Après plus d’une semaine de blocage direction et syndicats préparent la reprise à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois

Publié le 26 Janvier 2013

PSA2Lundi sonnera l’heure de la reprise à l’usine PSA d’Aulnay. C’est ce qu’a annoncé hier le directeur du site, Laurent Vergely, dans une lettre aux salariés. La production est à l’arrêt depuis le 17 janvier, d’abord en raison d’une grève, puis d’une fermeture des ateliers décidée par PSA. Alors que la direction avait surtout dénoncé des violences survenues en marge de la grève, elle a tenu hier un discours plus mesuré promettant que « le site et les ateliers seront protégés », mais aussi que le droit de grève serait respecté.

« Sur les 400 grévistes d’il y a huit jours, 300 se sont comportés de manière irréprochable. S’ils veulent continuer, il faut que tout le monde soit assuré que le Code du travail s’applique », indiquait hier une porte-parole. La grève se poursuivra-t-elle à l’entrée dans les ateliers? Sur ce point, le camp syndical est très divisé. La CGT, qui soutient le mouvement avec SUD et la CFDT, annonçait hier, par la voix de Jean-Pierre Mercier, sa volonté de « réoccuper l’usine » à la veille d’un ultime rendez-vous de négociations sur les mesures d’accompagnement du plan social (qui prévoit la fermeture de l’usine d’Aulnay en 2014).

Une pétition réclame une préretraite à 55 ans

« Cela doit permettre de peser pour reprendre les négociations à zéro, sur la base des revendications contresignées par 1600 salariés d’Aulnay », explique-t-il. La pétition réclame notamment une préretraite à 55 ans et un CDI pour tous. Cependant, les syndicats SIA, FO, CFTC et CGC appellent à « lever le mouvement », estimant que « les conditions de l’exercice du droit de grève ne sont plus réunies ». Ils pointent la nécessité d’un retour à « un climat social apaisé ».

Cinq salariés ont été convoqués au commissariat de Bobigny, dans le cadre d’une enquête sur l’agression, dans l’usine, d’un huissier. Ce dernier a déposé plainte pour coups et blessures, indiquant avoir été menacé puis frappé par quatre hommes à l’atelier montage le 18 janvier à 16h15. Deux autres huissiers présents ce jour-là ont aussi déposé plainte pour avoir été menacés et bousculés. CGT et SUD ont démenti depuis toute violence.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

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