Publié le 29 Juillet 2014
L’évacuation du campement Rom situé près de Bricoman à Aulnay-sous-Bois se termine en ce moment. Elle a débuté ce matin aux alentours de 10h30.
Source photo : Collectif de soutien aux Roms d’Aulnay
Blog sur Aulnay-sous-Bois et le 93 !
Publié le 29 Juillet 2014
L’évacuation du campement Rom situé près de Bricoman à Aulnay-sous-Bois se termine en ce moment. Elle a débuté ce matin aux alentours de 10h30.
Source photo : Collectif de soutien aux Roms d’Aulnay
Publié le 24 Juillet 2014
Il était un peu plus de minuit ce matin lorsqu’une fidèle lectrice d’Aulnaylibre ! a constaté un accident de voiture rue Jacques Duclos au niveau de la petite zone commerciale qui fait face à la cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois. De nombreux débris jonchaient la chaussée preuve de la violence du choc.
Au-delà de ce fait divers somme toute plutôt courant dans une ville de plus de 80 000 habitants, il n’en reste pas moins que cette artère de deux voies de circulation très fréquentées se trouve souvent réduite à une seule en direction du Vieux-Pays tant certains automobilistes ont pris la fâcheuse habitude de laisser stationner leurs véhicules en double file à proximité des commerces.
Dans ces conditions on est donc jamais à l’abri d’une voiture qui déboite subitement. Moralité, redoublez de prudence dans ce secteur !
Robert Ferrand. (Photo : fidèle lectrice d’Aulnaylibre ! que nous remercions chaleureusement au passage).
Publié le 21 Juillet 2014
Source photo : http://www.europalestine.com/
Publié le 18 Juillet 2014
Une perquisition a permis de découvrir 30 g cocaïne, de 80 g d'héroïne et des armes dans un appartement de la rue du Docteur-Laennec à Aulnay-sous-Bois dans la cité du Gros-Saule. Deux armes approvisionnées ont été également retrouvées. Un pistolet 7,65 mm dans lequel une munition était déjà engagée et un pistolet à air comprimé, lui aussi, chargé. Deux hommes ont été interpellés et placés en garde à vue.
Source : Le Parisien
Publié le 15 Juillet 2014
Depuis quelques jours déjà, plusieurs riverains de la rue des Saules à Aulnay-sous-Bois s’interrogent à propos du bâtiment des Restos du cœur situé au numéro 14. En effet, les lumières restent allumées toute la nuit (voir photo ci-contre) et des bruits étranges semblent résonner dans les lieux.
Alors que se passe-t-il exactement ? S’agit-il d’un simple oubli de l’éclairage, des travaux d’aménagement sont-ils en cours ou bien l’endroit a-t-il été investi par des squatteurs ? Bien malin qui pourrait répondre à ces questions. En attendant, l’incertitude reste entière et les habitants du quartier n’en finissent pas de s’étonner de l’activité nocturne de l’endroit…
Robert Ferrand
Publié le 12 Juillet 2014
Plusieurs lecteurs ont signalé à la rédaction d’Aulnaylibre ! la présence assourdissante d’un hélicoptère survolant le ciel d’Aulnay-sous-Bois ce soir. Ce type d’événement n’est pas rare dans notre commune. Généralement l’engin en question est de couleur rouge-orangé. Cette fois-ci cependant le bleu dominait comme s’il s’agissait d’un appareil de la gendarmerie. Un internaute Aulnaysien qui préparait tranquillement un barbecue pour diner en silence dans son jardin nous a même transmis la vidéo ci-dessous avec cette question pour le moment sans réponse : mais pourquoi donc un hélicoptère surveille le ciel d’Aulnay-sous-Bois ce 12 juillet 2014 ?
Robert Ferrand
Publié le 9 Juillet 2014
Source : Le Parisien
Publié le 23 Juin 2014
A Aulnay, le nouveau maire UMP, Bruno Beschizza, ne veut pas prendre le moindre risque avec les feux d'artifice. C'est pourquoi il vient de prendre un arrêté en interdisant leur vente et leur transport entre le 19 juin et le 31 août. L'arrêté vise « à prévenir les troubles à l'ordre public et à la tranquillité publique » sachant que, toujours selon le texte, « les feux d'artifice sont principalement utilisés contre les forces de l'ordre et les biens publics ». L'arrêté ne vise pas seulement les fêtes du 14 Juillet, mais aussi les fêtes du Nouvel An, puisqu'il établit la même interdiction entre le 15 décembre 2014 et le 4 janvier 2015.
Source : Le Parisien
Publié le 18 Juin 2014
Leur bravoure a suscité l’émotion dans la ville. Dimanche, Kouyaté, Alassane et Oumar ont aidé une jeune fille à sauter du quatrième étage.
Depuis deux jours, Oumar, 18 ans, n'a quasiment rien mangé. Et pas beaucoup dormi non plus. « Je suis retourné. Je n'arrive pas à réaliser, je me dis que je vais me réveiller », confie ce jeune homme longiligne, le cou enserré dans sa minerve. Deux doigts bandés à la main gauche, des douleurs au dos, à la mâchoire, à la jambe. .. La liste des lésions est longue, après le choc qu'il a reçu dimanche.
Avec deux amis, le lycéen a joué un rôle décisif dans le sauvetage d'une adolescente de 16 ans piégée par un incendie, dans la cité de la Rose-des-Vents. En se groupant au pied de l'immeuble, les jeunes ont convaincu la victime de sauter du quatrième étage et ont tenté d'amortir sa chute. Blessée et souffrant de graves brûlures, elle a survécu mais se trouve toujours dans un état sérieux (lire par ailleurs).
