisante pas avec la sécurité. Comme dans beaucoup d'autres communes, la mairie UMP a décidé d'investir pour assurer la sécurité des habitants. Le maire a fait passer le nombre de policiers municipaux de 15 à 25 en cinq ans. Il a aussi fait installer une cinquantaine de caméras.
Résultat : autour des établissements scolaires, il n'y a "plus de problèmes de racket", assure à France 2 David Hébert, chef de la police municipale, qui qualifie la vidéo surveillance d'"outil indispensable". On compte moitié moins de vols et d'agressions qu'il y a cinq ans.

"Le prix à payer"

A Nogent, toutes ces mesures ont un coût : 800 000 euros pour les caméras, deux millions d'euros par an pour la police. Le budget a été multiplié par deux. "J'avais prévenu mes concitoyens", explique le maire Jacques J.P. Martin. " Mais c'est le prix à payer pour vivre dans une ville sûre", poursuit-il.

A Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), les policiers municipaux sont suréquipés. Et bientôt, ils pourront compter sur un véhicule high-tech, d'une valeur de 2500 euros par mois ( et non pas 25000 euros par mois comme indiqué par erreur dans le reportage voir ici le correctif apporté par France Télévisions).

Source : http://www.francetvinfo.fr/

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Publié le 25 Avril 2015

Bruno Beschizza, maire UMP d’Aulnay-sous-Bois, ville dans laquelle Sid Ahmed Ghlam aurait bénéficié d’un soutien logistique, était l’invité de Jean-Jacques Bourdin vendredi matin. Selon lui, l’Etat ne pourra lutter efficacement contre le terrorisme et le jihadisme que s’il s’attaque au trafic de drogue dans les cités.

La recherche de complices de Sid Ahmed Ghlam, suspecté d'avoir planifié un attentat contre au moins une église et d'avoir tué Aurélie Châtelain dimanche dernier, se poursuit. Les enquêteurs s'intéressent à plusieurs personnes qui pourraient l'avoir aidé dans son projet, notamment celle qui lui aurait laissé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) un véhicule où se trouvaient des armes. Aulnay, une ville dont le nom a déjà été cité après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, puisque deux complices présumés d’Amédy Coulibaly, les frères Belhoucine, en fuite en Syrie, ont habité et travaillé à Aulnay.

"Aulnay n'est pas devenue la base arrière du jihadisme"

"Aulnay-sous-Bois n'est pas devenu la base arrière du jihadisme en Ile-de-France", s'est agacé ce vendredi matin sur RMC Bruno Beschizza, maire UMP de la ville. L'élu préfère faire un lien avec le trafic de drogue qui ronge son territoire et les quartiers défavorisés. "J'ai un problème à Aulnay, que tous les maires dénoncent en Seine-St-Denis en particulier, c'est qu'on sait bien que les quelques dingues qui croient voir dieu dès qu'ils ont une kalachnikov en main, ont bien souvent été des petits 'shiteux' (sic) ou des copains de petits dealers et bénéficient du support de ces réseaux (de drogue)", a-t-il expliqué. "Il n'y a pas une filière syrienne sur Ile-de-France, s'ils ont besoin d'une kalachnikov, ils vont voir l'ancien copain de la cité pour avoir le matériel", poursuit-il.

"Pas de lutte efficace contre le jhadisme sans lutte contre la drogue"

Fort de ce constat, Bruno Beschizza dénonce "l'hypocrisie de l'État et du gouvernement". Selon lui, "ça ne sert à rien de faire une loi sur le renseignement – et je suis pour cette loi - si à côté de ça on n'enlève pas les réseaux supports". Or, "la justice ne passe plus sur nos territoires. Les policiers y vont dans ces territoires, mais quand ils interpellent quelqu'un et que le type est remis dehors, il y a un sentiment d'impunité qui s'installe. On ne luttera pas efficacement au niveau du renseignement, si en même temps on ne lutte pas contre ces réseaux support", insiste-t-il.

