Publié le 14 Janvier 2015

De nombreux habitants d’Aulnay sous Bois ont eu la surprise et  le plaisir de recevoir un courrier signé par notre Maire, Bruno Beschizza, parce qu’ils avaient décoré leur habitation pour les fêtes de fin d’année. Comme vous pouvez l’admirer sur la vidéo jointe, ça clignote pas mal.

Nous sommes apparemment  gérés  par  une personne attentive à ses concitoyens et à l’embellissement de sa ville, car c’est bien la première fois que la municipalité se dérange gracieusement, sans prévenir, incognito.  Il est agréable de voir que son travail a été remarqué, apprécié et récompensé par un courrier de félicitations. Toutes ces maisons décorées illuminent notre ville et pourquoi pas instaurer un concours des maisons décorées, comme il existe un concours des maisons fleuries ? Toutes ces lumières mettent de la joie et de la beauté dans les rues parfois un peu sombres. Et la laïcité est aussi bien respectée que dans toutes les  grandes villes qui s’éclairent d’illuminations pendant la période de fin d’année.

Anne-Marie

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Rédigé par Anne-Marie

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 14 Janvier 2015

Ce samedi à Scohy en fin d’après-midi se déroulait la cérémonie des premiers vœux de Bruno Beschizza en tant que maire d’Aulnay-sous-Bois. Dès l'entrée on pouvait apprécier des jeux de lumières dans un style psychédélique du meilleur effet.

Voeux-2015-Aulnay-sous-Bois-3.jpgL’ambiance était plutôt différente des années passées mais n'oublions pas que nous sommes entrés dans une ère d'économie financière.

Voeux-2015-Aulnay-sous-Bois-4.jpgBien que les festivités aient démarré tôt, beaucoup de personnes ont répondu présent à l'appel de la majorité municipale. Les quelques représentants de la minorité municipale ou opposition (choisissez votre appellation) qui ont assisté à cet événement donnaient l'impression d’errer comme des âmes en peine. Ils ont préféré s’asseoir en fond de salle à l'écart des Aulnaysiens.  A chacun ses raisons, cela ne nous regarde pas, mais le bruit circulait qu'ils espéraient croiser des représentants d'Europe Ecologie Les Verts d’Aulnay histoire de causer des élections départementales de mars prochain. Bien entendu ce n'est qu'une rumeur.

Voeux-2015-Aulnay-sous-Bois-5.jpgMarc Masnikosa  

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Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 14 Janvier 2015

Ce matin, dès l’aube, les Aulnaysiens semblaient dans les starting-blocks pour acheter le nouveau numéro de Charlie Hebdo dont la une est pourtant déjà très controversée parait-il. Ainsi, à titre d’exemple, la queue devant le kiosque de la gare RER B d’Aulnay-sous-Bois était pour le moins inhabituelle.

2014-DECEMBRE-2388-copie-1.JPGPourtant il n’y a aucune raison de se presser. L’hebdomadaire devrait être tiré finalement à près de 5 millions d’exemplaires ce qui laissera sans doute à chacun le temps de se le procurer. Quelle ironie quand on y pense tout de même, puisqu’avant l’attentat qui a tenu en haleine la France et presque la terre entière Charlie Hebdo écoulait péniblement en moyenne 30 000 numéros par semaine…

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 14 Janvier 2015

kalachnikov-ak-47-004.jpgHier après-midi, leur sort n'était pas encore officiellement scellé par le juge, mais du côté des avocats, peu d'espoir de voir leurs clients libérés dans la soirée. « Ils vont être incarcérés », lâchait sommairement et se refusant à tout autre commentaire, l'un des conseils des hommes arrêtés vendredi sur trois départements, La Seine-Saint-Denis, le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne, pour un trafic de cannabis d'une certaine ampleur. Il faut dire que la quantité impressionne : près de 700 kg de cannabis, sept kalachnikovs et quelques milliers d'euros.

Comme souvent dans les affaires de stupéfiants, l'enquête a démarré cet automne par « un renseignement », portant sur l'existence d'un trafic de drogue à Rougemont. Les surveillances ont poussé la PJ du 93 à resserrer l'étau sur un habitant des Beaudottes, en particulier, bien connu de leurs services. Les planques et surveillances se sont enchaînées. Le trafiquant présumé aurait été surpris en train de remettre un sac à un complice, qui contenait du cannabis. C'est ce dont les enquêteurs sont persuadés puisqu'ils ont arrêté ce complice à l'issue d'une transaction. Ce dernier a été jugé en comparution immédiate à Bobigny, pendant que l'enquête sur son approvisionneur elle, se poursuivait jusqu'à ce jeudi 8 janvier.

Alors que la France entière retenait son souffle, après les sanglants attentats et la traque des terroristes, des enquêteurs de la PJ passaient à l'assaut au nord de l'Ile-de-France. Leur « cible » principale a été interpellée à Aulnay-sous-Bois, après la livraison d'un paquet à Villepinte, dans le quartier de la Fontaine-Mallet puis à Goussainville (Val-d'Oise). La police est intervenue sur les différentes adresses repérées : un entrepôt au Thillay qui renfermait deux voitures, dont une maquillée (un utilitaire volé en juillet), contenant 600 kg de résine de cannabis conditionné en « valises marocaines » comme on nomme ces ballots de drogue. Dans la seconde voiture, 60 kg de résine encore. Deux autres complices ont été arrêtés à Goussainville. En perquisition, la police a trouvé un peu de drogue encore, mais en quantité moindre (moins de deux kilos), un pistolet automatique, deux compteuses à billets, 30 000 EUR et la clé de la seconde voiture garée au Thillay.

