Publié le 1 Avril 2011

Ce matin, devant l'école du Bourg 1, l'urbanisme était dans toutes les conversations des parents. Il faut dire que l'ampleur du projet de requalification urbaine de la partie nord du centre ville d'Aulnay-sous-Bois, baptisé du nom champêtre "Les Chemins de Mitry-Princet", a de quoi susciter pas mal d'interrogations. Tout comme, du reste,  la prochaine modification du PLU annoncée dans la plus grande discrétion dans un écart d'Oxygène, l'hebdo des habitants qui doivent apprendre à lire entre les lignes... Lors de ma première visite au bureau des études urbaines pour en savoir plus,j'avais fait chou blanc. Certes, le contexte cantonal était alors peu propice aux confidences et mieux valait tenir sa langue pour ne pas effrayer l'électeur potentiel !

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Cette fois-ci j'ai eu plus de chance. Les informations qui suivent sont évidemment à prendre au conditionnel, dans la mesure où le dossier d'enquête publique ne sera disponible qu'à partir du 11 avril. Ainsi, a priori, la modification, dont le processus sera enclenché dans dix jours, n'a rien à voir avec "Les Chemins de Mitry-Princet". Ce sont deux dossiers totalement distincts. Pour une fois, il semblerait qu'il s'agisse d'une vraie modification c'est à dire d'ajustements à la marge du Plan Local d'Urbanisme. Trois projets seraient dans les tuyaux. Deux concernent les quartiers nord de la ville.

Le premier prévoirait un changement de zonage de UC à UCb pour la construction de 80 logements en face du galion, à proximité des nouveaux logements déjà construits dans le cadre du plan de rénovation urbaine (PRU) et du parking provisoire du marché des 3000. Le second concernerait un changement d'affectation d'une parcelle de terrain située aux environs du carrefour de l'Europe permettant de passer d'une utilisation à des fins de locaux d'activité à celles de commerce. L'objectif serait d'étendre la possibilité de réaliser des commerces autour de la RN2.

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Pour le troisième point je n'ai rien pu obtenir. On m'a dit qu'il ne s'agit pas des quartiers nord, ni de Mitry. Les zones pavillonnaires ne seraient pas non plus concernées. Mais je n'en sais pas plus. Tout comme les associations agréées tenues pour l'instant à l'écart du processus.  Mystère donc. Et je vous garantis qu'il ne s'agit pas d'un poisson d'avril.

Pour en savoir plus rendez-vous donc le 8 avril 2011 à 20h30 dans la salle du Conseil municipal de la mairie d'Aulnay-sous-Bois pour une réunion publique de présentation du projet de requalification urbaine des "Chemins de Mitry-Princet" et de la démarche de concertation préalable. (Voici le site créé pour l'occasion : http://www.lescheminsdemitry-princet.fr/).

Quant à la modification du PLU, rendez-vous le lundi 11 avril au 3 rue Charles Dordain à partir de 9h.

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 1 Avril 2011

Episode 1 : à l'origine, les commerces de proximité

Au XIXe siècle, le commerce est peu diversifié. Il est principalement consacré aux besoins quotidiens : commerce alimentaire (épicier, marchand de vin, aubergiste), équipement de la maison (bois, quincaillerie). Les boutiques sont polyvalentes et les exigences du consommateur, peu variées. Les boutiques spécialisées sont rares. Dès 1880, la création d'entreprises s'accroît. Dans certaines villes, cela s'explique par l'arrivée d'une nouvelle population, industrielle ou résidentielle. Le consommateur habitant la périphérie bénéficie des magasins de quartier.

epicerie 1900-1950 : l'âge d'or du commerce

De nouveaux besoins, liés à la société industrielle, sont nés. Les boutiques se diversifient (équipement de la maison, alimentation). Les magasins sont souvent polyvalents. L'épicerie peut être un grand magasin en miniature couvrant tous les domaines de la vie quotidienne. Ce foisonnement bon enfant s'oppose à la présentation huppée des grands magasins. Le commerçant livre souvent à domicile. La particularité de certaines communes est déterminante pour le développement de commerces spécifiques.