Source : http://rmc.bfmtv.com/

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Publié le 24 Avril 2015

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza s’exprime sur les réseaux terroristes

Au début du mois de janvier 2015, les Français découvraient avec incompréhension que les frères BELHOUCINE, pourtant bien connus des services de police et de renseignement avaient pu participer à la fuite en Turquie de Hayat BOUMEDDIENE, compagne d’Amedy COULIBALY.

Bruno BESCHIZZA, Maire d’Aulnay-sous-Bois, avait alors dénoncé auprès du Ministre de l’Intérieur le fait que l’aîné des deux frères, pourtant mis en cause dans l’affaire dite de « la filière afghane », après une garde à vue, moins d’un an de détention provisoire, avait pu faire de l’aide aux devoirs pour les jeunes enfants au sein de la précédente municipalité sans qu’aucun service de l’Etat ne s’en émeuve.

Cette semaine, les Français apprenaient cette fois-ci qu’un individu, Sid Ahmed GHLAM, qui pourtant faisait l’objet d’une fiche «S», «Sûreté de l’Etat», et était présenté par les services de renseignement comme «un islamiste radical dangereux», avait eu la possibilité, là encore sans être inquiété par la justice, d’accumuler dans sa chambre universitaire un véritable arsenal de guerre.

Il y a quelques jours, à Aulnay-sous-Bois, un gros trafiquant avait été interpellé par les services de police et 28 kilos de cannabis avaient été saisis. Le lendemain, il repartait libre du commissariat.

Pour Bruno BESCHIZZA, Maire d’Aulnay-sous-Bois, les policiers peuvent faire un formidable travail sur le terrain, les parlementaires peuvent voter des lois toujours plus efficaces pour les aider dans leur travail, si l’autre bout de la chaîne pénale ne fonctionne pas correctement, le système pénal est inefficace comme aujourd’hui c’est trop souvent le cas en Seine-Saint-Denis.

Bruno BESCHIZZA rappelle qu’il existe une véritable porosité entre les réseaux terroristes et les réseaux criminels classiques, où les premiers utilisent les seconds comme support pour leurs activités. On l’a vu avec ce véhicule stationné à Aulnay-sous-Bois dans une cité connue pour le trafic de drogue dur, mais aussi le recel et le trafic d'armes, qui a servi à une entreprise terroriste.

Bruno BESCHIZZA demande donc au gouvernement que la justice remplisse son rôle. Ce n’est qu’en mettant un terme à cette criminalité de masse que nous pourrons lutter de manière efficace contre les réseaux terroristes.

Bruno BESCHIZZA

Maire d’Aulnay-sous-Bois

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Publié le 16 Avril 2015

Un lycéen d’Aulnay-sous-Bois au tribunal pour une affaire de racket à Tournan-en-Brie

«L’extorsion, c’est du banditisme de grand chemin. Il y a eu la préméditation !». Le procureur, Daniel Hatzenhoffer, a eu la dent dure à l’encontre d’un lycéen de 20 ans, d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ce dernier comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Melun.

Avec trois autres copains, des mineurs, il s’en est pris à quatre autres jeunes pour leur dérober sous la menace des téléphones portables et même un briquet. Au final, il a été condamné à six mois de prison avec sursis, cent cinq heures de travail d’intérêt général et à verser 2869,80 € aux victimes. La plus jeune d’entre elles est un garçon de 11 ans.

Les faits se sont déroulés le 17 janvier dernier à Tournan-en-Brie. Partis en train de la gare d’Aulnay-sous-Bois, les quatre amis ont mené une véritable expédition. L’un d’eux était porteur d’une bombe lacrymogène, l’autre d’un taser. C’est à la sortie du collège ou encore près du parking SNCF de Tournan-en-Brie qu’ils ont sévi.

Cachés derrière des buissons et portant des capuches, ils bondissent sur leurs proies : des collégiens ou lycéens comme eux. Le prévenu est présenté comme le meneur. Il exige des victimes qu’elles lui remettent leurs téléphones portables. Autour de lui, ses trois autres copains jouent les gros bras, exhibant leurs armes. L’un d’eux met la gazeuse au niveau du visage de l’un des collégiens. «J’étais encerclé par les quatre individus»,a-t-il déclaré aux enquêteurs. Sorti de son établissement à seize heures, un lycéen se rappelle lui aussi très bien de la scène : «Les quatre sont arrivés droit sur moi. L’un d’eux, m’a donné un coup au visage et a crié donne-moi ton téléphone. Avant de partir, il m’a tapé dans l’œil gauche.»