Enfin, à Villeparisis (Seine-et-Marne), chez un autre homme encore près de 500 g de cocaïne ont été retrouvés et quelques milliers d'euros. A cette adresse toujours, un utilitaire volé, contenant 27 autres kilos de résine de cannabis. Une seule et même filière, pensent les enquêteurs, confortés par ce même sigle retrouvé sur les valises de conditionnement : « LL93 ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 13 Janvier 2015

police.JPGLe silence était déjà installé et l'atmosphère pesante, hier après-midi, quand les quinze jeunes policiers municipaux sont entrés en file indienne dans la salle de réception du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) à Pantin. Ils auraient dû être seize et ce jour aurait dû être heureux. Mais leur camarade de promotion, Clarissa Jean-Philippe, a été tuée jeudi à Montrouge (Hauts-de-Seine) par des tirs d'arme automatique alors qu'elle intervenait sur un simple accident de circulation. Un assassinat revendiqué par Amedy Coulibaly, le terroriste tué vendredi par la police à l'issue de la prise d'otages meurtrière dans un hypermarché casher de la porte de Vincennes, à Paris (XX e).

Clarissa Jean-Philippe devait recevoir, hier, avec ses quinze collègues, son attestation de formation. La cérémonie prévue de longue date s'est transformée en hommage à la fonctionnaire de 26 ans, originaire de Martinique. Dans ce même lieu, Clarissa a suivi six mois de formation pour devenir policière municipale. En novembre, elle est entrée en fonctions à Montrouge. Pas encore diplômée, Clarissa était stagiaire mais exerçait pleinement son nouveau métier.

« Sa formation à peine terminée, Clarissa voulait déjà aller sur le terrain, témoigne Sylvia Vandini, qui supervise la formation des futurs policiers municipaux au CNFPT. C'était une vraie vocation, d'autant plus que rien ne la menait naturellement à vouloir faire ce métier. Elle est arrivée avec une formation en secrétariat. » Visages fermés, comme figés par l'émotion, plusieurs camarades ont tenu à lire quelques mots à la centaine de policiers présents, à témoigner des « moments de joie » vécus avec « l'une des plus jeunes » de leur promo, puis de conclure sobrement : « Tu nous manques, on t'aime. »

Ils trouvent les mots pour décrire leur « amie », leur « sœur ». Deux d'entre eux, William Paduch et Adrien Tissier, racontent : « Elle était très réservée, très discrète, mais très bien intégrée dans le groupe. Ces six mois de formation étaient inoubliables. » Sylvia Vandini poursuit : « Elle était belle, grande. Malgré sa discrétion, elle avait une présence forte. Ce n'était pas elle qui prenait la parole en groupe mais elle a aidé plusieurs apprentis qui avaient plus de difficultés qu'elle. » De ces mois de formation, il reste la « camaraderie » et l'amour du métier, célébré par les officiels présents, dont le préfet de la Seine-Saint-Denis, Philippe Galli.

Mais, de ces derniers jours, est née une « colère » et le sentiment, chez certains, que « ça aurait pu être évité ». Si ces jeunes policiers municipaux se disent « conscients du danger » et de l'impossibilité « d'éviter le pire », la question des « moyens de protection » est plusieurs fois posée, au sortir même de la salle de réception : « Ni elle ni son collègue (NDLR : un agent de voirie blessé) n'étaient armés. »

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 13 Janvier 2015

LIGNE350.gifPassé la belle image d'unité nationale des partis politiques défilant côte à côte, dimanche à Paris, se pose maintenant une simple question : et après ? Car il ne faut pas oublier que dans un peu plus de deux mois se dérouleront les élections départementales.

« Alors que la France est en plein recueillement, le PS local, sans aucune pudeur, distribue des tracts à Rosny-sous-Bois. » Ce tweet, daté d'hier après-midi, émane de Claude Capillon, maire (UMP) de Rosny et candidat à sa propre succession. Il résume à lui seul tout le paradoxe auquel doivent faire face l'ensemble des partis : ne pas faire campagne au risque de faire le jeu des terroristes ou la faire au risque de passer pour un cynique. L'attentat à « Charlie Hebdo » a-t-il changé la donne ? Faut-il ou non évoquer ce drame durant la campagne ? Voici les points de vue des différents responsables de partis.

Frédéric Molossi, candidat PS sur le canton de Rosny et Montreuil, a répondu à Claude Capillon afin de justifier la reprise de sa campagne. « C'est une nécessité pour démontrer que la peur n'a pas envahi nos esprits, démontrer que le débat démocratique existe toujours », écrit-il sur Facebook. Au PS, aucune consigne particulière n'a été donnée. « Une profession de foi vient du cœur, donc chacun choisira de parler de cet événement ou pas, souligne Philippe Guglielmi, patron de la fédération 93. Mais il me paraît difficile de faire comme s'il ne s'était rien passé. » Et c'est bien là que se trouve la ligne jaune. « Bien sûr, on va en dire quelques mots, mais il ne faut surtout pas que l'on puisse nous accuser de faire de la récupération politique », observe Aurélien Berthou, secrétaire départemental EELV et candidat sur Gagny. Au PCF, on ne change pas le programme, on l'adapte. « On profitera des vœux pour essayer de réunir le plus de gens possibles autour de valeurs communes », promet Nathalie Simonnet, secrétaire départementale.

