Publié le 13 Novembre 2010

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Ce matin en me baladant je suis tombé sur cet alignement de boxes que j'ai trouvé plutôt atypique, genre drôle d'endroit pour une rencontre. Etonnamment il se situe en plein centre-ville à quelques pas de la gare. Les plus fins connaisseurs de notre commune sauront peut-être à quel endroit cela se situe exactement ? Toujours est-il que je n'ai pu m'empêcher de penser si notre "chère" municipalité avait déjà songé à densifier par ici. Ou bien si ces boxes dont je ne connais pas la fonction sont amenés à perdurer ? En attendant des réponses je garde cette photo au chaud pour un potentiel avant après. On ne sait jamais...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 13 Novembre 2010

Retour sur le dernier Conseil Municipal…

 

Une visite … un peu décalée … au Conseil Municipal ( 3/3)

 

 

Nous passâmes alors à l’adoption d’une procédure relative à des passations de marchés à bons de commande pour des travaux de réfection, d’entretien ou de rénovation  des Bienheureux Bâtiments de notre Ravissante Commune et ce, pour les quatre années qui viennent. Différents lots devront être attribués après une procédure d’appels d’offre et de mise en concurrence à une seule entité (entreprise ou regroupement d’entreprises) et ce pour quatre ans. Au total, semble-t-il, il s’agit d’envisager entre 6,2 et 40 millions € de travaux, ce qui n’est pas une petite affaire, car des besoins urgents semblaient surgir, notamment du côté des toilettes, il paraît, en fort piteux état ! (1 à 3 millions € à prévoir). Mazette, comme on dit chez nous !…Cela étant, il y a fort à parier qu’il y a effectivement de nombreux travaux à prévoir. Encore faut-il qu’ils soient ordonnés correctement, au meilleur rapport qualité/prix et sans gaspillage.

 

Comme nous ne sommes pas spécialiste des procédures d’appels d’offre et des marchés à bons de commande, il nous était difficile d’y voir clair. Tout cela nous a paru, toutefois extrêmement précipité et fort peu documenté surtout pour des sommes aussi importantes et même s’il s’agissait comme on dit en termes techniques de dossiers « en amont ».

 

Le débat prit, alors, une tournure quelque peu technique, entre les insuffisances et les failles possibles d’une telle procédure qu’ont soulignés deux participants et non des moindres, l’un siégeant, par ailleurs, à la Haute Assemblée Nationale et l’autre au Haut Conseil Régional, et le souci, à priori louable de notre Premier Magistrat d’alléger la charge des Services Municipaux.

 

Les opinions divergèrent alors sur l’opportunité de repousser ou non au prochain Conseil l’adoption d’une telle délibération compte tenu des réserves apportées plus haut. Après quelques piques et allusions diverses entre les tenants de l’Opposition, qu’elle fût ancienne ou plus récente, et ceux  de la Majorité, la délibération finit par être adoptée à la majorité des voix, non sans que des passes d’armes aient pu intervenir entre les différents protagonistes.

 

Nous sortîmes alors d’un tel débat, en priant le Ciel que toutes les procédures fussent établies, puis exécutées de façon rigoureuse, comme il nous a été promis, et que, pour parachever le tout, des procédures de contrôle efficace puissent permettre de le vérifier. A moins qu’une initiative de l’opposition ne vienne remettre en cause une telle procédure par les voies et moyens qu’un Droit administratif complexe pourrait lui conférer…

 

Vint ensuite, une intéressante discussion à propos du Grand Canal de l’Ourcq, nous reliant à notre Bien Aimée Capitale, et dont le passé glorieux et festif pourrait être amené à ressurgir…si quelque projet, encore trop imprécis à ce jour, finissait par éclore. Tant il est vrai, que l’homme ne vit pas que de pain … mais aussi de fêtes et de jeux.

 

Il fut, également, question d’une communication relative aux méchantes ponctions que l’Etat avait décidé d’opérer vis-à-vis des organismes HLM. Monsieur le Député et Conseiller Municipal se fendit alors d’une intervention expliquant qu’il ne s’agissait que d’une réaffectation des sommes susdites en vue de financer des travaux de rénovation du parc. Et de plus, nous pensions en nous-mêmes que notre valeureux Etat était déjà lui-même en fort déficit… Difficile donc de trancher ! Mais rien n’y fit et nous nous crûmes alors revenus au temps des saloons : hold-up, association de malfaiteurs … a-t-on alors entendu sur les bancs de l’Assemblée … à tel point que nous pensâmes que les gendarmes allaient vite être convoqués pour arrêter ces gredins … lointains cousins de ceux qui opéraient jadis dans la redoutable forêt de Bondy !

 

Vint alors ce que l’on nomme dans le jargon administratif les « délibérations affichées » lesquelles portent des numéros et pour lesquelles les orateurs peuvent s’ils le désirent, et dans un cadre scrupuleux, prendre la parole à tour de rôle, à condition que Monsieur le Maire, veuille bien la conférer du haut de sa Pénétrante Sagesse Républicaine … en sa qualité de Grand Ordonnateur devant l’Eternel d’une Distribution de Paroles ciselée comme un Ballet, lui permettant, à l’occasion, de produire ses effets tout en étant sûr d’avoir le Dernier Mot puisque Président de Séance … et accessoirement ingénieur du son…coupé.

 

Parmi toutes ces questions, deux ont retenu, plus particulièrement, notre attention : celle des Arbres et par extension celle du Cadre de Vie et de l’Urbanisme ; puis celle de la Communication, mère de toutes les Batailles, comme chacun le sait.

 

Au sujet de la première question, un échange assez vif opposa Le Leader du Groupe Verdoyant, lequel groupe avait nationalement retrouvé quelques couleurs depuis qu’il avait mis un voile sur ces luttes intestines anciennes et adopté comme bannière les mots Europe et Ecologie  et notre Premier Magistrat. Ce dernier moqua, alors, leur sensiblerie excessive au sujet des arbres et se félicita, au contraire, du Grand Prix de l’Ile de France, obtenue par notre Verte Commune, en tant que Capitale Régionale de la Biodiversité. Mais nous nous dîmes alors : attention aux arbres ils conservent en eux une force totémique qui n’est pas sans effet sur l’esprit des habitants … et leurs bulletins de vote !

 

Dés lors, bien sûr, s’agissant de prix, chacun s’en attribua les Mérites, comme cela est bien normal, puisqu’il faut bien brandir des fanions lors  de joutes que l’on appelle du doux nom d’élections, revenant à intervalles répétés… Mais il nous a semblé alors que l’ardeur des nouveaux convertis (à supposer qu’ils fussent sincères) ne pouvaient masquer le travail accompli depuis longtemps par ces anciens zélotes devenus plus écoutés depuis que des scientifiques sonnèrent le tocsin sur l’état de la planète.