Reconnu par les victimes, le prévenu a fini par avouer. «Qu’est-ce qui lui est passé par la tête ce jour-là ? Tout le monde se pose la question, à commencer par ses parents. A l’école, il a de bons résultats. Il passe son bac pro cette année. Il n’a pas le profil d’un délinquant», a noté son avocate, Me Muriel Pelliet-Rybeyre. A la barre, il a expliqué avoir été lui-même victime d’un vol de téléphone portable. «Mais ce n’était pas traumatisant», a-t-il reconnu. Du côté des victimes, ce n’est pas la même chose : «Elles ont peur de sortir dans la rue. Peur d’aller à l’école», a déploré Me Gillet.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Avril 2015

Violente altercation entre les policiers et une trentaine de jeunes à Aulnay-sous-Bois

Les policiers ont été pris à partie mercredi soir par une trentaine de jeunes alors qu'ils venaient d'interpeller un automobiliste en infraction, rue Abraham Duquesne, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Ils ont dû faire usage de flash-ball et de bombes à gaz lacrymogène pour s'extraire de la cité. Les faits se sont sont produits vers 23h30. Le conducteur d'un coupé Audi A 4, qui roulait à vive allure rue Henri Matisse, a refusé de s'arrêter comme le lui demandaient les policiers. Ces derniers l'ont pris en chasse.
En tentant de leur échapper, l'automobiliste a percuté une voiture. Il a perdu le contrôle de son véhicule et a terminé sa course dans les espaces verts, rue Duquesne. C'est là que les policiers l'ont arrêté. Ils étaient en train de l'emmener quand le groupe de jeunes a surgi. L'automobiliste a été placé en garde à vue.

Source : Le Parisien

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Publié le 11 Avril 2015

 La police municipale empêche l’enlèvement d’une jeune fille à Aulnay-sous-Bois

Le 07 avril 2015, en milieu d'après-midi, un administré se présente à l'accueil du poste de Police Municipale d'AULNAY-SOUS-BOIS (93) et informe les fonctionnaires de Police qu'il vient d'être témoin de l'enlèvement d'une jeune fille. Cette dernière a été entraîné de force à bord d'un véhicule de marque RENAULT, type TWINGO, par deux individus de manière extrêmement violente. En effet les auteurs des faits n'ont pas hésité à la tirer par la cheveux à plusieurs reprises afin d'arriver à leurs fins.

Immédiatement, le signalement du véhicule ainsi que la description des deux individus sont diffusés sur les ondes à tous les effectifs de Police Municipale présents sur la voie publique.

Après quelques minutes de recherches minutieuses dans le secteur où s'est déroulé l'enlèvement, l'effectif du GSI observe la présence d'un véhicule correspondant au signalement, dont le conducteur et le passager correspondent en tout point à la description émise par le témoin des faits. Concomitamment,
les fonctionnaires de Police aperçoivent la présence d'une jeune fille à l'arrière du véhicule. Cette dernière est prostrée et en larmes.

Le conducteur du véhicule circule à vive allure et semble se diriger en direction de la commune de DRANCY (93).

Sur ces faits, les Policiers du GSI interceptent le véhicule susnommé et réussissent à le bloquer afin d'empêcher toute tentative de fuite. Les deux individus sont immédiatement appréhendés. La victime est écartée et mise à l'abri dans le véhicule administratif en compagnie d'un Policier.

A l'issue, les deux individus sont remis à disposition des Policiers du commissariat d'AULNAY-SOUS-BOIS (93).

