Publié le 19 Février 2010
Le 18 Janvier 2010, les riverains de la rue des Saules ont déposé en Mairie à l'attention de Monsieur Gérard Ségura, un projet d'aménagement du terrain situé du 12 au 16bis de la rue des Saules. Une semaine plus tard, nous avons adressé ce même projet à l'ensemble des groupes politiques représentés au sein de la Municipalité aulnaysienne (majorité et opposition).
(ci-dessus le plan présenté par les riverains)
Ce projet est le fruit de la réflexion de l'ensemble des riverains de cette zone, qui l'ont élaboré en groupe de travail au sein de leur conseil de quartier. Toujours dans le souci d'associer le plus largement possible les habitants à la conception du projet, nous avons distribué plusieurs questionnaires dans toutes les boîtes aux lettres du quartier, où chacun a pu s'exprimer en toute liberté et en toute transparence. Nous avons reçu à chaque fois les réponses de plus d'une centaine de familles, vivant dans ce secteur.
Par la suite, nous avons réuni un groupe de travail, dans le cadre du conseil de quartier, de plus de 60 personnes pour analyser les résultats des questionnaires. Chacun a pu échanger, dialoguer, discuter, s'exprimer afin de mûrir la réflexion et envisager la solution la moins contraignante possible pour tous . De ce point de vue, nous nous sommes donc inscrits parfaitement dans la démarche de la démocratie locale et participative.
Après le temps de la réflexion est venu celui de la proposition. Le collectif des riverains de la rue des Saules a donc demandé la construction de pavillons écologiques dits "passifs" sur le terrain situé 12-16bis rue des Saules.
Pourquoi des pavillons passifs ?
Ce type de construction se caractérise par ses qualités en matière d'économie d'énergie, d'environnement et de développement durable. En effet, la maison passive s'inscrit dans le cadre du protocole de Kyoto qui exige une réduction par quatre des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. L'évolution des exigences en matière de réglementation thermique nécessitera forcément une approche vers ce choix de construction à plus ou moins courte échéance.
Un projet cohérent et parfaitement intégré au quartier.
Nous avons proposé des pavillons écologiques dits "passifs" avec façade orientée sud et équipés de panneaux photovoltaïques, ceci dans un souci de protection de l'environnement mais également d'économie financière pour les habitants de ces pavillons. Nous avons proposé des pavillons avec garage pour éviter le surcroît de stationnement, des travaux importants en termes de voirie et limiter la circulation tant que possible.
Nous avons également souhaité préserver les vieux arbres comme point central d'un petit parc inséré dans les constructions et renforçant le côté village. Comme un symbole, nous avons voulu un projet répondant à une véritable ambition pour les quartiers nord de la ville trop souvent perçus comme abritant la quasi-totalité des grands ensembles. Ce projet permettrait de changer cette image en conservant et valorisant cette petite zone pavillonnaire située au nord de la ville.
Ce projet permet donc une intégration parfaite dans un quartier pavillonnaire.
Un projet en ligne avec le programme électoral "Aulnay renaît avec Gérard Segura".
En principe, lorsque vous êtes élus sur la base d'un programme électoral, vous vous engagez à l'appliquer. Sinon cela n'aurait pas de sens. Dans le programme électoral "Aulnay renaît avec Gérard Ségura" élaboré pour les élections municipales des 9 et 16 mars 2008 à Aulnay-sous-Bois on lit très clairement en page 13 :
"Les zones pavillonnaires doivent être protégées, et même étendues".
En page 15 de ce même programme évoquant l'habitat et la qualité de vie il est également écrit et c'est un engagement, il porte le numéro 46 :
"Nous nous engageons à préserver et embellir les quartiers pavillonnaires".
Le projet des riverains de la rue des Saules est donc en parfaite ligne avec les engagements du programme du maire et de son équipe.
De plus, ce projet est en conformité avec le Plan Local d'Urbanisme actuel (PLU). En effet, de ce point de vue, le terrain est situé en zone UG pavillonnaire. Les habitants sont attachés à la conservation de cette caractéristique. Pour rappel en mars 2009, en deux jours, une pétition en faveur de la conservation de cette zone pavillonnaire avait récolté plus de 200 signatures des riverains.