A droite, on cherche à passer à autre chose. « Le meilleur moyen de ne pas donner prise à ces barbares, c'est de ne rien changer à nos habitudes, insiste Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général. Il faut parler des enjeux des élections départementales car c'est bien dans ce cadre que les citoyens vont voter en mars. » Une réunion, hier soir, devait d'ailleurs finaliser les candidatures communes UMP-UDI sur les 21 nouveaux cantons. Une occasion aussi pour tenter d'avancer. « Une parenthèse s'est ouverte qu'il faudrait maintenant refermer, souligne Philippe Dallier, responsable de l'UMP 93. Les élections sont dans deux mois et il faut bien démarrer la campagne. » Au Front national enfin, des consignes ont été données pour ne pas tracter le week-end dernier. « On voulait éviter toute tension mais, en principe, le week-end prochain, les militants repartent sur le terrain, assure Jordan Bardella, le n° 1 du parti dans le département. En tout cas, si la sécurité n'est pas du ressort du conseil général, la culture oui. Nous insisterons donc sur le principe de laïcité. » Autre question : la mobilisation de dimanche va-t-elle provoquer un sursaut de citoyenneté fin mars pour une élection traditionnellement peu suivie ? Beaucoup de politiques veulent y croire. « Mais, en deux mois, les gens ont le temps de passer à autre chose », souffle un candidat.

Source article : Le Parisien / Source image : http://www.monaulnay.com/

  

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2015 !

Publié le 13 Janvier 2015

police-municipale.jpgFaut-il protéger davantage les 723 agents de police municipale (dont 401 armés) en poste dans 32 communes du département ? Depuis la mort de Clarissa Jean-Philippe à Montrouge (Hauts-de-Seine), la demande prend de l'ampleur.

A Saint-Denis, les 38 agents de la police municipale ont exercé jeudi et vendredi leur droit de retrait avant de déposer un préavis de grève pour vendredi. Ils refusent depuis jeudi d'aller sur le terrain et prennent prétexte que leurs cartes professionnelles ne sont pas à jour pour se cantonner à des tâches administratives.

« Actuellement, nous sommes équipés de tonfas et de bombes lacrymogènes, explique Laurent Barthel, le secrétaire général FO. Cela ne correspond plus à la réalité du terrain. Nous demandons à être armés. » Ils ont été reçus à la mairie. « Nous entendons leur émotion, mais il n'est pas question d'armer la police municipale, répond Florence Haye, adjointe au maire (Front de gauche) aux ressources humaines. Ses missions ne sont pas celles de la police nationale. A Saint-Denis, c'est une police de proximité qui dialogue avec la population. » La mairie a proposé aux agents de patrouiller à trois au minimum et prioritairement en voiture. Des propositions qui n'ont pas réussi à convaincre les salariés de Saint-Denis.

La méthode utilisée à Saint-Denis est désapprouvée par Fabien Golfier, secrétaire national de la Fédération autonome de la fonction publique territoriale (FA-FPT). « Nous avons tous ressenti une très vive émotion. Nous soutenons la demande d'armement et nous réclamons depuis longtemps un débat national sur cette question. »

A Aulnay-sous-Bois, le maire UMP, Bruno Beschizza, a pris les devants. Hier, l'élu s'est adressé au préfet, lui demandant d'autoriser « le port d'arme hors service sans restriction » pour les fonctionnaires de sa commune. « Aujourd'hui, contrairement à la police nationale, mes agents doivent laisser leur arme à la fin de leur service. Mais quand ils se rendent au travail en prenant les transports, comment peuvent-ils se défendre ou intervenir ? »

La préfecture indique qu'elle va examiner cette demande. Il n'est toutefois pas certain que la loi permette une telle disposition. Les syndicats locaux approuvent. « Il existe un danger avéré. Nos collègues doivent pouvoir se défendre et défendre leurs proches », argumente David Meseray, en poste à Aulnay et vice-président de la CFTC-Police municipale. Dès vendredi, FO réclamait notamment que les agents aulnaysiens de surveillance de la voie publique, en tenue mais non armés, ne sortent plus dans la rue et soient affectés à des tâches administratives en attendant le retour à la normale. Une mesure similaire a déjà été prise à Paris.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 12 Janvier 2015

Le prochain numéro de l'hebdomadaire satirique, le premier depuis l'attaque terroriste qui a décimé la rédaction, est bouclé.

Charlie Hebdo sera bien dans les kiosques ce mercredi 14 janvier. Comme toutes les semaines. Les journalistes de l’hebdomadaire satirique ont bouclé lundi vers 21h30 leur première édition depuis l’attentat qui a fait 12 morts, mercredi 7 janvier à Paris. Dans ces circonstances exceptionnelles, le numéro (1178) sera tiré à 3 millions d’exemplaires.

707192-une-charlie-pngAccueillie dans les locaux de Libération, la rédaction a repris le travail vendredi, avec pour objectif de montrer que Charlie Hebdo n’est pas mort. Le dessin de une, dessiné par Luz, représente le prophète Mahomet tenant une pancarte «Je suis Charlie». Associé au dessin, ce commentaire : «Tout est pardonné.»

Source : http://www.liberation.fr/

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 12 Janvier 2015

DrogueSaisie-LLa police de Seine-Saint-Denis a interpellé un homme de 38 ans qu'elle considère comme l'un des plus gros trafiquants de drogue du département, fournissant les cités de Sevran, et a saisi dans son garage sept kalachnikov et 640 kilos de cannabis, indiquaient aujourd'hui des sources proche du dossier.

Le suspect, originaire de ce département considéré comme l'une des plaques tournantes du trafic de drogue en France, a été interpellé vendredi et devrait être présenté à un juge de la JIRS, unité spécialisée dans ce type de criminalité, dans la soirée. Surveillé pendant de longs mois par les enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, il importait par centaines de kilos du cannabis depuis le Maghreb.