Source : Police Municipale sur le Web

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Publié le 30 Mars 2015

Des coups de feu tirés près d’un bar à chicha dans le sud d’Aulnay-sous-Bois

Des coups de feu, un blessé et pas de plainte. Il en faudrait plus pour dissuader les policiers d’Aulnay de mener l’enquête sur ce mystérieux épisode qui a émaillé le début de week-end, à Aulnay-sous-Bois. Un Aulnaysien de 21 ans a été blessé, près d’un bar à chicha, dans le sud de la ville entre minuit et deux heures, dans la nuit de vendredi à samedi. C’est un proche du blessé qui a prévenu la police un peu plus tard, tandis que la victime était prise en charge à l’hôpital Ballanger. Il aurait été blessé à l’épaule et à l’aisselle. Il est sauf et n’a pas voulu déposer plainte.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Mars 2015

La police municipale d’Aulnay-sous-Bois continue de s’équiper. Elle vient de faire l’acquisition de nouveaux Flash-Ball et Taser. Vous trouverez ci-dessous des photos de ces équipements.

La police municipale d’Aulnay-sous-Bois s’équipe de Flash-Ball pro et de Taser

A noter également que la PM locale recherche deux gardiens pour les brigades de jour et de nuit. Renseignements aux 5-7 avenue Kléber à Aulnay-sous-Bois

La police municipale d’Aulnay-sous-Bois s’équipe de Flash-Ball pro et de Taser

Source : Police municipale (Web)

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Publié le 15 Mars 2015

Les forces de l’ordre du GSI d’Aulnay-sous-Bois ont été prises à partie et ont essuyé de multiples caillassages pendant plus de 10 minutes au pied de la tour où la revente s'effectue. Ils ont faire usage du flashball à 6 reprises afin de pouvoir s'extraire de la cité sans être blessés. Deux revendeurs de stupéfiants ont été arrêtés.

Chaude interpellation de deux revendeurs de stupéfiants dans une cité par le GSI d’Aulnay-sous-Bois

Source : Police Municipale (Web)

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Publié le 10 Mars 2015

Une voiture bolide force un contrôle des douanes dans l’Oise et finit sa course à Aulnay-sous-Bois !

La fuite aura été de courte durée. Mardi matin à l’aube, une Audi S5 a réussi à forcer un contrôle des douanes, au péage de Chamant (Oise) sur l’autoroute A1, pour foncer à vive allure en direction de Paris. Le bolide roulait à plus de 180 km/h d’après les estimations des forces de l’ordre. Mais ils n’ont pas tardé à remettre la main dessus, sur la bretelle de sortie de l’A3 qui mène à Aulnay, en direction de Paris. La voiture a eu un accident, et son conducteur a pu être interpellé par les motards. Il transportait 15 kg de résine de cannabis et une paire de plaques d’immatriculation allemandes. Il s’agirait d’un habitant du Blanc-Mesnil mais son identité reste à vérifier. Il a été confié aux gendarmes de Senlis.

Source : Le Parisien

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Publié le 9 Mars 2015

FO demande une décoration pour les policiers municipaux d’Aulnay-sous-Bois

Le syndicat Force ouvrière (FO) du personnel communal d'Aulnay-sous-Bois réclame une décoration pour les policiers municipaux qui ont permis de mettre la main sur le butin d'un braquage, vendredi. Intrigués par une camionnette stationnée sur la nationale 2, ils avaient interpellé un suspect, et découvert un important stock de marchandises à l'intérieur du véhicule. Il s'agissait de colis dérobés peu de temps auparavant dans les locaux du transporteur FedEx, à Trappes, dans les Yvelines. FO a demandé au maire UMP Bruno Beschizza de faire les démarches pour obtenir l'Ordre du mérite en faveur des agents qui ont agi « avec professionnalisme, rigueur, dynamisme, motivation, efficacité ».

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Mars 2015

La camionnette d’un braquage à Trappes retrouvée par les policiers municipaux à Aulnay-sous-Bois !

Sans le savoir, les policiers municipaux d’Aulnay-sous-Bois ont peut-être élucidé un braquage, commis à cinquantaine de kilomètres de là, dans les Yvelines, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Ce vendredi, vers 4 heures du matin, les agents municipaux ont été intrigués par le stationnement sauvage de deux voitures, une Golf et une camionnette, sur la N 2 à la sortie de l’autoroute.