 A Vincennes, la présence des abattoirs développe la boucherie en gros. Sur la Marne et la Seine se développe un commerce de loisir, dont les bistrots. A Ivry-sur-Seine, après 1918, l'afflux d'ouvriers étrangers développe le commerce de détail. Il s'agit bien d'une explosion commerciale, où le nombre de boutiques, malgré la proximité de Paris, va jusqu'à tripler. Dans les années 30, certains secteurs régressent : l'alimentation générale et surtout les débits de boissons, qui pouvaient représenter un tiers du commerce local avant 1914. Marchands de fourrage, maréchaux-ferrants et magasins de cycles s'effacent devant les établissements liés à l'automobile.

Les années 60 : une nouvelle ère commerciale

Epiceries, bazars et cafés continuent de régresser. L'alimentation peut chuter de moitié en vingt ans. Inversement, les commerces spécialisés (jouets, sport, cadeaux) et les magasins de luxe (bijoux, photographie, parfums) suivent la progression du pouvoir d'achat. L'activité commerciale ne diminue pas, mais change de nature. Dans la ville, l'activité commerçante est moins visible. Elle peut se cacher dans un centre commercial. Chassées par la voiture, les terrasses de café se raréfient. Les devantures des magasins se font discrètes si on les compare à celle de la Belle Epoque.

Les années 1980 : comment imaginer la ville sans commerce de proximité ?

La crise était déjà amorcée par la concurrence des grandes surfaces. Au moment où son existence est parfois menacée, on comprend l'importance du commerce de proximité dans la vie quotidienne et l'animation des quartiers. Il est souvent le dernier endroit où les personnes seules entretiennent un lien social. Sa fermeture peut amener le dépérissement d'un quartier et une diminution de la qualité de vie. Le commerçant doit être de plus ne plus à l'écoute de sa clientèle en termes de compétence : le consommateur cherche  à la fois la qualité, le service et les prix. Il compare les produits, parfois loin de son domicile.

A suivre Partie 2 : irremplaçable marché de banlieue

Source : Communiqué de synthèse du musée et archives de Nogent-sur-Marne

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 1 Avril 2011

Chers lecteurs,

 

Aulnay libre ! est en mesure de vous révéler, aujourd’hui, la naissance du nouveau Royaume Autonome de l’Aulnoy. Celui qui est à l’initiative de ce changement institutionnel majeur, qu’il convient d’appeler maintenant Monseigneur Gérard de la Ségurie, a bien voulu, à cette occasion, nous accorder un entretien exclusif dont vous trouverez ci-après la teneur :

 

Aulnay libre ! : Monseigneur, puisque c’est ainsi maintenant qu’il faut vous appeler, si nous comprenons bien, l’existence d’un blog libre à Aulnay ne suffisait plus. Il fallait maintenant passer à une nouvelle étape pour libérer véritablement Aulnay de la dictature de l’Etat-Sarkozy.

 

Monseigneur : Oui, vous avez raison, depuis la création de votre blog, que je lis toujours de façon très attentive, cette idée me trottait quelque peu dans la tête. Pour concrétiser ces projets, j’attendais, en fait, ma réélection en qualité de Conseiller Général, qui, il faut bien le dire, s’est transformée en un véritable plébiscite. J’ai donc bien senti que les esprits étaient mûrs désormais pour passer à une nouvelle étape. Tout comme le Général de Gaulle, j’ai donc eu envie, moi aussi de crier : « Vive Aulnay libre ! ».

 

Et donc, de la parole aux actes : le Royaume Autonome de l’Aulnoy était né !

 

Aulnay libre ! : Monseigneur, nous pensons que cette décision mûrement réfléchie est une source de grande satisfaction pour vous.