 

A un moment donné Notre Premier Edile s’enflamma quelque peu en donnant à son Ex-Allié remuant, mais sincère, le nom du futur adversaire qu’il allait devoir probablement affronter lors d’ une prochaine échéance électorale départementale qui, dit-on, devrait avoir lieu au mois de mars prochain. Cela déclencha l’hilarité générale de la salle, qui, il est vrai, avait bien le droit de décompresser un peu car l’atmosphère générale avait été quelque peu tendue en raison des piques et polémiques plus ou moins feutrées que Notre Maître de Céans avait pu provoquer, tout au long de la séance, avec le bagout que chacun lui reconnaît. Ce lapsus prit un relief particulier, car, comme chacun le sait, des hommes ou femmes politiques bien en vue avaient récemment vu leur langue fourcher en de bien osés rapprochements qu’une libido probablement sous-jacente leur suggérait…

 

Restât enfin l’épineuse question de la Communication et de son Budget. Question sensible s’il en est, à quelques encablures, d’une échéance rappelée ci-dessus. Chacun sait, en effet que Savoir-Faire et Faire-Savoir sont les deux mamelles du Bon Communicant. Et là, une chose étrange apparut : un accord cadre sera signé prochainement sans qu’aucun montant maximum ne soit retenu ! Il est vrai que l’énergie débordante déployée par Monsieur le Maire méritât  bien que l’on en parlât, mais des Esprits chagrins et … sûrement mal intentionnés … s’inquiétèrent alors d’une éventuelle dérive par laquelle une Information bien légitime ne fusse orientée et transformée en une   Auto Promotion à la Gloire de Notre Vénérable Leader, sans bien voir peut-être que tout cela, financé sur fonds publics propriété de tous les Aulnaysiens, imposait probablement des règles de pondération et d’équilibre qu’une Juste Démocratie devait normalement assurer.

 

Il est vrai que de multiples blogs veillaient au grain, dans cette Nouvelle Démocratie Socio-Numérique qui avaient envahi l’atmosphère aulnaysienne, mais dés lors que de trop nombreux habitants étaient encore tenus à l’écart d’un tel phénomène, une fébrilité légitime régnait dans l’Assistance où des échanges à fleurets mouchetés donnaient le ton des futures campagnes d’hiver….C’est ainsi qu’un des représentants de l’Opposition fit remarquer que sur le dépliant édité à l’occasion des travaux de l’Agenda 21, parmi les 19 réalisations ou supposées telles, 15 pouvaient être imputées à l’Ancienne Majorité.

 

Enfin, il fut question, s’agissant d’une Usine de notre Douce Commune, de l’Amiante,  cette Lèpre des Constructions Modernes, fruit d’un aveuglement ancien des Autorités et du lobbying des Industriels de la Chose. Ce sujet, donna lieu, alors, à un échange tout en finesse entre le Vice-Président du Conseil Régional, par ailleurs Leader du Parti Verdoyant, Européen et Ecologique et Notre Premier Magistrat car il apparut - probablement en raison d’un débordement excessif de travail - que les Services de ce dernier, n’avaient point saisi, une opportunité offerte par le Grand Conseil de la Région, de présenter un dossier pour obtenir une subvention de la dite région, venant en supplément de celles déjà obtenues de l’Etat ( 600 000 €) et du Département ( 500 000 €).

 

Il régna alors comme un léger flottement dans l’atmosphère…mais d’après ce que nous comprîmes…la partie n’était point perdue puisqu’ il fallait juste qu’un dossier bien ficelé fusse bien présenté, en bonne et due forme, devant les commissions compétentes…du Conseil Régional dont le Président était, semble-t-il, du même parti que notre Bouillant Premier Chevalier Municipal – mais peut-être pas de la même tendance – et dont le caractère, au dire de certains, était beaucoup plus rond, affable et accommodant.

 

Voilà, il était 23 h 3O et, pour une fois, nous a-t-on dit, la séance ne se terminait pas à point d’heure, de sorte que nous pûmes regagner notre Domicile à une heure convenable non sans avoir, au préalable, pris le pot de l’Amitié Républicaine et croqué quelques sandwichs, légumes ou douceurs dont notre Bonne France savait encore nous réserver le secret. Nous fûmes juste soucieux des éventuels excédents d’un aussi Bon Buffet, car de notre enfance pauvre, nous avions appris à ne point gaspiller.

 

____________________

 

Que chacun, à travers cette chronique imagée d’une séance du Conseil Municipal se fasse une idée des méandres, des contradictions et parfois des excès de ce que l’on a coutume d’appeler la « vie politique » en notre Bon Pays de France !

 

Je ne voudrais pas terminer cette chronique sans rendre hommage au dévouement de ceux qui siégeaient autour de la table dont je mesure l’engagement et la disponibilité avec l’impact que cela peut avoir sur leurs vies familiales et professionnelles.

 

Mais je me dis, parfois, que la Démocratie gagnerait sûrement à plus d’informations et de transparence, à plus de liberté et de vérité, et même à plus de simplicité tant à l’évidence  la vérité est rarement celle d’un seul camp, surtout lorsqu’il s’agit d’une vie municipale diverse et complexe qui mérite, en toute logique, apaisement, échange, honnêteté et intelligence réciproques fondé sur un réel respect et une écoute véritable des citoyens.

 

De nombreux témoignages indiquent que cela n’a pas toujours été le cas. Est-il possible que de nouvelles règles existent désormais afin de faire respecter un tel état d’esprit ?

Est-il possible de concevoir une autre manière de « faire de la politique », une autre façon de concevoir les affaires de la Cité ? Seul l’avenir nous le dira.

 

Veritis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 12 Novembre 2010

Retour sur le dernier Conseil Municipal…

 

Une visite…un peu décalée… au Conseil Municipal (suite 2/3)

 

L’Ordre du Jour nous conduisit, en premier lieu, dans le domaine de l’Art, ce qui nous réjouît fortement puisque, comme chacun le sait, l’art, en pacifiant les  passions humaines, peut élever l’Homme au-dessus de sa condition ordinaire. C’est ainsi que notre Ville acquît cinq sérigraphies de bonne facture au profit de l’Ecole d’Art Claude Monet, laquelle réalisera, par ailleurs, du 6 novembre au 12 décembre prochains, une exposition sur un thème fort prometteur et au nom magnifiquement évocateur :   « Mains dans la Main ».

 

 Une seconde initiative nous parut fort intéressante : le financement conjoint, à part égale entre la Ville et le Logement Francilien, des travaux en résidence de deux artistes photographes. Ceux-ci auront  pour mission, de saisir et restituer l’âme d’un quartier en transition comme celui de la Rose des Vents, grâce à une vision artistique originale et un échange fructueux avec les habitants du quartier. Nous fûmes d’autant plus intéressés par cette démarche, que nous prîmes le soin, de nous rendre auparavant à l’Espace Gainville,  pour y admirer des photographies urbaines fort originales déjà réalisées par l’un de ces deux artistes.

 

Notre Haute Assemblée commença à s’animer quand il fut question de la Jeunesse et d’un  Conseil Général d’une Contrée encore dénommée Seine Saint-Denis par un de ces choix géniaux de Notre Magnifique Technostructure. (Mais que diable, ce Saint venait-il faire, ici, pour dénommer un département de Notre République Laïque ?).

 

Il apparût, en effet, que cette Impécunieuse Collectivité, fort sociale et dispendieuse, puisque ayant la malchance d’avoir sur son territoire des ressortissants dont les conditions de vie étaient fort différentes de celles d’une autre banlieue, le Fief de Neuilly, d’où provenait notre Grandiose Souverain. D’autant plus impécunieuse qu’elle commit, par le passé, l’imprudence de contracter - si l’on en croit les gazettes – des emprunts fort risqués que l’on qualifiait aussi de toxiques… à tel point que l’asphyxie semblait la guetter aujourd’hui encore.