Le premier arrivé sur place, en milieu d'après-midi, c'était Alassane, l'aîné du groupe. « Dans la rue, il y avait plein de monde. Les gens pleuraient, hurlaient. Je l'ai vue, elle se tenait debout sur le rebord de la fenêtre, elle était paniquée », raconte cet employé municipal. Il connaît bien l'adolescente. « Je lui ai crié : Ne saute pas, ne saute pas ! Et j'ai demandé aux gens d'apporter des matelas... » Autour de lui, des habitants s'exécutent, mais pas assez vite. Au quatrième étage, le feu fait rage. Alassane constate, horrifié, que les vêtements de la jeune fille s'enflamment.
« J'ai demandé aux gens de venir nombreux. Il fallait empêcher qu'elle tombe sur la grille de métal au pied de l'immeuble. » Oumar et Kouyaté, accourus entre-temps, s'avancent sans hésiter. « C'était instinctif. Je me rends compte aujourd'hui que j'aurais pu mourir. Mais si c'était à refaire, je le referais », affirme Kouyaté, appuyé sur ses béquilles.
Le petit groupe encourage alors la jeune fille à se jeter dans le vide. « Elle a hésité quelques secondes, puis elle a sauté », raconte Alassane. De leurs corps, ils amortissent comme ils le peuvent la chute de l'adolescente. Alassane s'empresse d'éteindre les flammes rongeant les vêtements. « Elle était consciente, elle m'a demandé si c'était un rêve. J'ai essayé de la calmer », confie-t-il. Oumar ne se souvient de rien. C'est lui qui a encaissé l'essentiel du choc. « Il a perdu connaissance, j'ai cru qu'il était mort », avoue avec émotion Kouyaté, plus légèrement blessé, à la jambe.
Tous ont été rapidement pris en charge par les pompiers, arrivés sur place après la chute de l'ado. Alassane s'en est tiré avec quelques contusions, mais la scène, « comme dans un film d'horreur », le tourmente encore. Il culpabilise également un peu d'avoir fait prendre de tels risques « aux petits jeunes ». « Heureusement qu'il ne leur est pas arrivé quelque chose de plus grave », soupire-t-il.
Le récit de cet acte de bravoure a rapidement fait le tour du quartier, de la ville... Hier, le maire UMP, Bruno Beschizza, a reçu les héros du jour pour les féliciter et leur proposer son aide. « Mais on ne l'a pas fait pour être des héros », protestent-ils en choeur. Alassane veut rappeler que d'autres ont agi : « Deux voisins sont montés défoncer la porte de l'appartement. Ils pensaient que les petits frères étaient peut-être à l'intérieur. Mais la fumée était tellement épaisse qu'ils n'ont pas pu entrer. » « La plus courageuse de tous, c'est notre amie, qui a sauté du quatrième étage », estime Oumar.
Ce dernier a lui aussi de la ressource. Lundi matin, courbé par la douleur, le jeune homme est allé passer les épreuves d'histoire-géographie et de français de son baccalauréat électrotechnique.
Source : Le Parisien
Publié le 15 Juin 2014
Une jeune fille a été grièvement brûlée ce dimanche après-midi vers 15 heures, dans un incendie à la cité de la Rose-des-Vents, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Pour des raisons encore inexpliquées, le feu a pris dans la chambre de l’adolescente, alors qu’elle se trouvait seule chez elle. Bloquée dans la pièce, elle a alors sauté par la fenêtre, du quatrième étage, avant l’arrivée des pompiers.
La première maire-adjointe (UMP) Séverine Maroun rend hommage à «l’incroyable courage» de trois adolescents du quartier. Ces derniers ont encouragé la jeune fille à sauter, en se plaçant en contrebas pour amortir sa chute. Sous le choc, l’un d’entre eux a été sérieusement blessé, les deux autres souffrent de diverses commotions et traumatismes.
La jeune brûlée a été conduite à l’hôpital par les pompiers, qui sont rapidement venus à bout de l’incendie, avant que celui-ci ne se propage à d’autres appartements.
Source : LeParisien.fr
Publié le 7 Juin 2014
Les habitants du quartier de la Rose-des-Vents, à Aulnay, vont devoir fouiller dans leur mémoire. La troupe montreuilloise du Kygel théâtre compte en effet sur leurs souvenirs pour créer une « déambulation » dans la cité. « Ce sera une exploration artistique du quartier, les visiteurs auront une bande-son et un plan, et découvriront les lieux sous un angle différent », détaille Karim Yazi, fondateur du Kygel théâtre. Les interviews devraient commencer cet automne, et le projet doit aboutir l'an prochain. Soutenu par le conseil régional, il pourrait être l'un des temps forts de la biennale du réseau Mémoire et histoire en Ile-de-France en 2015. Le Kygel théâtre n'est pas inconnu à Aulnay, où il a déjà promené son « vidéomaton », petite cabine où le visiteur pouvait se confier face caméra.
Les habitants qui souhaitent participer à cette création en livrant leurs souvenirs peuvent dès maintenant prendre contact avec le théâtre au 06.60.50.03.52.
Source : Le Parisien
Publié le 30 Mai 2014
La municipalité UMP a donné le nom de l’ancien pape à la place située devant l’église. Une décision réclamée par des associations religieuses et culturelles, qui fait polémique.