Quatre de ses clients, des trafiquants qui revendaient la drogue au détail dans les cités de Sevran, ont également été arrêtés. Le suspect et sa famille "sont connus de la police" pour leur participation dans le trafic de drogue, notamment dans la cité des Beaudottes, célèbre depuis qu'en 2011, le maire EELV Stéphane Gatignon en avait appelé à des "casques bleus" face à la violence et au trafic qui la gangrènent, a précisé la source.


Les enquêteurs espèrent avoir porté vendredi un lourd coup au trafic de drogue à Sevran en "démantelant le réseau" de celui qu'ils considèrent comme "le principal fournisseur de stupéfiants" de la ville, a-t-elle ajouté. Lors de son interpellation, à Aulnay-sous-Bois, le trafiquant présumé était en train de livrer de la drogue à un client, lui-même trafiquant.

Il avait été "filé pendant quelques nuits consécutives", ce qui a permis de remonter au garage où il cachait 7 kalachnikov et 640 kilos de cannabis.

Les policiers ont ensuite arrêté quatre de ses clients, trafiquants de drogue présumés, et récupéré 300 grammes de cocaïne, 30.000 euros en liquide et un pistolet automatique de calibre 9 mm.

Source : http://www.lefigaro.fr/

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 12 Janvier 2015

villepinte.jpgUn détenu de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) est décédé, ce lundi 12 janvier, au cours d’un incendie déclenché dans sa cellule.  

Trois surveillants ont été intoxiqués par les fumées, mais leur pronostic vital ne serait pas engagé.

Selon les informations du journal Le Parisien, la victime, âgée de 23 ans, originaire du département de la Seine-et-Marne et incarcéré pour des faits de trafic de stupéfiants, serait parvenu à mettre le feu dans sa cellule. L’incendie qui s’est déclaré en début d’après-midi a été rapidement maîtrisé mais le détenu est décédé au cours des faits. Une enquête a été ouverte.

La maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis, située à Villepinte, renferme un millier de prisonniers.  

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 12 Janvier 2015

A l’instar des quelques 3,7 millions de personnes ayant participé à la marche républicaine historique du 11 janvier 2015 à Paris, le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza et bon nombre de ses élus se sont rendus en direction de la place de la Nation.


La caméra d’Aulnaylibre ! les a suivis pendant une partie de la journée et vous propose de revivre leur périple au milieu de la foule dans les méandres de la capitale. Premier épisode : départ de la gare d’Aulnay-sous-Bois et arrivée Gare du Nord.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Liberté

Publié le 12 Janvier 2015

yousra-haddouche.jpgVous trouverez ci-dessous l’extrait d’un article paru sur le site du journal Le Monde présentant  le témoignage d’une lycéenne d’Aulnay-sous-Bois qui craint une vague d’islamophobie suite aux événements intervenus la semaine passée autour de Charlie Hebdo. D’autres personnes expriment également leur sentiment sur ce sujet sensible ici.

En venant à la manifestation, en métro, Yousra Haddouche, lycéenne de 18 ans, a entendu des commentaires peu avenants sur les musulmans. « Quelqu’un a dit ’’Ces musulmans, ils sont contre la liberté’’. Ça m’a fait mal, confie-t-elle, car je suis Française avant d’être musulmane. » Yousra est venue avec deux professeures de son lycée d’Aulnay-sous-Bois, Mathilde Levesque et Marion Alline. Son but : « défendre la liberté, pilier fondamental de notre société et s’opposer à l’islamophobie. » « Beaucoup de gens font l’amalgame entre musulmans et terroristes, regrette-t-elle. Mais je suis ici comme Française et comme musulmane. A cause de ce qui s’est passé, il va y avoir une vague d’islamophobie. Nous, musulmans, nous devons essayer de calmer ces tensions jusqu’à ce qu’elles s’apaisent. Nous devons être présents sur les réseaux sociaux, et manifester. Islam, ça veut dire paix en arabe. »

Source : http://www.lemonde.fr/

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 12 Janvier 2015

Dans un contexte marqué par les événements dramatiques consécutifs à la fusillade au siège de la rédaction de Charlie Hebdo, souhaiter les vœux de l’année 2015 pouvait s’avérer un exercice particulièrement périlleux.


Pour sa première fois en tant que maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza a fait le choix judicieux de la sobriété et de la solennité. Il a ainsi rendu un hommage simple mais vibrant d’humanité aux 17 victimes tombées sous les coups de la folie meurtrière d’une poignée de terroristes.


La salle Scohy abondamment garnie et très joliment décorée pour l’occasion s’est mise à l’unisson en observant une minute de silence assourdissante avant d’entonner l’hymne national.

La soirée s’est ensuite poursuivie par un concert enthousiasmant de saxophones conduit de main de maître par Jérôme Laran, concluant ce moment sans la moindre fausse note.

Robert Ferrand

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Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 12 Janvier 2015

colis-du-coeur-aulnay-sous-bois.jpgL'initiative est partie de la cité de la Rose-des-Vents, à Aulnay. Yazid, un trentenaire employé dans la restauration, organise avec quelques amis et jeunes du quartier des maraudes, ces tournées nocturnes dans les rues parisiennes pour offrir un verre de thé, des couvertures, un peu de nourriture aux sans-abri échoués sur le trottoir. Sa petite association, les Colis du coeur, née il y a un an, connaît une renommée grandissante sur Facebook et dans la ville. Le journal Le Parisien a suivi l'une de ses expéditions nocturnes, la semaine dernière.