 

D’autant plus impécunieuse aussi que le Grand Méchant Etat, lui-même fort impécunieux, paraissait, aux dires de certains, fort peu soucieux d’honorer des engagements, qu’il prît, semble t-il, par le passé. Assertion contestée par d’autres pour qui ces débordements budgétaires ne résultaient que d’une gestion peu rigoureuse des Finances Publiques Départementales …

 

Bref, toujours est-il que, dans ces conditions, ledit Département décida désormais de  réserver aux seuls boursiers de l’Education Nationale (soit près de 40% de l’effectif) la participation au financement à hauteur de 50 % du prix de la carte Imagin’ R,  permettant aux collégiens, lycéens ou étudiants d’utiliser les transports en commun de l’ Intrépide Région. Des larmes tombèrent, donc, et de vives protestations s’élevèrent tant à droite qu’à gauche. Mais qu’y faire ?

 

Nécessité fait loi, semblait alors dire notre Premier Magistrat, auquel on aurait pu donner ainsi … à première vue … un premier prix de discipline budgétaire. Personne d’ailleurs ne s’enquit des économies ainsi réalisées, par le Conseil Général que nous avons chiffré, pour notre seule Commune, à 700 000 € environ ce qui laisse augurer un chiffre d’économies assez coquettes pour l’ensemble du Département.

 

Et là, nous en venions à penser effectivement que dans un pays, champion des Prélèvements Obligatoires, la ponction fiscale, même si elle pouvait être mieux répartie, n’était pas extensible à souhait, sous peine, peut-être, de décourager les Forces Vives du Pays…

 

Toujours est-il que les esprits s’échauffèrent car Notre Vibrant Conseil Municipal comporte en son sein deux Conseillers Généraux - l’un du Sud, l’autre du Nord – qui, s’ils siègent ensemble à La Haute Assemblée Départementale, n’en demeurent pas moins, semble-t-il, de farouches adversaires. Mariage impossible de l’eau et du feu, de l’urbanité et de l’emportement, de la retenue et de la fougue, de la raison et de la passion…

 

Bref, tout le monde s’accorda, toutefois, pour voter la subvention municipale de 10, 29 % en faveur de tous les possesseurs de cartes Imagin’R (maigre consolation pour les non boursiers à la lisière d’un tel droit) mais Personne de la Docte Assemblée ne s’enquit de savoir quel était le coût de la mesure que nous avons, pour notre part et sous bénéfice d’inventaire, évalué à 80 000 € environ.

 

Et, puisqu’il était question des collégiens, le débat bien évidemment glissa sur le fameux projet des 21 collèges pour le 21°siècle de notre Bon Département (c’est fou comme le chiffre 21 est à la mode en ce moment ! c’est à croire que des communicants fertiles sont passés par là !). Tout droit sorti, comme par hasard, du chapeau de notre Vibrant Président du Conseil Général, à quelques encablures … des prochaines élections cantonales et adopté, un dimanche, en deuxième lecture, par une Assemblée départementale … minoritaire. Pourquoi cela ? Tout simplement parce que les conseillers généraux n’avaient, semble-t-il, pas eu l’honneur de  disposer de dossiers leur permettant de prendre une décision éclairée sur le détail du montage financier (703 millions € en tout), celui du partenariat public/privé et son impact sur les Finances du Département.

 

Or, depuis lors, nous nous sommes laissés dire que de tels dossiers existaient bel et bien et que des accords étaient même en cours de signature avec une Grande Caisse censée recueillir des Dépôts et une Grande Banque chef de file qui fît parler d’elle, il y a peu, lorsqu’elle laissa,  involontairement un certain Jérôme (probablement pas un Saint !) la dépouiller de la coquette somme de 5 Milliards d’euros (excusez du peu !) par un jeu subtil et dangereux que l’on nomme « futures » ou «prises de position à terme ». Autant dire un certain jeu auquel s’adonnent des Banquiers bien sous tous rapports qui consiste à faire de l’argent avec de l’argent plus ou moins virtuel  ce que l’on nomme spéculation pour certains et couverture ou anticipation pour d’autres.  Mais là, nous nous éloignons…quelque peu, mais pas trop quand même si l’on veut bien considérer que tout est dans tout … et réciproquement !

 

Toujours est-il que, si Notre rusé Président Départemental avait voulu tendre un piège à ses alliés (ce qui est convenons-en fort discourtois) et opposants, il n’y serait pas pris autrement !... Car, il est bien clair que les besoins en matière de collèges (constructions – notamment à Aulnay pour un 7° collège - et rénovations) existent bel et bien. Quant à savoir sur quels postes il faudrait rogner pour équilibrer les futurs budgets de fonctionnement du Département, cela est une autre histoire que nous nous gardons bien de trancher et sur lequel il faudrait tout de même interroger notre Premier Edile Départemental !

 

Puis, vinrent quelques échanges, sur l’adoption d’un nom de rue et sur l’opportunité ou non d’en débaptiser une autre. Problème délicat s’il en est… tant le passé est souvent surprenant… Si délicat, d’ailleurs qu’il concerne le fondateur d’une société dont une usine et un laboratoire de recherches au nom prestigieux, implantés sur notre Belle Commune, ne sont pas sans intérêt sur les Finances de la Ville et son bassin d’emploi, en ces temps de véritable disette…Délicat, enfin, si l’on veut bien croire qu’il existât aussi quelque secret cousinage entre un ancien Président de la République dont on dit qu’il fût de gauche et le dit fondateur. Comme quoi, la vie n’est pas si simple ! Peut-être alors faut-il parfois et comme il est dit dans la Bible  : « laisser les morts enterrer les morts »…

 

Arrivé à ce stade, nous n’avons couvert qu’une petite partie des questions qui étaient à l’ordre du jour, mais leur portée, notamment symbolique, nous a paru suffisamment intéressante pour que l’on s’y attardât  quelque peu.

 

Une pause s’impose maintenant pour ne point trop alourdir la lecture.

 

Nous vous invitons donc à vous reporter au prochain chapitre de notre feuilleton « Une visite …  un peu décalée … au Conseil Municipal »

 

Veritis.

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 12 Novembre 2010

Retour sur le dernier Conseil Municipal…

 

Depuis quelque temps déjà, je me disais : « Vas donc faire un petit tour au Conseil Municipal ! » J’avais entendu tellement de choses qu’il me paraissait nécessaire de me faire une petite idée par moi-même. Voilà, donc ce que j’y ai vu et entendu, à ma manière à moi, c’est-à-dire, celle d’un pastiche totalement libre et subjectif, écrit en utilisant la forme humoristique de la première personne du pluriel, permettant, je crois, d’exprimer un regard … un peu décalé … et peut-être mieux éclairé … sur une séance, à priori anodine, mais, finalement, peut-être, pas aussi anodine que cela…

 

Voici donc, chers lecteurs, la teneur de notre récit…

 

Une visite…un peu décalée… au Conseil Municipal (1/3)

 

En l’an de grâce 2010, le jeudi 21 octobre peu avant 2O h, nous nous sommes transportés, dans la salle du Conseil de notre bonne ville d’Aulnay, grâce à notre vélocipède - moyen de locomotion sans conteste le plus rapide - mais  au péril de notre vie au vu des nombreuses automobiles qui encombraient la chaussée quoique arrêtées ou fortement ralenties car prises dans un embouteillage…

 

En effet, depuis que l’un des collaborateurs les plus directs de notre Premier Magistrat, nous avait avoué qu’ils n’étaient pas outillés pour répondre à nos courriers fussent-ils électroniques, nous avions pensé qu’une visite autorisée dans notre Maison Commune s’imposait.

 

Un grand escalier s’offrait à nous et nous conduisit au premier étage d’un bâtiment classique de bonne facture où trônaient trois lettres d’or : Liberté Egalité Fraternité.