La bâtisse aux murs blancs donne des allures de village au quartier du Vieux-Pays d'Aulnay. En ce jeudi de l'Ascension, les cloches sonnent et les portes de l'église Saint-Sulpice s'ouvrent, laissant sortir les fidèles après la messe. Ils ne le savent pas tous, mais le parvis qu'ils foulent à petits pas s'appelle désormais place de l'Eglise - parvis Jean-Paul-II, du nom du papemort en 2005.
C'est sans doute l'un des premiers lieux publics du département à porter le nom de l'ancien souverain pontife canonisé il y a quelques semaines à Rome. La décision a été votée lors du conseil municipal du 21 mai, sous la houlette du maire (UMP) Bruno Beschizza. « Pourquoi pas ? Il n'était pas plus mauvais pape qu'un autre, réagit Marie-Martine. Mais cela aurait pu aussi être le parvis Soeur-Emmanuelle... » Anne-Marie, infirmière de 58 ans, est plus enthousiaste : « Je l'adorais ! J'ai été bénie par Jean-Paul II à Rome, il y a vingt-cinq ans de cela. Il a beaucoup fait pour amener les jeunes à l'église. On vient d'ailleurs d'en faire un saint. »
Lors du conseil municipal, la première adjointe Séverine Maroun a justifié cette décision en affirmant que le pape polonais a « marqué son temps par son souci extrême de la dignité humaine et son esprit d'ouverture à l'humanité tout entière ». Voilà qui a fait réagir assez vivement dans les rangs de l'opposition. « Dénommer un parvis Jean-Paul-II, c'est ouvrir le catalogue accablant des péchés terrestres qui pèsent sur ce pape », a ainsi estimé Miguel Hernandez, au nom des élus communistes, invoquant la « protection apportée aux pédophiles », les « pactes avec les dictatures assassines », les « liens avec la Mafia »... Le socialiste Guy Challier a également refusé de voter la délibération, rappelant l'attitude pour le moins réservée que le pape a observée face à l'usage du préservatif pour endiguer l'épidémie de sida. L'ancien maire PS Gérard Ségura a en revanche voté la délibération. Comme Bruno Beschizza, il avait été sollicité par plusieurs associations lors de la campagne des municipales. La revendication d'un lieu baptisé du nom de Jean-Paul II était particulièrement forte, au sein de la ville d'Aulnay, qui abrite une forte communauté polonaise.
Pour Sophie Carabeuf, responsable de l'association culturelle Wisla, le geste revêt aussi une signification politique. « J'ai vécu ma jeunesse en Pologne, sous le régime stalinien après la guerre. Jean-Paul II a fait énormément pour que le mur tombe et nous libère tous. C'est un personnage très important. » Wisla se prépare désormais à inaugurer la place, le 15 juin, cérémonie qui se doublera d'une dimension religieuse, puisqu'elle sera précédée par une messe, célébrée en l'église Saint-Sulpice.
Source : Le Parisien
Publié le 27 Mai 2014
Ils les ont vus s'installer progressivement sur une langue de terrain boueuse, bâtir leurs cabanes de fortune hérissées de cheminées crachant un maigre filet de fumée. Depuis cet hiver, les élèves du collège Debussy, à Aulnay, passent matin et soir devant le bidonville rom du boulevard Chagall, où s'entassent plus de 200 adultes et enfants. Et ce voisinage a forcément soulevé quelques questions.
« J'entendais des réflexions en classe, confie Younes Baassou, professeur d'histoire-géographie. Je me suis dit qu'il fallait absolument faire quelque chose à ce sujet. »
L'occasion s'est présentée dans le cadre d'un atelier journalisme. Encadrés par deux journalistes, une poignée d'ados de 4e et de 3e ont tourné un reportage autour de la difficile scolarisation des enfants du bidonville. Six d'entre eux ont été inscrits à l'école et sont allés en classe de janvier à mars. Le court-métrage, d'une durée de trois minutes et demie, vient d'être sélectionné pour un festival vidéo organisé par l'Académie de Créteil, début juin.
« L'idée est venue d'un élève. Il se demandait pourquoi ces enfants n'allaient pas à l'école », raconte Younes Baassou, qui a mis l'atelier sur pied avec un autre prof, Lahoucine Belkaïd. Sous la houlette d'un caméraman et du journaliste de Reuters Morade Azzouz, cinq collégiens ont mené l'enquête. Caméra au poing, ils sont allés à la rencontre des habitants du bidonville.
« On les a découverts, constate Rachid, 15 ans, d'un air grave. Avant on pensait que c'était des personnes à ne pas fréquenter. Mais ce qui m'a choqué, c'est que lorsqu'on a demandé aux enfants pourquoi ils ne veulent pas aller à l'école, ils nous ont répondu qu'ils avaient peur du regard des gens ».
Au cours du reportage, on découvre la bouille souriante des jeunes habitants du camp. Certains racontent qu'ils ont « joué au foot, mangé à la cantine » lors de leur bref passage sur les bancs de l'école. « Il faut de l'argent pour envoyer les enfants à l'école, pour acheter les habits. Et on n'a pas d'argent », explique un homme interviewé par les reporters en herbe.
Mohamed, collégien de 13 ans, fronce les sourcils derrière ses lunettes : « J'avais un peu peur. Ils sont souvent présentés comme des gens violents. Mais ils ont été très chaleureux. On leur a expliqué notre projet, ils ont été d'accord ».
Accompagnés d'un traducteur, les élèves ont tourné leur petit film en un après-midi. Ils ont aussi fait leur travail d'enquête, tentant de joindre la commune, l'Education nationale, interviewant des militants du collectif de soutien aux Roms.