23 h 30
Au Cercle Pizza, cité des Etangs, à Aulnay.
 C'est le seul point de lumière dans un quartier plongé dans le noir. Mais le client tardif est éconduit : « On est fermés ! », lance Badre, jeune gérant du Cercle Pizza, ouvert depuis 2010 dans cette cité voisine de la Rose-des-Vents. Les tables ont disparu sous un amas de bouteilles de jus de fruits et d'eau, de paquets de chips, de sandwichs... « Les barquettes de paella, c'est un restaurateur de Sevran qui nous les a apportées », glisse Yazid. Le père des Colis du coeur, c'est lui. Ce grand gaillard, employé de la pizzeria, s'est mis un jour à apporter de la nourriture à des familles dans le besoin. De fil en aiguille, il s'est lancé dans les maraudes nocturnes, auprès des sans-abri en région parisienne. « On aide tout le monde, sans distinction, affirme-t-il. A la maison, avec ma femme, on fait des sandwichs quand on a le temps. Des petits jeunes se sont mis à m'aider, et je reçois des dons tous les jours ! » Badre lui a emboîté le pas, et proposé de stocker les vivres au sous-sol de la pizzeria.

Minuit
Le départ.
 Les sacs, couvertures, vêtements ont été entassés dans le coffre de deux voitures. Les maraudeurs, au nombre de cinq, vont à Paris, « là où les SDF sont les plus nombreux ». Yazid pianote sur son smartphone pour faire défiler les messages de soutien qu'il reçoit. « Jamais je n'ai réclamé d'argent sur Facebook ! », assure-t-il. Mais il a dû ouvrir un compte pour encaisser les chèques des donateurs. Avant Noël, une petite équipe s'est mobilisée au centre commercial O'Parinor pour empaqueter des cadeaux, et récolter de l'argent. La réunion de bilan a vu affluer des élus aulnaysiens de droite et de gauche. Un local a été proposé par la ville. Yazid se dit « apolitique », et assure qu'il ne veut pas de subvention.

1 heure

Rue de la Chapelle, Paris (XVIII e). Deux policiers à moto ont invité l'une des voitures à s'arrêter. La Mercedes blanche leur a-t-elle paru trop clinquante ? Son conducteur, Mohamed, sourire patient et crête gominée, attend que les fonctionnaires vérifient son identité. Najib, 27 ans, a l'oeil sur la montre : « Des SDF vont se demander ce qu'on fait, on est en retard ! » Le jeune homme est de toutes les maraudes : « On m'a aidé un jour, quand j'étais en difficulté. C'est normal que j'aide à mon tour. » Au bout de vingt minutes, le convoi repart.

1 h 30

Rue de la Chapelle. De loin, on ne distingue qu'un amas informe de couvertures plaqué contre le rideau de fer d'une supérette. Mais Yazid et Mohamed (photo ci-dessus à droite) n'hésitent pas une seconde : « C'est l'Allemand ! » Du tissu entortillé sur le sol, une paire d'yeux émerge soudain. Avec un sourire, Mohamed se penche vers lui : « Ça va chef ? Guten tag * ! On t'amène à manger ! » Un bras surgit, attrape le verre de thé chaud. « D'habitude, il a la pêche. Mais pas ce soir... », note Yazid. 

1 h 45
Devant la gare du Nord.
 Le froid semble avoir figé les corps allongés sur le trottoir, sous des duvets élimés. Mais ils s'animent à la vue des visiteurs : « Ah, les Colis du coeur ! » Marc, la quarantaine (photo ci-dessous), affirme être à la rue depuis sept mois : « C'est arrivé après la séparation d'avec ma femme. » Il y a peu, Najib lui a apporté une guitare pour enfants, qu'il a pu offrir à sa fille de 6 ans. « Je suis allé lui apporter, elle était contente ! » Jeff, casquette vissée sur la tête, vient quémander une paire de baskets. « C'est quoi, ta pointure ? Je vais te trouver ça », promet Najib.

2 heures
Boulevard Magenta.
 Ibrahima trône sur son banc, entouré de cabas. Le sexagénaire semble ravi de bavarder un peu. Hakim, 21 ans, étudiant en BTS, lui a servi un peu de thé. Pour le benjamin de l'équipe, c'est la première maraude. « Se retrouver à la rue, ça peut arriver à tout le monde. Si je peux faire quelque chose... », articule-t-il, transi de froid. Yazid approuve : « Les Colis du coeur, c'est aussi une façon de montrer que les jeunes de banlieue se bougent. Ce qu'on ne voit pas souvent à la télé... »

Source article : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 12 Janvier 2015

A1.jpgUsagers de l'A 1, réjouissez-vous... ou pas. Si vous êtes un accro du covoiturage, que vous circulez avec un véhicule hybride ou électrique ou encore si vous prenez le bus ou le taxi, cette nouveauté est pour vous : dans les prochaines semaines, une voie vous sera dévolue sur l'autoroute en direction de la porte de la Chapelle. Cette voie dédiée débutera 5 km en amont du tunnel du Landy, en Seine-Saint-Denis, jusqu'au périphérique, uniquement dans le sens province-Paris, sur la gauche de la chaussée. Elle sera mise en service en semaine, de 6 h 30 à 10 heures. Coût des travaux : 5 M€. Les caméras de surveillance seront chargées de repérer les contrevenants. Un projet similaire est développé cette année sur l'A 6 vers la porte d'Orléans. Plus globalement, la région Ile-de-France prévoit 9 autres axes réservés aux bus et, parfois, au covoiturage et aux véhicules propres d'ici à 2020. Il s'agit de l'A 10, l'A 3, l'A 12, la N 118 et la N 104. La longueur de ces aménagements variera entre 1 et 10 km. Coût total du programme, à terme : 65 M€.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 11 Janvier 2015

AhmedAprès avoir pris la tête de la marche parisienne, puis passé un moment dans le cortège au côté des familles des victimes, François Hollande s’est rendu ce dimanche après-midi à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), au domicile des proches d’Ahmed Merabet, policier tué lors de l’attaque contre Charlie Hebdo.