 

Il y avait, devant nous, au bout du couloir à droite…une porte soigneusement fermée nous laissant penser, sûrement à tort, qu’il y fallait un sésame pour y pénétrer. Nous eûmes alors un étrange pressentiment : c’était probablement là, dans les bureaux du Premier Magistrat et de sa Garde rapprochée que l’essentiel, en fait, se décidait … et que, nous citoyens de cette Bonne Ville, n’étions en vérité ni assez consultés, ni assez associés aux prises de décisions.

 

Heureusement, face à nous, nous aperçûmes une petite salle faiblement éclairée avec quelques rangées de chaises sur lesquelles nous pûmes poser notre séant. Cette salle donnait sur une autre salle magnifique beaucoup plus grande et parfaitement éclairée où trônaient deux lustres de cristal majestueux et de nombreuses appliques donnant un relief particulier à la couleur jaune des murs et à un plafond dont la hauteur accentuait la majesté des lieux.

 

Notre République, depuis qu’elle fût proclamée, a toujours aimé l’apparat et les signes extérieurs d’une certaine solennité … peut-être pour oublier ainsi que son enfantement prometteur fût aussi douloureux, comme il est dit dans les livres d’histoire.

 

La Salle du Conseil était dotée, pour la circonstance, d’une grande table en forme de fer à cheval sur laquelle reposaient des choses étranges que l’on appelle des micros  pouvant s’égayer grâce à un petit bouton sur lequel on pouvait appuyer, ce qui avait pour effet de faire apparaître une petite lumière rouge. Le Maire, les Adjoints et les Conseillers avaient pris place, avec, en principe, autant de femmes que d’hommes puisque notre Séduisant Royaume Démocratique avait voté une loi bienfaitrice instaurant que les sensibilités féminines devaient être à part égale avec les sensibilités masculines, afin d’administrer les affaires de la Cité.

 

Non loin de là, figurait une caméra qui s’apprêtait à filmer  la scène, car il était dit que la Ville se devait d’être au goût du jour et offrir à ses concitoyens une retransmission sur Internet en « direct live », comme l’on dit aujourd’hui.

 

A 20 heures et quatre minutes, la Séance tant attendue commença par un appel solennel des noms des adjoints et conseillers municipaux, comme la procédure devait probablement l’exiger. Tout cela donnait alors le sentiment étrange d’une salle de classe réunie autour de Monsieur le Professeur, lequel n’allait point tarder à ouvrir le bal et dispenser la Bonne Parole !...

 

Nous fûmes alors gratifiés d’une annonce importante. Le prochain Conseil ouvrirait sur une communication portant sur la présentation d’un rapport d’un Illustre Cabinet d’Architecture concernant l’avenir de notre bonne Ville ainsi que celui de villes voisines ayant la particularité d’avoir connu, il y a peu, des soubresauts tels qu’elles méritaient bien que l’Etat se penchât sur son sort. Il faut reconnaître, cependant, qu’un bouillonnant et décoiffant Ministre de la Ville - dont on  a dit, il y a peu, qu’il aurait pu être  Premier Ministre, car, dit-on, de fibre sociale, mais dont on dit aussi, aujourd’hui qu’il ne le sera vraisemblablement pas - avait initié un tel mouvement de rénovation, quelque temps auparavant, ce que semblaient parfois ignorer certains toujours prompts à s’approprier les réalisations des autres. Au passage, nous ne pûmes que regretter qu’un tel rapport dont il avait été fait la publicité dans Oxygène L’hebdo de tous les Aulnaysiens… ne fût pas consultable au service de Documentation de la Ville dans lequel il eût pu trouver toute sa place, puisque nous étions invités à nous exprimer sur ce sujet lors du Prochain Conseil Municipal.

 

Mais, depuis, Notre Vénérable Souverain National dont le Palais se trouvait non loin des Champs Elysées, lieu du séjour des Bienheureux selon la mythologie gréco-romaine, et où s’exprimait la Magnificence de son Règne avait décidé que sa Bonne Capitale, était bien trop étroite pour un tel Rayonnement et qu’il convenait d’étendre au loin, notamment de Saclay jusqu’ à Roissy, les prouesses d’une Ville dont la Lumière devait briller jusques aux confins de l’Univers.

 

Or, notre bonne Ville d’Aulnay se trouve précisément sur le passage d’un Grand Dragon d’Acier en forme de Huit, se proposant de relier automatiquement de futurs centres appelés pôles d’excellence à la pointe de la Modernité de la Région Capitale, tout droit sorti de l’imagination fertile d’un Grand Commis de l’Etat, par ailleurs, fort amateur de cigares, à ceci près, qu’il préférât qu’ils fussent payés par le Contribuable.

 

A tel point d’ailleurs qu’une Immense Réunion Publique est programmée le 13 décembre prochain pour informer le Bon Peuple des magnifiques perspectives ainsi créées et ce probablement à l’Espace J. Prévert, prouvant si besoin est que la poésie n’est, peut-être, pas si éloignée que cela de l’imagination fertile des Grands Aménageurs.

 

Nous fûmes alors fort satisfaits de constater qu’un horizon nouveau, même s’il restait largement à parfaire, s’ouvrait peut-être  devant nous, d’autant que nous étions, déjà, passionnément intéressés par cette Affaire appelée à devenir prochainement l’un des principaux débats dont notre République et sa Région Capitale savaient garder le secret. « Paris vaut bien une messe » a-t-on pu dire, jadis, alors pourquoi pas la « messe du Grand Paris » ?

 

Pour l’instant, nous ne pouvions que nous réjouir de l’objet de notre transport en ces lieux aussi Illustres….En sera-t-il de même par la suite ?

 

Vous le saurez, chers amis lecteurs, en découvrant, bientôt, le prochain épisode de notre feuilleton  « Une visite…un peu décalée…au Conseil Municipal ».

 

Veritis

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 11 Novembre 2010

Difficile de trouver des mots pour parler de la guerre. Au delà des habituelles mais nécessaires commémorations en ce jour de 11 novembre, la Chanson de Craonne parvient avec force à décrire l'indicible. Chanson de circonstance pour se souvenir et ne jamais oublier.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 11 Novembre 2010

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Collégiens, lycéens et étudiants d'Aulnay peuvent obtenir le remboursement d'une partie de leur carte Imagine R par la ville (de 31 euros à 74,50 euros). Pour cela, ils doivent remplir un formulaire disponible auprès des mairies annexes et du centre administratif (ou téléchargeable sur www.aulnay-sous-bois.com). Attention : il faut le renvoyer ou le déposer auprès du centre administratif avant le 30 avril 2011. Renseignements au 01.48.79.62.54

 

Source : Le Parisien du jeudi 11 novembre 2010.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 10 Novembre 2010

La France comptera 73,1 millions d'habitants en 2060. C'est ce qu'on calculé les chercheurs de l'Insee dans leurs dernières projections de population pour la France métropolitaine. Selon l'Institut national de la statistique, ce chiffre sera atteint si les tendances démographiques se maintiennent. Nous serions donc 11,8 millions de plus qu'en 2007. Ces projections sont calculées en fonction des hypothèses d'évolution de trois composantes : la fécondité, la mortalité et les migrations de populations.

Un vieillissement inéluctable.