Parmi les collégiens, les jumelles Kensia et Kendra, originaires de Côte-d'Ivoire, ont éprouvé un drôle de sentiment en explorant le village de baraques décaties. « Ça nous a rappelé le quartier de Treish Ville à Abidjan, où on a habité jusqu'à l'âge de dix ans », expliquent-elles. Ajoutant avec pudeur : « Quand on vit dans un bidonville, on ne s'en rend pas compte. On a l'impression de vivre dans un village normal. Nous aussi, les gens nous regardaient bizarrement ».
Les ados espèrent qu'ils pourront faire découvrir leur reportage à leurs camarades du collège, en attendant une projection le 4 juin lors du festival de Créteil. Une question taraude Kensia : « Et les Roms, ils pourront voir notre film ? ». Pas sûr, d'autant que le temps semble compté pour le village de fortune qui devrait être évacué, sur décision de justice, d'ici la fin juillet.
Source : Le Parisien
Publié le 16 Mai 2014
Une tour griffée de sang, des couleurs qui explosent aux coins des murs de la galerie commerciale du Galion, dans la cité de la Rose-des-Vents... Les graffeurs investissent les rues d'Aulnay-sous-Bois pour la troisième édition du festival Rue des arts, qui se déroule aujourd'hui et demain. La manifestation avait déjà permis de découvrir des artistes tels que Da Cruz, Artof Popof, le collectif 13bis, les Crayeurs de rue, le Cyklop, Kanos, Jo Di Bona...
Une galerie d'art à ciel ouvert
Elle prend de l'ampleur cette année. Plus d'une trentaine d'artistes sont mobilisés. Parmi eux, le graffeur de Saint-Denis Marko93, à l'oeuvre depuis plusieurs jours dans le quartier du Galion, s'est élevé grâce à une nacelle, pour peindre une tour à 44 m du sol. Ce soir, l'artiste Astro sévit sur la place Charles-de-Gaulle, face à la gare RER d'Aulnay. De 17 heures à 20 heures, cet adepte du graff sur toile et sur cellophane travaillera sous l'oeil du public, avant de distribuer à la foule de petits bouts de son oeuvre. La soirée se poursuivra au cinéma Jacques-Prévert, avec la projection du film « Vandal », en présence du réalisateur Hélier Cisterne.
Mais le plus spectaculaire aura lieu demain samedi : la galerie commerciale du Galion, barre décatie de la cité de la Rose-des-Vents va se transformer en « galerie d'art à ciel ouvert », grâce aux bombes et au talent des talents street artistes. Les visiteurs pourront déambuler d'un bout à l'autre de l'imposante bâtisse, de 14 heures à 20 heures, pour y admirer les fresques en cours de réalisation, mais aussi profiter des multiples animations musicales et festives.
Aujourd'hui, de 17 heures à 20 heures, place Charles-de-Gaulle. A 20 h 15, « Vandal » au cinéma Jacques-Prévert, 134, rue Anatole-France. Entrée : 5,60 € (TR : 4,40 €). Demain, de 14 heures à 20 heures, galerie du Galion. Entrée libre.
Source : Le Parisien
Publié le 7 Mai 2014
Des murs de béton brut, percés de larges ouvertures, sans toit ni fenêtres, émergeant derrière des palissades de chantier. « Vous parlez d'un voisinage ! », maugrée une riveraine. En juillet, cela fera trois ans que les habitants de la rue de Toulouse, à Aulnay, cohabitent avec le bâtiment inachevé de ce qui devait être une crèche multi-accueil de 40 berceaux. Sur le papier, l'édifice avait de l'allure. Dans les faits, l'équipement ne verra jamais le jour, c'est désormais une certitude. La semaine dernière, le conseil municipal a acté le fait que ce chantier ne reprendra... que pour démolir l'existant. « Il y a lieu de détruire l'actuelle construction y compris les fondations », précise la délibération.
La ville voudrait vendre la parcelle
L'épilogue se profile donc, pour un projet qui avait tourné au fiasco. Les travaux, engagés en janvier 2011 sous l'ancienne municipalité socialiste, avaient été brutalement interrompus au bout de cinq mois : un voile de béton s'était abattu sur un ouvrier, alors que celui-ci travaillait à deux mètres de hauteur. L'homme a eu la jambe arrachée. La ville avait alors demandé l'arrêt complet du chantier : « J'avais un doute sur la stabilité de l'ouvrage », confie Miguel Hernandez, ex-maire-adjoint (PC) au bâtiment, aujourd'hui élu d'opposition. Le doute était fondé. L'expertise judiciaire, demandée par la commune, a conclu en novembre dernier à « des erreurs de conception et de réalisation », indique-t-on au cabinet du maire. Ce qui mettrait donc en cause l'architecte et l'entreprise de travaux. En revanche, la commune, maître d'ouvrage, avait rempli toutes ses obligations, assure Miguel Hernandez : « Il n'y a pas eu de négligence. Un surveillant de chantier se rendait régulièrement rue de Toulouse, et faisait ses remarques. »
« J'hérite d'une situation mal gérée depuis trois ans », râle le nouveau maire UMP Bruno Beschizza. Celui-ci ne veut pas lancer la démolition tout de suite. « La délibération me laisse deux ans pour agir. Je veux rencontrer les habitants, discuter de l'avenir du terrain », indique-t-il. Mais l'édile espère surtout qu'un opérateur, intéressé par la parcelle, accepte de prendre en charge la démolition. La ville économiserait ainsi environ 80 000 €. Elle en avait déboursé 700 000 € pour ce projet (sur un coût annoncé de 2,1 M€), une somme qu'elle récupérera probablement via les assurances. Le projet de crèche est-il enterré ? « On n'en a pas fait le deuil, assure Bruno Beschizza. Mais il n'est pas sûr que ce soit dans ce quartier que les besoins soient les plus importants. » L'élu rappelle qu'une autre structure, privée, existe à quelques rues de là, et dispose encore de berceaux disponibles.
