Budget 2019 à Aulnay-sous-Bois : le maire Bruno Beschizza confirme « pas d’augmentation d’impôts et des investissements plus structurants ! »

Publié le 2 Avril 2019

Bruno Beschizza soumet ce mercredi au vote du conseil municipal le dernier budget du mandat. Entre baisse de dotations d’Etat et fiscalité stable.

Un dernier budget en forme de bilan, pour lancer la campagne des municipales de 2020. Ce mercredi 3 avril, le conseil municipal d’Aulnay-sous-Bois doit délibérer sur les finances de la ville pilotée par Bruno Beschizza (LR), dont la candidature à sa réélection ne fait aucun doute. Et le leitmotiv n’a pas changé : « Dépenser mieux… avec moins », martèle l’édile, à quelques heures de soumettre son budget aux élus, répétant que la baisse des dotations de l’Etat lui coûte 26 M€ sur cinq ans. « Soit cinq années de réfection des nids-de-poule ! »

Moins d’investissements, mais « plus structurants ». Bruno Beschizza égrène : un équipement multimodal qui doit ouvrir d’ici à la fin de l’année à Balagny, la nouvelle place Abrioux, l’installation de nouvelles caméras de vidéosurveillance - portant leur nombre à plus de 300 - ou encore l’école Louis-Barrault, prévue pour la rentrée de septembre.

« On investit moins qu’avant, c’est la trajectoire globale des budgets aujourd’hui. L’argent ne coule plus à flots ! Mais on investit mieux, sur des équipements structurants », estime le maire.

Pas de hausse d’impôts. « Un engagement de campagne tenu, malgré une situation budgétaire très détériorée à notre arrivée », tacle Bruno Beschizza. Parmi les postes d’économie, les dépenses de fonctionnement. « En 2019, nous sommes redescendus sous le niveau des dépenses de 2009, soit 153,8 M€ contre 154,2 M€ à l’époque », se félicite la ville, qui explique ces baisses, notamment, par des « économies structurelles » sur la masse salariale, pointant une réduction des charges de personnel de 700 000 €.

Hausse des prestations assumées. Quid de certaines prestations dont le prix a augmenté, comme la cantine, ou du tarif de la future piscine ? « C’est assumé. Les choses ont un prix. J’estime que le prix plancher de 1,25 € par repas pour un enfant, c’est légitime », dit l’édile. Qui, à propos de la future piscine - dont le prix d’entrée sera de 4,80 € pour un habitant, soit 1 € de plus que pour l’ancien stade nautique - rappelle que « ses prestations seront vingt fois supérieures ».

« Un quotient familial plus respectueux des familles monoparentales a aussi été mis en place », ajoute le cabinet de l’édile.

L’en-cours de dette à 132 M€. Sujet sensible ! Sur les documents du débat d’orientations budgétaires, figure une projection sur l’en-cours de cette dette à 2022 : 154 M€. Un chiffre à prendre avec « prudence », conseille l’entourage du maire, qui rappelle que pour l’exercice 2019, « tout dépendra des emprunts de fin d’année liés à la réalisation des opérations d’investissements ».

En 2018, la dette effective était de 132 M€ soit 29 M€ de plus qu’en 2014. « Si on met cette évolution en perspective avec la baisse de la DGF qui a grévé les finances de la ville de 26 M€, alors, à dotations constantes, l’en-cours n’aurait progressé que de 3 M€ en cinq ans », rappelle le camp Beschizza.

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Finances

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