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Les chercheurs ont aussi calculé qu'en 2060 un tiers de la population devrait avoir plus de 60 ans. Le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera à lui seul de plus de 10 millions explique l'étude. Un vieillissement de la population inexorable. La proportion de personnes âgées de 60 ans ou plus ne peut que progresser jusqu'en 2035. Cette forte augmentation est transitoire et correspond au passage à ces âges des générations du baby-boom. Elle est inscrite dans la pyramide des âges, indique l'Insee. Ainsi, la France pourrait compter 200 000 centenaires en 2060, alors qu'ils étaient 15 000 en janvier 2010. Des centenaires qui vivent pour la moitié d'entre eux en institution. L'autre moitié vit majoritairement seule à domicile, 4% en couple.

Source : 20 minutes du mercredi 27 octobre 2010.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Démographie

Publié le 10 Novembre 2010

Orient et Occident : Le sort des Chrétiens d’Irak.

 

Nous vivons aujourd’hui, en France, dans une République laïque qui garantit à chacun la liberté de culte. Ainsi, et malgré les difficultés rencontrées à travers l’histoire, une  tradition de tolérance et de respect des communautés confessionnelles s’est établie dans notre pays conformément à sa Constitution.

 

Malheureusement, il n’en va pas de même dans de nombreux pays et notamment en Irak, comme des évènements récents viennent de le démontrer à travers le massacre d’une soixantaine de chrétiens d’Irak tués lors de la Toussaint dans une cathédrale syriaque catholique de Bagdad.

 

Dans ce monde de furie et de sang, la « croisade » de G. Bush en Irak, au nom d’un prétendu conflit de civilisations masquant pour l’essentiel de puissants intérêts pétroliers,  a eu pour effet de précipiter dans le chaos un pays qui connut il y a fort longtemps un raffinement de civilisation certain.  

 

C’est dans ce contexte, et paradoxalement, que le nombre de chrétiens est passé de 800 000 personnes sous Saddam Hussein  à 250 000 ou 300 000 aujourd’hui. « A partir de 2003, ce n’est plus de persécution qu’il faut parler, mais de véritable génocide et une volonté d’exterminer les chrétiens à cause de leur appartenance religieuse. » nous indique ainsi le Secours Catholique.

 

A cet égard, l’indignation ne peut être que forte et non sélective. Il faut donc combattre autant la christianophobie que l’islamophobie ou la judéophobie. Comment se fait-il, alors, que certaines voix soient particulièrement discrètes lorsque de tels évènements se produisent.

 

Il ne saurait y avoir, pour nous, deux poids, deux mesures si l’on veut bien croire que ce beau mot de Fraternité qui figure encore au fronton de nos Ecoles et de nos Mairies, ait encore un sens.

 

Veritis.

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 9 Novembre 2010

Juste quelques photos du parc du Sausset, datant de dimanche dernier.  Une VRAIE bouffée d'oxygène. Le parc semblait désert comme si personne à Aulnay-sous-Bois ne semblait réellement mesurer la chance d'avoir une telle étendue de verdure à proximité. Tour à tour marais poitevin, palette de Monnet ou espace de quiétude privilégié pour observer les cormorans venus hiverner, cet endroit est tout simplement magnifique...  Il est vraiment dommage de ne pas en profiter...

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 9 Novembre 2010

oparinorRockspring prend une participation de 51 % auprès d’Hammerson pour un montant d’investissement de 223 M€ dans le Centre Commercial O’Parinor, situé à Aulnay-sous-Bois (93). Cet investissement, réalisé pour le compte du Fonds Sud-Coréen NPS, quatrième fonds de pension mondial, répond à la stratégie de NPS de poursuivre ses investissements immobiliers en Europe.
A cet effet, NPS a récemment confié à Rockspring un mandat spécial, le ‘NPS Real Estate Projects Limited Partnership’, pour acquérir des immeubles de bureaux et des centres commerciaux à travers l’Europe. O’Parinor est le troisième investissement réalisé par Rockspring dans le cadre de ce mandat spécial, et vient s’ajouter à 40 Grosvenor Place et 88 Wood Street, deux immeubles de bureaux de grand standing situés au cœur de Londres.
« Ce nouveau mandat donne aujourd’hui à Rockspring, au travers de l’ensemble des fonds gérés, un potentiel d’investissement sur l’Europe d’environ 1,5 Md€ pour des recherches d’actifs de valeur unitaire supérieure à 30 M€ », nous déclare Arnaud Le Mintier, directeur général de Rockspring France.

  

Source texte et photo : BusinessImmo 02/11/2010

 

On ne sait pas si un jour un fond de pension français pourra acquérir 51% de O'Seoulnor...



Stéphane Fleury



 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 9 Novembre 2010

Selon le site journaldunet.com, prés de 51% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale à Aulnay-sous-Bois. Ce taux (50,78% exactement) situe notre ville au 18ème rang des communes de plus de 50 000 habitants dont plus de la moitié des ménages sont propriétaires de leur résidence principale.

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Dans ce classement se trouve également une autre ville de Seine-Saint-Denis à savoir Noisy-le-Grand qui figure à la 11ème place avec un taux de 53,24%. En tête de ce palmarès une commune du Val-de-Marne : Saint-Maur-des-Fossées avec 63,38% de propriétaires.

Vous trouverez ici l'ensemble du classement. Ici encore le pourcentage des ménages propriétaires de leur logement dans l'Union européenne selon l'INSEE. Et enfin un article de Marianne sur les limites du "tous proprios" à travers le supposé miracle économique espagnol...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 8 Novembre 2010

Comme tout le monde (ou presque) l'avait deviné il s'agit en effet des motos du circuit Carole. Un blogueur local dont vous pouvez suivre les aventures ici a d'ailleurs suggéré qu'on pourrait y faire un petit tour de vélo. J'ai trouvé l'idée tout à fait excellente ! Alors avis aux amateurs. Perso j'en suis !

 

En attendant les motards sont inquiets sur la pérennité du circuit. Vous pouvez lire ici pourquoi...

 

Stéphane Fleury (en direct de son conseil de quartier sans chauffage ! C'est très Agenda 21 !)

 

 

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 8 Novembre 2010

Questions de noms … et d’autres choses encore…

 

A l’heure où l’on parle beaucoup du Grand Paris et où l’on discute abondamment de l’avenir du « centre-gare » d’Aulnay, je voudrais faire ici deux propositions qui auraient, peut-être, le mérite de réconcilier ce que l’on a coutume d’appeler le local d’une part et le global d’autre part.

 

A propos du centre-gare d’abord :

 

Lorsque je reviens avec le RER d’un voyage à l’étranger ou en province, il y a une chose qui me frappe : je n’ai pas le sentiment de revenir dans une ville, mais plutôt dans une gare d’une lointaine banlieue, peu fonctionnelle, sans charme, avec aux alentours des bâtiments sans aucune logique architecturale, ni caractère.  En tous les cas, je suis aux prises avec un urbanisme qui n’a été ni pensé, ni réfléchi.

 

Mais, si on pousse un petit peu plus loin le raisonnement, on s’aperçoit que ce « centre » d’Aulnay pourrait très bien revêtir un esprit de village pour peu qu’on le considère et l’améliore de façon innovante, participative et concertée.

 

C’est la raison pour laquelle, je propose d’appeler ce centre : « Aulnay Village ».

 

Ce serait un signal fort et exigeant qui permettrait avec l’aide de cabinets spécialisés (et pourquoi pas de renom) et en concertation avec les citoyens de définir ce que nous voulons pour le centre d’Aulnay. Ce n’est que dans le cadre d’une telle réflexion que l’on pourrait concevoir des projets de constructions individuelles ou collectives s’intégrant harmonieusement entre elles, belles, innovantes et écologiques. Tout cela bien sûr en conservant un habitat à échelle humaine, un environnement de quartier et un esprit de village.