La ville, située dans un département parmi les moins bien dotés de France, compte aujourd'hui 1 400 demandes, pour 800 places existantes.
Source : Le Parisien
Publié le 5 Mai 2014
Un homme a été arrêté, vendredi soir, rue Edgar-Degas, à Aulnay-sous-Bois, alors qu'il venait de jeter des projectiles sur un véhicule de police, brisant le rétroviseur droit. Il avait également lancé un cocktail Molotov, sans atteindre sa cible.
Source : Le Parisien
Publié le 28 Avril 2014
La chaîne d’information iTélé était récemment en reportage à Aulnay-sous-Bois avec Bruno Beschizza. La vidéo ci-dessous vous propose de suivre le nouveau maire des quartiers nord de notre commune jusqu’à ceux de Montreuil où il a passé son enfance.
Publié le 18 Avril 2014
Ils avaient fait de l'évacuation des camps un thème de campagne. Les maires UMP du Blanc-Mesnil et d'Aulnay, Thierry Meignen et Bruno Beschizza, ont été reçus hier en préfecture pour « une réunion technique » sur l'un des principaux camps du département (700 Roms recensés), situé en bordure de l'A 3, à cheval sur les deux communes. Les élus prendront un arrêté d'expulsion cette semaine, qui permettra d'avoir recours à la force publique. « L'évacuation aura lieu en mai », confirme le préfet, Philippe Galli. Le représentant de l'Etat dans le département en a profité pour faire le point sur la situation des Roms du 93.
Combien de camps sont recensés dans le 93 ?
PHILIPPE GALLI. Il faut se rappeler qu'il y avait plus de 8 000 ressortissants roms sur 135 camps fin 2012, et que nous étions descendus à 2 700, sur un peu moins de 45 sites, en novembre. Il y a ensuite eu une trêve des évacuations autour de la période de Noël, ce qui a provoqué un reflux du nombre d'occupants. Selon les chiffres de la semaine dernière, on compte 48 camps dans le département, dans lesquels vivent 3 439 personnes identifiées, dont 720 enfants. 236 font l'objet d'une obligation de quitter le territoire.
Les expulsions vont-elles reprendre ?
Nous avons huit demandes d'expulsion de camps en attente de recours, et nous avons étudié onze recours à la force publique. Des évacuations sont prévues à Aulnay, au Blanc-Mesnil, à Montreuil, Saint-Denis, La Courneuve, Aubervilliers... Il y aura une évacuation quasiment chaque semaine, ou au moins une toutes les deux semaines. Il y a toujours une évaluation sociale préalable. Nous respectons la circulaire opposable.
Les changements politiques à la tête des communes ont-ils accéléré le mouvement ?
Avant les élections, toutes les municipalités, quelle que soit leur couleur politique, avaient déjà demandé des expulsions, à l'exception de Bobigny. Le mouvement ne fait que se poursuivre.
Quelles solutions pour le relogement des familles ?
C'est doublement compliqué. Il n'y a pas de logement disponible. Chaque nuit, il y a 8 000 places en hébergement d'urgence dans le département. Mais, le plus souvent, les populations roms souhaitent rester en groupe. Sur un camp comme celui de l'A 3, avec 700 occupants, seuls 10 ou 20 seront hébergés. Il n'y a pas d'obligation d'hébergement de l'Etat pour ces populations qui ne sont pas des demandeuses d'asile.
Source : Le Parisien
Publié le 17 Avril 2014
L'irruption des Hommes du Raid au beau milieu du marché d'Aulnay-sous-Bois a produit son effet. Vingt-cinq superflics, le visage toujours dissimulé par une cagoule, sont intervenus hier à 12 h 30 auprès d'un forcené qui s'était retranché dans son appartement du 4 e étage, au 22, rue Jacques-Duclos, dans le quartier de Vieux-Pays. Vers 11 heures, Gérard, âgé de 71 ans, avait refusé d'ouvrir aux ambulanciers et aux policiers qui venaient le chercher pour le placer dans un hôpital spécialisé. Cet homme diagnostiqué schizophrène « fait l'objet d'un arrêté d'hospitalisation d'office, a précisé Serge Castello, patron de la police de Seine-Saint-Denis. Il a d'abord menacé de faire usage d'une arme. Puis, il s'est tenu tranquille et n'a plus bougé. » « La mesure d'hospitalisation sous contrainte avait été prise quelques jours auparavant par le préfet, car le patient avait interrompu son traitement médicamenteux », ajoute une source judiciaire. Il devenait donc potentiellement dangereux.