Ce projet ne nécessite donc pas de changement de zonage au niveau du PLU. Il suit de ce fait, les recommandations inscrites sur le rapport du commissaire enquêteur rédigé lors de la dernière modification du PLU. Dans ce rapport il est recommandé de " prendre toutes les mesures ponctuelles permettant quand cela est possible de préserver le caractère pavillonnaire ancien de certains quartiers".
Un projet urbain porté par les habitants et gratifiant pour l'image de la ville.
Dans le programme "Aulnay renaît avec Gérard Ségura" il est écrit ceci en page 13 :
"Le local a partie liée avec le mondial. Nos actes, qu'ils portent sur l'environnement, le cadre de vie ou les transports, s'inscriront dans une démarche d'écologie urbaine et de développement économe. Ils auront une valeur pédagogique et une portée universelle".
Le projet soumis par les riverains de la rue des Saules suit les principaux objectifs d'aménagement fixés par la ville d'Aulnay-sous-Bois, prenant en compte les contraintes environnementales, sociales et démocratiques. Préserver notre environnement, densifier de manière raisonnable et raisonnée dans un souci de conservation du caractère pavillonnaire du quartier, et tout cela dans une démarche participative ambitieuse et innovante puisque ce projet est porté par les habitants.
A suivre Episode 2... dans lequel, Alain Amédro, cinquième adjoint au maire, élu vert, en charge de l'urbanisme et de l'environnement, adresse une lettre de soutien au projet des riverains de la rue des Saules...
Stéphane Fleury
Source programme : Aulnay renaît avec Gérard Ségura, liste de rassemblement à gauche, PS, PCF, PRG, les Verts et personnalités locales. Elections municipales Aulnay-sous-Bois 9 et 16 Mars 2008.
Je signale que je dispose d'une version pdf de ce programme. Je peux l'envoyer par mail à quiconque en fait la demande à cette adresse : aulnaylibre@yahoo.fr
En voyageant un peu à l'étranger, ou même plus généralement en discutant avec des personnes d'autres pays en diverses occasions, j'ai souvent été estomaqué par la perception qu'ils pouvaient avoir de la France et des français. Qu'elle soit véhiculée par les médias ou tout bonnement transmise de générations en générations, cette image et les clichés qui vont avec ont parfois la vie dure... Mais rien n'est perdu. Quelques heures à discuter, échanger et vous arrivez à faire comprendre que ce n'est pas si simple et qu'il peut y avoir des nuances. C'est vrai à l'échelle d'un pays, mais cela l'est aussi à celle d'une ville...
Cette France est dans une large mesure imaginaire. Aujourd'hui, le pays est la cinquième économie du monde : soumise à la concurrence au sein de l'Union européenne et à des réglementations commerciales plus strictes que leurs équivalents américains, elle n'en attire pas moins les capitaux internationaux, au point d'être le troisième bénéficiaire mondial d'investissements étrangers directs. Ses salariés sont plus productifs à l'heure que leurs homologues américains et moins syndiqués. Abritant la cinquième place boursière de la planète, la France, avec ses écoles d'ingénieurs réputées, a déployé des armées de mathématiciens prodiges et d'économistes dans les banques d'investissement de New York et de Londres, pour développer les stratégies commerciales et les produits dérivés exotiques qui ont contribué à nous mettre dans la panade que nous connaissons.
Les promoteurs : ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination : Aulnay-sous-Bois. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus ! Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre à étudier le plan local d'urbanisme d'Aulnay-sous-Bois à la recherche d'une zone UG que jamais il ne trouva.
( ci-dessus le plan du quartier. Le gros trait noir c'est le périmètre d'étude, voté en Conseil municipal en octobre dernier, permettant à la mairie de "contrôler" l'action des promoteurs. Le problème est que ces derniers ont frappé juste à côté en s'appropriant les pavillons des 16 et 18 rue Henri Barbusse et du 27 rue de Pimodan. Autre aspect intéressant, rue de Pimodan côté numéros pairs c'est en zone UG pavillonnaire, alors que côté numéros impairs c'est en zone UD)
Les campagnes en faveur de la préservation de l'environnement sont certainement pour quelque chose dans cette tendance. Mais c'est surtout la crise économique qui semble jouer un rôle dans cette nette diminution du tonnage traité. "Avec les problèmes de pouvoir d'achat, les gens ont moins consommé", remarque François Dagnaud, président du Syctom et adjoint PS au maire de Paris chargé de la propreté. Si les militants écologistes se réjouissent de ces bons chiffres, ils comptent aller encore plus loin. "Nous lançons en 2010 une grande campagne de réduction des déchets auprès de nos adhèrents", explique Michel Riottot, le président d'Environnement 92, une association qui compte plus de 6000 membres dans les Hauts-de-Seine. La prochaine action va consister à porter l'effort sur une politique d'emballage des biens de distribution plus économe. "Nous entendons développer le lobbying auprès des producteurs, insiste François Dagnaud. "Nous devons exercer une pression sur les fabricants pour qu'ils aient moins recours au suremballage."