 

 

 

A propos du Grand Paris …. et de la Ville d’Aulnay ensuite :

 

Dans son rapport au Sénat, sur le Grand Paris, le sénateur Philippe Dallier a proposé une refonte complète de la gouvernance de l’Ile de France fondée sur la création  d’une nouvelle collectivité territoriale dénommée le Grand Paris  issue de la fusion de Paris et des trois départements de la petite couronne avec des évolutions de compétence entre la Région, les Départements et les Communes. Ayant pris le problème par un biais institutionnel et organique dérangeant pour les structures existantes, il était à peu prés certain que le projet ne pouvait aboutir.

 

En se centrant sur la question des transports et la valorisation de pôles d’excellence, l’Etat en créant la Société du Grand Paris, lance un vaste chantier consistant à créer un métro automatique reliant ces différents pôles afin de faciliter la circulation des personnes entre ces grands pôles. Avec bien entendu des conséquences induites en termes d’aménagement du territoire, de créations d’emplois et de redéfinition de l’espace. Et ce, afin de créer au sein de ces pôles et entre eux des nouvelles stations de métro, des espaces de vie et de travail si possible cohérents et intégrés. Cette approche concerne Aulnay, puisque une station est prévue près du carrefour de l’Europe. Elle  a pour mérite d’écarter les obstacles institutionnels rencontrés plus haut et de centrer la réflexion sur les infrastructures et la vie économique.  Mais elle a deux inconvénients majeurs :

 

-          Elle ne dit pas grand chose en elle-même sur la qualité de la vie et la qualité de l’habitat dans la ville (d’où la référence à cette notion d’Aulnay Village mise en avant plus haut)

-          Elle n’intègre pas bien une notion d’appartenance à ce grand « ensemble économique » ainsi créé.

 

Pour répondre à ce second inconvénient, je propose donc de donner à chacune des communes concernées par ce périmètre un nom composé de celui de Paris suivi du nom de la commune concernée. Cela donnerait donc pour ce qui nous concerne : Paris-Aulnay-sous-Bois.

 

Ainsi, nous pourrions avoir  à la fois la marque d’un rattachement à Paris, en tant que Capitale de la France et Grande Entité Régionale et la conservation d’une identité locale à laquelle les habitants des communes concernées sont légitimement attachés.  La « marque » Paris servirait alors de locomotive à tout l’ensemble ainsi défini, et créerait un rattachement identitaire positif cassant la barrière symbolique entre Paris et sa « Banlieue ». Ainsi, et toujours sur le plan symbolique, la « Banlieue » disparaitrait et ne serait composée que des « faubourgs » d’un « Grand Paris » ayant pour noms celui des communes actuelles. Il est frappant d’ailleurs qu’aujourd’hui, seul le quartier d’affaires de La Défense soit autorisé à s’appeler « Paris La Défense ». Pourquoi, ce qui est bon pour un centre d’affaires prestigieux ne peut-il pas être étendu à l’ensemble d’un « Grand Paris » plus en phase avec les dimensions du XXI° siècle ?

 

 

De plus, tout cela pourrait se faire sans aucune transformation des compétences institutionnelles actuelles.

 

Ainsi on passerait facilement d’un quartier remodelé intelligemment qui porterait le doux nom d’ «  Aulnay Village » comme synonyme de quiétude et de qualité de vie, à une ville qui s’appellerait « Paris-Aulnay-sous-Bois » partie intégrante d’un nouveau « Grand Paris ». De plus, afin de faciliter les échanges en mode de circulation apaisée, la gare RER rénovée et la future gare du métro automatique seraient reliées par un train – tram assurant l’interconnexion.

 

Mais peut-être tout cela n’est-il qu’un rêve ?

 

Veritis.

 

 

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Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

Publié le 7 Novembre 2010

Allez cela faisait longtemps. Un petit jeu du dimanche. C'est quoi ce bruit et c'est où ?  Cela se situe évidemment dans le 93... N'hésitez pas à laisser vos réponses en commentaires ou sur les profils facebook et twitter du blog... C'est relativement facile... La réponse lundi soir en image...

 

En attendant bon dimanche

 

Cordialement

 

Stéphane Fleury

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Jouons un peu

Publié le 6 Novembre 2010

oxyparinorCe matin divine surprise en sortant du centre commercial O'Parinor  je tombe sur un petit distributeur d'Oxygène. Non pas un truc pour respirer genre caisson de Michael Jackson mais bien le magazine de communication de la municipalité d'Aulnay-sous-Bois. Décidemment en ce moment la communication de la mairie va bon train. A ce rythme là avec la perspective des élections cantonales de mars prochain on risque de trouver de l'Oxygène partout. Et pourquoi pas au rayon charcuterie entre les andouilles et les saucisses ?  Au alors au rayon librairie entre la mort est mon métier du professeur Schwartzenberg et les mémoires de Patrick Sabatier ?

En attendant je l'ai déjà trouvé au rayon chaussures. Et bien si, regardez la photo ci-dessous quelqu'un a laissé une paire de bottes sans doute dans l'espoir qu'elles soient cirées. Cruelle méprise, Oxygène ne cire que les pompes des élus... Il ne faut pas toujours croire au Père Noël...

oxypompe.jpg

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 5 Novembre 2010

Hier soir, je lisais un vieil article dans la presse espagnole, datant de mai dernier, qui expliquait comment à Madrid les cabines téléphoniques étaient peu à peu couplées à un système de prise permettant de recharger la batterie des voitures électriques. Tiens, magie de l'internet, j'ai retrouvé ici une trace de cette histoire. Je ne sais pas si la voiture électrique est l'avenir de l'homme mais c'est peut-être un débat à poser dans le cadre d'un Agenda 21 par exemple...

priseselectriquesbourg1

Toujours est-il que ce matin je tombe sur ça. Des prises électriques comme ça qui s'offrent à moi spontanément. Et pas qu'un peu. Il y en avait au moins une bonne vingtaine. Je me dis chic. Aulnay est une ville branchée. Elle s'équipe déjà pour les voitures de demain. Je sors mon fidèle destrier,  enfin je veux dire mon appareil photo, pour saisir cet instant surprise sur prises ! J'aperçois d'ailleurs un fil jaune et vert, je crois que c'est celui de la terre, qui dépasse. Au départ, je pense que ces prises sont sans courant. Parce que, même si Aulnay avance, l'Agenda 21 c'est plus pour demain que pour aujourd'hui. 

samsungrecharge.JPG

Et bien en fait non, j't'en fiche (électrique), ces prises fonctionnent. J'ai fait le test avec mon téléphone mobile pour voir, devant les yeux ébahis d'un parent d'élèves. Oui un parent d'élèves. Parce que ces prises en libre accès se trouvent à proximité d'une école. Celle du Bourg 1. J'imagine qu'elles servent pour les jours de marché sur la place de la poste du Vieux-Pays. Mais, entre-temps, elles devraient soit être coupées, soit pour le moins être interdites d'accès. Cela me paraitrait plus prudent. On ne sait jamais...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 5 Novembre 2010