Tout autour de l'immeuble, les forces de police renforcées par la brigade de recherche et d'intervention (BRI) a déployé un périmètre de sécurité. Pendant que le septuagénaire maintient le quartier en haleine, derrière les banderoles, les badauds échafaudent les rumeurs les plus fantaisistes : « C'est un fou, il est armé et il a pris six personnes en otages. » Un autre tente d'amuser la galerie, fanfaronnant « qu'Al-Qaïda est dans le coup ». Une autre théorie recueille un franc succès : « C'est un vieux à qui on a voulu prendre son appartement. Il n'a pas supporté. » Pendant que chacun se livre à une surenchère, Bruno Beschizza, nouveau maire UMP d'Aulnay, franchit le dispositif. L'ancien policier salue ses anciens confrères, embrasse les Aulnaysiennes qui viennent aux nouvelles et évalue la situation : « Le site est neutralisé, il n'y a plus de risque pour les riverains. En revanche, il y existe toujours un danger pour les forces d'intervention et pour le forcené. Il pourrait mettre fin à ses jours. »
En effet, la police dispose des antécédents du septuagénaire. Ils incitent à la prudence. « Il était répertorié par nos services, il y a une vingtaine d'années, comme collectionneur d'armes à feu », indique une source. Pendant les deux heures et demie que durera l'intervention, la police ignore si le retraité n'est pas enfermé avec un arsenal. Le suspense prendra fin à 13 h 30. Le forcené se laisse interpeller. Il n'est pas armé. Et il sera admis directement à l'hôpital, dans un service spécialisé.
Source : Le Parisien
Publié le 16 Avril 2014
Un homme de 71 ans s’est retranché dans son appartement du centre-ville d’Aulnay-sous-Bois depuis 11 heures ce mercredi matin. Atteint de troubles psychiatriques, il s’est barricadé chez lui lorsqu’une infirmière s’est présentée devant sa porte pour lui rendre visite. Il a menacé de faire usage d'une arme à l'arrivée des policiers.
Selon Séverine Maroun, 1 re ajointe au maire (UMP), le septuagénaire « refuse de prendre le traitement lié à ses troubles mentaux depuis un certain temps ». Il serait par ailleurs connu dans le quartier pour collectionner des armes à feu.
Un périmètre de sécurité a été formé autour de son immeuble de 3 étages situé dans le quartier du Vieux Pays. Vers 12 h 30, une vingtaine de policiers du Raid étaient sur place.
Source : Le Parisien
Publié le 28 Mars 2014
Pour une raison encore inconnue, un habitant de 48 ans a fait une chute vertigineuse de sept étages de son appartement situé rue des Mimosas, à Aulnay. Il a été transporté dans un état critique à l'hôpital. Hier son pronostic vital était toujours engagé. Il n'a pas encore été possible d'en savoir plus sur l'origine de ce drame. S'agit-il d'un suicide ou d'un accident ? L'enquête a été confiée au commissariat d'Aulnay.
Source : Le Parisien
Publié le 18 Mars 2014
UN AUTOMOBILISTE s'est fait interpeller, dans la nuit de dimanche à lundi, à Aulnay-sous-Bois en face de la cité de l'Europe, après un accident avec un motard de la police. Il circulait rue Joseph-Marie-Jacquard lorsqu'il aurait été surpris par une Fiat qui quittait son stationnement soudainement. Le motard a percuté l'avant gauche de la voiture et a été éjecté de son deux-roues. Il a chuté sur le dos, mais ne souffrirait pas de graves blessures. D'autres policiers sont intervenus, et ont essuyé des jets de projectiles. Les assaillants ont été repoussés et l'automobiliste, interpellé. Il aurait été dépisté positif à la cocaïne.
Source : Le Parisien
Publié le 12 Mars 2014
LA VIGILANCE D'UN COUPLE a sans doute permis à une fillette de 4 ans d'échapper à la perversité d'un oncle de 51 ans à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Dimanche, vers 17 heures, ces passants, qui se trouvaient dans un parc du quartier de Savigny, ont été intrigués en voyant un homme se diriger vers une rampe d'accès aux caves. Il emmenait avec lui une très jeune fillette.
Le couple les a suivis, surprenant le quinquagénaire dans un recoin, dans une position peu équivoque, le pantalon baissé, l'enfant contre lui... Les riverains ont immédiatement appelé la police, et l'homme a été interpellé dans la foulée.
Le suspect a été confié à la brigade des mineurs de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, le service spécialisé dans les viols et les agressions de mineurs. Le pédophile présumé vit en Italie. Il était de passage à Aulnay, hébergé chez des proches qui se trouvent être également les grands-parents de la petite victime. La fillette était venue passer quelques jours chez eux, envoyée par sa mère, italienne, après le récent décès du père.
L'enfant a été rendue à ses grands-parents après avoir été entendue par les policiers de la brigade des mineurs, avec l'appui d'un interprète. L'oncle, lui, est resté deux jours en garde à vue à Bobigny. Il a été déféré hier soir au tribunal. Le suspect nie avoir abusé de l'enfant et évoque un malentendu.
Un magistrat décidera des suites à donner. Des contacts ont été pris avec les autorités transalpines, par l'entremise de l'officier de liaison français en poste en Italie. Il s'agit notamment de savoir si cet homme est déjà connu pour des faits semblables.
Source : Le Parisien
Publié le 4 Mars 2014
Façade noircie, portes condamnées. L'incendie date du 30 décembre, mais à contempler l'immeuble du mail Pascarel à Aulnay-sous-Bois, on pourrait croire qu'il a eu lieu hier. « Rien n'a été fait depuis. C'est démoralisant », glisse un locataire. La colère gronde, dans cet ensemble de 127 logements sociaux, au coeur du quartier du Gros-Saule. Une pétition, contresignée par près de 90 locataires, vient d'être envoyée au bailleur privé Domaxis et à la mairie. « La résidence se dégrade de manière catastrophique, et ce, surtout depuis l'incendie », clament-ils. Le sinistre avait obligé six familles à quitter leurs logements, aujourd'hui toujours inhabitables. Mais les signataires réclament aussi la remise en conformité électrique de la résidence, son nettoyage, la réparation des portes d'immeubles, des ascenseurs...