Il y avait de la lumière à l’intérieur et des hommes se trouvaient à proximité. Ils n’étaient manifestement pas décidés à se laisser contrôler. Le passager a tenté de s’enfuir à pied, mais a fini par être maîtrisé. L’autre, au volant de la Golf, a réussi à filer après plusieurs manœuvres, et en fonçant sur un policier municipal qui le sommait de s’arrêter. L’agent municipal s’est jeté sur le côté pour éviter d’être renversé.

L’homme qui a été interpellé a lui été confié à la police nationale. Ce n’est qu’un peu plus tard, avec l’immatriculation de la camionnette, que le rapprochement a pu être fait avec un braquage commis deux départements plus loin, chez un transporteur basé à Trappes.

La clé de la camionnette a été retrouvée dans l’herbe à Aulnay. L’homme qui a été arrêté s’en était débarrassé dans sa tentative de fuite.

Joint ce vendredi, le transporteur n’a pas souhaité s’exprimer.

Source : Le Parisien

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Publié le 19 Février 2015

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza veut une police municipale moderne et armée

Agé de 46 ans, Bruno Beschizza est un ancien officier de police, secrétaire général du syndicat policier Synergie-Officiers entre 1998 et 2010. Il est conseiller régional d’Île-de-France depuis 2010 et maire d’Aulnay-sous-Bois depuis avril 2014. Il est également secrétaire national de l’UMP en charge de la sécurité

Le président de l’UMP vous a confié une mission sur la police municipale. De quoi s’agit-il ?

La mission que Nicolas Sarkozy m’a confiée, c’est d’élaborer un ensemble de propositions pour faire entrer la police municipale dans la modernité. La police municipale a une très longue histoire qui remonte à l’Ancien régime. Depuis la loi de 1884 qui a posé les fondements juridiques actuels de la police municipale et de son champ d’action, des évolutions ont certes eu lieu – quelle que soit la couleur politique du gouvernement d’ailleurs – mais on constate aujourd’hui qu’un palier a été franchi.

Les missions de la police municipale d’aujourd’hui ne se limitent plus uniquement à faire de la circulation ou du stationnement. Les risques, les missions et les compétences ont évolué et je ne parle même pas des attentes de la population qui sont fortes envers leur police municipale. Le cadre juridique doit suivre. Qui peut aujourd’hui comprendre qu’un policier municipal n’ait pas le droit de procéder à un contrôle d’identité lorsque l’on sait qu’ils sont parfois dans des situations qui le nécessiteraient ?

Nicolas Sarkozy a également rencontré certains syndicats de police municipale. Quel a été son message ?

L’idée de Nicolas Sarkozy, c’est de dire que suite aux attentats du début d’année, au lieu de faire plancher des comités théodules de hauts fonctionnaires parisiens, il faut écouter le terrain. L’écoute permet d’éviter les concours Lépine ou autres catalogues à la Prévert de mesurettes comme on a malheureusement pu l’entendre chez certains responsables politiques.

L’idée, c’est d’écouter les professionnels, tous les professionnels, et donc à ce titre aussi les syndicats de police municipale qui participent à la sécurité de nos concitoyens. Le paradigme est ainsi renversé. On part du terrain et cela permet de répondre à des situations concrètes et de faire des propositions fortes, efficaces et parfois très simples ! Bien sûr, le rôle du politique est ensuite de voir ce qu’il peut reprendre ou non, mais ainsi, chacun reste à sa place et dans son rôle. Il faut être humble, le rôle des politiques, c’est de décider et non d’être un expert de tous les sujets.

Depuis les attentats contre Charlie Hebdo, certains maires ont fait le choix de renforcer leur police municipale en multipliant les effectifs ou en l’armant. Quelle est la position de l’UMP ? Faut-il généraliser l’armement des policiers municipaux ou faut-il garder le principe de libre administration des collectivités territoriales ?