L'image ci-dessous aurait pu représenter l'aménagement en cours de la nouvelle attraction d'un parc. On aurait pu l'appeler l'île de l'Arc en ciel par exemple. Mais en fait vous l'aurez compris, il s'agit du fameux terrain de la cité Arc en ciel sur lequel des travaux ont commencé pour accueillir à terme, en principe, un lotissement d'habitat collectif d'un peu plus d'une vingtaine de logements au milieu d'une soixantaine de pavillons déjà construits.

arcencieleau.JPG

La photo est éloquente. La pelle CX290B, fabriquée au Japon et qui pèse 29 tonnes, a à peine creusé sur une profondeur de 2 ou 3 mètres que l'eau semble avoir jailli de partout. Ce n'est pas une surprise. Dans de nombreux endroits d'Aulnay-sous-Bois la nappe phréatique est à proximité immédiate. Du reste, à terme, il faudrait peut-être songer à changer le nom de la ville en Aulnay-sous-Eau ou alors, si on s'en réfère au massacre à la tronçonneuse des 4 tilleuls qui occupaient auparavant la place, en Aulnay-sans-Bois. cx290b.JPG

Toujours est-il que ce matin, une sorte de bétonneuse semblait déverser un mélange étrange. Pour combler le trou peut-être ? Je ne sais pas je ne suis pas du métier. Mais si vous avez une idée (en béton) n'hésitez pas à apporter des précisions en commentaires...

betonneuse.JPG

La pelle, quant à elle, semblait déjà donner des signes de faiblesse puisqu'une équipe de réparation s'affairait autour du godet démonté.

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Sont-ce là les signes d'un chantier à problèmes ?

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Urbanisme

Publié le 4 Novembre 2010

Le mercredi 17 novembre à la mairie de Paris aura lieu la cérémonie des premiers Golden Blog Awards. Référence implicite aux Golden Globe Awards décernés aux Etats-Unis, l'objectif est de récompenser les blogs de la France entière. Pour participer les critères n'étaient pas particulièrement sélectifs. Il suffisait en effet qu'un blog soit ouvert aux commentaires et qu'il ne soit rattaché à aucune marque.

golden-globeLes blogs de l'Hexagone ont été divisés en 15 catégories : auto moto, jeux, écologie, économie, web actu, beauté, culture, lifestyle, bande dessinée, cuisine, sport, voyage, high tech, mode et enfin street culture. Les votes ont commencé depuis mi-octobre et nous en sommes aux demi-finales. C'est un jury de "professionnels" qui désignera en dernier lieu un vainqueur par catégorie.  

Et à Aulnay-sous-Bois me direz-vous ? Malgré l'activité supposée bouillante de la blogobulle aulnaysienne, il ne semble qu'aucun blog local ne soit qualifié pour les demi-finales ! Il est vrai que la catégorie politique ne figure pas dans la compétition ! Ceci explique sans doute cela ! Peut-être l'année prochaine alors...

En attendant, peut-être pourrait-on pour le fun organiser lors de la dernière réunion des blogueurs avant la fin de l'année une sorte de Aulnay Golden Blog Awards pour désigner le meilleur article, la note la plus polémique, la plus belle photo, le commentaire le plus déglingo... Et tout cela dans la bonne humeur bien sur !

Allez imaginons 30 secondes, roulements de tambours...  and this year the Aulnay Golden Blog Award in the poterie and papoteries category goes to ... Amélie !

Voici les coordonnées du site pour voir les qualifiés et voter...

http://gbackstage.fr/

http://www.golden-blog-awards.fr/

Stéphane Fleury   

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 4 Novembre 2010

Aérosol, Le Tone, Miss Tic, Sixo, Sun7, Jef Aerosol, Epsylon Point, Fuite&Versus, Jean Faucheur et bien d'autres avaient rendez-vous le week-end dernier dans le Marais pour participer à la manifestation organisée aux Blancs-Manteaux, le M.U.R. de l'art. Point commun entre tous ces grands noms du "street art" ? Tous ont collaboré avec l'association le M.U.R. (Modulable, Urbain et Réactif) qui gère depuis 2007 le panneau géant situé à l'angle des rues Oberkampf et Saint-Maur (Paris XIème). Là, tous les quinze jours, un artiste propose une œuvre originale et éphémère affichée en 8 x 3 mètres. "Jusqu'en 2005, des dizaines d'artistes, issus du monde du graff, investissaient le temps d'une nuit les panneaux publicitaires de la capitale, raconte Bob Jeudy, président de l'association Le M.U.R.

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                                                (Les Paons du Parc Gainville d'Aulnay-sous-Bois)

Devant ce phénomène, les pouvoirs publics ont pris conscience qu'il fallait un lieu d'expression de cet art. La Ville de Paris nous a alors offert cet emplacement." L'œuvre est concoctée dans les ateliers de l'association à Belleville, avant d'être collée. "Le concept a séduit les Parisiens. Nous avons été sollicités par plusieurs maires d'arrondissement, notamment le XIIème et le XXème. Les artistes sont également très intéressés, se réjouit Bob Jeudy. Dans le XIème, le planning est d'ores et déjà complet jusqu'à fin 2011 ! Une seule chose nous manque aujourd'hui pour concrétiser ces projets : des bénévoles pour gérer l'association à l'échelle locale."

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                                           (Les coquelicots du Parc Gainville d'Aulnay-sous-Bois)

Je ne sais pas si le concept d'offrir un lieu dans la ville dédié à l'art graphique s'est exporté jusqu'à Aulnay-sous-Bois ? En attendant certains ont investi des lieux que je qualifierais d'improbables comme un mur de l'école du bourg 1 par exemple...

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               (Graff signé Mr Palmer réalisé sur un mur de l'école du Bourg 1 d'Aulnay-sous-Bois)

Si vous repérez dans la ville d'autres Graffitis n'hésitez pas à envoyer vos clichés à cette adresse : aulnaylibre@yahoo.fr   Merci d'avance !

Stéphane Fleury d'après www.metrofrance.com article d'Aurélie Sarrot.

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fais-moi un dessin !

Publié le 3 Novembre 2010

C'était ce dimanche matin sur le marché du boulevard de Strasbourg d'Aulnay-sous-Bois. Il y régnait un calme olympien. Bien loin de l'agitation, d'il y a une dizaine de jours, qui avait contraint commerçants à fermer dans la précipitation étals et boutiques pour une histoire de retraite. C'est commode de nos jours, même les revendications prennent des vacances ! La France le pays de la révolution tranquilou !

Toujours est-il qu'en arrivant sur les lieux, deux personnes d'un certain âge conversaient amèrement sur ces sales gosses qui viennent sonner aux portes toutes les cinq minutes pour demander des friandises ! Et oui miracle de la mondialisation, même les fêtes anglo-saxonnes arrivent jusque chez nous.

halloweenbat.jpg

Mon premier Halloween c'était au début des années 90 lorsque j'étais étudiant en Angleterre à Leeds. Les enfants avaient défilé toute la soirée au 11 Harold Road au son du fameux trick or treat qui donne tout son sens à cette célébration. Il ne s'agissait pas de donner simplement une poignée de sucreries mais de faire croire aux gamins qu'ils avaient réellement le pouvoir de jeter des sorts aux adultes ! Les bonbons ne deviennent alors qu'un simple prétexte à passer un moment ensemble, à se faire peur et à en rire.

C'est de cette manière là, un peu magique, que je l'ai vécu à l'époque en compagnie de mes voisins, le tout se terminant par une partie de football américain improvisée au milieu de la rue avec un paquet de pain de mie renforcé au rouleau de scotch en guise de ballon ! De nos jours on appellerait cela du lien social j'imagine...