«Il a été reçu par la maman de la victime, son frère et ses trois soeurs, sa compagne et sa belle-soeur. Ils l’ont accueilli avec beaucoup de gentillesse et de dignité. Le président est resté une quarantaine de minutes», raconte le député socialiste Pascal Popelin, présent lors de cette visite, à laquelle participaient également le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.

Le chef de l’Etat, qui avait déjà contacté la famille par téléphone, aurait pris la décision de se rendre à Livry-Gargan à la mi-journée. La famille du policier défunt avait fait savoir qu’elle ne participerait pas à la manifestation contre le terrorisme organisée ce dimanche à Paris. Lors de leur rencontre, François Hollande a indiqué aux proches de la victime qu’il souhaitait décerner à Ahmed Merabet la Légion d’honneur à titre posthume. «Il les a également remerciés des déclarations qu’ils ont faites en conférence de presse samedi», indique encore Pascal Popelin, qui évoque «un moment d’intense émotion». Lors de cette conférence de presse, les proches d’Ahmed Merabet ont lancé un appel au calme, refusant les amalgames

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 11 Janvier 2015

drogue-bagnolet.jpgHier, à Bagnolet, une cinquantaine d'habitants de la Capsulerie ont défilé pour protester contre le trafic de drogue. Ce n'est pas la première fois que ces membres du collectif Retrouvons notre dignité se mobilisent pour dénoncer l'un des lieux de deal les plus lucratifs du département.

En décembre, lors du procès des trafiquants du hall 25, le chiffre d'affaires de ce lieu de vente avait été estimé entre 50 000 € et 70 000 € par jour. Hier, les manifestants sont allés jusqu'à l'hôtel de ville, espérant y rencontrer un adjoint au maire. En vain. Puis, ils sont allés agiter leurs banderoles sous les fenêtres du maire PS, Tony Di Martino.

Dans les rangs des manifestants, on percevait un certain ressentiment à son égard. « Nous l'avons rencontré le 10 juillet. Nous attendons toujours ses propositions concrètes », s'impatiente Corinne, fer de lance du collectif. « La future zone de sécurité prioritaire englobera le quartier des Coutures mais pas la Capsulerie, qui est pourtant la plaque tournante du trafic en Seine-Saint-Denis », s'étonne François Manzano, coordonnateur du mouvement.

L'idée de créer un conseil local de sécurité et de prévention (CLSP) ne soulève pas l'enthousiasme. Les riverains en colère réclament « des interventions plus fréquentes de la police », et regrettent la disparition des réunions trimestrielles que l'ex-préfet Lambert avait instaurées.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 10 Janvier 2015

Pendant 6 ans les vœux du maire avaient de la gueule. Ca se déroulait le soir, il fallait  obtenir son carton d'invitation ce qui donnait un sentiment de notabilité locale mais c'était surtout le moment de voir des Aulnaysiens impliqués sur la ville.

Voeux-2015-Aulnay-sous-Bois-1.jpgUne fois les bonjours prononcés, nous avions le discours très attendu.

Voeux-2015-Aulnay-sous-Bois-2.jpgPuis venait le moment de trinquer une coupe de champ, avaler un canapé et surtout discuter. Ce soir nous aurons bien un discours suivi d'un concert qui s'écoute dans le silence (des fois que trop de monde se rencontre et critique l’exécutif). Mais si vous désirez trinquer une  coupe fraternelle il vous faudra venir avec votre panier pique-nique car rien n'est prévu en ce sens pour le partage commun.

Ferme-Gourmande-Aulnay-sous-Bois-3Marc Masnikosa 


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Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 10 Janvier 2015

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Liberté

Publié le 10 Janvier 2015

C'est un document incroyable, filmé par un amateur, que les journalistes de France 2 ont pu se procurer. Une vidéo de l'assaut des forces de l'ordre sur l'épicerie casher de la porte de Vincennes dans laquelle Amedy Coulibaly retenait de nombreuses personnes en otages.

Amedy Coulibaly se rue sur les policiers

On y voit les agents du Raid s'approcher du rideau de fer de la boutique, qui se lève lentement. Dès le début, on voit le corps d'un homme, probablement mort, à terre, à coté d'une caisse. Et au fond, alors que les balles sifflent, une silhouette s'élance : c'est celle d'Amedy Coulibaly, le preneur d'otages, qui fonce sur les policiers. Il est abattu en quelques secondes, après avoir reçu une soixantaine de balles.

Les otages sortent, affolés. Ils sont rapidement exfiltrés. Ils sont plus d'une dizaine à sortir de la boutique. Un peu plus loin, un policier est à terre, tiré par ses compagnons qui le mettent à l'abri.

Source : http://www.metronews.fr/

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 10 Janvier 2015

AhmedLa ville de Livry-Gargan organise un hommage républicain demain, en mémoire d'Ahmed Merabet, le policier de 40 ans abattu à Paris par les terroristes, le 7 janvier.

Ce gardien de la paix vivait à Livry-Gargan.