La qualité du tri effectué par les Franciliens a considérablement progressé ces dernières années, mais reste insuffisante avec la persistance de mauvaises habitudes. "Nous retrouvons encore trop souvent des encombrants abandonnés sur les trottoirs en dehors du jour de collecte ", peste Guillaume Gardillou, maire adjoint UMP chargé de l'espace public à Boulogne-Billancourt. François Dagnaud plaide pour une simplification sur le territoire du Syctom. "On ne met pas forcément la même chose dans tel bac selon la commune dans laquelle on se trouve, regrette-t-il. Il nous faut avancer vers plus d'homogénéisation." Si la tendance se confirme, le Sytcom espère ne plus avoir recours à l'enfouissement des détritus à l'horizon 2014. Ces derniers alimenteront les filières de recyclage ou serviront à produire de l'énergie à l'image d'Isséane, l'usine d'incinération du syndicat située à Issy-les-Moulineaux. Un dossier que suivront avec attention les membres d'environnement 92. "Nous avons appris que de grandes entreprises spécialisées achètent des terrains en Ile-de-France pour enfouir, s'inquiète Michel Riottot, alors nous jugerons sur pièces".


Une fois n'est pas coutume Aulnaylibre ! se lance dans un exercice inédit d'interactivité : un sondage...

128 ! Non, ce n'est pas le débit de ma connexion internet... Pourtant, lorsqu'un réparateur est venu régler un problème de connexion à la maison, il m'a fait comprendre que j'étais trop loin d'un sous-répartiteur et que le débit de ma connexion était pour le moins lamentable... Lui, il habite du côté du parc Dumont et reçoit la télé par internet sans aucune difficulté. Moi, ce n'est même pas la peine d'y penser. Tout de suite je me suis senti un peu vexé, genre
Depuis, les inquiétudes des habitants grandissent de jour en jour face à cette gestion du coup par coup, où les projets de construction s'élaborent de façon isolée sans réelle approche d'ensemble à l'échelle de la ville. Désormais, aucun quartier n'est épargné, du nord au sud. Cette situation provoque des réunions passionnées, la dernière en date étant 


Pour créer un climat de réussite et de sécurité dans les établissements scolaires, un protocole a été signé par le Conseil général, l'Etat, et l'Inspection académique, il y a un peu plus d'un an. Les partenaires s'engageaient à mener une action commune, cohérente et résolue, chacun dans le champ de ses compétences. Dans chaque collège où des problèmes importants de sécurité, d'insécurité ou de sentiment d'insécurité ont pu être constatés, un diagnostic est établi conjointement par l'Etat et le Conseil général. Lorsque la demande en est faite par le conseil d'administration du collège, la sécurisation du bâtiment est mise en oeuvre. Les travaux peuvent revêtir plusieurs formes : du simple aménagement du portail au renforcement des entrées, des clôtures rehaussées à la mise en place de sas.
Les catastrophes naturelles liées au changement climatique vont coûter de plus en plus cher. Dans son bilan annuel,
Le groupe bavarois a, par ailleurs, confirmé les estimations données il y a un mois par son concurrent Swiss Re sur le coût des catastrophes naturelles en 2009. Selon son chiffrage, celles-ci ont occasionné 50 milliards de dollars ( 34,6 milliards d'euros ) de dégâts matériels ( quatre fois moins qu'en 2008 ), dont 22 milliards à la charge des assureurs ( plus de moitié moins que l'an passé ). L'année aura également été beaucoup moins meurtrière, avec 10000 victimes, contre 220000 morts en 2008.