« On avait fait exactement la même pétition en 2012 », soupire Zitouni, un père de famille excédé. Issam, lui, s'apprête à quitter le quartier : « J'ai trouvé un autre logement plus grand et moins cher à Gonesse (Val-d'Oise), explique-t-il. Ici, je payais 680 EUR pour un trois-pièces en mauvais état. » Il montre, dans sa cuisine, un mur rongé par l'humidité, qui a aussi laissé des traces noirâtres dans la chambre...
Le maire adjoint (PS) au logement, Guy Challier, affirme qu'il est du côté des habitants : « La résidence est complètement laissée à l'abandon. J'ai interpellé le bailleur à ce sujet en juillet dernier. » L'élu attribue cette situation au fait que Domaxis, qui gère 26 000 logements sur 140 communes, songe à vendre cet ensemble de huit immeubles, son unique patrimoine aulnaysien. « Nous avons une réflexion en cours, mais rien n'est arrêté. Et quoi qu'il arrive, nous devons remettre en état la résidence », rétorque Jean Tribout. Le directeur du patrimoine chez Domaxis assure toutefois que les installations électriques « sont conformes aux normes de l'époque de construction, et ne sont pas à l'origine de l'incendie ». Selon lui, le sinistre aurait été causé par « la superposition de prises multiples ».
S'il admet l'état « vieillissant, plus que vieillissant » des immeubles, il assure que Domaxis n'a pas été négligent. Comment explique-t-il les ascenseurs à l'arrêt, les murs humides, les portes cassées en pied d'immeuble ? « Les travaux perdent vite de leur fraîcheur », répond-il, se défaussant sur les habitants et le trafic de drogue qui s'est établi aux abords de la cité et jusque dans ses parkings souterrains. Le quartier du Gros-Saule a d'ailleurs été placé en 2013 en Zone de sécurité prioritaire (ZSP).
Domaxis indique encore que des travaux de rénovation des parties communes auront lieu cette année, et assure réfléchir à l'installation de caméras de vidéosurveillance. Quant aux appartements sinistrés par les flammes, ils resteront probablement en l'état jusqu'à cet été.
Source article Le Parisien. Vidéos : Aulnaylibre !
Publié le 24 Février 2014
Vous trouverez ci-dessous une lettre envoyée à la rédaction d’Aulnaylibre ! qui semble attester du refus de certains copropriétaires du quartier Savigny à Aulnay-sous-Bois de laisser racheter leurs logements pour les voir transformés en HLM. Cette opération matérialisée par une convention signée avec la ville prévoirait que la SA HLM Plaine de France puisse acquérir pas moins de 192 logements afin d’augmenter son patrimoine. Une tentative similaire de rachat avait également été initiée par cette même SA HLM Plaine de France sur la Morée dans le quartier voisin de Mitry-Ambourget. 268 logements étaient dans le viseur, mais l’opposition d’un certain nombre de copropriétaires avait poussé à l’abandon du projet. En sera-t-il de même à Savigny ? Il est à noter que dans les deux cas les copropriétés visées faisaient face à des difficultés financières et bénéficiaient d’un plan de sauvegarde. Dans ces conditions, n’est-il pas contradictoire de mettre en place un processus de rachat d'une telle ampleur par la SA HLM Plaine de France ?
Lettre aux copropriétaires
Rejet de la convention signée par la Ville avec HLM plaine de France.
Située dans les quartiers nord d’Aulnay, notre copropriété «Résidence le gros saule» dotée d’un parc de 10 mille m2 possède un réel attrait pour les banlieusards en mal d’espaces, de tranquillité et de logements de toutes tailles à des prix accessibles.
Le potentiel résidentiel est indéniable, mais des difficultés récurrentes de paiement de charges de quelques copropriétaires ces dernières années (une quarantaine sur 558 logements et 11 commerces) ont entraîné l’ensemble du syndicat dans une situation qui a justifié l’entrée dans un plan de sauvegarde promulgué par arrêté préfectoral le 8 mars 2010. Ce plan quinquennal signé entre l’État, la ville d’Aulnay, l’ANAH, le conseil général, le syndic, et le conseil syndical, avait pour objectif de relever durablement l’équilibre financier du syndicat, tout en réalisant des travaux de rénovations immobilières indispensables au maintien du bâti. Jusque-là tout semblait aller pour le mieux.
Le pilotage dirigé par la Ville a très rapidement déçu les copropriétaires sur un certain nombre de points importants :
Des travaux d’isolation thermique, financièrement insupportables pour le commun des habitants, et surtout économiquement non rentables (retour sur investissement après 63 ans) ont été proposés à maintes reprises dans l’agenda des commissions travaux organisées par la Ville. Les représentants des copropriétaires se sont battus pour rejeter avec force et détermination, ce projet inutile et financièrement déstabilisant que la mairie voulait absolument faire voter en assemblée générale.
La rétrocession de l’espace vert central de la copropriété à la Ville a été présentée comme un devoir de contribution du syndicat, une sorte de « donnant-donnant » pour compenser la participation de la mairie au plan de sauvegarde, et comme une opportunité d’allégement de charges. Les copropriétaires concernés se sont défaits de cet argumentaire, car ils n’ont jamais eu l’intention de donner leur « joyau» à la Ville. Celle-ci a officiellement renoncé à cet espace vert devant le sous-préfet lors de la commission du plan de sauvegarde du 20/11/2013.