A Coubron, ce matin, lors du recueillement pour honorer la mémoire des victimes et la liberté d'expression, la municipalité ouvrira un cahier où chacun pourra inscrire un mot de soutien à la famille d'Ahmed Merabet

Aujourd'hui, à 11 heures, place du 19-Mars-1962, sous les halles, à Coubron. Et demain, à 10 h 30, sur le parvis de l'hôtel de ville à Livry-Gargan.

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 9 Janvier 2015

A l’instar de nombreux médias français et internationaux Aulnaylibre ! était présent à Dammartin-en-Goële en fin d’après-midi quelques minutes avant l’assaut qui a mis fin à la cavale et à la prise d’otage des frères Kouachi présumés auteurs de la tuerie au siège de Charlie Hebdo.


C’est une ambiance totalement surréaliste qu’ont vécu aujourd'hui les habitants de cette commune de Seine-et-Marne et ceux des environs mêlée d’attente et d’angoisse. Heureusement ce soir tout est fini…

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Sécurité publique

Publié le 9 Janvier 2015

Nous vous proposons deux dernières vidéos inédites témoignant du rassemblement républicain qui s’est déroulé à la mairie d’Aulnay-sous-Bois le 8 janvier 2015 à 11h50.


La pluie était tellement forte qu’au départ tout le monde a tenté de trouver refuge dans le hall de l’Hôtel de Ville. Mais compte-tenu de la foule considérable venue apporter son soutien aux victimes de l’attentat perpétré au siège de Charlie Hebdo, le maire Bruno Beschizza a invité tout le monde à sortir afin que nous soyons tous sur un pied d’égalité. A noter qu’à l’instar d’Alexandre Conan, Ahmed El Ouafi a également pris la parole.

Le nombre de participants, 300 à 400 personnes sans doute, tend à laisser penser que «Nous sommes Charlie à Aulnay-sous-Bois ! » 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 9 Janvier 2015

IVG-93.jpgJeanne Cherhal, Arthur H et Clarika ne chanteront finalement pas ce soir au théâtre du Garde-Chasse des Lilas. Le concert qui devait marquer l'anniversaire de la loi Veil sur le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), a été annulé hier soir, « en raison de l'actualité ».

C'est ce qu'indique le collectif de soutien à la maternité des Lilas, qui organisait l'événement. La maternité, aujourd'hui menacée de fermeture, a été partie prenante dans les différentes luttes en faveur des femmes. Le concert est reporté à début mars.

Quarante ans après la loi autorisant l'avortement, l'accès à l'IVG n'est pas toujours évident. C'est ce qu'il ressort de la dernière enquête menée par l'association du Mouvement français pour le planning familial de Seine-Saint-Denis (MFPF). Le 93 est le département francilien où le taux de recours à l'IVG est le plus élevé. Pour évaluer la prise en charge dans les six hôpitaux et huit cliniques du département pratiquant l'IVG, les militantes du MFPF ont questionné les établissements. Mais elles ont aussi réalisé une forme de « testing », en se faisant passer pour des femmes souhaitant interrompre une grossesse.

Leur conclusion ? « Les délais sont toujours trop longs, de deux à cinq semaines en moyenne pour obtenir la réalisation d'un avortement. » Ce qui rend « très difficile l'obtention d'une IVG » lorsqu'une femme est proche de la fin du délai légal. Les difficultés apparaissent dès la prise de rendez-vous téléphonique : le MFPF dénonce les standards « surchargés qui laissent les appels sans réponse ». Par exemple, à l'hôpital Jean-Verdier, à Bondy, « un appel sur 6 aboutit après 5 à 10 minutes », selon l'enquête. Sans parler des « numéros d'appels surtaxés » (une prise de rendez-vous peut coûter 5 € !).

Au sein des établissements visés par l'enquête, on relativise. « La Seine-Saint-Denis n'est pas le département le plus en difficulté parce qu'il a toujours été actif et militant », estime le docteur Ghada Hatem, chef de la maternité de l'hôpital Delafontaine, à Saint-Denis (un millier d'IVG par an). Selon l'enquête, le délai entre le premier rendez-vous et l'intervention y est de deux semaines. « Nous avons travaillé depuis dix-huit mois, pour réduire les délais, précise le docteur Hatem. Quand la situation est urgente, nous nous démenons. »

« Nous ne refusons jamais une patiente », indique aussi Nathalie Cherradou, sage-femme et responsable du planning familial à l'hôpital Ballanger, à Aulnay (près d'un millier d'IVG par an). Elle pointe la « période critique des congés annuels » : « On voit arriver des femmes venant de très loin, de l'Oise, de Seine-et-Marne. Le problème, c'est que tous les centres ne jouent pas le jeu. Quand l'un ferme trois semaines en été, cela se fait sentir. »

L'enquête du MFPF93 pointe aussi du doigt les difficultés de prise en charge de mineures. Dans les cliniques de l'Estrée, à Stains et Floréal, à Bagnolet, un accord parental a parfois été demandé par le médecin, ce qui est contraire à la loi. « On ne peut pas faire d'une réponse une généralité, remarque-t-on à la clinique de Stains. Nous nous engageons à mettre à disposition les infrastructures et à permettre la bonne prise en charge des femmes. Ensuite, cela relève de la responsabilité du médecin. »

La maternité des Lilas (950 IVG par an), est attentive à la situation. « Comment se fait-il que 40 ans après la loi Veil, son application sur le terrain reste aussi difficile ? Le problème est qu'elle n'oblige aucun médecin à pratiquer les interruptions », précise Marie-Laure Brival, chef de service, qui met en garde contre l'éventuelle fermeture de l'établissement. Ce serait « une perte considérable » pour la qualité de la prise en charge dans le 93.

Quelques chiffres sur l’IVG dans le 93.