 

Monseigneur : Oui, bien sûr, c’est en réalité un couronnement pour ma carrière et surtout la concrétisation de mes projets les plus fous. Mais je ne compte pas en rester là. J’espère convaincre assez vite mes voisins et collègues de nous rejoindre. Ainsi de part en part, je n’exclue pas qu’Aulnay devienne le centre du monde. Vous savez, parfois, il suffit d’initier le mouvement et vous connaissez ma grande capacité à convaincre…

 

Aulnay libre ! : Quels seront vos premières mesures ?

 

Monseigneur : C’est très simple. J’ai décidé de supprimer tous les impôts, car je suis un véritable ami du peuple. En fait, je veux créer un  paradis fiscal, non pas au ciel, mais sur notre bonne terre d’Aulnay. Pourquoi, ce qui a été fait sur le Rocher ne serait-il pas possible à Aulnay ? Car les impôts, aujourd’hui, c’est dépassé. Il faut faire preuve d’imagination et surtout prendre l’argent là où il est.

 

Aulnay libre ! : Mais comment allez-vous procéder ?

 

Monseigneur : Oh, en fait c’est très facile ! Il m’a suffi de contacter mon ami, l’ambassadeur des Etats-Unis en France, que j’ai rencontré lors de mon voyage aux Etats-Unis. Vous savez, ce n’est pas pour rien que nous nous sommes rapprochés de nos amis de Chicago et que nous sommes allés à Los Angeles ! J’ai beau être socialiste, je n’en admire pas moins nos amis américains pour leur grande efficacité.  Lorsque j’étais étudiant, j’ai eu beau crier : « U.S. Go home ! » « A bas l’impérialisme américain ! », cela ne change rien : le principe de réalité s’est désormais imposé à moi.

 

Pourquoi, Chicago, donc ? Tout simplement parce que Chicago = Obama et Obama = Bill Gates et Bill Gates  = sa fondation de plus de 50 milliards de dollars. Or, vous savez que nos amis américains qui résident sur une terre d’accueil et d’immigration, sont très curieux de savoir comment nous les « petits frenchies », nous allons réussir à régler ce problème. Pour eux, nous sommes donc comme un petit laboratoire. Alors, je suis allé voir Bill et lui ai dit :

 

 « Eh, coco, moi, je veux bien être un labo, mais pour qu’il tourne et qu’il soit un succès, il me faut du flouze, des pépètes, des radis, de la tune, quoi…Et toi, avec tes logiciels qui ont envahi la planète, t ‘es pété de tunes et maintenant que tu donnes dans l’humanitaire, tu peux bien faire ça pour moi… »

 

« O.K. my friend, je finance ton labo. Je sais maintenant que j’accumule des mérites pour mon prochain karma et j’ai donc de bonnes chances d’aller directement au paradis où les plaisirs sont éternels…Mais attention, je ne suis qu’une start-up, après il faut que tu te débrouilles et que tu fasses ton business toi-même. Va donc voir du côté de Vegas et des îles caïman pour voir comment ça marche. » m’a-t-il dit, alors, car aux states, les fondations c’est quand même aussi du business…

 

Aulnay libre ! : Quels sont donc vos projets, Monseigneur ?

 

Monseigneur : Grandioses ! Tout simplement grandioses ! Notre territoire défiscalisé va attirer les capitaux du monde entier. Avec ces capitaux, nous allons construire, une mer artificielle, des marinas, des casinos, des banques, des hôtels, des restaurants des magasins de luxe, des industries de pointe, des services à haute valeur ajoutée. Tout cela va créer beaucoup d’emplois et de prospérité dans le Royaume. De plus, nous allons créer un grand musée qui va concurrencer le Louvre, des galeries d’art, des jardins suspendus, comme signe de notre magnificence, sans oublier bien sûr notre nouveau Palais qui sera à la pointe de l’architecture la plus avancée.

 

Aulnay libre ! : Merci Monseigneur d’avoir bien voulu nous recevoir et de nous avoir réservé la primeur d’une telle annonce qui ne manquera pas de ravir vos sujets.

 

Entretien réalisé, dans le ci-devant Royaume Autonome de l’Aulnoy, en l’an de grâce 2011, le 1° Avril.

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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