La Ville avait décidé la création d’une voie de circulation routière coupant la copropriété au niveau des bâtiments 44 et 46 av de Savigny, permettant la jonction entre l’avenue Suzanne Lenglen et l’avenue de Savigny. Ce projet pour un désenclavement de la résidence présentait aussi un danger évident pour les nombreux enfants qui peuplent le quartier. Les copropriétaires se sont fermement opposés à la création de cette voie. La Ville a finalement accepté un autre tracé.
Nous avons obtenu gain de cause sur tous ces points stratégiques, mais que de temps et d’énergie perdues, pour avoir enfin été entendus.
Par ailleurs, le portage qui consiste à secourir les copropriétaires en procédure de redressement, en rachetant leur logement tout en leur offrant la possibilité de devenir locataire de leur logement, était « la Solution » avancée dans le plan de sauvegarde, et faisait l’unanimité chez les acteurs publics et privés. Il suffisait de cibler parfaitement le rachat d’une vingtaine de copropriétaires les plus endettés, pour régler près des 2/3 du noyau dur de l’endettement voué à la saisie immobilière.
Cette option qui ne semblait insurmontable pour personne est apparue peu à peu impossible à réaliser aux dires de la Ville, affirmant ne pas pouvoir intéresser un bailleur capable d’investir de manière diffuse sur notre résidence.
C’est alors que la Ville a choisi d’agir, sans la moindre concertation avec les acteurs du plan de sauvegarde pour signer une convention en 2013 avec la SA HLM plaine de France, et la SEM Deltaville. Cette convention lourde de conséquences pour notre copropriété a pour finalité l’acquisition par la HLM plaine de France, de bâtiments entiers situés au 50-48-46 av de Savigny et 1-3 allée des Genêts, par tous moyens amiables et légaux y compris en utilisant le droit de préemption.
Cette transformation en logements HLM au sein de la résidence n’était pas du tout prévue dans le plan de sauvegarde. Il est impossible de cautionner cette convention qui détourne le plan de sauvegarde de son objet initial. Dans son dernier rapport, l’Association des Représentants des Copropriétaires partage cette analyse:
« L'A.R.C est également très inquiète, ….. Elle ne peut approuver ou cautionner un projet d'une telle ampleur et aux orientations contradictoires avec le statut même de copropriété. »
Pour ces raisons les copropriétaires ont alerté le sous-préfet en réunion du 20/11/2013. Celui-ci a exhorté les parties prenantes à rencontrer le conseil syndical pour élaborer un avenant qui veille à l’intérêt général du syndicat de copropriété.
En conseil municipal du 16/01/2014, l’adjoint au maire M. Guy CHALLIER a déclaré que « le processus a été arrêté (provisoirement) sur les bâtiments 50-48-46 Savigny, mais pas sur le 1-3 Genêts», à la surprise d’un élu d’opposition, en la personne de M. Frank CANNAROZZO qui a affirmé ne pas avoir été informé.
La convention se heurte à « un vide juridique ». En effet, l’ANAH subventionne avec de l’argent public les travaux du plan de sauvegarde à hauteur de 50%, dans le but d’aider les copropriétaires, il paraît normal que ces fonds ne servent pas en finalité une société anonyme de droit privé (HLM plaine de France). Le Maire, M. Gérard SEGURA a déclaré avoir écrit à la ministre du Logement Cécile DUFLOT, pour obtenir son soutien qui s’inscrit selon lui dans une démarche de lutte contre les « marchands de sommeil ».
C’est là que le bât blesse, les prétendus « marchands de sommeil » n’existent pas dans notre copropriété, et M. SEGURA est très mal informé de la situation de fait, qui a été confirmé haut et fort par le représentant du SYNDIC lors de la dernière réunion avec les instances de la Ville le 16/12/2013. Le sous-préfet a été alerté le 02/12/2013 par NEXITY sur l’inefficacité de la démarche :
« Par ailleurs, le syndicat de copropriété confirme que cette convention ne sert en rien le principe du portage, consistant en un désendettement de la copropriété, puisqu’à ce jour sur les 29 questionnaires de notaire reçus, seuls 4 copropriétaires font l’objet d’une procédure en recouvrement. »
en ce qui concerne l’usage du droit de préemption :
« La préemption dont le fondement juridique doit répondre à l’intérêt public, pour ne pas être considérée comme étant abusive, ne présente en l’état aucun intérêt pour le syndicat de copropriété, bien au contraire, puisqu’elle lui soustrait un bon payeur à jour de ses charges, et vos préconisations s’avèrent non suivies d’effets puisque votre requête de voir les parties se réunir pour redéfinir la stratégie du portage, n’ont en rien arrêté cette démarche de préemption sans rapport avec le Plan de Sauvegarde. »
Aujourd’hui, ce n’est pas l’intégrité morale de notre Maire qui est mise en cause. Il a certainement été très mal conseillé sur ce dossier. Au nom de la démocratie participative qu’il prône, nous lui offrons la possibilité de renoncer à cette convention inique et de travailler en complète concertation avec les copropriétaires pour conclure ensemble des solutions sauvegardant durablement la situation financière du syndicat. La résidence doit rester dans son ENTIERETE une copropriété digne de ce nom.
En cas de refus obstiné du Maire, les copropriétaires qui sont aussi des électeurs sauront prendre leur responsabilité.