Un élément de réflexion d’abord. Prenons l’exemple d’un enseignant. Cela vous viendrait-il à l’esprit de ne pas lui fournir de tableau noir ou de craie pour faire son cours ? Je pense que sur le débat de l’armement, il faut avant tout comprendre une chose : un policier national, un policier municipal, pour un voyou, c’est la même chose. On l’a vu malheureusement à Montrouge avec cette policière municipale exécutée en place publique et dont le seul tort aux yeux des terroristes était de porter un blouson siglé police.

Le principe de libre administration des collectivités existe, et on peut difficilement le remettre en cause. Mais face à la liberté, il y a un pendant : la responsabilité. Aujourd’hui, prendre la décision d’armer ou non la police municipale, c’est une prérogative du maire seul dans son bureau, si on schématise. A l’UMP, nous considérons que le fait de ne pas armer la police municipale est une décision tellement grave qu’il convient d’obliger le maire à passer une délibération en conseil municipal pour que ses agents ne soient pas armés. Ainsi, chacun est face à ses responsabilités. Un débat aura lieu, chacun votera, devant sa population et devant ses fonctionnaires.

Quel message voulez-vous faire passer aux maires qui restent encore sceptiques sur l’armement ?

L’armement de la police municipale va de pair pour moi avec une formation initiale renforcée et une meilleure formation continue. Je n’ai qu’un message à faire passer aux maires : si un drame arrive et aurait pu être évité, vous êtes en tant que maire responsable. La libre administration, cela va de pair avec la responsabilité. Les droits, cela s’accompagne des devoirs. Et, à titre personnel, j’estime que j’ai des devoirs face à mes policiers municipaux qui sont sur le terrain. J’ai une confiance à priori en mes agents et j’ai le devoir de tout faire pour qu’ils puissent intervenir dans des conditions parfaites de mise en sécurité. N’oublions jamais que la tradition de l’armement en France, ce n’est pas comme aux Etats-Unis, c’est avant tout pour se défendre.

Plus généralement, faut-il modifier le cadre législatif et réglementaire existant concernant les polices municipales ?

Bien sûr, j’évoquais plus haut les contrôles d’identité. Il y a également la question du port d’arme. Car lorsqu’un policier municipal se rend à son travail, il a interdiction de porter une arme de service. Contrairement aux policiers nationaux qui, eux, ont le droit. J’ai d’ailleurs écrit à la suite des événements du début d’année au préfet de la Seine-Saint-Denis pour lui demander exceptionnellement que les agents puissent porter leur arme en dehors de leur service. La réponse du représentant de l’Etat a été claire : le cadre juridique ne le permet pas.

Les outils juridiques qui sont octroyés aux policiers municipaux ne sont plus en phase avec ce dont ils auraient besoin sur le terrain. Il faut donc élargir le cadre légal et réglementaire mais pas n’importe comment. Un concept doit être pris en compte dans l’élaboration et la remise à plat de ce cadre : la coproduction de sécurité qui associe tous les acteurs. Policiers nationaux, gendarmes, policiers municipaux mais aussi par exemple acteurs de la sécurité privée.

Source : Le Gazette des Communes

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Publié le 26 Janvier 2015

2015-JANVIER-2461.JPGDepuis les événements dramatiques de Charlie Hebdo, Montrouge et de la Porte de Vincennes à Paris, le premier ministre Manuel Valls a décidé de déclencher le plan Vigipirate au niveau « alerte attentat ».  Ce processus s’est accompagné de la mobilisation d’un certain nombre de forces de sécurité. C’est ainsi que des militaires ont été placés sur la ville d’Aulnay-sous-Bois.

Si la commune a proposé, étant donné l’urgence, de mettre à disposition gracieusement une salle au sein du poste de police municipale afin qu’ils puissent y installer leurs lits et effectuer leur toilette, le maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, a été informé qu’aucun ravitaillement en eau et nourriture n’avait été prévu pour eux ! C’est pourquoi il a saisi le préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli, pour proposer que la cuisine centrale leur fournisse le couvert !

Bien entendu, si ce scénario se confirmait, l’Etat devrait compenser ce transfert de compétences vis-à-vis de la collectivité territoriale.

En attendant, donc, si vous croisez des militaires à Aulnay-sous-Bois et que vous avez l’âme généreuse vous pouvez leur offrir à boire et à manger…

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