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Dimanche après-midi et une partie de la soirée, les enfants qui ont défilé à la maison ne semblaient qu'en quête de bonbons. Pas de trick or treat. Certains n'étaient pas déguisés. D'autres faisaient même la tronche lorsque la quantité n'était pas à leur goût. Seule la connexion Halloween et bonbons avait l'air établie comme quelque chose allant de soi... Au diable la tradition quand il y a les bonbons.

Sans doute par nostalgie de mon époque anglaise j'avais stocké des paquets de friandises. C'est jamais perdu de toute façon. Mais dimanche la magie n'a pas opéré. Cela ressemblait plutôt à un concours de celui qui sonnerait le plus vite pour faire un maximum de maisons et ramasser le plus de bonbons possible. Les temps changent c'est comme ça...

Stéphane Fleury

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Fêtes et Cérémonies

Publié le 3 Novembre 2010

logementeconomeHabituellement on aperçoit ce type d'affichage sur les appareils électroménagers genre réfrigérateur ou machine à laver. Ce dégradé de couleurs du vert au rouge accompagné des lettres A à G qui permet de les classer en fonction de leur consommation d'énergie. A partir du premier janvier de l'année prochaine  cette classification s'appliquera à toutes les annonces immobilières, y compris celles des particuliers. Elles devront désormais afficher les résultats du diagnostic de performance énergétique (DPE) et le non-respect de cette obligation nouvelle sera passible de sanctions judiciaires. Obligatoire depuis le 1er novembre 2006 pour les ventes de logements et depuis le 1er juillet 2007 pour les locations, le diagnostic de performance énergétique permet de connaître les consommations d'énergie et de favoriser leur maîtrise, en classant les biens en sept catégories de A (50 kilowattheures/mètre carré/an, soit 250 euros) à G (450 kilowattheures/mètre carré/an, soit 2250 euros). La moitié des logements figure dans les catégories A à D et l'autre moitié, dans celles de E à G (dont 10% pour cette dernière, la plus énergivore).

Cette nouvelle obligation semble être un moyen pour continuer à sensibiliser aux économies d'énergie et inciter à effectuer des travaux d'amélioration de l'habitat. Très bien. Néanmoins reste une question essentielle : qui va financer les travaux ?

Si vous cherchez plus d'informations sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) cliquez ici.

Stéphane Fleury d'après metrofrance.com 28/10/2010

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Environnement

Publié le 2 Novembre 2010

J'adore lire. Dés que je vois des lettres qui forment des mots puis des phrases comme par instinct mes yeux les parcourent. Ce matin je suis tombé sur une missive de la CNL, l'association qui défend entre autres les intérêts des locataires, intitulée : coup de force de l'OPH. Je vous laisse la découvrir plus bas. Au delà de la question de savoir s'il faut vraiment des volets roulants dans les logements de l'OPH situés au Vieux-Pays, c'est plus la formulation qui a attiré mon attention.

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Coup de force. Comme si dans notre ville il était impossible de ne pas être d'accord, de s'opposer à quelque chose. A la cité Arc en Ciel par exemple, vous voulez préserver trois arbres et un petit espace vert commun au milieu d'une soixante de pavillons sociaux : on vous envoie les tronçonneuses au petit matin ! A Balagny, autre exemple, proposition est faîte  de construire sur de vieux boxes plutôt que sur un espace de verdure : on vous explique que c'est impossible !

Un collectif associatif se constitue pour réclamer plus de concertation sur les projets d'urbanisme, allant jusqu'à manifester devant et à l'intérieur de la mairie. Il se trouve même une majorité d'élus au Conseil municipal pour admettre une réelle déficience en la matière mais, qu'à cela ne tienne, la municipalité continue comme si de rien n'était ! Dans sa note, la CNL recommande carrément aux locataires de refuser l'accès de leur logement pour empêcher les prises de dimension en vue de la pose des volets parce que seulement 57 locataires sur 175 se sont prononcés pour !

Attention. Ne cherchez pas trace de ces évènements dans Oxygène, l'hebdomadaire des habitants (?) d'Aulnay-sous-Bois. Vous n'en trouverez pas. Et pour cause. Si vous prêtez attention à l'encart à droite en page 22 du dernier numéro (le 105) vous vous apercevrez que le directeur de la publication n'est autre que Gérard Ségura. La rédaction ne va quand même pas se mettre à marcher sur les pompes du maire, puisqu'il est directeur de la publication ! Ni sur celles des élus qui apparaissent désormais de plus en plus sur de jolies photos avec leur écharpe bleu blanc rouge.

Pour conclure. Juste une petite suggestion. La prochaine fois, Oxygène, en plus de l'hebdomadaire, devrait distribuer un petit supplément cadeau.  C'est très tendance dans les magazines, de nos jours. On pourrait commencer par une boîte de cirage. La rédaction ne doit pas en manquer ! 

Stéphane Fleury

Coup de force de l'OPH.

L'OPH a décidé unilatéralement la pose de volets roulants au Vieux-pays, sans protocole d'accord avec les associations de locataires malgré l'avis de certains membres du conseil d'administration le 22 septembre 2010 qui ont exprimé des réserves sur la procédure. Seulement 57 locataires sur 175 se sont prononcés pour.

La pose de volets roulants revalorise le patrimoine et le classement des sites, à l'office d'en prendre la charge.

M. Ségura président de l'OPH a exprimé à maintes reprises les loyers de l'OPH sont sous-évalués. Sous le prétexte de pose de volets roulants il décide l'augmentation des loyers de 3,7%. Ce n'est pas acceptable, l'OPH serait mieux inspiré de travaux de réfection peinture dans les halls.

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Locataires avec le C.N.L contre l'arbitraire. Refusez l'accès de votre logement pour prises de dimension des volets.

 

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Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #A vos quartiers !

Publié le 1 Novembre 2010

C'était la foule des grands jours en ce lundi 1er novembre au centre commercial O'Parinor. Normal. A notre époque, qui dit Toussaint dit fête des magasins ! Un mini-stade de foot, des jongleurs de haute volée et des bornes de jeu pour le nouveau FIFA 2011. Les amateurs de ballon rond étaient servis aujourd'hui.

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             (Cool le nouveau Fifa 11. Même avec le PSG tu peux gagner la ligue des champions !)

En guest star, Alou Diarra, capitaine des Girondins de Bordeaux et de l'équipe de France, qui comme chacun sait a grandi et débuté sa carrière à Aulnay-sous-Bois, est venu distribuer autographes et sourires dans une ambiance bon enfant. Rappelons également qu'Alou Diarra est parrain d'une association qui s'appelle sport & live http://www.sportandlive.com/ dont l'objectif est de créer un réseau communautaire sportif. L'idée est intéressante. Réunir en un même endroit sportifs, coaches sportifs, entraîneurs, clubs, agents permettant à chacun de trouver sa place dans le monde du football. En arrivant sur le site on voit très clairement la volonté affichée de faciliter l'accès aux centres de formation et d'aider les joueurs à trouver un club. Un bel outil au potentiel énorme. A noter que si vous n'êtes pas sportif rien n'est perdu puisqu'une section rédacteur permet de montrer ses talents d'écriture...

Alou Diarra, chaleureux et détendu, est spontanément monté sur une chaise pour adresser quelques mots à la foule. Il était visiblement très heureux de revenir sur les terres du 93. Aulnaylibre ! a capturé ce court moment et est heureux de le partager avec vous...

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Fêtes et Cérémonies