14 établissements du 93 pratiquent l'IVG : six hôpitaux et huit cliniques.

8 867 IVG réalisées par des femmes domiciliées dans le 93 en 2012 (pour 51 625 Franciliennes)

22,7 pour mille femmes : taux de recours à l'IVG dans le 93 (le plus élevé d'Ile-de-France, le taux francilien étant de 17,2 pour 1 000)

15,6 pour mille ados de 15 à 18 ans : taux de recours à l'IVG chez les mineures en Seine-Saint-Denis (11,1 pour 1 000 en Ile-de-France)

78,7 % des IVG dans le 93 sont pratiquées en milieu hospitalier

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 9 Janvier 2015

college-gerard-philipe-aulnay-sous-bois.jpgUne soupe d'idées mal digérées. C'est l'image que renvoient les conversations de couloir des enfants entendues hier au collège Gérard-Philipe d'Aulnay-sous-Bois. Cet établissement de Seine-Saint-Denis, bordé d'immeubles HLM et de pavillons noyés dans la grisaille, compte un peu plus de 800 élèves.

La plupart d'entre eux ont vu, mercredi à la télévision ou sur Internet, des images de l'attentat. Ils ont vu les kalachnikovs impressionnants. Ils ont entendu les mots « On a tué Charlie ». La mention faite au Prophète en a choqué un grand nombre. « C'est pas des musulmans, c'est des gens qui viennent du diable », coupe Grâce, une élève de 4 e, à la fin d'un contrôle de maths sur Pythagore. « Le prophète, il aurait pas aimé ce qu'ils ont fait », commente aussi Amar, dans la même classe. Kenza, soucieuse, a peur de la suite. « Les gens mettent tous les musulmans dans le même sac. Ils voient ça, mais ils ne voient pas les musulmans qui donnent pour les pauvres en hiver. »

Dans la classe, la plupart des enfants ont discuté avec leurs parents de l'attentat. Ils se sont aussi renseignés sur les réseaux sociaux et quelques-uns cherchaient hier la vidéo de la fusillade mise en ligne, puis retirée de YouTube mercredi. « Mais pourquoi elle a été enlevée ? Comment vous êtes sûr que tout ça est vrai ? » bombarde un jeune en retour aux questions qu'on lui pose. La théorie du complot n'est pas loin. Un ado d'une autre section, un peu plus tôt le matin, a été conduit chez le principal pour « une mise au point » à laquelle devait succéder dans l'après-midi « une explication personnalisée ». Il avait mis en doute en classe la réalité des faits, explique le chef d'établissement, Stéphane Larrieu.

A midi, en préambule à la minute de silence en hommage aux victimes assassinées, le principal a lu un bref discours sur « les valeurs de la liberté, l'égalité, la fraternité et aussi la laïcité ». Ces mots, balancés dans toutes les salles par des haut-parleurs fatigués, n'ont atteint ni l'esprit ni le cœur de ces trois garçons de 3 e qui discutent devant la grille. « Il ne fallait pas faire de minute de silence » parce qu'« ils l'ont bien cherché », lancent-ils avant de partir. C'est pour éviter que naissent ces remarques glaçantes qu'une partie des enseignants n'a pas parlé de la fusillade, hier en classe. « Chacun fait selon sa sensibilité, résume Stéphane Larrieu. Les professeurs d'histoire-géo aborderont de toute façon le sujet, la liberté d'expression est au programme et le temps de l'échange va se prolonger au-delà d'aujourd'hui. »

En salle des profs, il y a la crainte des amalgames. La crainte des digressions qui dérivent vers la religion, un thème visiblement très sensible pour les élèves, quelle que soit leur confession. Hier, le nom de Dieudonné a ressurgi dans les conversations des jeunes : « Pourquoi lui a été condamné pour ce qu'il a dit sur les juifs, et pas Charlie Hebdo avec ses caricatures sur Mahomet ? » L'enseignante interrogée a répondu « qu'il faut faire la différence entre le fait de critiquer des idées et le fait d'attaquer des gens, un peuple ». Un autre enfant réfléchissait tout haut, perplexe : « Ceux qui ont tiré n'ont pas fait de mal au monsieur à qui ils ont volé la voiture, ils ne sont donc pas complètement méchants ? » Une autre pense que les terroristes « se sont sentis provoqués ».

« Des élèves pensent que les musulmans sont mal traités en France, c'est cela qu'ils essaient de dire mais ils le disent mal et ils arrivent aux mauvaises conclusions », analyse Maxime, un conseiller d'éducation qui a consacré « une heure dans le hall, entouré d'une trentaine de gamins » dans un débat improvisé sur les événements de la veille, carambolés par d'autres considérations, sur l'avenir de la Palestine ou l'islamophobie en France. Il a dû rappeler que les caricaturistes de « Charlie Hebdo » « ne sont pas racistes, c'est même exactement l'inverse ».

Sarah, professeur d'histoire-géo, a de son côté passé la matinée à répéter aux élèves « qu'ils avaient le droit d'être contre les caricatures de Mahomet, mais sans accepter ce qui s'est passé. Ils ont du mal à faire la différence entre la critique de la religion et le racisme, ajoute-t-elle. Des gamins ont l'impression qu'il y a les pro et les antimusulmans, et qu'on leur demande de choisir entre deux camps ». Des élèves ont aussi manifesté de l'inquiétude, évoquant l'hypothèse d'une guerre civile, ou d'une attaque terroriste dans le collège. « Certains ont très peur », constate une enseignante. Hier, les parents ont été un peu plus nombreux que d'habitude à accompagner leurs enfants et à venir les chercher à la grille du collège.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education